Page 1 de 1
Le tunnel devenait de plus en plus étroit. « Il faut que je sorte », décida-t-il. Ces derniers jours avaient été très chaotiques. Beaucoup de secousses et de perturbations à l’extérieur lui ont rendu son antre de plus en plus inconfortable. Et puis il y eut ce coup de chaleur qui lui fit perdre connaissance. Combien de temps est-il resté dans cet état comateux ? Difficile à estimer. C’est en sortant de sa torpeur forcée qu’il prit la décision de quitter le tunnel.
Les secousses reprirent. Il s’agrippa aux parois et coinça son corps entre des réserves de nourriture pour amortir les chocs. Puis il profita d’une précaire accalmie pour avancer dans le tunnel et se diriger vers la sortie. Il prit soin de manger ce qui restait de nourriture, ne sachant pas s’il en trouverait rapidement à l’extérieur.
Le tunnel était devenu très étroit ce qui rendait sa progression de plus en plus difficile. Quelques faibles secousses suivies d’un calme relatif l’ont encore gêné dans ses mouvements et ont freiné sa progression.
Puis tout est allé très vite : quelque chose a violemment heurté l’édifice, une secousse effroyable, des éboulements, l’avant du tunnel fut arraché. Une lumière vive a inondé l’animal qui, totalement aveuglé, eut pourtant le réflexe de se rétracter dans ce qui restait du tunnel. Il constata avec soulagement qu’il n’était pas blessé. « Un coup de bol ».
Quelques instants après le choc, il risqua un regard à l’extérieur, par la partie devenue béante du tunnel. Sa vision était encore floue. Malgré la lumière toujours aveuglante, il distingua au loin une énorme masse claire, dont la partie inférieure bougeait. Les détails lui apparurent petit à petit : une matière noire sur le sommet de la masse, d’énormes cratères sur la face, une partie plus proéminente au milieu. La partie inférieure poursuivait son mouvement lent et régulier.
Il tourna la tête pour observer les alentours. Un espace infini totalement vide se trouvait au-dessus de lui. « L’univers », pensa-t-il. « C’est donc ça l’univers ». Autour de lui, gisaient des restes de l’éboulement du tunnel, mais aussi d’autres matériaux de différentes couleurs. Il extirpa le haut de son corps du tunnel afin d’analyser les matériaux de plus près. « De la nourriture ! Tout va bien ». Il regarda encore le vide au-dessus de lui, mais ne parvint pas à distinguer la moindre forme. « Peut-être y a-t-il quelque chose dans le lointain ? Il faudra que j’explore cet espace plus tard ». Il fixa de nouveau l’énorme masse claire, seul élément qui, outre les matériaux qui l’entouraient, semblait faire avec lui partie de l’univers.
Plus il observait cette masse, plus il eut le sentiment qu’il s’agissait d’un être vivant. Un énorme être vivant dont la partie inférieure ne cessait de bouger lentement. Mais il doutait que ce spécimen étrange puisse être doté de la moindre forme d’intelligence. « Il est beaucoup trop grand, ses neurones doivent être perdus dans la masse molle qui semble constituer l’essentiel de son corps. Il n’a d’ailleurs aucune autre possibilité d’action que les mouvements de sa partie inférieure ».
Il se mit à réfléchir. Il s’agissait maintenant de déterminer la direction à prendre. Il regarda une nouvelle fois tout autour de lui. Quelques blocs de nourriture orange étaient disséminés entre des éléments longs et fins enchevêtrés les uns aux autres. Plus loin, quelques blocs de nourriture verte le rassurèrent sur la variété de substances nutritives à sa disposition dans ce nouvel environnement. En parcourant l’enchevêtrement de son regard maintenant habitué à la lumière vive, il remarqua l’entrée d’une cavité. « Une cachette idéale ». Il jeta un dernier regard à l’énorme masse claire qui semblait ne pas avoir modifié sa morne activité. « Je suis quasiment certain que cet être n’est pas doué d’intelligence », se dit-il en se hissant entièrement hors du tunnel. Puis il prit la direction de la cavité.
