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Au bout de la nuit des Tutsis, une vie
Pauline Kayitare a présenté dimanche à Taintrux le livre dans lequel elle raconte son histoire. Poignant, parfois insoutenable, son témoignage bouleversant est une leçon de vie au coeur de la barbarie des hommes. Elle s’appelle Pauline. Elle est rescapée du génocide rwandais perpétré en avril 1994. Dimanche, à la salle polyvalente dans le cadre du Festival international de Géographie, elle témoigne. Le public est rapidement touché et ému par son histoire. Le silence lourd, pesant, s’installe, celui-là même qui a dû accompagner toutes ces nuits d’errance, seule au milieu des collines hostiles de son propre environnement . « J’avais 13 ans lorsque ma mère me regarde dans les yeux et dit : Pauline, court, il faut disperser la famille pour qu’au moins un de nous survive, à partir de maintenant tu es Hutue… » Elle ne recroisera le regard ni de cette mère qui l’a embrassé pour la dernière fois un matin d’avril 1994, ni de ses 5 frères et soeurs, ni du million de Tutsis massacré à coups de machettes et de gourdins, en l’espace de trois mois. Malgré l’extermination ethnique, Pauline va tenter de survivre. Elle va faire face à la folie meurtrière et va s’en relever grandie. Avec courage, force et surtout sans cette haine qui pourrait être légitime, elle parvient à sortir des griffes de ses bourreaux, gagner la France en demandant l’asile politique en tant que… Hutue, et y fera de brillantes études. Un jour, elle rencontre un journaliste, « un homme qui a su m’écouter, le premier à qui je livrais le récit de ce passé qui me plongeait peu à peu dans la dépression. » Ensemble, ils écrivent un livre exutoire, indispensable pour ne jamais oublier, indispensable pour renaître. Une leçon de vie, de tolérance, de respect qui traduit une force de caractère inimaginable. On peut fermer les yeux sur l’horreur, zapper les images insoutenables, nous avons cette chance. cette chance. C’en fut une aussi, de vous rencontrer, Pauline
Au bout de la nuit des Tutsis, une vie
Pauline Kayitare a présenté dimanche à Taintrux le livre dans lequel elle raconte son histoire. Poignant, parfois insoutenable, son témoignage bouleversant est une leçon de vie au coeur de la barbarie des hommes. Elle s’appelle Pauline. Elle est rescapée du génocide rwandais perpétré en avril 1994. Dimanche, à la salle polyvalente dans le cadre du Festival international de Géographie, elle témoigne. Le public est rapidement touché et ému par son histoire. Le silence lourd, pesant, s’installe, celui-là même qui a dû accompagner toutes ces nuits d’errance, seule au milieu des collines hostiles de son propre environnement . « J’avais 13 ans lorsque ma mère me regarde dans les yeux et dit : Pauline, court, il faut disperser la famille pour qu’au moins un de nous survive, à partir de maintenant tu es Hutue… » Elle ne recroisera le regard ni de cette mère qui l’a embrassé pour la dernière fois un matin d’avril 1994, ni de ses 5 frères et soeurs, ni du million de Tutsis massacré à coups de machettes et de gourdins, en l’espace de trois mois. Malgré l’extermination ethnique, Pauline va tenter de survivre. Elle va faire face à la folie meurtrière et va s’en relever grandie. Avec courage, force et surtout sans cette haine qui pourrait être légitime, elle parvient à sortir des griffes de ses bourreaux, gagner la France en demandant l’asile politique en tant que… Hutue, et y fera de brillantes études. Un jour, elle rencontre un journaliste, « un homme qui a su m’écouter, le premier à qui je livrais le récit de ce passé qui me plongeait peu à peu dans la dépression. » Ensemble, ils écrivent un livre exutoire, indispensable pour ne jamais oublier, indispensable pour renaître. Une leçon de vie, de tolérance, de respect qui traduit une force de caractère inimaginable. On peut fermer les yeux sur l’horreur, zapper les images insoutenables, nous avons cette chance. cette chance. C’en fut une aussi, de vous rencontrer, Pauline
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