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Cette célèbre pièce de Sartre se joue à Bruxelles (mise en scène de Gérard "Gégé" Gianviti) dans un charmant petit endroit trop peu connu : "La flûte enchantée" 65, rue Haute.
Les représentations auront lieu tous les jeudis, vendredis et samedis du mois de mai (C'est demain la première !)
infos : www.lafluteenchantee.be
L'enfer, c'est les autres ! ;-)
Les représentations auront lieu tous les jeudis, vendredis et samedis du mois de mai (C'est demain la première !)
infos : www.lafluteenchantee.be
L'enfer, c'est les autres ! ;-)
Plus que 3 représentations !!!! Jeudi 27, vendredi 28 et samedi 29 mai !!!! Allez-y !
Merci Merlin de nous communiquer régulièrement les dates des rendez-vous littéraires importants de votre région ! C'est une idée intéressante à étendre aux autres endroits de la planète représentés sur ce site !
Avec "Huit Clos" de Jean-Paul SARTRE, on pense tout de suite à cette phrase terrible : "L'enfer, c'est les autres." C'est sûr qu'il existe partout des gens malfaisants dont la présence est menaçante et angoissante pour nous. Mais cette expérience là, très négative, de la relation à autrui, ne représente heureusement pas l'essentiel de nos échanges sur cette terre.
Et quand bien même nous rencontrerions des difficultés relationnelles, nous pouvons éclaircir les malentendus, les quiprocos et parvenir ensuite à des échanges respectueux, voire harmonieux avec notre prochain. "Là où est la haine que je mette l'amour" disait si bien Saint François d'Assise. Sartre lui-même ne proclamait-il pas, en préambule à l'enregistrement phonographique de la pièce en 1965 : "De sorte que, en vérité, comme nous sommes vivants, j'ai voulu montrer par l'absurde, l'importance chez nous de la liberté, c'est-à-dire l'importance de changer les actes par d'autres actes. Quel que soit le cercle d'enfer dans lequel nous vivons, je pense que nous sommes libres de le briser. Et si les gens ne le brisent pas, c'est encore librement qu'ils y restent, de sorte qu'ils se mettent librement en enfer."
Bref, l'enfer, ce ne sont pas les autres, mais l'absence des autres, ne pensez-vous pas ?
Avec "Huit Clos" de Jean-Paul SARTRE, on pense tout de suite à cette phrase terrible : "L'enfer, c'est les autres." C'est sûr qu'il existe partout des gens malfaisants dont la présence est menaçante et angoissante pour nous. Mais cette expérience là, très négative, de la relation à autrui, ne représente heureusement pas l'essentiel de nos échanges sur cette terre.
Et quand bien même nous rencontrerions des difficultés relationnelles, nous pouvons éclaircir les malentendus, les quiprocos et parvenir ensuite à des échanges respectueux, voire harmonieux avec notre prochain. "Là où est la haine que je mette l'amour" disait si bien Saint François d'Assise. Sartre lui-même ne proclamait-il pas, en préambule à l'enregistrement phonographique de la pièce en 1965 : "De sorte que, en vérité, comme nous sommes vivants, j'ai voulu montrer par l'absurde, l'importance chez nous de la liberté, c'est-à-dire l'importance de changer les actes par d'autres actes. Quel que soit le cercle d'enfer dans lequel nous vivons, je pense que nous sommes libres de le briser. Et si les gens ne le brisent pas, c'est encore librement qu'ils y restent, de sorte qu'ils se mettent librement en enfer."
Bref, l'enfer, ce ne sont pas les autres, mais l'absence des autres, ne pensez-vous pas ?
"Quel que soit le cercle d'enfer dans lequel nous vivons, je pense que nous sommes libres de le briser. Et si les gens ne le brisent pas, c'est encore librement qu'ils y restent, de sorte qu'ils se mettent librement en enfer."
Je ne suis pas d'accord, parfois on n'est pas libre. Ceci dit en être conscient est déjà une bonne chose. La libération est un processus douloureux, ce n'est pas juste une question de vouloir.
Bref, l'enfer, ce ne sont pas les autres, mais l'absence des autres, ne pensez-vous pas ?
Non je ne suis pas d'accord, la solitude est parfois difficile mais bien vécue c'est une belle chose.
PS complètement hors sujet, quelqu'un peut-il me dire pourquoi mon ordinateur refuse d'afficher les accents circonflexes et trémas (quelle manip à effectuer ?), c'est ennuyeux...
« L’enfer ,c’est les autres ».
À moi, il me semble bien que cela ne désigne pas "L’autre", l’individu, pas notre prochain, mais bien le groupe des autres dont chacun d’entre-nous fait partie. C’est-à-dire, et globalement, et pour chacun : « L’enfer c’est nous ! Nous sommes tout à fait d’accord là-dessus, mais ça se fera sans moi, parce qu’il n’existe pas une seule vraie raison pour que je me crame le cul pour tout le monde, ou que je passe le premier ?!.
Ou aurais-je mal compris Sartre ?
Oup's
Oubliez, je vous prie, le texte précédent le mien (ci-dessus) dû à une erreur de manipulation indépendante de ma volonté, la mienne, perso…
L’enfer c’est vraiment les autres :))
Oubliez, je vous prie, le texte précédent le mien (ci-dessus) dû à une erreur de manipulation indépendante de ma volonté, la mienne, perso…
L’enfer c’est vraiment les autres :))
"Quel que soit le cercle d'enfer dans lequel nous vivons, je pense que nous sommes libres de le briser. Et si les gens ne le brisent pas, c'est encore librement qu'ils y restent, de sorte qu'ils se mettent librement en enfer."
Je ne suis pas d'accord, parfois on n'est pas libre. Ceci dit en être conscient est déjà une bonne chose. La libération est un processus douloureux, ce n'est pas juste une question de vouloir.
Bref, l'enfer, ce ne sont pas les autres, mais l'absence des autres, ne pensez-vous pas ?
Non je ne suis pas d'accord, la solitude est parfois difficile mais bien vécue c'est une belle chose.
"Parfois nous ne sommes pas libres." Cela est bien vrai. D'où l'importance de poser les bons choix dans sa vie. C'est pour cela que la jeunesse est une étape cruciale et difficile en même temps, à mon avis : de certains "oui" ou "non" que l'on va dire à 20 ans va dépendre toute une vie entière.
"La solitude bien vécue est une belle chose." Certainement. Comme l'écrit si bien Michel QUOIST, "célibataire ou marié, seul l'égoïste rate sa vie."
Ici, je voulais parler de l'absence totale de contacts humains, ou de responsabilités au coeur de la société dans laquelle nous vivons. Dans les cas les plus extrêmes, la vie de certains prisonniers libérés, malades dans des hôpitaux psychiatriques, mendiants, ne doit pas être facile tous les jours : comment dans leur cas, ne pas se trouver seuls, incompris, rejetés, mal aimés ? Plus près de nous, bon nombre de personnes perverses et manipulatrices ne comptent certainement dans le fond pas beaucoup d'amis fidèles et il leur arrive souvent de finir toutes seules leur vie, dans la déréliction la plus extrême.
Par ailleurs, comme le souligne Yali, nous aussi nous pouvons faire vivre un enfer à notre entourage. D'où l'importance d'un site comme celui-ci qui invite aux questionnements, dialogues, remises en questions éventuelles et renvoie à des ouvrages de référence, permettant d'aboutir à une meilleure compréhension les uns des autres.
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