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Françoise Denies nous livre son premier roman, auto-edité, dans lequel elle fait évoluer devant le lecteur la vie d’une famille de la bonne bourgeoisie au tournant des XIXe – XXe siècles, sous la totale emprise des tabous moraux et sociaux du temps. Ces conceptions surannées puisaient leur origine dans la religion : il fallait punir la femme souillée et cacher à tous la honte impardonnable.
L’héroïne, élevée selon les critères d’une période hypocrite, se soumet mais garde au cœur un désir de revanche. Son éducation rigide, tyrannique, fait d’elle une femme aigrie et redoutable. Elle fera payer ses épreuves à son entourage, en particulier à sa fille, responsable de ses maux. Elle saccagera toute sa famille, comme l’Ange destructeur de la Bible.
Le « cas Gabrielle » n’est pas unique, bien au contraire. La mentalité étriquée de la bourgeoisie étendait un voile pudique sur tous membre de la famille qui avait fauté ou, si le scandale était trop important, prononçait l’ostracisme afin de sauver la respectabilité. Peu importaient les dégâts : même s’il fallait sacrifier un membre de la tribu, il fallait que l’honneur fût intact.
Ce très beau roman, fortement inspiré du vécu de son auteur, est à découvrir sur le site www.trescheremaman.net
Vous pourrez notamment y télécharger l'intégralité du premier chapitre.
L’héroïne, élevée selon les critères d’une période hypocrite, se soumet mais garde au cœur un désir de revanche. Son éducation rigide, tyrannique, fait d’elle une femme aigrie et redoutable. Elle fera payer ses épreuves à son entourage, en particulier à sa fille, responsable de ses maux. Elle saccagera toute sa famille, comme l’Ange destructeur de la Bible.
Le « cas Gabrielle » n’est pas unique, bien au contraire. La mentalité étriquée de la bourgeoisie étendait un voile pudique sur tous membre de la famille qui avait fauté ou, si le scandale était trop important, prononçait l’ostracisme afin de sauver la respectabilité. Peu importaient les dégâts : même s’il fallait sacrifier un membre de la tribu, il fallait que l’honneur fût intact.
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