Les forums

Forums  :  Forum général  :  Utopies

Saule

avatar 26/03/2010 @ 12:28:55

Quant aux moines dont tu parles c'est cool pour eux qu'ils puissent ne pas travailler pour se nourrir mais d'autres travaillent a leur place pour qu'il puisse subsister. C'est aussi aliénant que notre modèle sociétal non?

Oui, en effet, mais la question n'est pas la. Je voulais montrer que notre croyance que le travail est obligatoire n'est pas une croyance universelle mais bien une croyance culturelle. Plus précisément judéo-chrétienne quand notre culture était chrétienne et maintenant capitaliste depuis que notre culture est capitaliste.
Comme Mieke dit, cette croyance est liée à un instinct de survie, c'est une réminiscence de nos ancêtres dans les cavernes.

Saule

avatar 26/03/2010 @ 12:32:04

Mais dans la réalité la liberté de choisir son travail est très limitée. Dans nonante pour cent des cas on prend le travail qui se présente.
Et on travaille par nécessité. C’est rarement un exercice de la liberté.
Et si on tombe dans un travail d’équipe, l’individualisme n’a plus beaucoup de place.

Je pense que la liberté et l’individualisme sont des concepts d’ordre intellectuel.
C’est plus des manières de penser que d’agir.
À moins de faire le choix d’être un marginal.

C'est ce que je pense aussi : la liberté de choisir un travail qui nous convient est purement théorique dans notre société. Je crois que Mieke et le "chevalier blanc" seront d'accord aussi.

Par contre, sur la manière de changer cet état de chose, on est toujours en négociation :-)

Débézed

avatar 26/03/2010 @ 12:38:32
la liberté de choisir un travail qui nous convient est purement théorique dans notre société. Je crois que Mieke et le "chevalier blanc" seront d'accord aussi.

Par contre, sur la manière de changer cet état de chose, on est toujours en négociation :-)


On a toujours la possibilité de faire un choix ente sa carrière et sa vie !

On peut toujours considérer, et je l'ai fait, qu'un job n'est que le moyen de construire une vie à sa convenance et qui n'est pas forcément liée à des questions pécuniaires.

Virgile

avatar 26/03/2010 @ 12:41:23

Quant aux moines dont tu parles c'est cool pour eux qu'ils puissent ne pas travailler pour se nourrir mais d'autres travaillent a leur place pour qu'il puisse subsister. C'est aussi aliénant que notre modèle sociétal non?

Oui, en effet, mais la question n'est pas la. Je voulais montrer que notre croyance que le travail est obligatoire n'est pas une croyance universelle mais bien une croyance culturelle. Plus précisément judéo-chrétienne quand notre culture était chrétienne et maintenant capitaliste depuis que notre culture est capitaliste.
Comme Mieke dit, cette croyance est liée à un instinct de survie, c'est une réminiscence de nos ancêtres dans les cavernes.


Mais Saule, il ne s'agit pas de croyance, la nourriture que les moines mangent est issue d'un travail elle aussi!

Et pour ce qui est du choix du boulot même si on n'a pas totalement le choix évidemment on a quand même une bonne marge de manoeuvre tu ne penses pas?

Mieke Maaike
avatar 26/03/2010 @ 12:53:03

Quant aux moines dont tu parles c'est cool pour eux qu'ils puissent ne pas travailler pour se nourrir mais d'autres travaillent a leur place pour qu'il puisse subsister. C'est aussi aliénant que notre modèle sociétal non?

Oui, en effet, mais la question n'est pas la. Je voulais montrer que notre croyance que le travail est obligatoire n'est pas une croyance universelle mais bien une croyance culturelle. Plus précisément judéo-chrétienne quand notre culture était chrétienne et maintenant capitaliste depuis que notre culture est capitaliste.
Comme Mieke dit, cette croyance est liée à un instinct de survie, c'est une réminiscence de nos ancêtres dans les cavernes.

L'instinct de survie est universel, donc il faut fournir un travail pour se procurer sa nourriture. Aucune croyance là dedans (ni culpabilité, ni rien du domaine de la religion d'ailleurs).
Tes moines tibétains font simplement travailler les paysans à leur place. Absolument rien d'égalitaire.

