Bolcho
avatar 01/07/2006 @ 13:15:52
Contrairement à ce que suggère Tistou, je n’ai rien contre le football (j’en ai fait quelques années) ni contre la compétition (là, j’en ai fait beaucoup, en athlétisme). Cela dit, être acteur ou spectateur, c’est très différent.
L’époque est bien révolue où les spectateurs d’une rencontre d’athlétisme étaient tous des « pratiquants » capables d’apprécier les gestes, les détails techniques, et capables de comprendre que les « acteurs » qu’ils avaient sous les yeux communiaient dans un même plaisir de faire ces gestes beaucoup plus qu’ils n’étaient rivaux. Lorsqu’on entendait dans la tribune (peu garnie) un cri d’encouragement, on pouvait être certain qu’il s’agissait du papa ou de la maman d’un concurrent. Et, dans les rencontres internationales, on n’applaudissait pas plus l’homme à la baguette et au béret que l’étranger… Et personne n’aurait eu l’idée saugrenue de brandir un étendard national, ni sur la piste, ni dans les tribunes.
Mais il s’agissait de sport amateur !
Celui qui était soupçonné avoir gagné quoi que ce soit était exclu des stades.

Tout a changé n’est-ce pas. Le sport sert à faire du fric. Alors, on lui a donné des dimensions émotionnelles qui sont de nature à y attirer les foules de payeurs.

Avez-vous remarqué comme la gestuelle des compétiteurs s’est modifiée ?

Au tennis, il faut que vous poussiez des cris de bûcheron pour paraître un tant soit peu motivé. Vous vous devez aussi de serrer le poing d’un air déterminé pour que les commentateurs sportifs déclarent que, visiblement, vous « en voulez ».
En foot, au lieu d’esquisser un vague signe de joie pudique lorsque vous avez inscrit un but (c’était le cas avant), vous êtes conviés à manifester votre plaisir extrême de toutes sortes de façons très visibles de manière à ce que les spectateurs en aient pour leur argent :
- enlever son « haut » (aura-t-on plus de dames sur les stades quand les couillons couillus sur la pelouse enlèveront le « bas », pas sûr ?) ;
- courir et se lisser glisser sur les genoux en faisant de grands gestes à connotations obscènes (dans le genre, on les a bien…) ;
- danser autour du poteau de coin ;
Et surtout :
- s’accoupler lors de furieuses singeries coïtales ;
- se grimper les uns sur les autres jusqu’à former une pyramide de corps embrassés ? Certains se demandent ce qui se passe au plus bas étage de la pyramide, loin des yeux du public. La réponse est connue des spécialistes : c’est là que se produisent de 15 à 20% des blessures encourues lors d’un match de football. C’est grâce à des infos comme celle-là que le football m’amuse encore.
Bref, il s’agit d’assurer le spectacle et d’inclure le public pour maintenir « l’animation ».
A ce propos, je me souviens des athlètes d’il y a trente ans disons. Avant de sauter, de courir, de lancer, ils attendaient que le silence se fasse sur le stade de manière à se concentrer sur leur geste. Aujourd’hui, ils se tournent vers les tribunes et encouragent le public à battre des mains en cadence et à crier sa joie. Spectacle, spectacle.
Des sportifs ? Je ne sais pas trop. Des artistes sans doute au même titre que les acteurs, les acrobates de cirque, etc. Mais des artistes dopés.

Se rend-on compte à quel point un match de foot peut être ennuyeux si nous sommes indifférents au résultat ? C’est bien pour ça qu’on ne regarde pas un match enregistré si l’on connaît déjà le score final. Et un dix mille mètres donc, pour un spectateur qui n’en a jamais fait ?
Il faut donc – pour que le spectacle soit bon et que le public paie sa place – entretenir à tout prix un suspens, d’où le recours au chauvinisme.
C’est plus facile et plus « naturel » (hélas) que d’encourager les prises de position partisanes fondées sur autre chose. On pourrait souhaiter la victoire des plus faibles, des plus beaux, des plus étrangers (au nom de l’exotisme), de ceux qui viennent des pays les plus pauvres (au nom d’une compassion un peu neuneu), etc.

