Virgile

avatar 26/08/2010 @ 15:27:20
D'ailleurs la définition complète de wikipédia est encore plus longue que le passage que tu cites, si il y a un tricheur ce n'est donc pas moi... :op

Pendragon
avatar 26/08/2010 @ 15:27:25
Oh mon dieu, mais ça continue ! Regardez la suite de Wiki : "L'objectivité d'un sujet est liée à des considérations à la fois épistémiques et morales. Elle s'exprime généralement en termes de neutralité, impartialité, désintéressement, ou impersonnalité. Il s'agit d'une prise de distance du sujet vis-à-vis de lui-même pour se rapprocher de l'objet, étant admis que l'objectivité et la subjectivité sont mutuellement exclusives. L'individu objectif est censé, au moment de porter un jugement, abandonner tout ce qui lui est propre (idées, croyances ou préférences personnelles) pour atteindre une espèce d'universalité, ce que Thomas Nagel a appelé le « point de vue de nulle part ». Cette conception utopique (de « nulle part ») a été remise en question, surtout à partir des années 1960 et 1970, tant pour des raisons pratiques et de principe. Dans notre monde moderne l'objectivité se rapproche beaucoup plus de la somme des subjectivités des parties."

Diantre, pour un peu on pourrait croire que c'est moi qui les ai écrites ces définitions, c'est exactement ce que je me tue à dire depuis des années...

(ton eau de javel n'est pas un bon exemple, il n'a même rien à voir avec ce dont on parle, ça, c'est juste un fait, un simple et bête fait qui ne peut être caractérisé ni par de l'objectivité, ni par de la subjectivité)

Pendragon
avatar 26/08/2010 @ 15:30:12
... et pour l'ensemble des définitions qui, oh joie, abondent toutes dans mon sens, voici le lien : http://fr.wikipedia.org/wiki/Objectivit%C3%A9

hé hé hé, j'en connais un qui va faire gaffe maintenant avant de wikipédier à tout va !

P.

Virgile

avatar 26/08/2010 @ 15:31:35
Tu lirais pas mes réponses avant de t'emballer tout seul mon grand? :o)

Virgile

avatar 26/08/2010 @ 15:33:47
Parce qu'en gros ça ne change rien, tu me dis que l'objectivité n'existe pas (et que wikipédia est d'accord avec toi lol) et au final qu'est ce que je te reprochais? D'être venu parler d'objectivité au niveau d'un sujet ou elle n'existe pas. :op

Tu jubiles toujours? :o)

Virgile

avatar 26/08/2010 @ 15:34:49
Tiens, je te met un petit lien jubilatoire ou pas ;o) http://fr.wikibooks.org/wiki/Philosophie/…

Pendragon
avatar 26/08/2010 @ 15:40:36
Je jubile toujours ! Et ton lien ne fait que renforcer ce que je dis puisqu'on y parle bien d'intersubjectivités destinées à faire comprendre les qualifications que l'on donne d'une chose.

Et puis de toute façon, même en n'étant pas un grand fan de Wiki (pas comme toi en tout cas), oui, là, je jubile pour un sacré bout de temps car donner exactement la même définition que Wiki sans y être aller au départ, c'est fortiche d'une part mais surtout, cela démontre que je ne suis pas tout seul...

Poil2plume
avatar 26/08/2010 @ 16:00:49
Puisqu'il est question ici d'objectivité, il est tout à fait possible de prouver OBJECTIVEMENT que l'oeuvre de Flaubert possède plus de richesse dans le vocabulaire que celle de Marc Lévy. Nous sommes évidemment influencés par notre culture et notre propre démarche vis-à-vis de l'art et de la littérature pour juger d'une oeuvre. Sorti de là, on ne se pâmera pas pour les Suites de Bach si on ne connaît rien de Bach (et on peu vivre sans) et on peut parfaitement se contenter de Vite Bouffe, de sonates pour malentendants et de jeans pourris et se donner l'illusion de vivre dans le meilleur des mondes...
Je me trompe sans doute, mais ceux qui raillent une certaine recherche de beauté absolue dans l'art sont aussi souvent ceux qui ne comprennent rien aux merveilles de l'art et de la littérature de tous les temps et de tous les pays. Ils ont parfaitement le droit de se vanter de n'avoir jamais mis les pieds dans un musée, mais qu'ils fichent la paix à ceux qui aiment ça.

