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Qui a déjà voulu entamer l'écriture d'un roman?
Pourquoi? quel en était le thème?
Réussite? échec? pourquoi l'abandon?
L'avez vous fait publier? avez vous facilement trouver un éditeur? cb de temps faut il????
N'importe qui peut il écrire??
Toutes ces questions me turlipine...
Merci à vous...
Vanessa
Pourquoi? quel en était le thème?
Réussite? échec? pourquoi l'abandon?
L'avez vous fait publier? avez vous facilement trouver un éditeur? cb de temps faut il????
N'importe qui peut il écrire??
Toutes ces questions me turlipine...
Merci à vous...
Vanessa
La question la plus intéressante, c'est la moins biographique (les autres sont personnelles, chacun aura sa réponse) : n'importe qui peut-il écrire?
Oui, bien sûr! Tout le monde peut écrire, tout le monde peut écrire ce qu'il veut, quand il veut, comme on chante dans sa cuisine ou dans son bain. Mais tout le monde ne peut pas être publié!
Je pense que c'est une erreur répandue de confondre écrire et publier. Et je suis convaincu que ceux qui publient vraiment de la littérature sont précisément ceux qui écrivent avant tout pour écrire, pour eux, parce que le geste d'écrire leur est capital, et pas parce qu'ils veulent être publiés.
Sans dévoiler aucun secret, je peux vous affirmer avec certitude que TOUS les éditeurs cherchent de bons textes d'auteurs inconnus. Mais c'est le plus difficile à dénicher, car ils sont inondés de romans d'inconnus qui essaient d'écrire ce qu'on publie, au lieu d'écrire vraiment ce que eux seuls pourront écrire. Ce qu'ils ont vraiment à dire, à sortir : le pur jus de leur imaginaire propre.
Voilà, c'était ma petite contribution au débat.
Et pour répondre aux autres questions : oui j'écris (de tout), oui je publie, et ça s'est passé très vite, vu qu'un éditeur a proposé de m'éditer sans que je ne lui demande rien!
Oui, bien sûr! Tout le monde peut écrire, tout le monde peut écrire ce qu'il veut, quand il veut, comme on chante dans sa cuisine ou dans son bain. Mais tout le monde ne peut pas être publié!
Je pense que c'est une erreur répandue de confondre écrire et publier. Et je suis convaincu que ceux qui publient vraiment de la littérature sont précisément ceux qui écrivent avant tout pour écrire, pour eux, parce que le geste d'écrire leur est capital, et pas parce qu'ils veulent être publiés.
Sans dévoiler aucun secret, je peux vous affirmer avec certitude que TOUS les éditeurs cherchent de bons textes d'auteurs inconnus. Mais c'est le plus difficile à dénicher, car ils sont inondés de romans d'inconnus qui essaient d'écrire ce qu'on publie, au lieu d'écrire vraiment ce que eux seuls pourront écrire. Ce qu'ils ont vraiment à dire, à sortir : le pur jus de leur imaginaire propre.
Voilà, c'était ma petite contribution au débat.
Et pour répondre aux autres questions : oui j'écris (de tout), oui je publie, et ça s'est passé très vite, vu qu'un éditeur a proposé de m'éditer sans que je ne lui demande rien!
Je pense qu'une bonne façon de commencer à écrire (et d'être lu) est de commencer un blog...
J'en lis quelques uns tous les jours. On tombe parfois sur de jeunes écrivains très talentueux. Evidemment il s'agit rarement de romans complets...
Pour en faire un : http://www.blogger.com
J'en lis quelques uns tous les jours. On tombe parfois sur de jeunes écrivains très talentueux. Evidemment il s'agit rarement de romans complets...
Pour en faire un : http://www.blogger.com
blog?
a tomtom tu as écrit quoi?
Web log
Une sorte de journal sur le web...
Il en existe des milliers dans toutes les langues...
http://www.weblogues.com/
Une sorte de journal sur le web...
Il en existe des milliers dans toutes les langues...
http://www.weblogues.com/
blog?
merci
j'irai voir ca
j'irai voir ca
Vanessa,
Je vais essayer d’être honnête, ce qui n’est pas facile : demander à un auteur de dire la vérité est aussi logique que de demander à un bonimenteur si la machine qu’il présente fonctionne.