Mieke Maaike
avatar 26/03/2010 @ 12:58:47

Mais dans la réalité la liberté de choisir son travail est très limitée. Dans nonante pour cent des cas on prend le travail qui se présente.
Et on travaille par nécessité. C’est rarement un exercice de la liberté.
Et si on tombe dans un travail d’équipe, l’individualisme n’a plus beaucoup de place.

Je pense que la liberté et l’individualisme sont des concepts d’ordre intellectuel.
C’est plus des manières de penser que d’agir.
À moins de faire le choix d’être un marginal.

C'est ce que je pense aussi : la liberté de choisir un travail qui nous convient est purement théorique dans notre société. Je crois que Mieke et le "chevalier blanc" seront d'accord aussi.

Non, ce n'est pas purement théorique. Tu n'as pas choisi ton boulot actuel, Saule ? Avant, n'as-tu pas choisi de travailler pour une ONG ? Puis, voyant que cette fontion ne correspondait pas à tes aspiration, n'as-tu pas changé de fonction ?

Sinon, j'ai déjà répondu à SJB sur ce passage.

Enfin, ce qui m'interpelle toujours, c'est le peu de conscience que certaine personne ont de leur propre liberté. Le fait que tu me dises "la liberté est purement théorique" est assez surprenant alors que toi-même, tu es libre de faire tellement de choses différentes, y compris au niveau professionnel. J'avoue avoir du mal à comprendre cet aveuglement.

Saule

avatar 26/03/2010 @ 13:01:03
Débézed, je crois qu'on fait partie des privilégiés qui ont choisi leur travail et qui peuvent l'aménager à leur convenance. Mais une utopie vise plus large que le cas particulier du privilégié.

Virgile, tu as un peu raison, mais d'un autre côté, dans nos sociétés modernes, le travail est une notion floue. Je crois que c'est là-dessus qu'on est en train de buter. Tu dis que tout le monde doit travailler pour vivre, or par exemple, un joueur de football ne travaille pas mais il est payé (pour jouer). Je pense que cela est vrai pour la plupart des emplois dans nos sociétés modernes : ce n'est pas comparable à la chasse ou la cueillette de nos ancêtres. La plupart des gens font un travail qui n'a rien à voir avec nourrir les gens ou les loger, c'est une sorte d'auto-alimentation du système, avec des activités un peu bidon qui permettent de produire plus de trucs qui ne servent à rien. Donc si la société paye les gens pour qu'ils puissent rester chez eux, et faire bénévolement des choses plus utiles pendant leur temps libres (s'occuper des vieilles personnes, discuter avec les gens,..), je pense que tout le monde s'en portera mieux.

Saint Jean-Baptiste 26/03/2010 @ 13:04:00
« Quand on a commis une faute, on a deux solutions : culpabiliser ou assumer ses responsabilités. »
(dixit Mieke)

« Culpabiliser OU assumer » ? mais pas du tout !
Le machiniste qui brûle un feu rouge parce qu’il s’est endormi, se sent coupable ET
il assumera ses responsabilités en acceptant sa mise à pied.

Le sentiment de culpabilité n’a rien de judeo-chrétien ; il ne faut pas faire d’amalgame.
Ce machiniste se sent coupable, même s’il n’a jamais entendu parler de religion.


« Quand tu culpabilises, tu t’auto-punis en quelque sorte (tu te sens mal, tu regrettes). Et pour te sentir mieux, tu cherches à te faire pardonner. Du coup, la faute est « effacée ». Et tu peux recommencer tant que tu veux, puisque tu as a ta disposition un truc très simple pour l’effacer. »
(dixit Mieke)

Tu caricatures : la faute n’est jamais « effacée », elle est pardonnée, à certaines conditions : aveu, contrition, réparation, promesse de ne plus recommencer… etc…
Quant à la culpabilité, elle n’est jamais effacée. On est toujours coupable d’avoir fait une faute, même si cette faute a été pardonnée.

Saule

avatar 26/03/2010 @ 13:06:25

Enfin, ce qui m'interpelle toujours, c'est le peu de conscience que certaine personne ont de leur propre liberté. Le fait que tu me dises "la liberté est purement théorique" est assez surprenant alors que toi-même, tu es libre de faire tellement de choses différentes, y compris au niveau professionnel. J'avoue avoir du mal à comprendre cet aveuglement.

