Dirlandaise

avatar 14/12/2010 @ 18:59:29
Pour ceux qui râlent au sujet de l'attribution du Goncourt à monsieur Houellebecq, savez-vous seulement pourquoi le prix lui a été attribué ?

Il serait peut-être judicieux de faire quelques recherches au lieu de bêtement critiquer un auteur et de lui tomber sur la tomate uniquement parce que son oeuvre a été reconnue à sa juste valeur.

Aria
avatar 14/12/2010 @ 19:04:02
"Lui tomber sur la tomate", c'est drôle comme expression ! ;)

Feint

avatar 14/12/2010 @ 19:32:13
"Lui tomber sur la tomate", c'est drôle comme expression ! ;)
J'aime bien, c'est haut en couleur.

Saule

avatar 14/12/2010 @ 19:41:41
N'empêche, pourquoi donne le prix Goncourt a un type dont le style est "des tics d'écriture" ? Ça me dépasse.

Stavroguine 14/12/2010 @ 20:25:01
Pour ceux qui râlent au sujet de l'attribution du Goncourt à monsieur Houellebecq, savez-vous seulement pourquoi le prix lui a été attribué ?


C'est pas parce qu'on a écrit le meilleur roman français de l'année, normalement ?

Encore une fois, j'ai rien contre Houellebecq et son roman est peut-être génial, mais s'il y a d'autres raisons à l'attribution du Goncourt à son livre que celle que je viens de citer, elles me semblent mauvaises dès lors qu'on récompense par ce prix une oeuvre et pas son auteur.

Feint

avatar 14/12/2010 @ 20:49:20
En principe ce prix est destiné à faire connaître un jeune auteur encore peu connu.

Dirlandaise

avatar 14/12/2010 @ 20:53:02
http://lexpress.fr/culture/livre/…

À mon avis, cet écrivain possède un génie bien particulier et une sensibilité extrême.

"Son hypersensibilité capte les frémissements du monde." Emmanuel Hecht

Quel belle phrase qui le décrit à merveille. Les trois livres que j'ai lus de cet auteur m'ont laissé l'impression d'un homme qui observe avec justesse les phénomènes de société, les courants et tendances avec une remarquable lucidité. Il mérite amplement son prix pour "La carte et le territoire" qui s'inscrit dans la même veine que ses livres précédents. Il faut dépasser son style parfois grinçant et capter l'essence de son âme à travers ses écrits. Il est formidablement intelligent. L'article est fort éloquent.

Dirlandaise

avatar 14/12/2010 @ 21:08:20
"Désormais, tous ses livres vont s'articuler autour de ce noyau central: répertorier implacablement les angoisses de l'homme moderne (la peur du quotidien, la solitude, la frustration sexuelle, la quête effrénée - et vouée à l'échec - des plaisirs du sexe, l'incapacité à aimer, la haine de l'entreprise...), saupoudrer le tout d'une vision claire mais sombre de la société («N'ayez pas peur du bonheur; il n'existe pas»), secouer dans tous les sens (du sexe, hard de préférence) et laisser mousser." François Busnel, L'Express

Deashelle

avatar 14/12/2010 @ 22:47:41
Quelques extraits d’un texte de Serge Uleski à Propos d’Houellebeck qui me semblent bien résumer la situation. Vous pouvez trouver l’ensemble sur
http://sergeuleski.blogs.nouvelobs.com/archive/…

« Dans ses deux premiers titres - Extension du domaine de la lutte et Les particules élémentaires -, qu'est-ce que nous disait Michel Houellebecq (si d'aventure cet auteur tentait de nous dire quelque chose) ?

Ce chérubin semblait vouloir nous dire, avant de s'en désoler, qu'il vaut mieux être riche et beau (et puis, jeune aussi) quand on veut tirer (1) de belles nanas, que pauvre et laid.Cette affirmation qui ne souffrira aucune contestation ferait donc de Houellebecq un grand écrivain doublé d'un grand moraliste.Car, si Houellebecq avait été riche et beau à une époque où il ne l'était pas, il aurait bien évidemment et très certainement cherché à séduire des filles pauvres et laides...C'est donc ça ?

