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Voilà un film dont on a énormément parlé. Tourné en 40 jours, filmé presque caméra sur l’épaule, petits budgets et surtout, le grand retour de Mickey Rourke, dans un rôle, il faut bien le dire, sur mesure ! Nominé aux Oscars (meilleure acteur et meilleur actrice), nominé au BAFTA film awards, aux Golden Globes, aux London Critics, au Las Vegas Film Critics, etc, … Vainqueur du Lion d’Or de Venise, etc, … Il finit avec une quinzaine de nomination ainsi qu’une vingtaine de victoire !
Et donc qu’en dire ?
Le pitch d’abord : Randy the Ram Robinson (Mickey Rourke) est un catcheur qui a connu ses heures de gloires à la fin des années ’80, adulé par la foule, il était le chouchou des USA… aujourd’hui, vingt ans plus tard, il est toujours sur le ring… mais avec vingt ans de plus, une santé précaire, des soucis financiers et une solitude morale et physique qui lui pèsent. Dans son entourage, gravite une lap dance girl, Cassidy (Marisa Tomei), qui malgré son physique fort avenant (doux euphémisme) rencontre quelques déboires face aux jeunettes du métier. Entre ces deux « old timer », malgré que 15 ans les séparent, se crée une espèce de lien d’amitié qui ressemble plus à une bouée réciproque qu’à autre chose… mais quand on n’a rien, c’est toujours ça ! Et « The Ram » de continuer ses matches ! Un arrêt cardiaque à la suite d’un match particulièrement violent (vous apprécierez les scènes…) l’oblige à se remettre en question, et le résultat est dur à avaler ! Ah oui, il y a aussi la fille de Randy, qu’il n’a plus vue depuis des années et, ma foi, c’est le moment ou jamais de renouer des contacts humains, des vrais…
Comme, je le disais plus haut, c’est filmé caméra à l’épaule, ce qui fait que l’on suit réellement the Ram, comme un reportage, comme une intrusion dans la vie du vieux catcheur et évidemment, on se laisse prendre par cette proximité ! Bien qu’il soit difficile de se personnifier dans un tel caractère, on comprend aisément la vie qu’il a mené, depuis la gloire jusqu’au respect mêlé de nostalgie et de compassion qui est tout ce qui lui reste à présent… en passant par les souffrances du métier et des à-côtés, les sacrifices et le vide qui en résulte.
Que dire de Mickey Rourke sinon qu’il est parfait pour le rôle !? On le serait à moins, puisque c’est sa vie… ou presque. Lui qui était boxeur amateur avant de devenir acteur puis de redevenir boxeur pro avant de redevenir acteur pour pouvoir se payer les différentes chirurgies esthétiques nécessaire à la réhabilitation de son visage ravagé par les coups ? Mickey Rourke était le Golden Boy des années ’80. Sans rire, j’ai dû voir tous ses films, depuis Nine ½ weeks jusqu’à White Sands en passant par Angel Heart, Barfly, A Prayer for the Dying (l’Irlandais en français), Homeboy, Johnny Handsome, Wild Orchid, Desesperate Hours, Harley Davidson and the Marlboro Man, etc… A noter que dans Homeboy (de Michael Seresin quand même, qui n’est pas manchot), il incarne un boxeur sur le retour qui doit se méfier du prochain coup de poing qui pourrait lui enfoncer quelques morceaux détachés de son crâne dans le cerveau…
Et donc, The Wrestler, une redite de Homeboy ? Oui et non. Oui, bien sûr, la ligne directrice est la même, oui, il y a aussi une femme qui le tire du bon côté des cordes, mais le jeu de Mickey est différent… il est ici beaucoup plus en profondeur, en pure introspection, ici, on sent qu’il ne joue pas… Il est réellement the Ram, bon sang, dire que Cage ou Willis avaient été envisagés pour le rôle, ils auraient été tout à fait à côté, non pas qu’ils soient mauvais (enfin Willis si ! euh… et Cage une fois sur deux ^^), mais quand même ! Rourke, lui, a donné une dimension à son personnage qui restera comme une étoile brillante dans sa carrière !
Et donc, j’avais adoré Homeboy (bof excellente, soit-dit en passant), j’ai beaucoup aimé the Wrestler ou plutôt non, j’ai aimé Mickey Rourke dans the Wrestler, c’est différent ! Notons cependant qu’il y a des scènes absolument magnifiques dans the Wrestler : la réunion d’anciens catcheurs qui vendent leur video, T-Shirt ou simplement un Polaroïd dédicacé, la ballade de Randy avec sa fille, … Bref, c’est un film qui vaut vraiment, vraiment la peine d’être vu… quant à la fin… well… c’est la seule fin possible, mais elle vous prend quand même solidement à la gorge !
