Palorel

avatar 26/08/2009 @ 21:53:42
Les petits éditeurs opèrent des sélections aussi drastiques que Fixot. :-) Ce n'est pas parce qu'ils sont petits que c'est facile d'y être publié.

Antinea
avatar 26/08/2009 @ 21:57:39
Ce n'est pas parce qu'ils sont petits que c'est facile d'y être publié.


Heu... c'est comme partout: pour certains oui, en effet, d'autres non. Bref, en gros, je me demande s'il ne va pas falloir que je choisisse mes prochains livres à lire parmi cette nuée d'éditeurs en y jetant "un bras aléatoire"...

;)

Feint

avatar 26/08/2009 @ 21:57:54
En gros de tout. J'ai lu des bouquins trés inégaux de petits éditeurs, et aussi découvert un livre très bon auto-édité. Je sais bien que la mode c'est de publier son bouquin et que finalement ce n'est pas si difficile chez un petit éditeur, qu'on paye ou non. Du coup, on publie un peu trop et pas forcément bon, au contraire...

Que dis-tu là, malheureuse !? Un "éditeur" qui fait payer n'est pas un éditeur ! L'édition à compte d'auteur n'a rien à voir avec l'édition. Etre publié par une petite maison de qualité (ce n'est évidemment pas le cas de toutes), forcément exigeante donc, est sans doute plus difficile encore que d'être publié par une grosse (je sais de quoi je parle). L'auto-édition est une pratique spécifique, qui peut se justifier dans certains cas, et qui est à différencier du compte d'auteur.

Antinea
avatar 26/08/2009 @ 22:02:47

Que dis-tu là, malheureuse !? Un "éditeur" qui fait payer n'est pas un éditeur ! L'édition à compte d'auteur n'a rien à voir avec l'édition. Etre publié par une petite maison de qualité (ce n'est évidemment pas le cas de toutes), forcément exigeante donc, est sans doute plus difficile encore que d'être publié par une grosse (je sais de quoi je parle). L'auto-édition est une pratique spécifique, qui peut se justifier dans certains cas, et qui est à différencier du compte d'auteur.


;) je charrie.

Cela dit, l'édition c'est aussi des services de visibilité des livres (pubs), correction et tout... les petits éditeurs n'ont pas tous les moyens de faire cela. Du coup...

Feint

avatar 26/08/2009 @ 22:11:29
Cela dit, l'édition c'est aussi des services de visibilité des livres (pubs), correction et tout... les petits éditeurs n'ont pas tous les moyens de faire cela. Du coup...

La correction au fond c'est peu de choses. Le plus dur, c'est de toucher la presse la plus routinière (qui est aussi la plus lue, hélas), et d'avoir des piles un peu visibles sur les tables des libraires (il y a clairement, de la part des gros, une stratégie de l'écrasement par le nombre).

Katryn

avatar 27/08/2009 @ 10:03:48
J'ai lu un peu de Levy et un peu de Musso.

A mon avis, la seule comparaison possible, est dans les titres et dans le genre de leurs romans. A part cela, Musso est un vrai grand écrivain pour moi (pour vous en convaincre, lisez "Seras-tu la?" qui est proprement sublime) : il écrit bien. Et pour ce qui est de l'art de l'intrigue, de l'imagination et de "faire ressentir son roman", il est capable d'y exceller. Contrairement à Levy qui a une écriture très plate et presque sans intérêt.

Aussi, je pense que c'est sévère et injuste de juger un écrivain à travers son roman raté.

Voila mon avis.

Cordialement à tous,

CptNemo

avatar 27/08/2009 @ 10:26:05
je crains que tout les romans de Muso ne soit raté.

Une critique qui m'avait bien fait rire

« Ça y est, je l'ai fait : j'ai acheté Que serais-je sans toi?, le dernier roman de Gustave Musso, [...] Ce que j'avais fait pour Atiq Rahimi (le prosateur pour qui les bombes explosent « violemment »), ne me devais-je pas de le faire pour lui ?

