Pieronnelle

avatar 21/06/2010 @ 15:03:31
Imaginez. Vous vous réveillez un matin avec le sentiment que vous êtes différente;impossible à expliquer; pourtant depuis quelques temps déjà vous avez la sensation bizarre que quelque chose se passe en vous, d'incontrôlable, d'indéfinissable qui vous met mal à l'aise. Vous avez presque envie de vous cacher et surtout vous n'osez presque plus vous regarder dans la glace....Mais ce matin là les signaux d'urgence commencent à clignoter et ce que vous refusiez de vous avouer s'impose avec une telle évidence que vous en tremblez : vous n'êtes plus la même ! Tous ces signes sur et dans votre corps, que vous avez essayé de colmater tant bien que mal , se répandent et s'insinuent comme une immense toile d'araignée; alors une autre chose s'infiltre en vous, une chose que vous avez connue dans d'autres circonstances mais qui n'est pas pareille, une chose dont vous savez déjà qu'elle restera longtemps voire toute votre vie : la peur du soldat avant le combat.

Allez ma belle, il faut y aller! Internet, ce cher Internet est devenu cruel, il a tout révélé en bloc, sans nuance : ça va être dur pour toi et pour les autres aussi. Il faut le dire . Mais par où commencer? Ils savent qu'il se trame quelque chose de pas très catholique. Non dits, drôles de gueules, mensonges même...C'est plus facile avec le plus proche même si c'est dur. Maman! Je vais lui dire ; je sais bien qu'il ne faut pas mais j'en ai trop besoin, tant pis. Ton un peu autoritaire pour masquer l'angoisse, elle me pousse à demander conseil très vite. Demander conseil!
Merde, ma voix se casse : Maman, on parle même de tumeur, à l'hypophyse ! Peut être pas, peut être pas! Il faut y aller...

J'y suis. Elle est immense cette masse au milieu d'un parc! Comment leur expliquer, ils ne me croiront pas. Ils me prendront pour une folle . Et dans une langue qui n'est pas la mienne, comment leur faire comprendre que je me transforme , le visage comme un ballon , des poils et des boutons partout, à 30 ans, moi qui n'ai jamais eu d'acné; que je n'ai plus de force dans les jambes mais des gros biscotaux et surtout ces stries sur le ventre comme si un allien voulait sortir. J'y suis ! Dans le cabinet : expliquer comment je suis devenue moche alors que j'étais jolie (photos à l"appui) Oser montrer toutes ces horreurs à quelqu'un qui n'en a que faire, c'est sûr. Quoique, un cas sur 1 million, c'est pas banal! je vais peut être intéresser la science... Je lui dis tout de suite que je parle sa langue même si je suis française, pour l'amadouer, car ils sont stricts la dessus dans ce pays où j'ai choisi de vivre. Miracle, ils veut parler ma langue et il croit tout ce que je lui dit ! Miracle, il confirme "mon diagnostic". Folle! T’en es presque contente , il t'a cru! alors cette horreur est bien vraie. Lui, il est merveilleux ,c'est un Saint! Il me regarde avec une telle compassion et surtout, surtout ,il me dit "on va vous aider".

Avant tout Le Saint doit m'expliquer; C'est pointu, je découvre l'endocrinologie en quelques jours; je comprends surtout qu'une petite chose de quelques millimètres située en plein milieu du cerveau régente toute votre vie et quand une tumeur, encore plus petite, décide de se mettre dessus alors votre existence peut entièrement basculer. Pour moi, cette petite chose va me pourrir la vie, je le sais : examens aux noms abracadabrants dont un, surréaliste, qui va envoyer un sous marin minuscule à l'intérieur de mon corps, de l'aine jusqu'à l'emmerde-monde tout là haut, pour savoir où se trouve exactement le parasite qui dérègle tout mon cortisol. Cortisol! sans lui on ne peut pas vivre, mais moi j'en produit trop et c'est aussi mauvais. Seule solution, il faut aller enlever là haut ce bernard -l'hermite, en passant ...par le nez! Mais ce n'est pas tout! Le petit général du cerveau commande à deux petites glandes de rien du tout, en bas, de produire ce fameux cortisol et comme il débloque complètement (le général) ces petites glandes (surrénales) font n'importe quoi. Alors, c'est en haut ou en bas que ça déraille? Les deux. Mais si on arrive à enlever le parasite de la haut sans trop faire de dégâts. alors...on est guérie!!! Youpi! Il faut y aller...