Je peux comprendre l'attitude de Virgile qui voit du talent partout et nulle part, ou qui du moins refuse de se mouiller dans ce domaine. Sauf que les Virgile et consorts ne vivent pas vraiment à force de rester toujours entre deux chaises. Je préfère encore la fougue d'un Stavro, d'un Pendragon ou du Rat qui prend la défense des enfants malmenés par des génies pédophiles. En disant "ceci est beau, ceci est génial" on prend sans doute le risque de se tromper mais au moins prend-on un risque.

Sinon, pour en revenir à Bernard Werber, je n'ai lu que l'Arbre des possibles, un recueil de nouvelles fantastiques. J'ai trouvé le livre excellent, bien écrit, haletant, plein de trouvailles, bref un bon moment de lecture. Après, je suis allée me balader sur son site et j'y ai trouvé ses 20 règles d'or pour démarrer dans l'écriture. Là encore, j'ai tout à fait aprouvé la méthode Werber, pour l'avoir expérimentée de façon empirique, du temps où Werber ne publiait pas encore. Mais allez dire ça à un aspirant écrivain ! Très peu reconnaissent qu'il y a - aussi dans l'écriture - des mécanismes à respecter pour produire quelque chose de cohérent (sans parler de génie). Qu'il y a une discipline à s'imposer et qu'un minimum de talent est exigé aussi. Combien de fois suis-je tombée sur des gens qui écrivent comme d'autres font leur petit footing du dimanche matin ! Ecrivains du dimanche, donc. Pourquoi pas, sauf que cette engeance-là pollue les maisons d'édition avec des vers de mirliton et des manuscrits bâclés à une terrasse de café. Leur parle-t-on des 20 commandements de Werber, ils ricanent. J'aimerais leur dire : tâchez de faire au moins aussi bien que Werber et on reparlera de votre talent.

Alors, on peut aimer ou non Werber, mais il faut lui reconnaître une certaine maîtrise de l'écriture, un imaginaire fort, ce qui donne des bouquins bien ficelés. Ils n'entreront sans doute pas dans la postérité mais ce ne sont pas les pires parmi ce qui se publie aujourd'hui.

Pendragon
avatar 26/08/2010 @ 16:06:50
Parce qu'en gros ça ne change rien, tu me dis que l'objectivité n'existe pas (et que wikipédia est d'accord avec toi lol) et au final qu'est ce que je te reprochais? D'être venu parler d'objectivité au niveau d'un sujet ou elle n'existe pas. :op

Tu jubiles toujours? :o)


J'ai dit qu'avec la définition que TU donnais, l'objectivité n'existait pas ! Avec la définition qu'en donne Wiki, elle existe bel et bien !

CQFD

Je jubile, je jubile, je jubile...

Poil2plume
avatar 26/08/2010 @ 16:20:00
@Mallollo : quand on doit évaluer un manuscrit pour une maison d'édition,par exemple, on est bien obligé de se baser sur des critères, sans quoi n'importe qui pourrait publier absolument n'importe quel verbiage sans queue ni tête. Le jugement de valeur a ses limites mais il reste nécessaire. Quand j'ai démarré dans ce milieu, je pensais comme toi, je craignais de passer à côté du chef-d'oeuvre absolu ! Et quand j'ai commencé à recevoir les premiers manuscrits, je me suis demandée si on ne m'avait pas fait une blague ! C'était d'un lourdingue absolu, des pages et des pages de descriptions parfaitement inutiles à la progression de l'intrigue, des personnages sans doute arthritiques car ils ne bougeaient pas, sinon pour aller d'un café à un restau. Curieusement, je retrouvais souvent les mêmes poncifs dans les différents textes, à croire qu'ils ont tous copié les uns sur les autres. Alors, j'ai compris ce qu'on me demandait de faire. Le tri pour dénicher le moins mauvais du tas.

Depuis, je ne crois plus au génie méconnu. Parfois, je lis des textes magnifiques et ça me réconcilie avec la gent de plume. Alors oui, l'estimation la plus objective possible d'une oeuvre est non seulement possible mais nécessaire. Il y a des tas de sujets qui ne me plaisent pas mais quand c'est bien écrit, passionnant, alors je dis OK. Idéalement, un auteur devrait pouvoir me passionner pour des thèmes qui jusque là ne m'ont pas vraiment intéressée. C'est ça, le rôle d'un écrivain, et non pas assommer son lecteur de considérations pseudo philosophiques, pseudo littéraires (avec des citations au beau milieu du texte !) et pseudo psy, genre "tu seras un homme, mon fils".

Saint Jean-Baptiste 26/08/2010 @ 16:34:36
Dans notre monde moderne l'objectivité se rapproche beaucoup plus de la somme des subjectivités des parties."

cela démontre que je ne suis pas tout seul... (dixit Pendragon)

Non, Pen, t’es pas tout seul… Et je comprends ta joie d’avoir trouvé la définition, à mon avis acceptable par tous, de l’objectivité en matière de Beau.