Pourquoi ?
Là, je rejoins Tomtom : parce que nous ne pouvons faire sans. Un journaliste demanda un jour à Camus (Jules, tu me corriges si je me trompe) s’il était un auteur ? Et Camus répondit : « Je ne sais pas, mais je sais être incapable de faire autre chose ! »
Quel en était le thème ?
Le thème d’un livre est toujours le vécu, ou une part du vécu. Mais là, faudrait-il encore faire une distinction entre auteur et romancier : le boulot n’étant pas tout à fait le même, pour ne pas dire, du tout, le même.
Réussite ?
Moindre que le prochain.
Echec ?
Moindre que le précédent.
Pourquoi l’abandon ?
Relire les deux réponses précédentes.
Le faire publier ? Avez-vous facilement trouvez un éditeur ?
Là, n’est pas vraiment la difficulté, (je répond par expérience) mais elle dépends du rapport éditeur/auteur. Quelquefois, un auteur n’a pas le désir de rentrer dans la ligne éditorial d’un éditeur, n’accepte pas les exigences de ce dernier, pour des raisons marketing, financière, publicitaire, d’image, n’a pas envie de tapiner pour… un paquet de raisons qu’il serait trop long de détailler ici, ou n’a pas envie de tapiner tout court.
N’importe qui peut-il écrire ?
Oui, de même que, (toutes réserves faites d’une pathologie l’interdisant, bien sûr) toute femme peut enfanter, reste à savoir si elle est prête pour éduquer un môme ?
Pardon, pour le raccourci, mais je ne trouve rien de plus approchant, un bouquin faut le porter, l’accoucher, et surtout ; en assumer les conséquences, puis faut aussi le regretter, puis tout comptes fait non, puis oui, et comme ça tout le temps, bon gré mal gré…).
Toutes ces questions te turlupines ?
Ben, t’es bien parti : le doute est le moteur de la création ! (Mais là, puisque je viens de me prendre une correction niveau formule, et que je dois bien reconnaître que mon détracteur à raison, même si mon ego se prend une saucée à qui mieux mieux (merci Jules. très sincèrement !) je vais essayer de développer. Le doute, c’est ce qui te fera revenir une kyrielle de fois sur ta copie, c’est ce qui te permettra de te mettre à la place du lecteur et non à la place privilégier de l’auteur. Ce n’est pas s’abaisser, ce n’est pas non plus marcher dans un sens qui n’est pas tien, ce n’est pas se prostituer, non, c’est essayer de comprendre le lien qui t’unis si étroitement avec. En sommes c’est une histoire d’amour, et chaque histoire d’amour nécessite que l’on soit deux, que l’on fasse un effort chacun pour l’autre afin qu’elle existe cette histoire, encore et encore .).
Hum… J’étais parti pour deux trois mots, décidément…
Je vais essayer d’être honnête, ce qui n’est pas facile : demander à un auteur de dire la vérité est aussi logique que de demander à un bonimenteur si la machine qu’il présente fonctionne.
Pourquoi ?
Là, je rejoins Tomtom : parce que nous ne pouvons faire sans. Un journaliste demanda un jour à Camus (Jules, tu me corriges si je me trompe) s’il était un auteur ? Et Camus répondit : « Je ne sais pas, mais je sais être incapable de faire autre chose ! »
Quel en était le thème ?
Le thème d’un livre est toujours le vécu, ou une part du vécu. Mais là, faudrait-il encore faire une distinction entre auteur et romancier : le boulot n’étant pas tout à fait le même, pour ne pas dire, du tout, le même.
Réussite ?
Moindre que le prochain.
Echec ?
Moindre que le précédent.
Pourquoi l’abandon ?
Relire les deux réponses précédentes.
Le faire publier ? Avez-vous facilement trouvez un éditeur ?