J'y suis! J'ai le nez éclaté mais je suis vivante! Depuis que le ciel leur est tombé sur la tête mes parents suivent bien sagement comme des toutous lobotomisés.Je suis obligée de leur traduire ce que disent les médecins (sauf Le Saint ) alors ils sont encore plus paumés. IIs me font de la peine mais ils sont là toujours près de moi. Je ne peux plus respirer et j'ai la tête en feu mais j'attends avec impatience . Alors ils l'ont eu ce parasite? C'est pas clair ;bizarre on a du mal à revoir le chirurgien....Ben, en fait , y a eu une hémorragie tout là haut. Il a pas eu de chance ce pauvre chirurgien.... mais ça veut dire quoi? il est parti ou pas ce truc? Ben, en fait non...il tape l'incruste!

Le Saint dit qu'il faut recommencer, ailleurs, dans un autre hôpital d'une autre ville du même pays, où se trouve le grand manitou qui débusque TOUS les bernard-l'hermites du cerveau. Alors, s'il le dit ! Entre temps le petit général là haut s'énerve et décide d'en faire qu'à sa tête. Il commande du cortisol en masse et puis, il en veut plus; et moi je fais le yoyo... Tantôt j'ai une tête de Panda, tantôt je me retrouve aux urgences sans UN gramme de cortisol..... Mon homme commence à battre de l'aile, il comprend rien et n'en peux plus...Merde! sur internet les filles comme moi disent toutes qu'elles ont perdu leurs mecs. Non, mais le mien n'est pas pareil, il vient juste de faire le serment à la mairie...J’ai beau rigoler de ma tête de panda, je balise.... Mais faut y aller....

On y est! car mes parents me suivent partout...Encore un plus grand monstre au milieu d'une forêt, c'est curieux mais je le sens pas...Ici on parle ma langue mais si bizarrement ...ma mère prétend que les infirmières sont étrangères et moi, pliée en deux, je lui dis que c'est l'accent de la région; mais elle n'en démord pas!
Le grand ponte vient me voir la veille du grand jour. Lui il "passe" par le dessous de la lèvre au dessus des dents, il casse et continue jusqu'au petit général. Il a l'air sûr de lui, plaisante, adore les français et voudrait que sa région se rattache à la France. Bizarre ! mais Le Saint a dit qu'il était le meilleur alors...on y va.

J'y suis! Je suis mal, très mal, la pompe à morphine fonctionne à fond. Je ne peux plus respirer, j'ai la tête comme une citrouille. C'est pire que la première fois ! De plus quelqu'un a décidé de débrancher la pompe à morphine d'un seul coup et je suis partie en vrille ,des hallucinations, la fenêtre qui se rapprochait à toute vitesse; ma mère est partie comme une fusée dans les couloirs pour chercher la petite pilule rose qu'on aurait dû me donner. Nuit horrible, infirmières pas sympas, les hallucinations ont recommencé, je touche le fond. Le matin ma mère débarque avec sa petite valise et décide de dormir dans ma chambre. Elle me dit "écoute, franchement tu devrais te regarder dans une glace". Bizarre, c'est pas son genre de m'inquiéter. J'y vais et....je suis prise d'un fou rire incontrôlable. C'est pas possible, c'est pas moi cette tête éclatée, toute bleue avec d'énormes mèches de cotons dans les narines! on dirait l'ivrogne de la rue machin ou mieux la femme de Chreck! j'en peux plus, ma mère et mon père rient aux larmes! Elle est maligne maman!
Les nuits avec elle sont un mélange d'angoisse et de fous rires. Certaines infirmières ont un accent à mourir de rire! heureusement qu'elle est là ma mère; elle n'en peut plus d‘angoisse et de fatigue alors elle fait le service, va chercher les poches de glace, les médicaments et surtout elle fait l‘imbécile pour me faire rire comme quand j‘étais petite. Le personnel est débordé, ce service est mal organisé et l'esprit n'est pas bon, on n'a qu'une envie : foutre le camp d'ici mais pas avant.... le verdict !