Alors maintenant, à quand un auteur mais... de génie celui-là, qui nous expliquera, contre toute attente, combien il est préférable d'être issu d'une catégorie sociale dite "privilégiée" plutôt que d'appartenir à une catégorie sociale dite "défavorisée" ? (défavorisée ????? Qualificatif outrageusement euphémisant quand on constate l'ampleur des dégâts sur cette classe) quand on veut, non seulement séduire de belles nanas, mais aussi et surtout, se faire une place au soleil... A quand cet auteur de génie ? Parce que... bon... on s'impatiente là !


1-Tirer des nanas : oui parce que... Houellebecq, les nanas, il voulait les tirer, c'est tout. Et elles ne s'y sont pas trompées bien sûr ! Elles qui ne supportent pas, lorsqu'elles en ont besoin, qu'on leur dise qu'elles en ont envie et vice versa. Mais ça................... Houellebecq l'ignorait.


***

Plus tard, avec un titre comme Plateforme, et dernièrement avec "La Possibilité d'une île" et "La carte et le territoire", il semblerait que Houellebecq ait souhaité élargir quelque peu son champ de vision et qu'il se soit décidé à nous donner des nouvelles du monde.Si Houellebecq connaît réellement notre monde contemporain (2), et si on oublie un moment une inspiration souvent absente ou poussive, force est de constater que les informations de l'auteur à ce sujet semblent avoir pour sources principales, sinon unique, le journal de 20H (TF1 ou France 2, c'est au choix), les émissions de Delarue, Envoyé Spécial pour s'être attardé devant son écran (somnolant ?), et maintenant qu'il réside en Espagne : TV5 ; ce qui, tout le monde en conviendra, n'arrangera rien, bien évidemment.

2 - Houellebecq est un auteur très approximatif, un auteur très vague ! Aussi, gare au mal de mer ! Et manifestement, cela ne gêne personne puisque dans le milieu littéraire tout le monde triche et bâcle : auteurs, éditeurs et critiques. Qui s'en plaindra ? Sûrement pas les lecteurs, nous affirme-t-on.
Tout comme il a une vague idée de la science fiction et des sectes dans "La possibilité d'une île", dans son dernier titre Houellebecq a juste une vague, très vague idée du fait que l'art contemporain n'est, le plus souvent, qu'une vaste fumisterie sans talent ; mais il ignore le plus important : c'est une fumisterie très sérieuse qui nous est servie par des individus (artistes, mon oeil !) sans humour qui se préoccupent de tout et qui ne plaisantent sur rien ; ce qui aggrave sensiblement leur cas à tous. Rien à voir donc avec la démarche d'un Marcel Duchamp.
Et les interviews de l'auteur n'arrangent rien. De là à penser qu'il ne faut ni lire ni écouter Houellebecq si l'on ne veut pas douter de lui et de ceux qui n'ont de cesse de nous signifier qu'il est irremplaçable...


***

Mais alors...

A prendre ou à laisser Houellebecq ? Un Houellebecq qui est à l'écrit ce que Mylène Farmer est à la musique et à la danse (on me dit que tous les deux partagent le même fans-club !)...

Au diable la culpabilité !

Vraiment ! Sans regret et sans remords, on doit pouvoir laisser Houellebecq ainsi que les fossoyeurs de la littérature qui l'ont promu au rang d'auteur (3) qu'il faut avoir lu sous peine d'être frappé d'inconséquence ou de nullité, là où ils ne seront jamais, à savoir : dans un lieu qui ressemble fort à un avenir car, il y a des auteurs qui savent voir loin et acheminer l'attention de leurs lecteurs plus loin encore, et surtout, là où personne ne peut décemment souhaiter être mené : à tous les drames et à toutes les tragédies, nous tous glacés d'effroi, face au pire.

En revanche - et on l'aura compris -, Houellebecq ne nous mènera guère plus loin que dans sa salle de bains qu'il ne fréquente que rarement, pour une douche qu'il ne se résoudra jamais à prendre en gosse mal léché, difficile et laborieux quant à l'acquisition des apprentissages de la petite enfance... et sur son pot aussi, lieu de toutes les rétentions, en pré-ado attardé...

