Hexagone
avatar 03/08/2009 @ 22:45:55
Ne soyez pas inquiets, sous ma bannière se rejoignent les gros, les anorexiques, les canons, les laids, les cons (comme moi), les traders, les noirs, les blancs, les gris, les juifs, les mongoliens, les débiles, les crèves la faim, les clochards,zut j'aurais du dire :
Les gens en surpoids, les malades, les standards, les pas de chance, les imbéciles, les victimes de la crise, le blacks, les européens, les origines magrhéébine, le peuple élu, les trisomiques, les gens en difficulté, les clients des restos du coeur, les sdf. J'ai un peu peur parfois qu'un discours virulent ne passe pas à cause de mots qui sont devenus tabous à l'isntar de ceux supra. J'ose espérer que Cl est une TAZ ou en français une Zone d'Autonomie Temporaire ou presque tout est permis. MME, M. mettez moi à l'amende si mes propos ont dépassé le cadre toléré.

Antinea
avatar 03/08/2009 @ 22:46:26

Yo je kiffe grave ( pour smokey et la décadence de la langue),


:))) Je crois que cette ritournelle va tuER Palorel. (Antinéa, je suis sûre, ne l'a pas comrpise puisqu'elle est restée bloquée en 1965:) ).


Ouais en effet, cela ne me dit rien... mais j'ai espoir de comprendre en réfléchissant... Je suis dure de la feuille, je ne comprends que les blagues carambar niveau de difficulté 1, ce qui me rapproche de mon neveu.

Une réflexion toute bête que je me faisais: la matrone lusitanienne, comme ma mère-grand ibérique l'était, est toujours relativement potelée, voire bien dodue. Et je ne me l'imagine, je ne la veux pas autrement. ce sont des femmes qui travaillent beaucoup physiquement, mais elles sont dodues, et ça a un côté rassurant.

Bref, tout ça pour dire que notre patrimoine génétique, il nous dessine.

Moi je m'insurge contre la surbouffe qui tue, la surconsommation.
Et je m'insurge contre la dictature de ces modèles de beauté qui font qu'on nous pardonne rien...

Hexagone
avatar 03/08/2009 @ 22:48:14
En passant, je suis grosse, je mange santé, mais je fais peu de sport. Je préfère lire. Ça m'arrive de barboter à la piscine avec des enfants, mais c'est mon max. Et EN PLUS je suis paresseuse ET procrastinatrice, alors quoi ? Je me flingue ?


C'est quoi procastrinatrice ????

Hexagone
avatar 03/08/2009 @ 22:52:26

Yo je kiffe grave ( pour smokey et la décadence de la langue),


:))) Je crois que cette ritournelle va tuER Palorel. (Antinéa, je suis sûre, ne l'a pas comrpise puisqu'elle est restée bloquée en 1965:) ).


Ouais en effet, cela ne me dit rien... mais j'ai espoir de comprendre en réfléchissant... Je suis dure de la feuille, je ne comprends que les blagues carambar niveau de difficulté 1, ce qui me rapproche de mon neveu.

Une réflexion toute bête que je me faisais: la matrone lusitanienne, comme ma mère-grand ibérique l'était, est toujours relativement potelée, voire bien dodue. Et je ne me l'imagine, je ne la veux pas autrement. ce sont des femmes qui travaillent beaucoup physiquement, mais elles sont dodues, et ça a un côté rassurant.

Bref, tout ça pour dire que notre patrimoine génétique, il nous dessine.

Moi je m'insurge contre la surbouffe qui tue, la surconsommation.
Et je m'insurge contre la dictature de ces modèles de beauté qui font qu'on nous pardonne rien...


A bas ces dictateurs qui bouffent la vie des femmes, antinéa ministre de la femme bien dans sa peau, de la santé et du sport.
pour compléter ta réflexion qui n'est pas sotte ( patrimoine génétique), il s'avère que selon une étude ( elle vaut ce qu'elle vaut) que les obéses actuelles seraient les survivants des famines antérieures. En effet, leur capacité de stockage à calories égales leur permettaient de survivre à la disette, tandis que les autres périssaient. l'évolution s'est retournée contre eux.

Antinea
avatar 03/08/2009 @ 23:14:31
Tu as fait peur à Nance !
Nance, reviens !

Oui, Hexagone, il y a certainement du vrai dans cette sélection des personnes qui stockent plus efficacement les graisses. Mais c'est comme tout, avec modération.

Ouais, de tout façon le mythe de la petite pépé qui n'a pas un poil de gras, c'est rapé. J'ai alterné une phase bouboule pré-pubère dans un collège où on se fichait de mes rondeurs. C'est dur. Puis une phase de minceur assez flatteuse dont je n'ai pas profité (timidité). Maintenant, j'ai le pneu des trente ans, et je m'en tamponne du moment que je mange sain.