Il est là le grand ponte, devant nous , il fait une sale gueule malgré son sourire faux jetons; Il se tortille, marche dans tous les sens ; Alors?


Alors, c'est raté! il a dit que ça s'est pas bien passé parce que le biologiste n'est pas venu et qu'il n'a pas pu analyser.....et puis, que le bernard -l'hermite était en fait... de l'autre côté! Alors, la petite soldate, assise en tailleur sur son lit, la tête éclatée, entourée de son homme et de ses parents changés en statues de sel, s'est redressée bravement et a dit " Alors, maintenant on fait quoi?" . Hors de question de se faire avoir par ce minuscule parasite là haut! Méthode radicale : on enlève les surrénales et on substitue, sa vie durant, l'hormone du cortisol. Tant pis, handicapée à vie mais débarrassée de cette maladie là, même si elle est remplacée par une autre.

Alors, dans un autre hôpital, du même pays, dans une autre ville, quatre trocarts percent le ventre et fouillent les entrailles jusqu'aux deux petites glandes et les enlèvent pour toujours....Un autre combat commence.

Pieronnelle

avatar 21/06/2010 @ 15:07:27
J'ai écrit ce texte pour rendre hommage à ma fille et aussi pour essayer de me liberer de ce que je n'ai toujours pas encore bien digéré...c'est SJB qui m'a donné l'idée en conseillant de commencer par un témoignage et j'ai suivi les conseils de Garance, Antinéa et Aria: je me suis laissée aller Soyez indulgents!

Bolcho
avatar 21/06/2010 @ 16:34:52
SJB t’a conseillé de commencer par un témoignage, et ça, pour un témoignage, c’en est un sacré ! On est dans Kafka pour la métamorphose mais aussi pour ce que l’on devine de déambulations dans les couloirs d’hôpitaux et de voyages de spécialistes en spécialistes. Ce pauvre chirurgien « qui n’a pas eu de chance », et cet autre qui n’a jamais vu venir le biologiste, ils te permettent de faire un récit interpellant, mais on aurait préféré les voir dans un rôle plus efficace, non ?
Comme toujours, ce type de récit laisse un peu muet tant il suscite des émotions.
Bravo pour cette langue alerte et presque railleuse qui vient en contrepoint d’un propos grave.
Et bon courage à la protagoniste principale.
J’imagine qu’elle goûtera le récit autant que nous.

Pieronnelle

avatar 21/06/2010 @ 16:51:09
Merci Bolcho, je suis super émue, j'avais tellement peur... ma fille n'en n'est pas encore revenue que je puisse faire une chose pareille, merci CL.

Garance62
avatar 21/06/2010 @ 17:16:38
J'ai écrit ce texte pour rendre hommage à ma fille et aussi pour essayer de me liberer de ce que je n'ai toujours pas encore bien digéré...c'est SJB qui m'a donné l'idée en conseillant de commencer par un témoignage et j'ai suivi les conseils de Garance, Antinéa et Aria: je me suis laissée aller Soyez indulgents!

Indulgents dis-tu ?
Ce n'est pas mon habitude, Pironnelle.
Si je n'avais pas aimé, je pense que je ne serais pas intervenue, tout simplement. Sur un sujet aussi douloureux que celui-là je me serais abstenue.
Mais c'est loin d'être le cas.

Chapeau bas, madame. Pour plusieurs raisons.