Et ce, alors que le monde d'aujourd'hui et de demain a et aura besoin de titans !

3 - Auteur d’un intérêt plus sociologique que littéraire nous affirme-t-on, comme pour s'excuser ; même si, en toute bonne foi, il semblerait qu’il n’y ait pas que des imbéciles pour affirmer que « Houellebecq, c’est important !»

En effet, Houellebecq n’aura-t-il pas été le premier à donner une voix aux laissé-pour-compte… non pas économiques mais sexuels ? Préoccupation éminemment de droite (famille de pensée de Houellebecq ; choix effectué pour emmerder une mère beatnik : la sienne) car, pour ce qui est de la gauche, moche ou pas, elle n’a jamais eu de problème de ce côté-là : les ouvriers et les militants ont toujours beaucoup baisé, gratis qui plus est, et pas qu’avec des moches ; dans ce milieu, la gauche donc, les femmes sont fraternelles et compatissantes, alors qu’à droite, les femmes sont mesquines, rétentrices et arrivistes (on couche et on se marie « utile ») ; c’est la raison pour laquelle la bourgeoisie a toujours tissé et entretenu avec la prostitution des liens très très étroits (pour bien faire : les maquereaux sont notoirement de droite et les prostitués aussi ; ou bien apolitiques, ce qui revient au même), considérant comme un fatalité le fait de devoir débourser, quand on est sans un sou et/ou moche, quelque argent pour avoir droit à deux minutes d’affection, sinon d’hygiène…

Jusqu’au jour où un Houellebecq décide de se révolter contre cette fatalité tarifée, prenant par la même occasion le féminisme comme bouc émissaire : « Si les nanas ne veulent pas de moi, c’est pas parce que je suis pauvre, de droite et moche mais… parce qu’elles ne baissent plus, ou alors, qu'entre elles ; et quand elles baissent avec le sexe opposé : c'est avec des minés !»

Doit-on pour autant conclure que le fan-club de cet auteur serait majoritairement composé d'hommes "imbaisables" ; ou pour le dire autrement -, d'hommes non compétitifs sur le marché d'une offre sexuelle apriori non tarifée), un peu à l'image de leur star qu'est Houellebecq ? Fan-club tel un écho involontaire des propos tenus contre le mouvement féministe en son temps : "Toutes des mal-baisées, ou pas baisées du tout parce que... imbaisables !"


Autre face de la même pièce, même caricature que cette agitation admirative autour de Houellebecq ?

A vérifier donc : si les fans de l'auteur pouvaient se montrer un peu !

Deashelle

avatar 14/12/2010 @ 22:49:56
Quelques extraits d’un texte de Serge Uleski à Propos d’Houellebeck qui me semblent bien résumer la situation. Vous pouvez trouver l’ensemble sur
http://sergeuleski.blogs.nouvelobs.com/archive/…

« Dans ses deux premiers titres - Extension du domaine de la lutte et Les particules élémentaires -, qu'est-ce que nous disait Michel Houellebecq (si d'aventure cet auteur tentait de nous dire quelque chose) ?

Ce chérubin semblait vouloir nous dire, avant de s'en désoler, qu'il vaut mieux être riche et beau (et puis, jeune aussi) quand on veut tirer (1) de belles nanas, que pauvre et laid.Cette affirmation qui ne souffrira aucune contestation ferait donc de Houellebecq un grand écrivain doublé d'un grand moraliste.Car, si Houellebecq avait été riche et beau à une époque où il ne l'était pas, il aurait bien évidemment et très certainement cherché à séduire des filles pauvres et laides...C'est donc ça ?

Alors maintenant, à quand un auteur mais... de génie celui-là, qui nous expliquera, contre toute attente, combien il est préférable d'être issu d'une catégorie sociale dite "privilégiée" plutôt que d'appartenir à une catégorie sociale dite "défavorisée" ? (défavorisée ????? Qualificatif outrageusement euphémisant quand on constate l'ampleur des dégâts sur cette classe) quand on veut, non seulement séduire de belles nanas, mais aussi et surtout, se faire une place au soleil... A quand cet auteur de génie ? Parce que... bon... on s'impatiente là !