Non, je ne pense pas que le sport de compétition soit, grâce au chauvinisme encouragé, un substitut à la guerre. C’est plutôt (le Rat des champs le suggère) une manière de maîtriser les foules, de les distraire, de les amuser, de leur ôter de la tête les sentiments de révolte qui devraient les saisir face à un monde injuste. Ce sont les jeux du cirque. Les acteurs ne meurent pas souvent dans l’arène, mais dans la Rome antique, on n’y mourait pas si souvent qu’on se l’imagine aujourd’hui. Les différences sont ténues. Même – et d’autant plus – quand cela débouche sur des débordements du genre hooliganisme (qui existaient aussi, d’ailleurs, dans la Rome antique). Ces bagarres de rues ou de stades, qui prennent prétexte du football, sont le fait de couches sociales qui auraient des raisons beaucoup plus sérieuses de combattre dans les rues au nom des injustices sociales. Le fait qu’ils se défoulent ainsi est finalement pratique : on sait où et quand les attendre.

Un dernière chose qui me désole avec le football-spectacle (et qui semble absente, ou presque, du rugby ; une explication Tistou ?) c’est le fait que la triche et le mensonge y soient devenus la norme. Les techniques télévisuelles actuelles le montrent de manière très crue : un joueur de foot passe son temps à faire des « fautes » qu’il nie ensuite avec la dernière énergie auprès de l’arbitre alors que les images en donnent pourtant une preuve parfaite. Les commentateurs sportifs eux-mêmes ont tendance à mettre en avant l’ « expérience » de tel joueur (en fait, son habileté à faire des fautes discrètement), ou le « réalisme » de tel autre (par exemple, abattre volontairement un adversaire allant vers le but). Maradona, interrogé récemment sur la main (« de Dieu ») qu’il a commise pour marquer un but, répond que non, ce n’était pas de la triche, c’était du « culot ».

Pourquoi s’attendre à ce que les spectateurs se comportent mieux que les acteurs dans ces conditions ?

Tistou 01/07/2006 @ 15:07:51
"Un dernière chose qui me désole avec le football-spectacle (et qui semble absente, ou presque, du rugby ; une explication Tistou ?) c’est le fait que la triche et le mensonge y soient devenus la norme."

Tes considérations sont très intéressantes Bolcho, d'autant que j'ignorais que tu en parles après avoir été pratiquant.
Quant à l'explication sollicitée ... ?
Peut être parce qu'au rugby le contact est autorisé et même nécessaire et qu'un mauvais coup sur un joueur d'une équipe est couramment "châtié" par la suite ? Je ne sais pas. (tiens, j'en parle là :
http://critlib.com/i.php/forum/sujet/1620

Je penserai à toi ce soir après 1/4 d'heure de match !

Mae West 01/07/2006 @ 19:57:45


Le sport sert à faire du fric. Alors, on lui a donné des dimensions émotionnelles qui sont de nature à y attirer les foules de payeurs.

Avez-vous remarqué comme la gestuelle des compétiteurs s’est modifiée ?


Bref, il s’agit d’assurer le spectacle et d’inclure le public pour maintenir « l’animation ».

Spectacle, spectacle.
Des sportifs ? Je ne sais pas trop. Des artistes sans doute au même titre que les acteurs, les acrobates de cirque, etc. Mais des artistes dopés.

Non, je ne pense pas que le sport de compétition soit, grâce au chauvinisme encouragé, un substitut à la guerre.

Ces bagarres de rues ou de stades, qui prennent prétexte du football, sont le fait de couches sociales qui auraient des raisons beaucoup plus sérieuses de combattre dans les rues au nom des injustices sociales. Le fait qu’ils se défoulent ainsi est finalement pratique : on sait où et quand les attendre.