Au concours Reine Élisabeth, par exemple, le vainqueur est désigné selon la somme des subjectivités des nombreux membres du jury. Et le résultat est un classement objectif des virtuoses.
Le plus significatif est que le classement du public, donc la somme de la subjectivité de dizaines de milliers d’auditeurs, donne très souvent le même classement – à très peu de nuance près.

C’est la même somme des subjectivités additionnées depuis 2500 ans qui nous font dire que la statue de la Venus de Milo est plus belle que la statue de la Vierge de Lourdes que ma belle mère m’a ramenée de son pèlerinage à Lourdes, il y a 40 ans.

Mais quand il s’agit d’innovation en art, la part du bon et du mauvais, ou la part des vrais artistes et des fumistes, est très difficile à faire. Nous n’avons plus nos repères, ni nos références. C’est très flagrant en peinture et en musique modernes.
Et puis il y a des effets de mode : l’art « nègre », par exemple, (c’est comme ça qu’on doit l’appeler), connaît un engouement formidable.
Picasso disait qu’un masque africain était bien plus beau qu’un Botticelli… (Comme quoi, on peut s’appeler Picasso et dire n’importe quoi).
Or beaucoup de « connaisseurs » prétendent que l’art nègre ce n’est pas de l’art.
Et le pécus vulgus, moi par exemple, on n’arrive pas à savoir ce qu’il faut en penser…

Saule

avatar 26/08/2010 @ 17:16:08

Saule, peux-tu être sûr que si tu sais que Madame Bovary est objectivement supérieur à Marc Levy, ce n'est pas simplement parce que "c'est ce qui se dit dans notre société"? Si on te mettait entre les mains un premier roman tout neuf, écrit par un auteur inconnu, édité sur Monromanc'estmoiquil'aifait.com, et inconnu des critiques, pourrais-tu ressentir à coup sûr sa valeur objective, comme tu le fais de Madame Bovary?

En fait je me base surtout sur l'avis des spécialistes. Je sais que Bovary est un chef-d'oeuvre parce que Feint (notamment) l'a dit. Je sais que Proust est un chef-d'oeuvre parce que Wharton le dit dans un essai.

Si Oburoni me dit que le chateau margot de 1995 est un super grand cru, bien meilleur que l'infâme piquette que j'ai l'habitude de boire, je le croirai.

En fait, l'idée c'est que quand les spécialistes dans un domaine particulier parlent, leur avis devient un jugement de valeur "objectif" (avec toute les réserves d'usage, bien sur).

Bolcho
avatar 26/08/2010 @ 17:21:38
Maintenant j’ai compris : l’objectivité, c’est l’addition des subjectivités. Donc, l’objectivité, c’est la subjectivité. Dis Pendragon, c’est l’addition de la subjectivité de tout le monde, comme pendant les élections, ou seulement de ceux qui ont bon goût ? Et pour savoir s’ils ont bon goût, on demande à tout le monde ou on leur demande à eux seulement ? Mais « eux », c’est qui ? Je ne vois pas comment on va réussir à faire un hit-parade dans ces conditions : c’est l’école qui distribue les cartes d’électeurs, ou le Ministère de la Culture, ou encore celui des Finances (en fonction du niveau d’imposition, c’était une pratique assez courante et efficace pour choisir les bons électeurs…) ? Et puis ça sert à quoi de faire un classement du Beau ?
Ah oui, la Distinction.

Feint

avatar 26/08/2010 @ 17:50:22

Saule, peux-tu être sûr que si tu sais que Madame Bovary est objectivement supérieur à Marc Levy, ce n'est pas simplement parce que "c'est ce qui se dit dans notre société"? Si on te mettait entre les mains un premier roman tout neuf, écrit par un auteur inconnu, édité sur Monromanc'estmoiquil'aifait.com, et inconnu des critiques, pourrais-tu ressentir à coup sûr sa valeur objective, comme tu le fais de Madame Bovary?

En fait je me base surtout sur l'avis des spécialistes. Je sais que Bovary est un chef-d'oeuvre parce que Feint (notamment) l'a dit. Je sais que Proust est un chef-d'oeuvre parce que Wharton le dit dans un essai.

Si Oburoni me dit que le chateau margot de 1995 est un super grand cru, bien meilleur que l'infâme piquette que j'ai l'habitude de boire, je le croirai.

En fait, l'idée c'est que quand les spécialistes dans un domaine particulier parlent, leur avis devient un jugement de valeur "objectif" (avec toute les réserves d'usage, bien sur).

