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Lili et Mimi sont deux copines, elles se connaissent depuis le lycée. Ensemble, elles ont en fait des bêtises! Elles en rient encore, enfin quand les gosses et les maris ne sont pas dans leurs parages, comment ensuite tenir les gosses s’ils les entendaient s’extasier sur leur période « fièvre du samedi soir », et des autres soirs d’ailleurs ? Et puis que penseraient les maris s’ils les entendaient glousser au souvenir des garçons qu’elles ont « fréquentés » ?
Aujourd’hui, c’est leur sortie coiffeur. C’est leur dope à elles, rien de telle pour se sentir encore potable et même sortable. Sorties de chez le coiffeur, elles se sentent toutes mignonnes. Elles s’admirent dans une vitrine, puis inspectent (discrètement bien sûr) les lieux, sait on jamais un regard admiratif peut traîner dans les environs. Cela arrive rarement, mais quand même.
Au salon, Lili et Mimi jettent un coup d’oeil sur les magazines : Comment perdre cinq kg en cinq jours ? Comment remodeler ses fesses en deux semaines ? Comment reconquérir son mari après dix ans de mariage ? Ben quoi ? c’est pratique tout ça !
Lili et Mimi adorent papoter dans le salon, elles ne sont pas vraiment méchantes, mais il y’a des situations où y’a pas moyen …
- T’as vu la mémé ? trois poils sur le caillou et elle s’amène chez le coiffeur.
- On n’a pas idée. Elle devrait garder son fric et s’acheter une perruque.
- Pauvre coiffeur, ce n’est pas mission impossible, c’est mission suicide.
- Plus bas Lili, elle risque de t’entendre.
- Elle doit être sourde comme un pot !
- Tu sais, un jour on sera comme elle.
- Eh ben, quand ce jour arrivera, tu me rappelleras d’acheter une perruque.
- C’est cela une brune pour toi, et une blonde pour moi.
- Non je veux la blonde.
- Lili, regarde celle qui vient de rentrer. Elle est mignonne.
- Ouai si tu veux.
- Si je veux ? mais elle est canon !
- Ouai si tu veux.
- La pauvre, elle a l’air triste.
- Pardon, mais je ne peux pas compatir avec un top modèle.
- Il paraîtrait que c’est pas parcequ’on est super belle, qu’on n’est pas triste
- Je peux pas dire. J’ai jamais été super belle. Je trouve indécent d’être aussi belle, et de faire cette tronche.
- On dirait qu’elle va pleurer.
- Mais non, elle a juste une poussière dans l’œil.
- Lili, regarde qui vient de rentrer !
- Et, mais c’est Fifi !
- Mon dieu ce qu’elle a changé, on dirait la mère de Fifi.
- On peut dire qu’elle a pris un sacré coup celle là. Je l’appelle ?
- C’est ça, appelle la.
- Eh Fifi ! Fifi !
- Bonjour ma chérie, ça fait longtemps qu’on ne t’a pas vu. On se disait comme ça que tu n’avais pas du tout changé.
- Vous non plus vous n’avez pas du tout changé, vous avez signé un pacte avec le diable ou quoi ?
- Nous ? Non, On mange beaucoup de légumes c’est tout.
- Eh bien, cela vous réussit, moi c’est plutôt les fruits.
- Alors on va se mettre aux fruits aussi.
- Allez salut les filles !
- Salut Fifi !
- T’as vu la pauvre ? De prés c’est encore pire.
- J’espère que je ne ressemble pas à ça.
- Mais t’es folle ! tu n’as pas du tout changé depuis le lycée.
- Là t’en fais trop, j’ai pris dix kg à chaque grossesse, et chaque connard qui m’a fait pleurer m’a laissé une ride sur le visage.
- Mais non tu es pulpeuse c’est tout, et tes rides ne se voient pas du tout.
- Tu sais, j’essaye de rester dans le coup, je fais du sport, enfin de temps en temps, allez demain je reprends, tu viens avec moi ?
- Tu crois que j’ai des kilos en trop ?
- Mais non ma chérie, tu es superbe, mais il faut se maintenir, et puis essaye de t’habiller plus jeune, c’est quoi ce tailleur maronnasse que tu as mis ?
- Quoi mon tailleur ? je le trouve élégant.
- Cette année, la couleur fashion est le rose.
- Tu me vois en rose ? Je n’ai pas mis de rose depuis mes dix ans.
- Ah mais, il faut ce qu’il faut.
- Bon ben, après tu viens avec moi, je m’achèterai un truc rose. Mon dieu ce qu’il faut pas faire !