Que voulez-vous ! ;)

Antinea
avatar 03/08/2009 @ 23:16:15
Un reportage en ce moment même sur France 3 à ce sujet, mais je pense que cela concerne les personnes qui ont un dérèglement physique, et donc rien à voir avec les excès de nourriture. C'est une souffrance.

Aria
avatar 04/08/2009 @ 00:20:43
En passant, je suis grosse, je mange santé, mais je fais peu de sport. Je préfère lire. Ça m'arrive de barboter à la piscine avec des enfants, mais c'est mon max. Et EN PLUS je suis paresseuse ET procrastinatrice, alors quoi ? Je me flingue ?

Nance, je suis comme toi. Et ceux qui n'aiment pas, je m'en fous !

Nous ne nous flinguerons pas pour le goût de certains.
Ils n'ont qu'à aller voir ailleurs.
Et puis nous, on est intelligentes et gentilles...et ça, aucun régime n'arrive à donner ces qualités. ;o))

Miss teigne
avatar 04/08/2009 @ 10:59:50
L'obésité est une maladie (désolence distinguée pour la contradiction mais quand même).


Bon, pour une fois, je vais écrire sérieux. Sans vouloir te contrarier Smokey, je ne pense pas que l'obésité soit une maladie. Du moins pas pour tout le monde (il faut évidemment tenir compte des cas pathologiques mais ce n'est pas le sujet ici). C'est une justification un peu trop facile. Je vois plutôt l'obésité due à la surconsommation, à la mal-bouffe et à la sédentarité comme un symptôme voire la conséquence d'une hygiène de vie défaillante. Mais la maigreur l'est tout autant. Quelqu'un de maigre n'est pas en forme. Palorel va peut-être ajouter qu'il (surtout elle) n'a pas de formes non plus... Je le dis avant toi.

Miss teigne
avatar 04/08/2009 @ 11:22:54
milieu disons, pauvre. Qu'est-ce qu'ils ont mis à part la bouffe, la télé, les jeux vidéo? Qu'est-ce qu'il leur reste? Je ne veux surtout pas les déresponsabiliser et tu as raison sur ce point, mais quand des gosses voient leurs parents trimer 50 heures en usine pour gagner 1000 euros par mois et se faire jeter de la boîte à 50 ans, il est parfaitement compréhensible de tout envoyer bouler et de ne plus rien faire.
je ne sais pas s'il y a plus de gens en surpoids chez les gens pauvres que chez les crésus... ça m'étonnerait... Tu caricatures pas un peu, lá ? ;)


Il semblerait bien que oui pourtant. La qualité des produits alimentaires peut directement être mise en cause, les plats préparés les moins chers sont inversément plus caloriques. On pense à tort que faire la cuisine en utilisant les produits frais est plus onéreux qu'acheter des plats préparés. Quant à l'activité physique réduite, elle peut être due autant au prix élevé des clubs sportifs qu'à une sédentarité volontaire (dans ce cas "n'ont que c' qu'y méritent! Je rigole, je fais le remake de la pub Spa : http://www.youtube.com/watch?v=zyCcUl94LYU )


Plus sérieux, l'important, c'est la santé. Pas besoin d'être super mince pour être en forme.


Absolument!

Miss teigne
avatar 04/08/2009 @ 11:27:26
Si les uns s'insurgent contre l'obésité et d'autres contre la maigreur, je m'insurge contre les régimes. C'est une véritable torture que les gens s'imposent.

Garance62
avatar 04/08/2009 @ 11:33:40
Ceci étant oui je pense que les plus qu'obèses sont indignes de leur sexe.

Choquant !!
Et puis les coquilles, seigneur les fautes !
Indignes d'un Clien :)))
Je ne peux t'en vouloir mais si quand même à faire des raccourcis.( A lire peut-être pour se convaincre que les rondeurs excessives font souffrir et sont quelquefois dépendantes du psychisme, voire des dérèglements hormonaux : le livre (pour ados) de M. Ollivier : la vie en gros.)
Et puis, je ne savais pas que tous les plus qu'obèses avaient le même sexe.

Palorel

avatar 04/08/2009 @ 12:08:38
Bon, pour une fois, je vais écrire sérieux. Sans vouloir te contrarier Smokey, je ne pense pas que l'obésité soit une maladie. Du moins pas pour tout le monde (il faut évidemment tenir compte des cas pathologiques mais ce n'est pas le sujet ici). C'est une justification un peu trop facile. Je vois plutôt l'obésité due à la surconsommation, à la mal-bouffe et à la sédentarité comme un symptôme voire la conséquence d'une hygiène de vie défaillante.


