Me suis levé un matin pour me dire : "Louer des livres, bien. Et ensuite? Combien de fois n'as-tu pas voulu reprendre Plume pour comprendre ce qui s'était passé avec les Bulgares?"
D'où, malgré mon jeune âge, ma décision de commencer à constituer ma propre bibliothèque. Comment faire? Tout d'abord, j'ai considéré que tous les livres que je possédais déjà (et pour lesquels je n'avais pas mûrement réfléchi mes choix) n'y trouveraient pas leur place de sorte que ma biblio soit réellement le miroir de ce que je suis. Ensuite faire des choix (malheureusement très vite liés à la grosseur du portefeuille!). C'est ainsi que je me retrouve avec des formats Poche, moins enthouiasmant qu'une "vraie" édition, mais déjà mieux que rien...
C'est donc avec fierté que j'ai déjà 11 livres dans cette bibliothèque! Bien sûr, ce n'est rien du tout. Mais quel plaisir de la consituer! Quel plaisir de l'imaginer lorsqu'elle aura grandi!
D'où, malgré mon jeune âge, ma décision de commencer à constituer ma propre bibliothèque. Comment faire? Tout d'abord, j'ai considéré que tous les livres que je possédais déjà (et pour lesquels je n'avais pas mûrement réfléchi mes choix) n'y trouveraient pas leur place de sorte que ma biblio soit réellement le miroir de ce que je suis. Ensuite faire des choix (malheureusement très vite liés à la grosseur du portefeuille!). C'est ainsi que je me retrouve avec des formats Poche, moins enthouiasmant qu'une "vraie" édition, mais déjà mieux que rien...
C'est donc avec fierté que j'ai déjà 11 livres dans cette bibliothèque! Bien sûr, ce n'est rien du tout. Mais quel plaisir de la consituer! Quel plaisir de l'imaginer lorsqu'elle aura grandi!
Salut Lézard!
Je me suis posée les mêmes questions que toi lorsque, après plusieurs déménagements succéssifs, je me suis enfin posée. J'avais quelques livres qui m'avaient suivi dans des cartons depuis les 4 coins de la France. Mais ce n'étaient pas forcément ceux que j'aurais révé mettre dans ma première vraie bibliothèque. Finalement, je me suis dit que c'était aussi ça une bibliothèque: quelque chose qui se rempli un peu malgrè nous au fil des choix mais aussi des hasards...
Je me suis posée les mêmes questions que toi lorsque, après plusieurs déménagements succéssifs, je me suis enfin posée. J'avais quelques livres qui m'avaient suivi dans des cartons depuis les 4 coins de la France. Mais ce n'étaient pas forcément ceux que j'aurais révé mettre dans ma première vraie bibliothèque. Finalement, je me suis dit que c'était aussi ça une bibliothèque: quelque chose qui se rempli un peu malgrè nous au fil des choix mais aussi des hasards...
oui, tu as sans doute raison...
Peut-être un besoin pour moi de contrôler mes hasards...
Peut-être un besoin pour moi de contrôler mes hasards...
Moi j'aime bien les poches et je trouve que ma bibliothèque aurait meilleure tronche qu'avec des formats de poche.
Souvent j'attends d'ailleurs que les bouquins sortent en poche pour les acheter, sauf bien sûr quand il s'agit de la dernière oeuvre d'un de mes chouchous.
Souvent j'attends d'ailleurs que les bouquins sortent en poche pour les acheter, sauf bien sûr quand il s'agit de la dernière oeuvre d'un de mes chouchous.
je trouve que ma bibliothèque aurait meilleure tronche qu'avec des formats de poche.
Oui, bon ben je ne me suis pas exprimé très correctement, là.
Alors, je recommence :
je trouve d'ailleurs que ma bibliothèque aurait meilleure allure avec uniquement des formats de poche.
C'est vrai que la diversité de tailles est ennuyeuse... Certains livres n'entrent pas ( au sens propre: ils sont trop grands) dans les rayons de ma bibliothèque... Je dois les empiler au-dessus, ce qui est ennuyeux car assez peu de place finalement... Et puis ce n'est pas très "joli" (pour autant que l'esthétique ait droit de citer dans ce genre de débat bien entendu)
J'essaye aussi de me cantonner à des "poches" mais ce n'est pas toujours possible, notamment pour les romans étrangers où les délais sont insupportablement longs... voire même certains cas où la "pochisation" (où comment inventer un nouveau mot...) n'arrive jamais.
J'essaye aussi de me cantonner à des "poches" mais ce n'est pas toujours possible, notamment pour les romans étrangers où les délais sont insupportablement longs... voire même certains cas où la "pochisation" (où comment inventer un nouveau mot...) n'arrive jamais.