Alors, pour commencer, il y a un gros cœur rouge sur la couverture. Et ça, il faut le faire. Moi, je n'aurais pas osé. Lui, si. [...] Ensuite on retourne le bouquin et on voit la photo de Gaston Musso. Et là, on comprend beaucoup de choses. Il a une bonne tête. C'est le gars qu'on a vu vingt fois chez Darty ou chez Renault, qui vous dit : «Pas de souci», qui vous dit : «Je vous laisse pianoter votre code», et pour finir : «Excellente soirée à vous». D'ailleurs, à la fin de son livre, il adresse un petit mot de remerciement aux lecteurs, qu'il signe de son prénom. C'est en somme un auteur de proximité.

L'histoire vaut ce qu'elle vaut. C'est une fille déchirée entre son papa (qui est un voleur) et le garçon qu'elle aime (qui est un gendarme). Enfin, c'est le thème annoncé, parce que dans l'exécution, finalement, il ne joue pas tellement là-dessus. Ce qui n'est pas grave, puisque à ce stade, le livre a déjà été acheté.

Au début, on est à Paris. Le Louvre ayant été préempté par Dan Brown, Gontrand Musso s'est rabattu sur le Musée d'Orsay. Sinon, ça donnerait l'impression qu'il a copié. Pour le reste, c'est intéressant, parce qu'il dépeint Paris exactement comme le dépeindrait Dan Brown. Ou plus précisément: comme le dépeindrait un touriste américain. Ou mieux encore : comme on peut le dépeindre si l'on n'y a jamais mis les pieds, et qu'on se contente d'internet. Son personnage passe-t-il près du Pont Neuf ? Il vous indique, l'air de rien, au détour d'une phrase, que c'est le plus ancien pont de Paris. Remonte-t-il le boulevard Raspail ? Station devant la statue de Balzac « qui a l'air fantomatique ». Le voleur s'enfuit en Vélib', comme un vrai bobo, avec l'autoportrait de Van Gogh sous le bras.

Pour l'essentiel, c'est une histoire d'amour (d'où le cœur sur la couverture, et le titre emprunté à Louis Aragon via Jean Ferrat). Et alors là par contre, «c'est du lourd», comme dit Abdelmalik. On a affaire à un amour «rare, profond, passionné». Rien à voir, lecteur, avec les plans foireux et les coucheries calamiteuses qui vous tiennent lieu de vie sentimentale. Gaétan Musso n'hésite pas à écrire une réplique telle que : « Tu m'as brisé le cœur, Gabrielle ! » Là non plus, je n'aurais pas osé. Surtout qu'on a ensuite : « Elle pleura toutes les larmes de son corps. » Je l'ai toujours dit : ce qui compte dans l'écriture, c'est l'audace !

Débézed

avatar 27/08/2009 @ 19:13:39
Une salade de Musso ou Levy en salade c'est toujours de la salade qui ressemble à de la soupe !

Antinea
avatar 27/08/2009 @ 20:02:01
A part cela, Musso est un vrai grand écrivain pour moi (pour vous en convaincre, lisez "Seras-tu la?" qui est proprement sublime) : il écrit bien. Et pour ce qui est de l'art de l'intrigue, de l'imagination et de "faire ressentir son roman", il est capable d'y exceller. Contrairement à Levy qui a une écriture très plate et presque sans intérêt.


Ce n'est pas la première fois que j'entends que Musso écrit bien mieux que Lévy. Du coup, cela m'intrigue...

Palorel

avatar 27/08/2009 @ 20:47:07
Et si c'était vrai...

Antinea
avatar 27/08/2009 @ 20:58:47
Et si c'était vrai...


Sait-on jamais ? ;) Non, c'est nul comme titre !

Garance62
avatar 27/08/2009 @ 21:37:15
A part cela, Musso est un vrai grand écrivain pour moi (pour vous en convaincre, lisez "Seras-tu la?" qui est proprement sublime) : il écrit bien. Et pour ce qui est de l'art de l'intrigue, de l'imagination et de "faire ressentir son roman", il est capable d'y exceller. Contrairement à Levy qui a une écriture très plate et presque sans intérêt.