1-Tirer des nanas : oui parce que... Houellebecq, les nanas, il voulait les tirer, c'est tout. Et elles ne s'y sont pas trompées bien sûr ! Elles qui ne supportent pas, lorsqu'elles en ont besoin, qu'on leur dise qu'elles en ont envie et vice versa. Mais ça................... Houellebecq l'ignorait.


***

Plus tard, avec un titre comme Plateforme, et dernièrement avec "La Possibilité d'une île" et "La carte et le territoire", il semblerait que Houellebecq ait souhaité élargir quelque peu son champ de vision et qu'il se soit décidé à nous donner des nouvelles du monde.Si Houellebecq connaît réellement notre monde contemporain (2), et si on oublie un moment une inspiration souvent absente ou poussive, force est de constater que les informations de l'auteur à ce sujet semblent avoir pour sources principales, sinon unique, le journal de 20H (TF1 ou France 2, c'est au choix), les émissions de Delarue, Envoyé Spécial pour s'être attardé devant son écran (somnolant ?), et maintenant qu'il réside en Espagne : TV5 ; ce qui, tout le monde en conviendra, n'arrangera rien, bien évidemment.

2 - Houellebecq est un auteur très approximatif, un auteur très vague ! Aussi, gare au mal de mer ! Et manifestement, cela ne gêne personne puisque dans le milieu littéraire tout le monde triche et bâcle : auteurs, éditeurs et critiques. Qui s'en plaindra ? Sûrement pas les lecteurs, nous affirme-t-on.
Tout comme il a une vague idée de la science fiction et des sectes dans "La possibilité d'une île", dans son dernier titre Houellebecq a juste une vague, très vague idée du fait que l'art contemporain n'est, le plus souvent, qu'une vaste fumisterie sans talent ; mais il ignore le plus important : c'est une fumisterie très sérieuse qui nous est servie par des individus (artistes, mon oeil !) sans humour qui se préoccupent de tout et qui ne plaisantent sur rien ; ce qui aggrave sensiblement leur cas à tous. Rien à voir donc avec la démarche d'un Marcel Duchamp.
Et les interviews de l'auteur n'arrangent rien. De là à penser qu'il ne faut ni lire ni écouter Houellebecq si l'on ne veut pas douter de lui et de ceux qui n'ont de cesse de nous signifier qu'il est irremplaçable...


***

Mais alors...

A prendre ou à laisser Houellebecq ? Un Houellebecq qui est à l'écrit ce que Mylène Farmer est à la musique et à la danse (on me dit que tous les deux partagent le même fans-club !)...

Au diable la culpabilité !

Vraiment ! Sans regret et sans remords, on doit pouvoir laisser Houellebecq ainsi que les fossoyeurs de la littérature qui l'ont promu au rang d'auteur (3) qu'il faut avoir lu sous peine d'être frappé d'inconséquence ou de nullité, là où ils ne seront jamais, à savoir : dans un lieu qui ressemble fort à un avenir car, il y a des auteurs qui savent voir loin et acheminer l'attention de leurs lecteurs plus loin encore, et surtout, là où personne ne peut décemment souhaiter être mené : à tous les drames et à toutes les tragédies, nous tous glacés d'effroi, face au pire.

En revanche - et on l'aura compris -, Houellebecq ne nous mènera guère plus loin que dans sa salle de bains qu'il ne fréquente que rarement, pour une douche qu'il ne se résoudra jamais à prendre en gosse mal léché, difficile et laborieux quant à l'acquisition des apprentissages de la petite enfance... et sur son pot aussi, lieu de toutes les rétentions, en pré-ado attardé...

Et ce, alors que le monde d'aujourd'hui et de demain a et aura besoin de titans !

3 - Auteur d’un intérêt plus sociologique que littéraire nous affirme-t-on, comme pour s'excuser ; même si, en toute bonne foi, il semblerait qu’il n’y ait pas que des imbéciles pour affirmer que « Houellebecq, c’est important !»