Mais je pense que nous sommes une petite minorité à jouir d'une relative liberté individuelle. Et la liberté est acquise, à mon avis, au dépens du reste de la population. Je dis ça parce que le capitalisme secrète une classe de gagnants (qui jouissent du privilège de la liberté individuelle) et une classe de perdants (qui sont aliénés au travail).

Mallollo

avatar 26/03/2010 @ 13:32:24
Assez bizarrement, mon utopie à moi ne va pas si loin... Pour moi, il y aurait (dans le désordre):

1º le temps de travail réduit: le mi-temps serait la norme, et non plus le temps plein.

2º l'être humain (particulièrement occidental, mais c'est le cas dans tous les pays en croissance) se rendrait compte de la vanité de certains comportements consuméristes, et reviendrait à des loisirs et activités "nobles" et "sains" (j'entends par là: dans lesquels l'argent n'a rien à voir)

3º le système d'échange mondial ne serait plus basé sur la finance et la spéculation (pour éviter de donner une valeur extrême à ce qui n'en a pas). De la même façon, les salaires seraient régulés (ex: une échelle de 1 à 3 ou de 1 à 5 grand max pour les big boss) et les métiers difficiles à vocation sociale mais ne nécessitant pas d'études / connaissances seraient revalorisés avec un salaire élevé (ex typique: éboueur).

4ºUn rétablissement de l'équilibre économique entre les pays (plus d'exploitation d'un pays/ses ressources/sa population, souveraineté au moins alimentaire, etc.)

Pour moi, le mix de tout ça, c'est presque le paradis sur terre. Alors, pour les points 3 et surtout 4, c'est loin de nous, personne ne dira grand chose, je m'en doute. Concernant le point 1, je vois déjà les levées de bouclier "pouvoir d'achat!" crie-t-on sur ma gauche, "précarité!" sur ma droite...

C'est là qu'intervient le point 2. Dans mon utopie, contrairement à ce que dit Mieke dans un message plus haut, l'homme ne profiterait pas de son temps libre pour se ruer sur les opportunités offertes par la société de consommation, ne passerait pas son temps à faire du shopping. Au contraire, je suis convaincue (et je l'ai déjà dit pas mal de fois) que plus on a de temps libre, moins on dépense d'argent. Des exemples! Des exemples!
- davantage le temps de se déplacer = déplacements à pied ou en vélo; pas besoin d'acheter de voiture. (Pour les déplacements exceptionnels et impossibles en transports en commun, louer une voiture revient moins cher)
- ne pas rentrer du boulot à 19h30 pour manger à 20h max = plus de temps pour cuisiner, à partir de produits de base et non préparés, et plus de temps pour trouver des bons filons pour acheter ces produits pas cher
- avoir plus de temps libre = plus de temps pour soi, pour faire ce qu'on aime, s'occuper aussi les uns des autres (personnes isolées par ex.), avoir des vraies attentions envers les gens à qui on tient (ex: fabriquer des cadeaux de noël personnalisés, plutôt que donner un billet) = aussi moins de maladies et traitements que la sécurité sociale doit prendre en charge*
* en considérant que l'employeur est respectueux du bien être de l'employé à mi-temps et lui donne la charge de travail correspondante
- 1 employé temps plein = 2 employés mi-temps. On se plaint du chômage grandissant, mais le système est construit de façon à ce qu'on engage un minimum de gens, mais qui eux payent les rentes des chômeurs (qui souvent pleurent pour trouver un job)
etc.

Je suis persuadée que 1+2 = un bon équilibre dans nos sociétés (j'ai donné des exemples européens; ça reste à adapter dans d'autres contextes...)

Et là où se situe le caractère utopique, c'est bien principalement dans le 2º, et plus généralement dans la nature de l'Homme... parce que la plupart des gens sont tellement imbibés dans le fonctionnement de consommation qu'il faudra beaucoup beaucoup de temps (à moins d'une catastrophe) avant qu'ils ne changent leurs priorités. Et que je ne crois pas du tout à l'égalitarisme (même si je l'aimerais): l'homme pauvre/peu puissant ne rêve pas que tous les hommes soient égaux, il rêve d'être à la place de l'homme riche/puissant. Sauf exceptions, et si l'avenir peut me prouver que j'ai eu tord, tant mieux :)

Mallollo

avatar 26/03/2010 @ 13:40:11
Et pour en faire baver certains, bien que je travaille à temps plein, j'ai la "chance" (relative, mais ici c'en est une) de travailler chez moi. Autre chance: je vis dans une région où le soleil est la norme les 4/5 de l'année. Ah oui, et j'adore bricoler. Et j'aime me sentir indépendante et libre.