Ce sont des travers dans lesquels on peut sombrer très vite. Certains accidents de la vie font qu'on est très facilement amené à perdre l'estime de soi. Du coup, l'hygiène de vie en prend un coup, c'est sûr. Évidemment, le sport est plus que conseillé, mais quand on a honte de soi et de son corps, ce n'est pas forcément très évident.

Feint

avatar 04/08/2009 @ 12:10:25
C'est comme en littérature : ce qu'il faut, au fond, c'est la forme (qui n'exclut pas sa variante au pluriel).

Bolcho
avatar 04/08/2009 @ 14:21:27
Je ne sais plus où ni quand j’ai lu cet article, mais il m’avait paru intéressant.
Il partait, je crois, d’une comparaison entre les mensurations des Miss Univers (ou Miss Monde ?) depuis la création du concours (1951-52). On constate qu’elles étaient au début plutôt « replètes » (à nos yeux d’aujourd’hui) et qu’elles sont maintenant maigrichonnes (aux yeux d’hier…). L’article citait les mensurations de ces dames mais j’avoue avoir oublié ces détails pourtant capitaux.
Et à propos de capitaux justement.
L’article faisait un parallèle mathématique (avec de belles formules et tout et tout) entre les mensurations des Miss et celles de la population. On en déduisait que les formes des donzelles étaient inversement proportionnelles à celles du reste de la population ouvrière. Donc, à l’époque où la classe ouvrière des pays riches était encore bien maigre, les Miss étaient dodues (ce qui était alors un signe de santé et de bon niveau social, puisque cela montrait qu’on avait de quoi festoyer à table), puis les choses se sont peu à peu inversées, la classe ouvrière a pu manger à sa faim (et même au-delà en effet) tandis que les classes élevées ont opté pour la distinction sociale inverse, ce qui a rendu les Miss (symbole de réussite) filiformes. On ne se distinguait plus par le « beaucoup manger » mais par le « bien manger » (plus coûteux), on n’exhibait plus des bourrelets plantureux mais on faisait étalage de son temps libre en quelque sorte : la classe laborieuse devait travailler 8 heures par jour, faire de longs déplacements entre la banlieue et la ville, s’occuper d’une progéniture nombreuse sans l’aide de nounous, tandis que les riches avaient du temps et pouvaient donc s’adonner au sport. Un beau corps était donc un corps qui reflétait ce mode de vie.
Donc, plus le prolétaire est affamé, plus les Miss sont grosses, et inversement.
On peut toutefois difficilement réduire la question a une volonté de se distinguer de la masse. D’autres facteurs entrent en ligne de compte.
Là, je sors de l’article susdit et fais mon propre commentaire.
Le fait de se nourrir est infiniment plus qu’une ingestion de calories, personne ne le niera. On y trouve de la culture, de la socialisation, de l’art, etc. Et on y trouve aussi de la psychologie.
Dans les sociétés où le sens de la vie est majoritairement défini par le religieux, c’est la religiosité qui soigne le psychisme. Dans une société où c’est l’élan social qui prédomine, ce sera l’action politique qui donnera du sens à la vie des gens. Lorsque Marx parlait de la religion comme « opium du peuple », il ne parlait pas de l’opium comme une drogue (au sens ou l’héroïne ou la cocaïne sont des « drogues »), il désignait la fonction sédative de l’opium qui permettait d’échapper aux douleurs et souffrances. Comme la religion. Comme la passion politique. Comme l’alcool.
Et comme la bouffe !
Dans les sociétés occidentales, la religion est en forte perte de vitesse, les grands élans socio-politiques sont perçus comme ringards. Mais les fortes inégalités subsistent et induisent de grands sentiments de frustration. Cette souffrance psychique est atténuée par le recours à l’opium du peuple d’aujourd’hui : le hamburger-frites (ou autres bombes alimentaires prisées dans les couches sociales défavorisées, moi y compris parfois…). Sa fonction sédative est particulièrement efficace.
Alors, je me cabre un petit peu quand on rejette uniquement sur l’individu la responsabilité de son corps. Il y a aussi une responsabilité collective. Parce que si l’individu se gave, c’est qu’il vit mal. Il compense un manque. Et ce manque, il tient à l’organisation même de la société.

Comme quoi, vous prenez n’importe quel sujet de discussion, aussi futile soit-il, et le petit marxiste du quartier vous en fait une question de classes sociales…
Oui, oui, vous pouvez rigoler !

Palorel

avatar 04/08/2009 @ 15:10:03
Alors, je me cabre un petit peu quand on rejette uniquement sur l’individu la responsabilité de son corps. Il y a aussi une responsabilité collective. Parce que si l’individu se gave, c’est qu’il vit mal. Il compense un manque. Et ce manque, il tient à l’organisation même de la société.


Bien d'accord, camarade!

Smokey

avatar 04/08/2009 @ 15:29:01
L'obésité est une maladie (désolence distinguée pour la contradiction mais quand même).