En effet, Houellebecq n’aura-t-il pas été le premier à donner une voix aux laissé-pour-compte… non pas économiques mais sexuels ? Préoccupation éminemment de droite (famille de pensée de Houellebecq ; choix effectué pour emmerder une mère beatnik : la sienne) car, pour ce qui est de la gauche, moche ou pas, elle n’a jamais eu de problème de ce côté-là : les ouvriers et les militants ont toujours beaucoup baisé, gratis qui plus est, et pas qu’avec des moches ; dans ce milieu, la gauche donc, les femmes sont fraternelles et compatissantes, alors qu’à droite, les femmes sont mesquines, rétentrices et arrivistes (on couche et on se marie « utile ») ; c’est la raison pour laquelle la bourgeoisie a toujours tissé et entretenu avec la prostitution des liens très très étroits (pour bien faire : les maquereaux sont notoirement de droite et les prostitués aussi ; ou bien apolitiques, ce qui revient au même), considérant comme un fatalité le fait de devoir débourser, quand on est sans un sou et/ou moche, quelque argent pour avoir droit à deux minutes d’affection, sinon d’hygiène…

Jusqu’au jour où un Houellebecq décide de se révolter contre cette fatalité tarifée, prenant par la même occasion le féminisme comme bouc émissaire : « Si les nanas ne veulent pas de moi, c’est pas parce que je suis pauvre, de droite et moche mais… parce qu’elles ne baisent plus, ou alors, qu'entre elles ; et quand elles baisent avec le sexe opposé : c'est avec des minés !»

Doit-on pour autant conclure que le fan-club de cet auteur serait majoritairement composé d'hommes "imbaisables" ; ou pour le dire autrement -, d'hommes non compétitifs sur le marché d'une offre sexuelle apriori non tarifée), un peu à l'image de leur star qu'est Houellebecq ? Fan-club tel un écho involontaire des propos tenus contre le mouvement féministe en son temps : "Toutes des mal-baisées, ou pas baisées du tout parce que... imbaisables !"


Autre face de la même pièce, même caricature que cette agitation admirative autour de Houellebecq ?

A vérifier donc : si les fans de l'auteur pouvaient se montrer un peu !

Saule

avatar 14/12/2010 @ 22:52:43
"Désormais, tous ses livres vont s'articuler autour de ce noyau central: répertorier implacablement les angoisses de l'homme moderne (la peur du quotidien, la solitude, la frustration sexuelle, la quête effrénée - et vouée à l'échec - des plaisirs du sexe, l'incapacité à aimer, la haine de l'entreprise...), saupoudrer le tout d'une vision claire mais sombre de la société («N'ayez pas peur du bonheur; il n'existe pas»), secouer dans tous les sens (du sexe, hard de préférence) et laisser mousser." François Busnel, L'Express

J'aime bien ta citation. Pour les angoisses de l'homme moderne, mon auteur, c'est Don Delillo. Difficile à expliquer, mais j'ai un a-priori négatif pour Houellebeck, je me trompe peut-être (surement).

@Deshaelle : on a eu droit à Uleski aussi sur CL, en critique éclair.

B1p
avatar 14/12/2010 @ 22:55:04
ils lui ont attribué le Goncourt maintenant parce qu'ils sont honteux de ne pas l'avoir fait au moment des "Particules Élémentaires"

Mallollo

avatar 14/12/2010 @ 23:26:20
Vous m'intriguez à force... moi qui ai assez détesté "Extension du domaine de la lutte"... c'est un peu quitte ou double, non?

Saule

avatar 14/12/2010 @ 23:47:43
J'avoue, j'ai envie de tenter le coup à nouveau, après la déception de "plateforme".

Saint Jean-Baptiste 15/12/2010 @ 11:42:25
Et moi, je vais reprendre Les Particules. Enfin, peut-être…
Je l’avais pris dès sa parution, je l’avais ouvert en faisant la queue à la caisse mais j’ai dû tomber sur un mauvais passage, j’étais près de gerber… je l’ai remis à sa place.

Je voudrais devenir fan de Houellebeck rien que répondre à la critique de Serge Uleski. Le moins qu’on puisse dire est qu’il a la plume acerbe ! C’est bien tapé !
Mais rien ne dit que c’est tapé juste. Je n’ai encore rien lu de Houellebeck mais je trouve que sa critique à tendance à trop jouer l’homme, plutôt que l’œuvre.