Il est difficile en premier de ne pas parler de l'émotion. Putain qu'elle est belle la vie quand ce genre de saloperie reste tapi dans l'ombre.
Le courage de tenir, de vouloir vivre, de se battre, de recommencer, de mordre dans la vie ça me laisse par terre. C'est une leçon de courage magistrale que tu nous donnes ici.
Le courage, quand il suinte comme cela d'un texte véridique, violence d'une douleur étalée non pas sur un jour (un jour de courage c'est déjà beaucoup) mais sur autant de temps ça tire le respect. Ca c'est pour le sentiment, les sentiments que tu fais passer.

Mais cette écriture qui se donne à lire ainsi, aisément (si l'on reste loin de l'émotion qu'elle procure), cette écriture, pourquoi ? Exutoire. Pommade qui, jour après jour va apaiser un peu, va permettre de sortir ce qui vrille le cerveau. L'écriture thérapie, c'est bien connu. Là, tu nous en donnes un exemple très fort.
Certains en auraient fait un bouquin. Toi, tu as synthétisé, tu as resserré ces mois (ces années peut-être) en une page sur CL. Ce n'est jamais simple de faire court (ce n'est pas SJB qui me contredira !). Beau travail de concision donc qui se lit (pour ma part) d'une traite.

Et puis, oser ! Oser, même derrière un ordinateur et un pseudo parler de soi. Se mettre à nu devant ces autres tapis derrière les écrans (ces autres qu'un jour on rencontrera peut-être). Tu as osé, bravo !

Le bernard-l'hermitte. L'humour et le courage. Le combat continue. De tout cœur avec toi.

Pieronnelle

avatar 21/06/2010 @ 17:30:57
Heureusement que vous ne pouvez pas me voir en ce moment , les manifestations d'émotions derrière un ordinateur c'est quand même plus discret... Ce qui me renverse c'est que vous avez tout compris : Kafka; thérapie par l'écriture, baume sur les blessures etc...j'ai une admiration sans borne pour ma fille en plus de l'amour absolu que je lui porte. Il fallait que je le fasse , cette nécessité c'est imposée en moi , un tel courage et une telle volonté ça laisse pantois. Je suis heureuse d'avoir réussi à les faire passer .

Antinea
avatar 21/06/2010 @ 19:49:56
Je me joins aux félicitations Pieronnelle ! Ne pas oser écrire nous aurait priver de ce témoignange émouvant et "plein de tripes" !

Le sujet et certes grave, mais tu lui donnes de la force et un élan particulier avec un style franc, direct ; un peu grinçant parfois avec certains sobriquets que tu donnes aux personnes comme le Saint et qui montrent bien que c'est un autre monde, un monde un peu barbare, effrayant que ce monde de la médecine...

Une combativité remarquable sort de ces lignes. Si c'est ça que tu voulais souligner, c'est réussi. On sent qu'il y a du perso, de la rage de vaincre.

Sur l'ecrit seulement, c'est abrupte (pas dans le sens péjoratif du tout), cinglant et même un côté "guerrier", je trouve. Pas vu de faute, aucune ligne ne m'a arrêtée... Bref, du bon.

Pourquoi avoir peur de poster ici ?

Le rat des champs
avatar 21/06/2010 @ 20:14:10
J'hésite à te féliciter Pieronelle. Il y a tellement de souffrance, de révolte, d'injustice là-dedans, à juste titre bien sûr. On est bien loin de l'esthétisme, c'est du cru, du brut, qui touche. Profondément. Alors oui, j'aime ton texte, tout en regrettant que de telles aberrations soient possibles.

Saule

avatar 21/06/2010 @ 20:19:46
Très beau texte, très émouvant mais sans tomber dans le pathos, ça donne le frisson et c'est une belle leçon de courage.