Du coup, je vais profiter du printemps pour me construire un four solaire à utiliser sur le toit (je n'ai pas de terrasse). Pour les plats à mijoter, les fruits et légumes à déshydrater, etc. on atteint une efficacité géniale rien que grâce aux rayons du soleil! Il faut juste avoir le temps (on lance tout à 10h du mat, c'est prêt quelques heures plus tard) et pas peur de la réaction de ses voisins :p

Pendragon
avatar 26/03/2010 @ 13:49:16
Mon utopie à moi est assez simple en fait : on donne à chaque individu, à sa naissance, 500 000 € et il en fait ce qu'il veut tout au long de sa vie, sachant qu'il ne recevra plus un kopek de plus de l'état : pas de chomage, pas de mutuelle, pas de pension, rien, brosse, que dalle ! Et donc libre à lui de travailler ou pas, de dépenser son fric ou pas, de glander ou non, de s'acheter des porsches ou des 2 CV, de prendre des assurances ou pas... Bref, il mène sa vie comme bon lui semble mais l'état n'interviendra plus jamais dans ses oignons !

Waow ! La totale liberté de gérer sa vie comme on veut !

Et vous savez ce qui est bien aussi dans cette utopie, c'est que le pauvre petit black perdu au milieu de l'Afrique, il recevra aussi 500 000 euros et qu'avec ça, il peut vivre 100 vies là où nous autres, européens, on ne peut en vivre qu'une ! ... et puis, ça va se réguler !

Et donc, il y aura automatiquement redistibution des richesses et mise en équilibre des marchés d'achats et de ventes mondiaux.

C'est y pas beau ça ?

P.

Mieke Maaike
avatar 26/03/2010 @ 13:51:18
« Quand on a commis une faute, on a deux solutions : culpabiliser ou assumer ses responsabilités. »
(dixit Mieke)

« Culpabiliser OU assumer » ? mais pas du tout !
Le machiniste qui brûle un feu rouge parce qu’il s’est endormi, se sent coupable ET
il assumera ses responsabilités en acceptant sa mise à pied.

Le sentiment de culpabilité n’a rien de judeo-chrétien ; il ne faut pas faire d’amalgame.
Ce machiniste se sent coupable, même s’il n’a jamais entendu parler de religion.


« Quand tu culpabilises, tu t’auto-punis en quelque sorte (tu te sens mal, tu regrettes). Et pour te sentir mieux, tu cherches à te faire pardonner. Du coup, la faute est « effacée ». Et tu peux recommencer tant que tu veux, puisque tu as a ta disposition un truc très simple pour l’effacer. »
(dixit Mieke)

Tu caricatures : la faute n’est jamais « effacée », elle est pardonnée, à certaines conditions : aveu, contrition, réparation, promesse de ne plus recommencer… etc…
Quant à la culpabilité, elle n’est jamais effacée. On est toujours coupable d’avoir fait une faute, même si cette faute a été pardonnée.


Mais comment expliques-tu que la notion ne culpabilité n'existe pas dans toutes les sociétés, ni dans toutes les cultures ? Qui te dis que le machiniste se sent forcément coupable d'avoir bruler le feu rouge ? Comme expliques-tu que je ne ressens jamais la moindre culpabilité pour quoi que ce soit ? Et qu'au contraire, chaque fois que j'ai entendu quelqu'un me dire "je culpabilise d'avoir fait ceci ou cela", j'ai constaté que c'était une façon de demander pardon, d'évacuer la question, mais jamais de réfléchir sur sa faute, ni chercher à la réparer, ni chercher à ne plus la commettre par la suite ?

Saule

avatar 26/03/2010 @ 14:02:40
@Mieke: le sentiment de culpabilité est un sentiment diffus, largement inconscient

@Pendragon: belle utopie, mais il faut tenir compte du fait que quelqu'un peut avoir un accident, et donc avoir besoin d'assistance. Dans ce cas je propose une assurance obligatoire. Et puis certaines personnes ont de plus grands besoins, par exemple un handicapé.

@Mallolo: je veux vivre dans ton utopie, je vais la lire à tête reposée

Pendragon
avatar 26/03/2010 @ 14:03:43
Non non non, pas d'assurance obligatoire, on responsabilise les gens !