Bon, pour une fois, je vais écrire sérieux. Sans vouloir te contrarier Smokey, je ne pense pas que l'obésité soit une maladie. Du moins pas pour tout le monde (il faut évidemment tenir compte des cas pathologiques mais ce n'est pas le sujet ici).


PAN!
Le terme pose problème en effet, mais l'obésité est répertoriée dans les maladies (c'est-à-dire que ce soit génétique ou pas, c'est une maladie). Je suis tout à fait d'accord avec toi par contre, on devrait peut-être trouver un autre terme pour ceux qui ont ce problème génétiquement (mais, vu que je ne suis pas médecin...).
Après, je dirais qu'il y a plus une sorte de "dépendance", comme on la trouve chez les drogués, les alcooliques...Une vraie dépendance quoi (pas comme accro du shopping par exemple, qui est relativement chiant mais qui ne te tue pas à petit feu) qui met la vie de la personne concernée en danger. Et c'est là que les spécialistes entrent en jeu. Il faut créer des soutiens, associations et je ne sais quoi plutôt que de marteler des slogans et des discours aussi blessants qu'inutiles.

Ce que je n'admets pas, c'est que des gens pensent qu'il est facile de tomber là-dedans par fainéantise, c'est un jugement de valeur déplaisant. Et on met cette maladie sur le devant de la scène, elle est un fléau mondial, d'accord, on veut guérir tout le monde à tour de bras, tant mieux. Personnellement, je ne suis pas d'accord, il faut d'abord que la personne ait l'envie, le désir de changer. Alors, je vois arriver une horde de guerriers sanguinaires CLiens me hurler "qui n'aurais pas envie de devenir plus mince, plus "normal"?". Et là, et bien il y en a, c'est leur choix, il faut le respecter comme tel (en dehors du cas spécial des enfants bien sûr). Par exemple, si on prend le second fléau le plus dangereux, le tabac, peut-être que les fumeurs sont cons après tout, mais si on m'offrait des patchs et des réunions quelconques, je n'irai pas, j'ai pas l'envie d'être autrement, même si c'est dangereux. Idem pour les fanas de moto, de rallye, de saut en élastique et autre activité vivifiante (je caricature à fond là). Donc, il faut aussi accepter ce choix. C'est là que je suis en opposition avec la forme géométrique de la France.

Mais là où ça bloque carrément, bien sûr, c'est le cas des enfants, parce en fin de compte, un bon nombre d'entre-eux n'ont pas ce choix.

Smokey

avatar 04/08/2009 @ 15:34:05
Ah, j'avais pas lu le message du bolchevique en culotte courte avant de poster, désolée pour l'impression de redite. Néanmoins, c'est intéressant Bolcho (au fait, quand je hurle par écrit "scandale et propagande communiste", ça ne te vise pas du tout;) ).

Miss teigne
avatar 04/08/2009 @ 16:29:13


Et on met cette maladie sur le devant de la scène, elle est un fléau mondial, d'accord, on veut guérir tout le monde à tour de bras, tant mieux. Personnellement, je ne suis pas d'accord, il faut d'abord que la personne ait l'envie, le désir de changer. Alors, je vois arriver une horde de guerriers sanguinaires CLiens me hurler "qui n'aurais pas envie de devenir plus mince, plus "normal"?". Et là, et bien il y en a, c'est leur choix, il faut le respecter comme tel (en dehors du cas spécial des enfants bien sûr).


Mais pourquoi revendiquer qu'il s'agit d'une maladie, véritable fléau des sociétés capitalistes, qu'on doit guérir pour dire ensuite que c'est un choix? Ou c'est l'un ou c'est l'autre. Mais cela ne peut-être les deux.

Palorel

avatar 04/08/2009 @ 16:30:35
J'ai quand même l'impression qu'on se fout de la gueule du monde. Suite à cette discussion, je viens de calculer mon imc. Résultat : 24. A 25, on entre dans le surpoids. Je suis pourtant taillé comme un cure-dents. Je ne sais pas comment ils ont fixé le seuil à 25, mais ça doit sûrement plaire à certains groupes pharmaceutiques.

Miss teigne
avatar 04/08/2009 @ 16:40:18
J'ai quand même l'impression qu'on se fout de la gueule du monde. Suite à cette discussion, je viens de calculer mon imc. Résultat : 24. A 25, on entre dans le surpoids. Je suis pourtant taillé comme un cure-dents. Je ne sais pas comment ils ont fixé le seuil à 25, mais ça doit sûrement plaire à certains groupes pharmaceutiques.


Tu crois que tu es taillé comme un cure-dents... Wouarf!

Début Précédente Page 3 de 4 Suivante Fin
 
Vous devez être connecté pour poster des messages : S'identifier ou Devenir membre

Vous devez être membre pour poster des messages Devenir membre ou S'identifier