ça me plait bien d'être une autorité (merci Saule !) ; ça n'empêche pas mon opinion sur Flaubert, si éclairée qu'elle puisse être (j'en connais de plus éclairée encore) d'être subjective. Mais "subjectif", ça ne veut pas dire "faux".

Provis

avatar 26/08/2010 @ 18:21:29
Hum Provis, j'ai du mal à saisir la différence essentielle entre nos deux définition d'objectivité.

En quoi "ce qui est valable universellement, c'est-à-dire pour tous les esprits, indépendamment de l'époque et du lieu, et par opposition à ce qui ne vaut que pour un seul ou pour un groupe" est différent de "ce qui existe indépendamment de l'esprit"?

Ma définition est contenue dans la tienne il me semble non?
Je te réponds avant de lire la suite (ça paraît long ! :o))

Observe le ciel la nuit. Avec un peu de chance (ce n'est pas toutes les nuits) tu verras un disque assez lumineux, vaguement gris, de taille plus grande que tous les autres objets célestes. Alors, si en particulier tu supposes que cet objet existait avant que tu ne le voies, tu te diras que cet objet n'a pas besoin que tu le regardes pour exister. Il te semble donc que cette lune existe indépendamment de toi, et tu vas dire que cette "objet" existe "objectivement".

En fait, cette existence, supposée "objective", est associée à l'idée que tu t'es faite à propos de cet objet. Et cette idée est a priori subjective, parce que cette idée, qui n’est pas la lune elle-même, est seulement dans TON esprit.
Hélas, tu as pu mal voir, tu as pu être victime d'un mirage (ou d’une gueule de bois :o), donc tu ne peux pas écarter totalement la possibilité de t'être trompé. Auquel cas l’idée que cet objet existe objectivement serait fausse.

Alors, peut-on être certain de l'existence objective de cet objet ?
Dans l'absolu, non. Parce qu'il existe toujours le risque de se tromper.

NEANMOINS, quand tous les observateurs, ou presque, qui ont vu l’objet en question - appelons cet objet "la lune", pour simplifier.. :o) - sont d’accord pour admettre que selon toute probabilité cette lune existe bien en tant que vraie lune, alors tous en chœur ils conviennent de parler de l’existence "objective" de la lune (note au passage que l’ensemble des observateurs peut être abusé par les apparences, auquel cas tout le monde se plante !!).

Bref, de tout ça, il devrait nous rester la conviction que "l’existence objective" de la lune est un concept différent que "l’idée subjective" qu’on s’est faite concernant l’objet qu’on a appelé "lune" (même si bien sûr au bout du compte il peut s’agir de la même "réalité").

Feint

avatar 26/08/2010 @ 18:24:17
Pour revenir à Werber, quelques citations parmi ses conseils d'écriture (on pourra apprécier aussi comment ils sont écrits, pourquoi pas) :
"Il faut d'abord avoir une bonne histoire ensuite à l'intérieur on peut aménager des zones décoratives, mais sans abuser de la patience du lecteur."
"Soigner les caractères des personnages principaux en faisant une fiche avec leur description physique, leur tics, leurs vêtements, leur passé, leur blessures, leurs ambitions."
"Les lecteurs ont souvent des journées fatigantes, ils lisent pour se détendre, donc il faut penser à ne pas les ennuyer."
"La fonction des livres est aussi d'apprendre des choses. La forme est un élément, mais si après avoir lu un livre un lecteur sait quelque chose qui lui permettra de nourrir les conversations ou les dîner, c'est quand même un intérêt de la lecture."
"Plus le héros est maladroit plus le méchant est fort plus on est intéressé."

C'est pas des blagues.

Garance62
avatar 26/08/2010 @ 18:49:31
Pour revenir à Werber, quelques citations parmi ses conseils d'écriture (on pourra apprécier aussi comment ils sont écrits, pourquoi pas) :
"Il faut d'abord avoir une bonne histoire ensuite à l'intérieur on peut aménager des zones décoratives, mais sans abuser de la patience du lecteur."
"Soigner les caractères des personnages principaux en faisant une fiche avec leur description physique, leur tics, leurs vêtements, leur passé, leur blessures, leurs ambitions."
"Les lecteurs ont souvent des journées fatigantes, ils lisent pour se détendre, donc il faut penser à ne pas les ennuyer."
"La fonction des livres est aussi d'apprendre des choses. La forme est un élément, mais si après avoir lu un livre un lecteur sait quelque chose qui lui permettra de nourrir les conversations ou les dîner, c'est quand même un intérêt de la lecture."
"Plus le héros est maladroit plus le méchant est fort plus on est intéressé."