Ce n'est pas la première fois que j'entends que Musso écrit bien mieux que Lévy. Du coup, cela m'intrigue...

L'intrigue c'est quelque chose que tu apprécies, Antinéa.. Venise est bien loin du monde de ceux-là pourtant. Je n'ai lu que -heu, la première page d'un Lévy, je ne sais plus lequel..- mais la lecture, je te promets, n'est pas à la hauteur de l'impression de saine curiosité que tu éprouves.. dont je ne doute pas un instant...

Antinea
avatar 27/08/2009 @ 21:52:48

L'intrigue c'est quelque chose que tu apprécies, Antinéa.. Venise est bien loin du monde de ceux-là pourtant. Je n'ai lu que -heu, la première page d'un Lévy, je ne sais plus lequel..- mais la lecture, je te promets, n'est pas à la hauteur de l'impression de saine curiosité que tu éprouves.. dont je ne doute pas un instant...


Wouah ! C'est gentil ce que tu me dis ! Merci ! Oui, j'aime bien les histoires, mais pas uniquement.
C'est vrai que lire un livre qui raconte quelque chose est une véritable évasion...
Mais tu me dis que Musso, non, il ne raconte pas d'histoires ?

Hum...

Palorel

avatar 27/08/2009 @ 21:57:47
Mais tu me dis que Musso, non, il ne raconte pas d'histoires ?

Hum...


Non, là c'est elle qui te raconte des histoires. S'il ne racontait pas d'histoires, il resterait quoi?

Ngc111
avatar 27/08/2009 @ 22:47:27
Pour m'a part j'avais eu un bon souvenir de Et si c'était vrai de Marc Lévy.
Par contre toutes ces choses qu'on ne s'est pas dites... comment dire... tout tombe à plat, les tentatives d'humour, les personnages (le pire je crois que c'est l'homosexuel forcément fou de mode, forcément sentimental au possible, forcément hyperactif et jovial) et l'intrigue.

Quant à Musso il y a peu de chance que lise un autre de ses livres (une série TV couchée sur le papier, quel intérêt? )

Antinea
avatar 27/08/2009 @ 22:53:22
Pour m'a part j'avais eu un bon souvenir de Et si c'était vrai de Marc Lévy.


C'est justement le seul que j'ai lu, et j'ai trouvé que c'était du réchauffé que cette histoire de fantôme dans le placard abracadabrante... mais c'est surtout ce passage oedipien limite limite qui m'a dégoûtée du livre.

Cela dit, je trouve que c'est super facile à lire et que c'est bien pour les gens qui aiment les choses accessibles et qui ne veulent pas se prendre le choux. J'ai entendu le bonhomme parler, et il a l'air sympathique, et de respecter son public. Pour ma part j'aime un peu plus élaboré.

Palorel

avatar 27/08/2009 @ 23:03:54
J'ai entendu le bonhomme parler, et il a l'air sympathique, et de respecter son public.


J'ai la même impression. Il n'a pas la prétention d'écrire des chefs-d'œuvre et ne joue pas les incompris comme Werber ou d'autres. C'est du moins l'impression qu'il donne, mais ça fait peut-être partie de la stratégie éditoriale... :-)

Antinea
avatar 27/08/2009 @ 23:07:29
ça fait peut-être partie de la stratégie éditoriale... :-)


Stratégie il y a ? Je croyais que ce n'était que de la pub à outrance ? ;)

Palorel

avatar 27/08/2009 @ 23:19:06
Une salade de Musso ou Levy en salade c'est toujours de la salade qui ressemble à de la soupe !


Je crois bien que DBZ a tenté un jeu de mots foireux, et ce dans la plus parfaite indifférence. C'est un peu tard, mais nous pouvons tout de même encore rendre hommage à ce maître de la vanne pourrie. Salade de Musso (salade de museau), c'était marrant, non, fallait la trouver quand même! Bravo DBZ, j'apprécie!

Débézed

avatar 28/08/2009 @ 01:26:27
Ouf ! Enfin un réveillé !

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