Mallollo

avatar 06/01/2009 @ 12:58:05
Voilà, c'est fait. Comme je le dis dans ma critique, j'avais mis beaucoup d'espoir dans ce roman, qui me semblait emblématique, porte-drapeau d'une génération (dans la société mais dans l'écriture aussi). Et je ressors déçue par les 2: le fond ET la forme.

Bon, je suis un peu sévère, peut-être... j'ai quand même passé un moment sympa à le lire. Mais pas beaucoup plus, et j'en attendais tellement!

Au fil de nos lectures, notre regard s'affûte, on se frotte à tellement de styles, de narrations, de mondes.... qu'on finit par être blasés? La polyphonie dans ce roman (chaque chapitre à tour de rôle est le récit d'une des 3 sœurs), qui semblait une vraie bonne idée, m'a parue tellement convenue, facile et académique. Est-ce qu'on devient si difficile avec le temps?

Feint

avatar 06/01/2009 @ 13:37:21
Je l'ai vue toute surprise de se faire éreinter par Naulleau (et Zemmour) chez Ruquier. Pas lu le livre mais Naulleau a plutôt bon goût en littérature (et je le trouve même assez gentil dans ses commentaires, dans l'ensemble).

Mallollo

avatar 06/01/2009 @ 13:49:49
Je l'ai vue toute surprise de se faire éreinter par Naulleau (et Zemmour) chez Ruquier. Pas lu le livre mais Naulleau a plutôt bon goût en littérature (et je le trouve même assez gentil dans ses commentaires, dans l'ensemble).


Je n'ai pas vu.... qu'est-ce que Naullau (que je ne connais pas non plus) en a dit, à peu près, pour qu'elle paraisse si surprise?

Feint

avatar 06/01/2009 @ 14:09:55
Ma foi, je ne me souviens pas du détail (mais on doit pouvoir trouver la vidéo sur le Net, il y a des collectionneurs). Sa surprise était toutefois symptomatique : on ne lui avait visiblement jamais critiqué ses bouquins en face, elle ne savait pas que c'était possible. Il faut dire que c'est la règle : les auteurs qui ont du succès ne sont jamais confrontés à une vraie critique, en tout cas jamais en face. Le déni leur est facile. Mais si l'on y regarde de près, même les auteurs amateurs sont blessés dans leur orgueil quand leurs manuscrits sont critiqués. C'est difficile d'entendre que ce qu'on a fait n'est pas bon. Pourtant, si la critique est intelligente, ça peut être bon à entendre. En outre, quand on accepte d'aller à la télé, on devrait savoir à quoi s'attendre.

Mallollo

avatar 06/01/2009 @ 14:21:28
J'ai effectivement trouvé la vidéo sur le net, mais la critique des chroniqueurs porte sur un autre livre. Ce qu'ils disent de "Amour, Prozac..." et de ses précédents romans est d'ailleurs plutôt flatteur, sans en dire plus.

Mais c'est vrai que la pauvre a l'air d'être confrontée pour la 1e fois à une critique vraiment dépréciative. Et là, ce qui est dommage, c'est qu'elle se referme sur un argument: "Si tu n'aimes pas, ne lis pas et n'en dis pas du mal après"...

Feint

avatar 06/01/2009 @ 15:07:31
Ces attitudes de "pauv' chérie" m'agacent un peu. Les milliers de vente qui permettent de passer à la télé et celles qui s'ensuivront devraient donner aux auteurs le cran d'affronter la critique avec l'esprit ouvert et même le sourire - à la condition toutefois qu'il n'y ait pas d'attaque personnelle et que la critique soit courtoise et argumentée.

Feint

avatar 06/01/2009 @ 15:09:38
(Entre parenthèses, si l'on pouvait corriger le nom de l'éditeur ; "Denoîl", ça fait bizarre...)

Débézed

avatar 06/01/2009 @ 19:30:39
Voilà, c'est fait. Comme je le dis dans ma critique, j'avais mis beaucoup d'espoir dans ce roman, qui me semblait emblématique, porte-drapeau d'une génération (dans la société mais dans l'écriture aussi). Et je ressors déçue par les 2: le fond ET la forme.

Bon, je suis un peu sévère, peut-être... j'ai quand même passé un moment sympa à le lire. Mais pas beaucoup plus, et j'en attendais tellement!