Dans ma bibliotheque, la segregation regne : d'un cote les poches, de l'autre les "grands" livres. Je trouve que c'est plus esthetique. Et a cote de tout ca, en-bas, presque caches, il y a les livres que je n'ai pas achetes (ceux de ma mere en particulier, des vieux poches des annees 50 tout jaunis).
Eh bien moi, je déteste les poches de maintenant et j'adore ceux de mes parents ou grand-parents, ils sont si désuets !
J'essaie d'économiser pour ne m'acheter que des belles collections, la Pléiade surtout en ce qui concerne les grands auteurs, parce que j'adore le papier bible et qu'il n'y a rien de mieux pour les classiques, avec des notes et des renvois aux brouillons en dernière page... et puis tous alignés ça fait si joli et harmonieux...
Je suis d'accord avec Krystelle pour dire qu'il faut une part de hasard dans une bibliothèque, d'abord parce qu'on peut souvent avoir de bonnes surprises en se lançant un soir de pluie dans la lecture de ce qu'on prend pour une erreur d'achat et qui se révèle génial.. et puis aussi parce qu'il y a des livres qu'on n'aime pas d'abord, et qui des années après nous plaisent énormément, et on est content de les avoir gardés.
Enfin, il faut, dans une bibliothèque, toujours plus de livres à lire que de livres lus. Sinon, on s'endort sur ses lauriers et la curiosité n'est plus éveillée. Même si parfois moi ça me déprime tous ces livres que je n'ai pas lus parce que j'aimerais tous les connaître déjà et que j'ai peur de ne pas vivre assez longtemps pour tous les lire...
J'essaie d'économiser pour ne m'acheter que des belles collections, la Pléiade surtout en ce qui concerne les grands auteurs, parce que j'adore le papier bible et qu'il n'y a rien de mieux pour les classiques, avec des notes et des renvois aux brouillons en dernière page... et puis tous alignés ça fait si joli et harmonieux...
Je suis d'accord avec Krystelle pour dire qu'il faut une part de hasard dans une bibliothèque, d'abord parce qu'on peut souvent avoir de bonnes surprises en se lançant un soir de pluie dans la lecture de ce qu'on prend pour une erreur d'achat et qui se révèle génial.. et puis aussi parce qu'il y a des livres qu'on n'aime pas d'abord, et qui des années après nous plaisent énormément, et on est content de les avoir gardés.
Enfin, il faut, dans une bibliothèque, toujours plus de livres à lire que de livres lus. Sinon, on s'endort sur ses lauriers et la curiosité n'est plus éveillée. Même si parfois moi ça me déprime tous ces livres que je n'ai pas lus parce que j'aimerais tous les connaître déjà et que j'ai peur de ne pas vivre assez longtemps pour tous les lire...
Dans mon chez moi "solitaire", les bouquins sont classés par auteurs, peu importe leur taille. Dans mon chez moi "à deux", c'est un peu la pagaille, vu que c'est chez moi mais aussi chez lui... :)
Comme j'avais auparavant l'habitude de ne jamais rester plus de trois ans au même endroit, ça a créé pas mal de déménagements un peu partout, parfois très loin (clin d'oeil à Yali) alors j'avais le besoin de distribuer mes bouquins avant de partir pour éviter les surtaxes de bagages. Du coup, à chaque fois, je me créais de nouvelles bibliothèques avec essentiellement des bouquins achetés aux puces ou dans les bouquineries pour les plus anciens, question budget évidemment.
Là, ça doit faire quatre ans que je campe au même endroit (un record!), alors je prends du plaisir à reconstituer la bibliothèque, avec des ouvrages achetés en librairie, au gré des flâneries, mais aussi un tas de bouquins achetés dans des brocantes un peu au pif, juste comme ça, suivant les 5 lignes dispos de résumé, en me disant que si je n'aime pas, pas grave, ça fera certainement plaisir à quelqu'un d'autre et que ce n'est pas un investissement très lourd. Mais je me connais bien et il y en a beaucoup que je garde :) Du coup, ça s'empile, c'est hétéroclite au possible et ça me ressemble.
Comme j'avais auparavant l'habitude de ne jamais rester plus de trois ans au même endroit, ça a créé pas mal de déménagements un peu partout, parfois très loin (clin d'oeil à Yali) alors j'avais le besoin de distribuer mes bouquins avant de partir pour éviter les surtaxes de bagages. Du coup, à chaque fois, je me créais de nouvelles bibliothèques avec essentiellement des bouquins achetés aux puces ou dans les bouquineries pour les plus anciens, question budget évidemment.
Là, ça doit faire quatre ans que je campe au même endroit (un record!), alors je prends du plaisir à reconstituer la bibliothèque, avec des ouvrages achetés en librairie, au gré des flâneries, mais aussi un tas de bouquins achetés dans des brocantes un peu au pif, juste comme ça, suivant les 5 lignes dispos de résumé, en me disant que si je n'aime pas, pas grave, ça fera certainement plaisir à quelqu'un d'autre et que ce n'est pas un investissement très lourd. Mais je me connais bien et il y en a beaucoup que je garde :) Du coup, ça s'empile, c'est hétéroclite au possible et ça me ressemble.