Tistou 22/06/2010 @ 14:29:51
Je disais sur un autre fuseau, pas plus tard qu'il y a quelques heures que l'écriture ne souffre pas la médiocrité des sentiments ... Après, c'est simplement le bord sur lequel on se positionne : sentiments exacerbés qui te poussent, te poussent à déborder, à verser les mots sur la feuille. Pour s'en débarasser, pour les partager et répartir le fardeau. Ou écrire sur des sentiments exacerbés, des actes terribles, pour avoir quelque à dire (tout le monde n'a pas besoin de celà). Tu te classes très clairement dans la première catégorie, et quelque part tu me rappelles ma propre démarche initiale qui me vit débarquer sur Vos Ecrits, de C.L.. Pour exorciser, partager une overdose de sentiments, noyé que j'étais. C'était le pied à l'étrier, en quelque sorte. Que ceci soit le tien.
Ah, et bienvenue au fait ici sur Vos Ecrits, puisque c'est ta première contribution. En espérant bien qu'elle sera suivie d'autres. Pas forcément aussi tragiques, hein ?
En dehors du fait que dans le titre, tu écrives débarasser avec un seul "r", comme Antinea je remarque que ta lecture se fait sans heurts, sans anicroches. Et c'est bien ...
Alors à plus tard et merci pour ce témoignage dont je souhaite qu'il t'aie fait du bien !

Saint Jean-Baptiste 22/06/2010 @ 20:32:09
Pour un beau témoignage, c’est un beau témoignage ! C’est du vécu, on ne peut pas inventer des histoires comme ça. C’est vraiment superbe et ce témoignage est bouleversant.

Et quelle bel hommage à une battante et comme je comprends qu’elle soit heureuse que tu aies pondu un tel texte pour raconter une telle épreuve.

Je crois que la vraie littérature, c’est ça : fabriquer, avec des mots, des images pour raconter une réalité. Tout est dit : l’épreuve, les lieux, les gens, les circonstances, les émotions… et dans un style qui galope, et qui s’en tient à l’essentiel, tout en créant une atmosphère et une tension incroyable...
Par moment, ça rappelle l’Écume des Jours (et ça je t’assure que c’est un compliment).

Étonnante Pieronnelle ! Tu hésitais à te lancer…
Si c’est ton coup d’essai, vraiment, c’est un coup de maître !

Pieronnelle

avatar 23/06/2010 @ 14:46:26
Merci SJB j'avais bien peur que tu m'assassines... je suis très touchée. Peut être comprends tu mieux pourquoi je voulais aller vivre en Belgique.... !
Tu auras remarqué aussi l'emploi de termes religieux tels Le Saint , miracle, pour des athées c'est insolite... en fait, un athée est bien démuni face à l'adversité et il cherche du sacré où il peut et le mieux ,il me semble, c'est de le trouver dans l'Humain. Sanctifier l'humanisme , vaste programme non? Il me semble que c'est bien ce que les deux compères Jean le Baptiste et un certain Yechoua ont voulu faire avant qu'on les embarque dans une histoire à laquelle ils n'auraient rien compris..... Mais ça ....

Poil2plume
avatar 24/06/2010 @ 14:02:16
J'ai longtemps hésité avant de donner mon avis, Pieronnelle. Ce genre de choses me laisse sans voix. C'est à la fois touchant et très bien raconté. On s'y croirait. C'était finalement une bonne idée de l'avoir écrit ici. Je peux comprendre. Ta fille est jeune et courageuse, elle s'en sortira.

JEyre

avatar 19/09/2010 @ 12:50:10
Pieronnelle, Je n'arrive pas à trouver les mots. C'est courageux d'en parler, c'est un beau témoignage, ce sont des moments extrêments difficiles à vivre où l'on a besoin de beaucoup d'humour (et d'amour) pour survivre. Bon courage...

Zampano

avatar 20/09/2010 @ 00:16:49
Du vrai, du vécu, écrit au scalpel ! Maladie et métamorphose ...
Exorciser le mal, Kafka et la Dame aux Camélias revisités.
A faire lire aux médecins, pour qu'ils partagent la dimension du combat !
C'est bien Péronnelle, j'ai aimé...!

Pieronnelle

avatar 20/09/2010 @ 19:03:03
Merci à vous deux d'avoir pris de votre temps pour me lire surtout sur un sujet aussi grave et douloureux , et par les temps qui courent.....
Zampano si tu pouvais m'appeler PIEronnelle, c'est bête mais j'y tiens et ça me ferait plaisir (sur le fond t'inquiètes pas c'est toujours péronnelle...). Merci !

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