- Tu vas voir, on vas sortir de chez le coiffeur toutes mignonnes, et on va s’acheter des fringues très in, et on sera au top.
- Pourtant Fifi était en rose, ça ne lui allait pas du tout.
- Mais Fifi c’est une vieille, c’est pas comme nous.
- Oui si tu veux, mais on était dans la même classe que Fifi.
- Mimi !! Tu veux me bousiller le moral ou quoi ?
- Allons y Lili, c’est notre tour.
Aujourd’hui, c’est leur sortie coiffeur. C’est leur dope à elles, rien de telle pour se sentir encore potable et même sortable. Sorties de chez le coiffeur, elles se sentent toutes mignonnes. Elles s’admirent dans une vitrine, puis inspectent (discrètement bien sûr) les lieux, sait on jamais un regard admiratif peut traîner dans les environs. Cela arrive rarement, mais quand même.
Au salon, Lili et Mimi jettent un coup d’oeil sur les magazines : Comment perdre cinq kg en cinq jours ? Comment remodeler ses fesses en deux semaines ? Comment reconquérir son mari après dix ans de mariage ? Ben quoi ? c’est pratique tout ça !
Lili et Mimi adorent papoter dans le salon, elles ne sont pas vraiment méchantes, mais il y’a des situations où y’a pas moyen …
- T’as vu la mémé ? trois poils sur le caillou et elle s’amène chez le coiffeur.
- On n’a pas idée. Elle devrait garder son fric et s’acheter une perruque.
- Pauvre coiffeur, ce n’est pas mission impossible, c’est mission suicide.
- Plus bas Lili, elle risque de t’entendre.
- Elle doit être sourde comme un pot !
- Tu sais, un jour on sera comme elle.
- Eh ben, quand ce jour arrivera, tu me rappelleras d’acheter une perruque.
- C’est cela une brune pour toi, et une blonde pour moi.
- Non je veux la blonde.
- Lili, regarde celle qui vient de rentrer. Elle est mignonne.
- Ouai si tu veux.
- Si je veux ? mais elle est canon !
- Ouai si tu veux.
- La pauvre, elle a l’air triste.
- Pardon, mais je ne peux pas compatir avec un top modèle.
- Il paraîtrait que c’est pas parcequ’on est super belle, qu’on n’est pas triste
- Je peux pas dire. J’ai jamais été super belle. Je trouve indécent d’être aussi belle, et de faire cette tronche.
- On dirait qu’elle va pleurer.
- Mais non, elle a juste une poussière dans l’œil.
- Lili, regarde qui vient de rentrer !
- Et, mais c’est Fifi !
- Mon dieu ce qu’elle a changé, on dirait la mère de Fifi.
- On peut dire qu’elle a pris un sacré coup celle là. Je l’appelle ?
- C’est ça, appelle la.
- Eh Fifi ! Fifi !
- Bonjour ma chérie, ça fait longtemps qu’on ne t’a pas vu. On se disait comme ça que tu n’avais pas du tout changé.
- Vous non plus vous n’avez pas du tout changé, vous avez signé un pacte avec le diable ou quoi ?
- Nous ? Non, On mange beaucoup de légumes c’est tout.
- Eh bien, cela vous réussit, moi c’est plutôt les fruits.
- Alors on va se mettre aux fruits aussi.
- Allez salut les filles !
- Salut Fifi !
- T’as vu la pauvre ? De prés c’est encore pire.
- J’espère que je ne ressemble pas à ça.
- Mais t’es folle ! tu n’as pas du tout changé depuis le lycée.
- Là t’en fais trop, j’ai pris dix kg à chaque grossesse, et chaque connard qui m’a fait pleurer m’a laissé une ride sur le visage.
- Mais non tu es pulpeuse c’est tout, et tes rides ne se voient pas du tout.
- Tu sais, j’essaye de rester dans le coup, je fais du sport, enfin de temps en temps, allez demain je reprends, tu viens avec moi ?
- Tu crois que j’ai des kilos en trop ?
- Mais non ma chérie, tu es superbe, mais il faut se maintenir, et puis essaye de t’habiller plus jeune, c’est quoi ce tailleur maronnasse que tu as mis ?
- Quoi mon tailleur ? je le trouve élégant.
- Cette année, la couleur fashion est le rose.
- Tu me vois en rose ? Je n’ai pas mis de rose depuis mes dix ans.
- Ah mais, il faut ce qu’il faut.
- Bon ben, après tu viens avec moi, je m’achèterai un truc rose. Mon dieu ce qu’il faut pas faire !