Mince! J'ai donc tout faux Berenice! Car dans ma bibliotheque, on n'y trouve que des bouquins que j'ai lus. Car je n'achete jamais plus de trois, quatre livres en avance, qui seront lus dans les prochaines semaines. Certes, en attendant, ils sont dans la bibliotheque, a la bonne place, mais ils ne representent qu'une tres petite minorite. Car je me connais, si je commence a acheter des livres juste pour les entreposer chez moi et pour les lire dans plusieurs mois, d'une part, je ne pourrais pas m'arreter d'acheter et bonjour le trou dans les finances (car je n'achete que des livres neufs), et d'autre part, certains livres risqueraient de n'etre jamais lus, ce qui serait dommage.
Moi, je n'achète que des livres d'occasions.
Je vais chez Gibert Joseph avec une énorme liste de bouquins que j'ai envie de lire et je n'achète que ceux que je trouve d'occas' ; sauf quand j'ai vraiment trop envie de les lire tout de suite alors j'achète neuf.
J'aime bien l'idée en lisant mon livre d'occasion, qu'avant moi le lecteur qui a eu ce bouquin entre les mains ne l'a pas aimé.
Et après j'me dis :
- ah oui, il avait raison ce lecteur que je ne connais pas (et je revends le livre pour faire peut-être un autre heureux.)
- AH AH ! Quel nul ce lecteur que je ne connais pas ! Il est très bien ce livre, il n'y a pas moyen que je m'en sépare.
Je vais chez Gibert Joseph avec une énorme liste de bouquins que j'ai envie de lire et je n'achète que ceux que je trouve d'occas' ; sauf quand j'ai vraiment trop envie de les lire tout de suite alors j'achète neuf.
J'aime bien l'idée en lisant mon livre d'occasion, qu'avant moi le lecteur qui a eu ce bouquin entre les mains ne l'a pas aimé.
Et après j'me dis :
- ah oui, il avait raison ce lecteur que je ne connais pas (et je revends le livre pour faire peut-être un autre heureux.)
- AH AH ! Quel nul ce lecteur que je ne connais pas ! Il est très bien ce livre, il n'y a pas moyen que je m'en sépare.
deux manières de fonctionner différentes...mais peut-être est-ce que je fonctionne comme ça parce que quant à moi je n'ai jamais eu besoin de me constituer une bibliothèque, ayant hérité de celles de mes aïeux, très bien fournie...je n'ai fait qu'ajouter ma petite part à l'immense édifice...
A ce propos, est-ce qu'à votre avis cela change beaucoup d'avoir une bibliothèque à sa disposition avant même de savoir lire ou au contraire de ne devoir sa bibliothèque qu'à soit -même ? Je veux dire, est-ce que ça peut avoir une influence sur notre goüt, notre vision de la littérature, nos choix...
A ce propos, est-ce qu'à votre avis cela change beaucoup d'avoir une bibliothèque à sa disposition avant même de savoir lire ou au contraire de ne devoir sa bibliothèque qu'à soit -même ? Je veux dire, est-ce que ça peut avoir une influence sur notre goüt, notre vision de la littérature, nos choix...
Bonne question Bérénice!
Je me dis souvent que ça pourrait être bien de constituer une bibliothèques des incontournables, ceux qu'on appelle les grands classiques. Bibliothèque qui serait agrémentée d'auteurs coups de coeur qu'on estime pouvoir apporter quelque chose à l'enfant, devenu adolescent, puis adulte. C'est subjectif comme choix évidemment mais en même temps, c'est un cadeau, un message qu'on voudrait faire passer, le prétexte à dialogue pour expliquer pourquoi tel et tel livre figure dans la bibliothèque.
Il me semble que c'est une riche idée que tu soulèves là.
Je me dis souvent que ça pourrait être bien de constituer une bibliothèques des incontournables, ceux qu'on appelle les grands classiques. Bibliothèque qui serait agrémentée d'auteurs coups de coeur qu'on estime pouvoir apporter quelque chose à l'enfant, devenu adolescent, puis adulte. C'est subjectif comme choix évidemment mais en même temps, c'est un cadeau, un message qu'on voudrait faire passer, le prétexte à dialogue pour expliquer pourquoi tel et tel livre figure dans la bibliothèque.
Il me semble que c'est une riche idée que tu soulèves là.
Ah ! qu'est ce que j'aurais adoré avoir une énorme bibliothèque avec de beaux livres à ma disposition lors de l'enfance et surtout l'adolescence ....
