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Petite dépêche à méditer, histoire de fixer les limites entre la réalité et la fiction et de savoir si on peut écrire ce qu'on veut comme on veut.
Votre avis?
"Gerhard Schröder a obtenu gain de cause: un tribunal allemand a interdit la vente d'un roman qui décrivait l'assassinat d'un chancelier à Hanovre, sa ville natale, a-t-on appris lundi de source judiciaire.
»La fin du chancelier, le dernier coup» de Reinhard Liebermann ne peut pas être distribué car il décrit le meurtre de l'actuel chef du gouvernement allemand, Gerhard Schröder, a expliqué Sabine Westphalen, porte-parole du tribunal de Hambourg. La cour a jugé que le contenu de l'ouvrage «enfreignait gravement ses droits personnels».
La maison d'édition Betzel Verlag conteste cette conclusion en faisant valoir que le roman ne mentionne pas nommément Gerhard Schröder. Mais son directeur Dietrich Reinhardt a assuré qu'elle observerait la décision de justice.
Dans le livre, un pharmacien ruiné abat le chancelier allemand devant la gare d'Hanovre car il tient les hommes politiques pour responsables de sa banqueroute.
Il s'agit de la seconde décision de justice concernant cet ouvrage. En avril, le tribunal de Hambourg avait interdit sa publication car sa couverture présentait le portrait flou d'un homme ressemblant à Gerhard Schröder. La maison d'édition l'avait publié avec une nouvelle couverture." (AP)
Votre avis?
"Gerhard Schröder a obtenu gain de cause: un tribunal allemand a interdit la vente d'un roman qui décrivait l'assassinat d'un chancelier à Hanovre, sa ville natale, a-t-on appris lundi de source judiciaire.
»La fin du chancelier, le dernier coup» de Reinhard Liebermann ne peut pas être distribué car il décrit le meurtre de l'actuel chef du gouvernement allemand, Gerhard Schröder, a expliqué Sabine Westphalen, porte-parole du tribunal de Hambourg. La cour a jugé que le contenu de l'ouvrage «enfreignait gravement ses droits personnels».
La maison d'édition Betzel Verlag conteste cette conclusion en faisant valoir que le roman ne mentionne pas nommément Gerhard Schröder. Mais son directeur Dietrich Reinhardt a assuré qu'elle observerait la décision de justice.
Dans le livre, un pharmacien ruiné abat le chancelier allemand devant la gare d'Hanovre car il tient les hommes politiques pour responsables de sa banqueroute.
Il s'agit de la seconde décision de justice concernant cet ouvrage. En avril, le tribunal de Hambourg avait interdit sa publication car sa couverture présentait le portrait flou d'un homme ressemblant à Gerhard Schröder. La maison d'édition l'avait publié avec une nouvelle couverture." (AP)
Je ne vais pas reagir sur la decision de la justice allemande (il me faudrait lus de renseignements pour cela car il y a des choses pas tres claires).
Je veux juste dire que decrire l'assassinat d'une personne reelle vivante me choque. Nous vivons quand meme en societe, le respect de la personne humaine est la chose elementaire qui fait qu'on peut vivre ensemble. Or, decrire l'assassinat de quelqu'un, c'est, je trouve, un pas dans la mauvaise direction. On lui refuse le fait de vivre, meme si c'est une fiction.
Par contre, je trouve tout a fait normal la description de l'assassinat d'un homme politique (si c'est un personnage de fiction), puisque, d'une part, c'est un personnage de fiction (meme si tout est fait pour faire penser a quelqu'un, ce n'est pas cette personne a 100%, il y aura toujours des differences), et d'autre part, c'est un evenement qui est deja arrive a maintes reprises, il ets donc tout a fait naturel qu'un romancier en parle.
Je n'ai peut-etre pas ete tres clair, j'essaierai de m'expliquer un peu mieux dans la suite du debat.
Je veux juste dire que decrire l'assassinat d'une personne reelle vivante me choque. Nous vivons quand meme en societe, le respect de la personne humaine est la chose elementaire qui fait qu'on peut vivre ensemble. Or, decrire l'assassinat de quelqu'un, c'est, je trouve, un pas dans la mauvaise direction. On lui refuse le fait de vivre, meme si c'est une fiction.
Par contre, je trouve tout a fait normal la description de l'assassinat d'un homme politique (si c'est un personnage de fiction), puisque, d'une part, c'est un personnage de fiction (meme si tout est fait pour faire penser a quelqu'un, ce n'est pas cette personne a 100%, il y aura toujours des differences), et d'autre part, c'est un evenement qui est deja arrive a maintes reprises, il ets donc tout a fait naturel qu'un romancier en parle.
Je n'ai peut-etre pas ete tres clair, j'essaierai de m'expliquer un peu mieux dans la suite du debat.
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