Un dernière chose qui me désole avec le football-spectacle (et qui semble absente, ou presque, du rugby ; une explication Tistou ?) c’est le fait que la triche et le mensonge y soient devenus la norme.

non, ce n’était pas de la triche, c’était du « culot ».

Pourquoi s’attendre à ce que les spectateurs se comportent mieux que les acteurs dans ces conditions ?


J'ai amputé volontairement ton texte (scuse moi, je sais que ce n'et pas bien! ) pour faire ressortir ce qui "m'interpelle"

l'aspect spectacle et fric, c'est évident.
Tu fais remarque de la gestuelle, des exagérations :
On est au théâtre antique", avec des masques pour rire et des masques pour pleurer. Il ya un aspect de catharsis dans le spectacle : la tragédie se joue sous nos yeux, en direct
Mais comme on est en période de décadence, l'obscénité et l'absence de retenue font partie du jeu des acteurs.
Ce que les romains appelaient "la vertu", la maîtrise des émotions qui permet de vivre ensemble dans la cité, est pris à contrepied :

On raccole le client payeur avec ce qui l'animera en dessous de la ceinture : on lui donne du spectacle, des signaux qui vont droit à ses basiques instincts.

L'athlète de compétition est un guerrier
Mais c'est un guerrier avili, il n'est même plus un mercenaire sans foi ni loi, il est devenu un histrion à la solde de d'Empereurs débauchés
Alors au lieu de se montrer stoïque devant la douleur ou la déception, on gémit, on grimace, on chiale
Au lieu de faire preuve de respect devant les vaincus, on exhibe son triomphe comme de jeunes chiens en rut.

Les coups bas pleuvent
Les coups fourrés, les achetages d'arbitre, les caprices de diva, les émoluments de millionnaires :
ça fait pas une équipe, ça fait un rassemblement de petits squales, le jour où on les lâche dans le bassin d'attraction, ils feront joujou ensemble avec le ballon, ce sera toujours des petits squales.

Une dernière petite réflexion, qui m'étati venue, quand j'écoutais discuter les supporters dans ce bar.
on dit que le succès d' Hitler vient de ce que son système, dans une période de déflation et de chömage cataclysmiques, a donné à chaque allemand une fonction sociale et un uniforme :
on pourrait dire que le football donne à chaque chômeur un statut social (supporter) et aussi un sujet de conversation commun.
Ce n'est pas tant que cela distraie les gens de leur merdouille sociale, c'est que ça leur donne un sentiment d'enfin l'égalité des chances : tout le monde en a une sur deux quand il parie sur l'équipe qui va gagner !

.......

"non, ce n’était pas de la triche, c’était du « culot ».

Pourquoi s’attendre à ce que les spectateurs se comportent mieux que les acteurs dans ces conditions ,"

Le personnage du gagneur c'est un type qui fait des coups de pied en vache, qui élimine ses adversaires avec des coups pas toujours francs, et qui parade en grimaçant.
Un acteur- escroc ...en jambes
On le retrouve sur la scène politique, parfois même plébiscité à 80% avec une équipe à l'avenant.

Pourquoi s'attendre dans ces conditions à ce que les citoyens se comportent mieux que leur Président ?

Bolcho
avatar 02/07/2006 @ 12:13:46
Si Mae, c’est très bien d’amputer mes textes. J’essaie moi-même de le faire, mais pas toujours avec succès…
Ce que tu n’as pas amputé du tout, par contre, ce sont les idées. Tu leur as même fait pousser quelques bras et jambes qui font bien corps avec l’ensemble.
Mais le combat contre le chauvinisme est perdu d’avance.
A ce propos, je me souviens de cette petite histoire entendue je ne sais plus où et que je résume ici.
« Un homme veut sauver une cité pécheresse. Il va de lieu en lieu pour exhorter les gens à sortir de leur indifférence. On l’écoute un moment, puis on cesse. Après de longues années, un enfant l’aborde :
- Tes efforts ne servent à rien
- Je le sais
- Alors pourquoi continuer ?
- Au début, je pensais que je pourrais les changer. Aujourd’hui, je sais que c’est impossible. Mais si je crie toujours, et de plus en plus fort, c’est parce que je ne veux pas qu’ils me changent moi. »
Et une réflexion d’ordre général pour les lendemains de victoire.
Voyez les vainqueurs comme ils sont bêtes et inintéressants. En sport, ils klaxonnent et empêchent les citoyens de dormir et perturbent le repas des hérissons. Après les guerres, ils traînent les vaincus devant des tribunaux qui ne font que tautologiser la puissance. En politique, ils gèrent de vagues et humbles possibles après vous avoir promis des « changements ». Non, les vainqueurs, décidément, perdent à vaincre.
Ce sont les vaincus qui font perdurer le rêve.