Dans le même ordre d'idées, me trotte dans la tête depuis quelques années d'offrir à mes enfants pour leurs 18 ans un choix de livres... un rite de passage à l'âge adulte, en quelque sorte...
Bonne question Bérénice!
Je me dis souvent que ça pourrait être bien de constituer une bibliothèques des incontournables, ceux qu'on appelle les grands classiques. Bibliothèque qui serait agrémentée d'auteurs coups de coeur qu'on estime pouvoir apporter quelque chose à l'enfant, devenu adolescent, puis adulte. C'est subjectif comme choix évidemment mais en même temps, c'est un cadeau, un message qu'on voudrait faire passer, le prétexte à dialogue pour expliquer pourquoi tel et tel livre figure dans la bibliothèque.
Il me semble que c'est une riche idée que tu soulèves là.
je pense toujours à mes enfants, en me disant que peut être, un jour, ils auront du plaisir à grappiller quelques livres dans la bibilothèque. Pour l'instant ces étagères pleines de bouquins les font fuirent. Et pourtant, Dieu sait s' ils me voient lire. Bon, mais d'un certain côté je les comprends un peu, ils ont besoin d'autre chose. Et puis ça viendra peut être plus tard cette envie de lecture. L'effort d'aller vers elle, pourquoi ? puisque l'on me trimbale gratos vers le facile, sans que j'ai à bouger mon imaginaire.
Je peux en tout cas vous dire que dans ma vie la présence de cette bibliothèque a joué un grand rôle. Grâce à elle je pouvais remonter les siècles à la découverte de ce qu'avait aimé à son époque tel aïeul lointain, tel autre que j'avais envie de mieux connaître...et c'est en partie parce que j'étais curieuse en ce qui les concernait eux que j'ai tant lu dès mon plus jeune âge.
Mais je dois aussi noter l'influence que cela a exercé sur mes propres goûts : je commence à peine à m'intéresser à la littérature contemporaine, et j'ai beaucoup de mal, parce que pendant toutes ces années je n'ai fait que lire de vieux auteurs, énormément de classiques, et en gros je peux dire que mes connaissances en matière de littérature commencent certes avec les auteurs antiques, mais s'arrêtent à l'époque de Sartre et de Camus...
Mais je dois aussi noter l'influence que cela a exercé sur mes propres goûts : je commence à peine à m'intéresser à la littérature contemporaine, et j'ai beaucoup de mal, parce que pendant toutes ces années je n'ai fait que lire de vieux auteurs, énormément de classiques, et en gros je peux dire que mes connaissances en matière de littérature commencent certes avec les auteurs antiques, mais s'arrêtent à l'époque de Sartre et de Camus...
L'idee de constituer une bibliotheque pour ses enfants est tres seduisante. Cependant, ne risque-t-on pas de lui macher le travail d'aller a la recherche de certains livres?
Je dis ca car, dans mon cas, j'ai constitue ma bibliotheque par moi-meme, petit a petit, livre par livre. Et c'est en errant dans les rayons d'une librairie, a la recherche d'un livre a lire, que j'ai decouvert de nouveaux auteurs et de nouveaux livres. Et pourtant, j'avais acces aux livres de ma mere. Mais finalement, les livres que je considere comme les miens sont ceux que j'ai achetes, que j'ai decouverts par moi-meme.
En plus, comme tu le soulignes Berenice, on risques de faire des choix pour lui et toute une partie de la litterature risque de lui rester cachee. Dans ton cas, Berenice (dis-le moi si je me trompe), tu connais tres peu voire pas du tout la science-fiction, le fantastique, les polars... ou on trouve des oeuvres excessivement riches.
En voulant bien faire, on risque de lui imposer nos choix...
Je dis ca car, dans mon cas, j'ai constitue ma bibliotheque par moi-meme, petit a petit, livre par livre. Et c'est en errant dans les rayons d'une librairie, a la recherche d'un livre a lire, que j'ai decouvert de nouveaux auteurs et de nouveaux livres. Et pourtant, j'avais acces aux livres de ma mere. Mais finalement, les livres que je considere comme les miens sont ceux que j'ai achetes, que j'ai decouverts par moi-meme.
En plus, comme tu le soulignes Berenice, on risques de faire des choix pour lui et toute une partie de la litterature risque de lui rester cachee. Dans ton cas, Berenice (dis-le moi si je me trompe), tu connais tres peu voire pas du tout la science-fiction, le fantastique, les polars... ou on trouve des oeuvres excessivement riches.
En voulant bien faire, on risque de lui imposer nos choix...
Mais, et les "classiques" de la SF alors ? De Verne à Wells, Bérénice connaît peut-être...
Oui, c'est vrai, je les avais oublies cela! J'avais plutot en tete des auteurs plus recents (Bruce Sterling, Dan Simmons, Ellroy pour le polar...).
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