- Tu vas voir, on vas sortir de chez le coiffeur toutes mignonnes, et on va s’acheter des fringues très in, et on sera au top.
- Pourtant Fifi était en rose, ça ne lui allait pas du tout.
- Mais Fifi c’est une vieille, c’est pas comme nous.
- Oui si tu veux, mais on était dans la même classe que Fifi.
- Mimi !! Tu veux me bousiller le moral ou quoi ?
- Allons y Lili, c’est notre tour.
Ah! Ces langues de p***! Elles m'ont bien fait sourire voire rire pour la remarque sur la perruque!
Juste une petite remarque : au début du texte, j'ai été perdu trois secondes avec la phrase : "Sorties...". Je pensais qu'elles étaient sorties du salon... Pour un texte court, faire des anticipations, je sais pas mais pour moi, ça fait perdre un peu le lecteur.
Mais bon, j'ai quand même vite fait de rétablir la barre.
Juste une petite remarque : au début du texte, j'ai été perdu trois secondes avec la phrase : "Sorties...". Je pensais qu'elles étaient sorties du salon... Pour un texte court, faire des anticipations, je sais pas mais pour moi, ça fait perdre un peu le lecteur.
Mais bon, j'ai quand même vite fait de rétablir la barre.
Gerie, une question? C'est vraiment comme ça les filles?
A part cette bêtise, je dirais que les dialogues sont bien rythmés et s'enchaînent bien. Je n'ai jamais essayé ce genre de choses et je me demande si ça viendrait aussi facilement. Sur le fond, le thème ne m'affole pas, les gars aussi accordent de l'importance à l'âge et les modifications que ça entraîne (et un coureur à pied donc!), mais ça ne se passe pas comme ça. Ca serait bien d'avoir ce genre de situation traité par un gars. C'est peut être l'occasion qu'attend Benoit pour se lancer?
A part cette bêtise, je dirais que les dialogues sont bien rythmés et s'enchaînent bien. Je n'ai jamais essayé ce genre de choses et je me demande si ça viendrait aussi facilement. Sur le fond, le thème ne m'affole pas, les gars aussi accordent de l'importance à l'âge et les modifications que ça entraîne (et un coureur à pied donc!), mais ça ne se passe pas comme ça. Ca serait bien d'avoir ce genre de situation traité par un gars. C'est peut être l'occasion qu'attend Benoit pour se lancer?
Genre : "elle a tellement changé qu'elle m'a même pas reconnue !!".
C'est bon Gerie, super pour ce dialogue. C'est justement mon prochain objectif, m'essayer au dialogue. D'après Yali c'est "l'enfer de l'écrivain", ou quelque chose comme ça qu'il a écrit hier.
On verra.
J'ai aimé.
C'est bon Gerie, super pour ce dialogue. C'est justement mon prochain objectif, m'essayer au dialogue. D'après Yali c'est "l'enfer de l'écrivain", ou quelque chose comme ça qu'il a écrit hier.
On verra.
J'ai aimé.
Gerie, une question? C'est vraiment comme ça les filles?
A part cette bêtise, je dirais que les dialogues sont bien rythmés et s'enchaînent bien. Je n'ai jamais essayé ce genre de choses et je me demande si ça viendrait aussi facilement. Sur le fond, le thème ne m'affole pas, les gars aussi accordent de l'importance à l'âge et les modifications que ça entraîne (et un coureur à pied donc!), mais ça ne se passe pas comme ça. Ca serait bien d'avoir ce genre de situation traité par un gars. C'est peut être l'occasion qu'attend Benoit pour se lancer?
est ce que les filles sont comme ça?
C'est comme ça, et parfois c'est pire que ça et souvent c'est mieux que ça.
Gerie, une question? C'est vraiment comme ça les filles?
A la salle des profs, quand on se lance dans ce genre de "considérations", souvent on "rameute les troupes" en disant : "radio-vipère" et ça commence... C'est vilain n'est-ce pas ? Bah, c'est humain tout simplement... L'humain vilain...
Gerie, une question? C'est vraiment comme ça les filles?
En vrai, je sais bien que les filles sont comme ça. Et je sais surtout qu'elles sont mieux que ça. (Pire aussi parfois)
En vrai, je sais bien que les filles sont comme ça. Et je sais surtout qu'elles sont mieux que ça. (Pire aussi parfois)
Hé, y'a pas que les filles qui sont langue de vipère, j'en sais quelque chose...
ben ça va, t'es pas langue de bois non plus au moins, merci Benoït...
ben ça va, t'es pas langue de bois non plus au moins, merci Benoït...Tu vois, je t'encense ici et tu m'allumes là bas...
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