Mieke Maaike
avatar 26/03/2010 @ 14:03:52
C'est là qu'intervient le point 2. Dans mon utopie, contrairement à ce que dit Mieke dans un message plus haut, l'homme ne profiterait pas de son temps libre pour se ruer sur les opportunités offertes par la société de consommation, ne passerait pas son temps à faire du shopping.

Oui, mais c'est ça le problème: dans ta vision des choses, il faut éliminer 90% de la population qui est conne et ne pense qu'à son petit plaisir immédiat en acheter le dernier gadget à la mode et en passant le reste de son temps affalé devant la télé. Ou alors radicalement changer l'être humain.

Note que dans mon utopie aussi, il faudrait changer 90% de la population, puisque la majorité de la population refuse de se concevoir libre et rejette le principe de liberté et d'individualisme.

Mieke Maaike
avatar 26/03/2010 @ 14:14:42
@Mieke: le sentiment de culpabilité est un sentiment diffus, largement inconscient

Serais-je donc totalement anormale, alors, en n'ayant jamais ce sentiment de culpabilité ? Par ailleurs, il n'y a rien d'inconscient quand une peronne qui a commis une faute, me dit "je culpabilise". C'est au contraire, tout à fait conscient.

Non, pour moi, la culpabilité reste un fondement de la culture judéo-chrétienne, à laquelle est liée le pardon. Le pardon n'existe pas dans toutes les cultures d'ailleurs.

Mallollo

avatar 26/03/2010 @ 14:18:42
C'est là qu'intervient le point 2. Dans mon utopie, contrairement à ce que dit Mieke dans un message plus haut, l'homme ne profiterait pas de son temps libre pour se ruer sur les opportunités offertes par la société de consommation, ne passerait pas son temps à faire du shopping.

Oui, mais c'est ça le problème: dans ta vision des choses, il faut éliminer 90% de la population qui est conne et ne pense qu'à son petit plaisir immédiat en acheter le dernier gadget à la mode et en passant le reste de son temps affalé devant la télé. Ou alors radicalement changer l'être humain.

Note que dans mon utopie aussi, il faudrait changer 90% de la population, puisque la majorité de la population refuse de se concevoir libre et rejette le principe de liberté et d'individualisme.


Mdr, je n'élimine personne, moi, déjà les nombreux moustiques dans mon appart, je les laisse s'"auto-sélectionner naturellement" ... je me vois mal éliminer 90% de la population :p . Par contre, comme tu dis: si ces 90% pouvaient changer de mentalité, ce serait réussi pour mes critères.

Pendragon
avatar 26/03/2010 @ 14:23:43
c'est pourquoi mon utopie est plus simple... on garde tous les cons (et dieu sait s'ils sont majoritaires) et s'ils "s'éliminent" par mauvaise gestion... ben tant pis pour eux, cela n'en sera que plus profitable pour le genre humain !

et ne criez pas au scandale, il n'y a là que le sacrifice de quelques-uns, sur une ou deux générations, pour que l'être humain vive ensuite dans l'harmonie, la joie et la paix pour des siècles et des siècles, amen !

Saule

avatar 26/03/2010 @ 15:58:26

Oui, mais c'est ça le problème: dans ta vision des choses, il faut éliminer 90% de la population qui est conne et ne pense qu'à son petit plaisir immédiat en acheter le dernier gadget à la mode et en passant le reste de son temps affalé devant la télé. Ou alors radicalement changer l'être humain.

Note que dans mon utopie aussi, il faudrait changer 90% de la population, puisque la majorité de la population refuse de se concevoir libre et rejette le principe de liberté et d'individualisme.

Il faut lutter contre le capitalisme, qui enferme les gens dans un mode de vie purement orienté vers l'économie marchande, le productivisme et le consumérisme. Mais pour sortir du capitalisme, il faut d'abord changer les gens. Et pour changer les gens, il faut d'abord se changer soi-même.

L'individualisme n'est pas une tarre en soi, ce qui est une tarre c'est l'individualisme qui monte les gens les uns contre les autres : la compétition, le chacun pour soi, la liberté d'écraser l'autre.

Début Précédente Page 5 de 6 Suivante Fin
 
Vous devez être connecté pour poster des messages : S'identifier ou Devenir membre

Vous devez être membre pour poster des messages Devenir membre ou S'identifier