Ainsi, vous l’aurez compris, même si c’est Mickey qui crève littéralement l’écran et que l’on va voir, le film vaut le détour !
P.
Et donc qu’en dire ?
Le pitch d’abord : Randy the Ram Robinson (Mickey Rourke) est un catcheur qui a connu ses heures de gloires à la fin des années ’80, adulé par la foule, il était le chouchou des USA… aujourd’hui, vingt ans plus tard, il est toujours sur le ring… mais avec vingt ans de plus, une santé précaire, des soucis financiers et une solitude morale et physique qui lui pèsent. Dans son entourage, gravite une lap dance girl, Cassidy (Marisa Tomei), qui malgré son physique fort avenant (doux euphémisme) rencontre quelques déboires face aux jeunettes du métier. Entre ces deux « old timer », malgré que 15 ans les séparent, se crée une espèce de lien d’amitié qui ressemble plus à une bouée réciproque qu’à autre chose… mais quand on n’a rien, c’est toujours ça ! Et « The Ram » de continuer ses matches ! Un arrêt cardiaque à la suite d’un match particulièrement violent (vous apprécierez les scènes…) l’oblige à se remettre en question, et le résultat est dur à avaler ! Ah oui, il y a aussi la fille de Randy, qu’il n’a plus vue depuis des années et, ma foi, c’est le moment ou jamais de renouer des contacts humains, des vrais…
Comme, je le disais plus haut, c’est filmé caméra à l’épaule, ce qui fait que l’on suit réellement the Ram, comme un reportage, comme une intrusion dans la vie du vieux catcheur et évidemment, on se laisse prendre par cette proximité ! Bien qu’il soit difficile de se personnifier dans un tel caractère, on comprend aisément la vie qu’il a mené, depuis la gloire jusqu’au respect mêlé de nostalgie et de compassion qui est tout ce qui lui reste à présent… en passant par les souffrances du métier et des à-côtés, les sacrifices et le vide qui en résulte.
Que dire de Mickey Rourke sinon qu’il est parfait pour le rôle !? On le serait à moins, puisque c’est sa vie… ou presque. Lui qui était boxeur amateur avant de devenir acteur puis de redevenir boxeur pro avant de redevenir acteur pour pouvoir se payer les différentes chirurgies esthétiques nécessaire à la réhabilitation de son visage ravagé par les coups ? Mickey Rourke était le Golden Boy des années ’80. Sans rire, j’ai dû voir tous ses films, depuis Nine ½ weeks jusqu’à White Sands en passant par Angel Heart, Barfly, A Prayer for the Dying (l’Irlandais en français), Homeboy, Johnny Handsome, Wild Orchid, Desesperate Hours, Harley Davidson and the Marlboro Man, etc… A noter que dans Homeboy (de Michael Seresin quand même, qui n’est pas manchot), il incarne un boxeur sur le retour qui doit se méfier du prochain coup de poing qui pourrait lui enfoncer quelques morceaux détachés de son crâne dans le cerveau…
Et donc, The Wrestler, une redite de Homeboy ? Oui et non. Oui, bien sûr, la ligne directrice est la même, oui, il y a aussi une femme qui le tire du bon côté des cordes, mais le jeu de Mickey est différent… il est ici beaucoup plus en profondeur, en pure introspection, ici, on sent qu’il ne joue pas… Il est réellement the Ram, bon sang, dire que Cage ou Willis avaient été envisagés pour le rôle, ils auraient été tout à fait à côté, non pas qu’ils soient mauvais (enfin Willis si ! euh… et Cage une fois sur deux ^^), mais quand même ! Rourke, lui, a donné une dimension à son personnage qui restera comme une étoile brillante dans sa carrière !
Et donc, j’avais adoré Homeboy (bof excellente, soit-dit en passant), j’ai beaucoup aimé the Wrestler ou plutôt non, j’ai aimé Mickey Rourke dans the Wrestler, c’est différent ! Notons cependant qu’il y a des scènes absolument magnifiques dans the Wrestler : la réunion d’anciens catcheurs qui vendent leur video, T-Shirt ou simplement un Polaroïd dédicacé, la ballade de Randy avec sa fille, … Bref, c’est un film qui vaut vraiment, vraiment la peine d’être vu… quant à la fin… well… c’est la seule fin possible, mais elle vous prend quand même solidement à la gorge !
Ainsi, vous l’aurez compris, même si c’est Mickey qui crève littéralement l’écran et que l’on va voir, le film vaut le détour !
P.
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