Là, n’est pas vraiment la difficulté, (je répond par expérience) mais elle dépends du rapport éditeur/auteur. Quelquefois, un auteur n’a pas le désir de rentrer dans la ligne éditorial d’un éditeur, n’accepte pas les exigences de ce dernier, pour des raisons marketing, financière, publicitaire, d’image, n’a pas envie de tapiner pour… un paquet de raisons qu’il serait trop long de détailler ici, ou n’a pas envie de tapiner tout court.
N’importe qui peut-il écrire ?
Oui, de même que, (toutes réserves faites d’une pathologie l’interdisant, bien sûr) toute femme peut enfanter, reste à savoir si elle est prête pour éduquer un môme ?
Pardon, pour le raccourci, mais je ne trouve rien de plus approchant, un bouquin faut le porter, l’accoucher, et surtout ; en assumer les conséquences, puis faut aussi le regretter, puis tout comptes fait non, puis oui, et comme ça tout le temps, bon gré mal gré…).
Toutes ces questions te turlupines ?
Ben, t’es bien parti : le doute est le moteur de la création ! (Mais là, puisque je viens de me prendre une correction niveau formule, et que je dois bien reconnaître que mon détracteur à raison, même si mon ego se prend une saucée à qui mieux mieux (merci Jules. très sincèrement !) je vais essayer de développer. Le doute, c’est ce qui te fera revenir une kyrielle de fois sur ta copie, c’est ce qui te permettra de te mettre à la place du lecteur et non à la place privilégier de l’auteur. Ce n’est pas s’abaisser, ce n’est pas non plus marcher dans un sens qui n’est pas tien, ce n’est pas se prostituer, non, c’est essayer de comprendre le lien qui t’unis si étroitement avec. En sommes c’est une histoire d’amour, et chaque histoire d’amour nécessite que l’on soit deux, que l’on fasse un effort chacun pour l’autre afin qu’elle existe cette histoire, encore et encore .).
Hum… J’étais parti pour deux trois mots, décidément…
Deux choses:
1 - Je crois aussi qu'un véritable écrivain est quelqu'un qui ne peut vraiment pas faire autrement qu'écrire. En effet Camus l'a dit, comme Garcia Marquez, comme Gao Xingjian, Duras et bien d'autres.
2 - Je crois aussi que le "grand" écrivain est celui qui a écrit vraiment ce qu'il avait en lui, ce qu'il voulait envers et contre tout écrire. Et ce sans tenir compte l'ombre d'un seul instant de ce que le public veut. Cela c'est faire du best-seller (une histoire pas trop mal ficelée, 25% de cul et 25% de violence) pour faire le best-seller il faut donc un rien d'imagination quand-même.
Ensuite il y a deux catégories de "grands" écrivains. Il y a les purs intellectuels, tout vient de la tête, comme Yourcenar, Montherlant, et ceux qui utilisent une partie de leurs propres expériences ou observent autour d'eux. Ce serait le cas de Hemingway, Garcia Marquez, Faulkner, Zola et bien d'autres.
Pour tous il me semble qu'il faut aussi de l'imagination pour ficeler l'histoire et de grandes qualités d'écriture pour que les personnages et les dialogues semblent toujours vrais.
Ecrire, nous pouvons tous le faire. Tout être humain vit et donc pense. Aussi, il a des choses à écrire. Bien écrire est encore autre chose et avoir des choses intéressantes à dire en est encore une autre !
ceci n'est évidement que mon idée...
1 - Je crois aussi qu'un véritable écrivain est quelqu'un qui ne peut vraiment pas faire autrement qu'écrire. En effet Camus l'a dit, comme Garcia Marquez, comme Gao Xingjian, Duras et bien d'autres.
2 - Je crois aussi que le "grand" écrivain est celui qui a écrit vraiment ce qu'il avait en lui, ce qu'il voulait envers et contre tout écrire. Et ce sans tenir compte l'ombre d'un seul instant de ce que le public veut. Cela c'est faire du best-seller (une histoire pas trop mal ficelée, 25% de cul et 25% de violence) pour faire le best-seller il faut donc un rien d'imagination quand-même.