Au fil de nos lectures, notre regard s'affûte, on se frotte à tellement de styles, de narrations, de mondes.... qu'on finit par être blasés? La polyphonie dans ce roman (chaque chapitre à tour de rôle est le récit d'une des 3 sœurs), qui semblait une vraie bonne idée, m'a parue tellement convenue, facile et académique. Est-ce qu'on devient si difficile avec le temps?


Je le crains et c'est bien !

Ludmilla
avatar 06/01/2009 @ 20:56:26
(Entre parenthèses, si l'on pouvait corriger le nom de l'éditeur ; "Denoîl", ça fait bizarre...)
C'est corrigé. Ce problème de caractères est plus visible dans les titres ou les critiques (Noîl par exemple). Saule m'a dit que cela provenait soit d'erreurs d'Amazon, soit de la conversion du site de V1 en V2. Evidemment impossible à corriger automatiquement, le "î" pouvant être correct...

Saule

avatar 06/01/2009 @ 21:09:05
Mallolo, quels sont les auteurs à succès en Espagne ?

Feint

avatar 06/01/2009 @ 21:33:28
C'est corrigé. Ce problème de caractères est plus visible dans les titres ou les critiques (Noîl par exemple). Saule m'a dit que cela provenait soit d'erreurs d'Amazon, soit de la conversion du site de V1 en V2. Evidemment impossible à corriger automatiquement, le "î" pouvant être correct...

Merci ! (V1 et V2, ça fait très guerrier...)

Mallollo

avatar 06/01/2009 @ 23:54:39
Mallolo, quels sont les auteurs à succès en Espagne ?


Alors là.... alors là.... ben mince, je serais bien incapable de te répondre! J'ai juste un nom, parce que j'ai lu un livre de lui récemment: Juan José Millás, assez connu. Pour les autres, va falloir que je me concentre!

Ella Oops 07/01/2009 @ 10:52:39
J'ai lu ce livre il y a au moins cinq ans et je l'avais trouvé très médiocre.
Ca me rassure de voir que je ne suis pas la seule.

Saule

avatar 07/01/2009 @ 17:32:12
J'ai mis dans ma LAL un livre de Horacio Castellanos Moya, critiqué par Dirlandaise. Mais il est d'Amérique du Sud, le Salvador je crois.

Cyrus 07/01/2009 @ 17:39:28
Mallolo, quels sont les auteurs à succès en Espagne ?


Alors là.... alors là.... ben mince, je serais bien incapable de te répondre! J'ai juste un nom, parce que j'ai lu un livre de lui récemment: Juan José Millás, assez connu. Pour les autres, va falloir que je me concentre!


Eduardo Mendoza par exemple, non?

Cyrus 07/01/2009 @ 17:43:29
ou Arturo Pérez-Reverte

Débézed

avatar 07/01/2009 @ 21:48:12
Depuis la fin du franquisme, il y a une palanquée d'écrivains espagnols de qualité qui ont fleuri dans le ciel ibérique. J'en ai lu quelques uns :

- Carmen Laforet
- Javier Marias
- Ignacio Martinez de Pison
- Eduardo Mendoza (je crois qu'il écrit en catalan)
- Quim Monzo
- Antonion Munoz Molina
- Arturo Perez Reverte
- Juan Manuel de Prada (lire Les Masques des héros)
- Soledad Puertolas
- Manuel Rivas
- José Miguel Roig
- José Luis Sampedro
- Antonio Soler
- Enrique Vila-Matas
- Manuel Vasquez Montalban

Et plein d'autres sur ma liste !

Saule

avatar 07/01/2009 @ 21:54:39
Merci. Il y a Javier Cercas aussi.

Saint Jean-Baptiste 07/01/2009 @ 21:59:10
Dbz, notre spécialiste des affaires étrangères... oups ! des littératures étrangères...
;-))

Débézed

avatar 08/01/2009 @ 00:38:40
T'as évité les étranges affaires, c'est déjà un bon point mais c'est vrai que je donne plutôt dans les littératures étrangères !
La littérature espagnole a réellement connu une véritable explosion ces vingts dernières années avec des auteurs de talent à profusion. Et je n'ai même pas cité, parce que non lu, Carlos Ruiz Zafon que vous connaissez tous mieux que moi ou Victor Alamo de la Rosa, Suso De Toro et Anna Maria Matute mes prochaines lectures ibériques.

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