C'est pas des blagues.

C'est fort !
Un morceau d'anthologie. Je me demande si je ne vais pas le distribuer à tous les lecteurs que je connais pour qu'ils deviennent écrivains. ce ne sera plus 700 romans qu'on aura à la prochaine rentrée littéraire mais 5000.

C'est un morceau d'anthologie ce truc, un morceau de choix pour ethnologue du futur :exposé d'un écrivain du XXIème siècle sur l'art de l'écriture.

Certains doivent se retourner dans leurs tombes.
Allez, je choisi d'en rire.
Dire que j'ai aimé lire les fourmis. J'ai honte :)))))))))))

Provis

avatar 26/08/2010 @ 19:04:12
NEANMOINS, quand tous les observateurs, ou presque, qui ont vu l’objet en question - appelons cet objet "la lune", pour simplifier.. :o) - sont d’accord pour admettre que selon toute probabilité cette lune existe bien en tant que vraie lune, alors tous en chœur ils conviennent de parler de l’existence "objective" de la lune (note au passage que l’ensemble des observateurs peut être abusé par les apparences, auquel cas tout le monde se plante !!).
Pour faire le lien avec ce qui a été dit plus haut, le passage ci-dessus est en relation bien sûr avec "l'objectivité considérée comme somme des subjectivités" (présentation évidemment plus que discutable sur le fond !).

En tout cas, c'est bien le point de vue que les scientifiques adoptent en pratique (mais pas du tout sur le plan conceptuel), simplement parce que c'est le meilleur moyen d'atteindre un degré de certitude raisonnable, sur une théorie ou l'interprétation d'un fait expérimental.

Mais les scientifiques se sont eux-mêmes souvent plantés ! A la fin du 19eme siècle par exemple, pratiquement tous les grands scientifiques étaient d'accord pour dire que toutes les découvertes importantes étaient faites, et qu'il ne restait plus que quelques détails à régler. Vingt ou trente ans plus tard, ont débarqué "la relativité" et "la mécanique quantique", qui ont complètement révolutionné les sciences !

Stavroguine 26/08/2010 @ 19:10:18

"Les lecteurs ont souvent des journées fatigantes, ils lisent pour se détendre, donc il faut penser à ne pas les ennuyer."


Merde...


"La fonction des livres est aussi d'apprendre des choses. La forme est un élément, mais si après avoir lu un livre un lecteur sait quelque chose qui lui permettra de nourrir les conversations ou les dîner, c'est quand même un intérêt de la lecture."


Re-merde...


"Plus le héros est maladroit plus le méchant est fort plus on est intéressé."

C'est pas des blagues.


C'est vraiment pas des blagues ? Y compris les fautes d'orthographe (leur blessures, les dîner) et l'absence de virgule dans la première partie du premier conseil ?

Et P2P, donc, c'est selon ces "règles d'or" que tu juges de la qualité d'un bouquin ? Tu bosses pour quelle maison déjà...?

C'est bizarre que t'aies pas aimé Le Hérisson : ça permet pas "de nourrir les conversations et les dîner (sic)" quelques dizaines de pages sur Marx et Hegel ? En tout cas, si briller en société et la fin ultime d'un livre, je recommande chaudement "L'Encyclopédie capricieuse du tout et du rien"... http://critiqueslibres.com/i.php/vcrit/20596

Livrepenseur

avatar 26/08/2010 @ 19:10:21
Pour revenir à Werber, quelques citations parmi ses conseils d'écriture (on pourra apprécier aussi comment ils sont écrits, pourquoi pas) :
"Il faut d'abord avoir une bonne histoire ensuite à l'intérieur on peut aménager des zones décoratives, mais sans abuser de la patience du lecteur."
"Soigner les caractères des personnages principaux en faisant une fiche avec leur description physique, leur tics, leurs vêtements, leur passé, leur blessures, leurs ambitions."
"Les lecteurs ont souvent des journées fatigantes, ils lisent pour se détendre, donc il faut penser à ne pas les ennuyer."
"La fonction des livres est aussi d'apprendre des choses. La forme est un élément, mais si après avoir lu un livre un lecteur sait quelque chose qui lui permettra de nourrir les conversations ou les dîner, c'est quand même un intérêt de la lecture."
"Plus le héros est maladroit plus le méchant est fort plus on est intéressé."

C'est pas des blagues.






Oui très savoureux ces conseils à un écrivain en herbe...ou qui en a fumé !

Se rendre à l'adresse suivante



http://bernardwerber.com/unpeuplus/…

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