Ensuite il y a deux catégories de "grands" écrivains. Il y a les purs intellectuels, tout vient de la tête, comme Yourcenar, Montherlant, et ceux qui utilisent une partie de leurs propres expériences ou observent autour d'eux. Ce serait le cas de Hemingway, Garcia Marquez, Faulkner, Zola et bien d'autres.
Pour tous il me semble qu'il faut aussi de l'imagination pour ficeler l'histoire et de grandes qualités d'écriture pour que les personnages et les dialogues semblent toujours vrais.
Ecrire, nous pouvons tous le faire. Tout être humain vit et donc pense. Aussi, il a des choses à écrire. Bien écrire est encore autre chose et avoir des choses intéressantes à dire en est encore une autre !
ceci n'est évidement que mon idée...
Merci pour toutes vos réponses
Pour les auteurs en herbe, voici les dix conseils d'Hemingway :
1. soyez amoureux
2. crevez-vous à en écrire
3. regardez le monde
4. fréquentez les écrivains du "batiment"
5. ne perdez pas votre temps
6. écoutez la musique et regardez la peinture
7. lisez sans cesse
8. ne cherchez pas à vous expliquer
9. écoutez votre bon plaisir
10. taisez-vous.
1. soyez amoureux
2. crevez-vous à en écrire
3. regardez le monde
4. fréquentez les écrivains du "batiment"
5. ne perdez pas votre temps
6. écoutez la musique et regardez la peinture
7. lisez sans cesse
8. ne cherchez pas à vous expliquer
9. écoutez votre bon plaisir
10. taisez-vous.
interessant les conseils d'Hemingway.
Expérience personnelle:
J'ai tenté d'écrire des livres quand j'étais encore plus petite (12, 13, 14 ans), j'en ai imprimé un et j'en faisais plusieurs exemplaires pour ma famille. D'autres montrés à personne et gardés personnels.
Pourquoi je n'ai pas continué? Sans doute par manque de temps, ou peut être car absorbée entierement par la lecture. Ou mieux encore impressionnée par la qualité d'écriture des auteurs que je lis...
Expérience personnelle:
J'ai tenté d'écrire des livres quand j'étais encore plus petite (12, 13, 14 ans), j'en ai imprimé un et j'en faisais plusieurs exemplaires pour ma famille. D'autres montrés à personne et gardés personnels.
Pourquoi je n'ai pas continué? Sans doute par manque de temps, ou peut être car absorbée entierement par la lecture. Ou mieux encore impressionnée par la qualité d'écriture des auteurs que je lis...
Il me semble évident qu'on se laisse impressionner par la qualité de ce qu'on lit (quand on lit du très bon) mais avec ce mental là, il y a longtemps que plus personne n'aurait écrit !... Or, chaque grand écrivain qui naît a toujours fini par trouver sa place. On n'invente que rarement de nouveaux sentiments. Comme le disait si souvent Céline "Tout a déjà été dit" mais cela ne l'a pas découragé et il a inventé un nouveau langage, un nouveau style pour les dire.
"Au début était l'émotion" comme il disait. Le tout est d'en avoir et de savoir l'exprimer.
Pour ceux qui sont tentés par l'écriture, il est intéressant de lire certains extraits du livre "En ligne" d'Ernest Hemingway (en Folio)
Il y donne quelques idées intéressantes.
Lisez aussi "Ecrire" de Duras, "Discours de Suède" de Camus et "La raison d'être de la littérature" discours prononcé par ces deux derniers auteurs à la remise du Nobel.
Ils vous expliquent pourquoi écrire.
"Au début était l'émotion" comme il disait. Le tout est d'en avoir et de savoir l'exprimer.
Pour ceux qui sont tentés par l'écriture, il est intéressant de lire certains extraits du livre "En ligne" d'Ernest Hemingway (en Folio)
Il y donne quelques idées intéressantes.
Lisez aussi "Ecrire" de Duras, "Discours de Suède" de Camus et "La raison d'être de la littérature" discours prononcé par ces deux derniers auteurs à la remise du Nobel.
Ils vous expliquent pourquoi écrire.
Désolé, je vois que j'ai oublié d'indiquer que "La raison d'être de la littérature" était le discours prononcé par Gao Xingjian à la remise de son Nobel.
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