Mae West 03/07/2006 @ 10:01:47
lu à l'instant ( journal d'info club internet)

NICE (Reuters) - Un forcené excédé par les cris de joie des supporters des équipes de France et du Portugal qui fêtaient la qualification des deux équipes en demi-finale de la Coupe du monde de football, a fait feu sur la foule dans un village du sud, blessant deux personnes, avant d'être tué par un gendarme, apprend-on à la gendarmerie.
(...)

Saule

avatar 16/06/2014 @ 13:27:38
Pour faire pendant à l'édito en prem' et la discussion sur le forum, et montrer qu'on peut critiquer le foot quand c'est fait avec humour et style...

Je suis sur qu'il y a eu d'autres textes de Bolcho, pourfendeur des compétitions sportives (jeux olympiques et autres).

Myrco

avatar 16/06/2014 @ 14:49:17
Pour faire pendant à l'édito en prem' et la discussion sur le forum, et montrer qu'on peut critiquer le foot quand c'est fait avec humour et style...

Je suis sur qu'il y a eu d'autres textes de Bolcho, pourfendeur des compétitions sportives (jeux olympiques et autres).

En tant que pourfendrice (çà se dit çà ?) de ce genre de manif "sportive" à l'échelle planétaire,je salue ton intention Saule.Malgré ta bonne volonté médiatrice,la critique de Bolcho n'aura pas hélas la visibilité du texte de SJB -savoureux je n'en disconviens pas- que j'avais pris avec humour mais quand même...
Je n'ai pas voulu intervenir sur le fil dédié parce que je ne veux pas pourrir votre fête,ni me faire taxer de "grincheuse".J'ai rencontré beaucoup de gens d'excellent niveau intellectuel dans ma vie,qui se passionnaient comme vous pour le foot et j'ai toujours eu du mal à comprendre...il faut faire avec et c'est pourquoi je n'irai pas sur un fil où je n'ai pas ma place.
Il n'en reste pas moins que pour nous les détracteurs,la vie semble s'être totalement figée sur C.L ou plutôt totalement aspirée par cette Coupe du Monde comme dans les médias d'ailleurs aussi ai-je le sentiment (comme d'autres sans doute mais je ne peux parler en leur nom) que cela prend beaucoup trop de place sur un site dont ce n'est pas la vocation.
C'est un peu comme si on nous disait :"chut! pendant un mois,priorité au foot et si cela ne vous plaît pas...allez voir ailleurs" .Cela peut paraître idiot,mais c'est un ressenti,une tristesse que j'avais envie d'exprimer en dehors de toute polémique ;-(

Tistou 16/06/2014 @ 14:53:37
C'est vrai, Myrco, que le football prend, pour un mois, une place démesurée dans l'actualité. Dire que tout est figé sur C.L. ? Non. Là, non.