Pendragon
avatar 15/12/2010 @ 12:03:19
Je n'ai lu que "Les Particules", je lirai donc son fameux prix pour me faire une seconde opinion -- ce qui sous-entend que la première est déjà faite, mais ne veut pas dire que la seconde sera différente de la sus-dite première !

By the way, superbe analyse d'Uleski, qui me semble avoir mis le doigt dessus... à moins que ce ne soit "dedans" !

TBC
P.

Feint

avatar 15/12/2010 @ 12:14:27
ils lui ont attribué le Goncourt maintenant parce qu'ils sont honteux de ne pas l'avoir fait au moment des "Particules Élémentaires"
Disons qu'ils sont contents d'avoir l'occasion de le lui donner. Honteux, je ne pense pas. Même les jurés du Goncourt doivent savoir que les meilleurs livres ne sont jamais primés - d'ailleurs ce n'est que par exception qu'il s'en trouve parfois dans leur sélection.
Vous m'intriguez à force... moi qui ai assez détesté "Extension du domaine de la lutte"... c'est un peu quitte ou double, non?
Si tu as détesté l'un de ses meilleurs livres, ça rend pessimiste...
J'avoue, j'ai envie de tenter le coup à nouveau, après la déception de "plateforme".
En revanche si Saule a été déçu par l'un de ses plus ratés, il reste de l'espoir.

Quant à l'analyse d'Uleski, euh...

Veneziano
avatar 15/12/2010 @ 12:27:02
Oui, je suis tout à fait d'accord avec Feint. Ce prix est plus "politique" que d'habitude, en ce qu'elle récompense plus l'auteur que son livre, parce qu'il n'a pas obtenu de récompense significative, à ma connaissance, jusqu'à présent.

Pour répondre à Stavroguine, j'ai du mal à trouver choquant que soit primée une oeuvre plutôt qu'un artiste, d'autant moins si des récompenses d'honneur peuvent être attribuées, comme en matière cinématographique. Là, ce n'est pas le cas. Il s'agit donc d'un compromis, auquel s'est livré Académie Goncourt.
Je n'ai pas une passion pour l'auteur, loin de là, je ne suis pas tenté par La Carte et le territoire, et, pourtant, je trouve cette récompense justifiée : il apporte quelque chose et il compte, tant pour le grand public que pour la littérature.

Feint

avatar 15/12/2010 @ 13:58:33
Cela dit je pense que c'est un Goncourt parfaitement inutile : il ne fait rien connaître du tout. Mais le Goncourt est par essence même complètement inutile. Il est même nuisible. La meilleure décision que ses membres puissent prendre, ce serait de dissoudre l'Académie. ça vaut aussi pour les autres prix sur le même modèle, bien sûr.

Dirlandaise

avatar 15/12/2010 @ 14:27:17
Nous aurions pu nous passer de la supposée analyse de ce bouffi de prétention nommé Uleski, un triste sire qui n'a sans doute rien de mieux à faire dans la vie que de démolir tout ce qui se trouve à sa portée afin que rien ne puisse faire de l'ombre à sa gloire de critique et analyste littéraire de génie ! Car en démolissant et en faisant table rase de ce que font les autres, il affirme sa supériorité intellectuelle. Après tout, il n'a pas fait des études à la Sorbonne pour rien, il faut bien que cela serve à quelque chose !

"Et ce, alors que le monde d'aujourd'hui et de demain a et aura besoin de titans !" nous affirme le cher homme tout imbu de sa gloriole et enfourchant son cheval de bataille pour pourfendre les soi-disant écrivaillons qui ont eu le tort de récolter un prix alors qu'ils sont incapables de nous servir de guide et de nous donner une vision de l'avenir qui nous mènera loin. Si le monde a besoin de titans, il n'a nullement besoin de vous cher monsieur Uleski car vous êtes un nain crachotant sur tout ce qui ne correspond pas à votre niveau de conscience élevé et supérieur à la moyenne sans nul doute. Ah je ris...

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