Myrco

avatar 16/06/2014 @ 15:00:13
J'ai peut-être objectivement tort Tistou, mais cette "surimportance" donnée tout à coup au foot (sur un site qui rappelons le n'est pas généraliste) créée en moi ce ressenti...d'orpheline (oui,c'est presque çà) de mon site préféré (je n'y peux rien) et j'avais envie de l'exprimer;-)

Myrco

avatar 16/06/2014 @ 15:25:47
Effectivement,si on prend les deux dernières pages d'actu moins de 4 lignes sur 10 concernent "Foot et littérature".Il y a sans doute eu pire !
Alors ce qui créée mon sentiment c'est peut-être la violence et surtout le mépris contenus dans certains échanges qui aboutissent à créer une sorte de ligne de fracture sur un sujet si peu...important, et le fait que pour ses soustraire à ce battage ambiant C.L ne soit même plus un refuge!

(réponse à Tistou)

Pieronnelle

avatar 16/06/2014 @ 16:19:38
Surtout que ce fil annonce la couleur et on peut choisir de ne pas y aller. Mais honnêtement je crois que l'édito devrait être supprimé. Ou alors il faut l'associer au texte de Desproges pour que les pour et les contre y trouvent leur compte, bien que personnellement je le trouve mauvais car il injurie les personnes et ne dénonce rien relatif au business et l'utilisation qu''on fait du foot ou plutôt du Mundial...

Magicite
avatar 17/06/2014 @ 14:12:06
Le texte a du mordant, et quelques paroles truculentes. J'apprécie.

Ne nous disputons pas...amateur ou pas de ballon rond, à jouer ou à regarder.
Mais ne pas se disputer ne doit pas empêcher la discussion(cordiale) et l'échanges d'idées. Je parles d'idées allant plus loin que c'est nul/'est super.
N'est ce pas le but de tout forum, un sur la littérature ui plus est.

C'est vrai, Myrco, que le football prend, pour un mois, une place démesurée dans l'actualité. Dire que tout est figé sur C.L. ? Non. Là, non.


En réaction à la première phrase:
Comme toutes les compétitions sportives médiatisés et génératrices de bénéfices faramineux pour les ayant droit, les vendeurs de chaussures et balles en plastique, les rituels qu'on nous ferait croire traditions qui sont aussi le prolongement de la publicité.

Le sport n'a ni besoin de grandes médiatisation ni de foules dans les stades pour exister. Existerait il sans public? C'est le cas de bien des sports qui n'ont pas l'attrait ni la médiatisation qu'ont le tour de France et le football il me sembles.
L'argent et l'investissement sportif (dans les stades et autres) est il indispensable pour la pratique du sport?
Je ne le pense pas, le sport à haut niveau me sembles une machine qui broies lui même ses artisans(santé perdue dans un entraînement extrême, et ce pour la vie) et fais d'une activité ludique et génératrice de plaisir une vocation professionnelle.

Hors médias de masse et consumérisme ou investissements douteux, nous foules spectatrices avons besoins et forgeons nos héros.
Que ses héros soit des abrutis congénitaux incapables d'aligner 3 mots ou pas, un héros à l'instar d'une figure mythique, se doit d'incarner des valeurs... qui sont absentes actuellement ou bien gagner et être le meilleur est une valeur en elle même?

Il est bien sûr inepte de penser que comme tout phénomène de masse le footbal ou autre engouement sportif soit exempt de politique, d'idées.
Dans un regard holistique je m'aperçoit que ce genre de manifestations est un moyen de bien être ou de mal être, un levier de cette entité aveugle qui est nommée 'les gens' ou 'foule' et qui permets à telle communauté de s'identifier, tel pouvoir d'apaiser les craintes de ses confédérés.
Après tout ce n'est pas grave si il y a des problèmes de gestion du pays, de cohésion sociale, puisque l'on a gagné, puisque on a un ennemi à haïr le scélérat qui a osé nous battre au dernier match...
Ecran de fumée, plus que Néron et "son pain et des jeux", je pense à Big Brother du roman et ses moments de haine ou de jubilation organisés.

Voilà certaines des raisons qui font que je n'aime pas le sport à la télé.

Début Précédente Page 2 de 2
 
Vous devez être connecté pour poster des messages : S'identifier ou Devenir membre

Vous devez être membre pour poster des messages Devenir membre ou S'identifier