Les secousses recommencèrent brutalement. Il se cramponna aux matériaux autour de lui. Il vit avec effroi certaines pièces de l’édifice d’enchevêtrements se détacher et tomber dans le vide de l’univers. La peur l’envahit et il s’agrippa de toutes ses forces à l’élément long et fin qui se trouvait juste à sa portée. Une ombre le couvrit. Il se retourna et vit l’immense masse claire s’approcher de lui. Au centre de cette masse s’ouvrit un énorme trou rouge. L’animal tenta de rejoindre précipitamment la cavité. Mais le trou rouge engloutit tout : le reste du tunnel, l’édifice d’enchevêtrements, les blocs de nourriture et même la cavité.
Il se retrouva de nouveau dans l’obscurité la plus complète. Tous les matériaux dansaient autour de lui dans un flot de liquide visqueux. Il ne parvint pas à s’agripper à quoi que ce soit. Tout bougeait, tout glissait, tout suintait. Il fut projeté sur une surface dure. Un immense bloc s’abattit sur lui.
Pour le ver du haricot, c’en était fini.
Le Chinois acheva sa mastication et déglutit, ignorant tout du drame qui venait de se produire entre ses mâchoires.
Les secousses reprirent. Il s’agrippa aux parois et coinça son corps entre des réserves de nourriture pour amortir les chocs. Puis il profita d’une précaire accalmie pour avancer dans le tunnel et se diriger vers la sortie. Il prit soin de manger ce qui restait de nourriture, ne sachant pas s’il en trouverait rapidement à l’extérieur.
Le tunnel était devenu très étroit ce qui rendait sa progression de plus en plus difficile. Quelques faibles secousses suivies d’un calme relatif l’ont encore gêné dans ses mouvements et ont freiné sa progression.
Puis tout est allé très vite : quelque chose a violemment heurté l’édifice, une secousse effroyable, des éboulements, l’avant du tunnel fut arraché. Une lumière vive a inondé l’animal qui, totalement aveuglé, eut pourtant le réflexe de se rétracter dans ce qui restait du tunnel. Il constata avec soulagement qu’il n’était pas blessé. « Un coup de bol ».
Quelques instants après le choc, il risqua un regard à l’extérieur, par la partie devenue béante du tunnel. Sa vision était encore floue. Malgré la lumière toujours aveuglante, il distingua au loin une énorme masse claire, dont la partie inférieure bougeait. Les détails lui apparurent petit à petit : une matière noire sur le sommet de la masse, d’énormes cratères sur la face, une partie plus proéminente au milieu. La partie inférieure poursuivait son mouvement lent et régulier.
Il tourna la tête pour observer les alentours. Un espace infini totalement vide se trouvait au-dessus de lui. « L’univers », pensa-t-il. « C’est donc ça l’univers ». Autour de lui, gisaient des restes de l’éboulement du tunnel, mais aussi d’autres matériaux de différentes couleurs. Il extirpa le haut de son corps du tunnel afin d’analyser les matériaux de plus près. « De la nourriture ! Tout va bien ». Il regarda encore le vide au-dessus de lui, mais ne parvint pas à distinguer la moindre forme. « Peut-être y a-t-il quelque chose dans le lointain ? Il faudra que j’explore cet espace plus tard ». Il fixa de nouveau l’énorme masse claire, seul élément qui, outre les matériaux qui l’entouraient, semblait faire avec lui partie de l’univers.
Plus il observait cette masse, plus il eut le sentiment qu’il s’agissait d’un être vivant. Un énorme être vivant dont la partie inférieure ne cessait de bouger lentement. Mais il doutait que ce spécimen étrange puisse être doté de la moindre forme d’intelligence. « Il est beaucoup trop grand, ses neurones doivent être perdus dans la masse molle qui semble constituer l’essentiel de son corps. Il n’a d’ailleurs aucune autre possibilité d’action que les mouvements de sa partie inférieure ».
Il se mit à réfléchir. Il s’agissait maintenant de déterminer la direction à prendre. Il regarda une nouvelle fois tout autour de lui. Quelques blocs de nourriture orange étaient disséminés entre des éléments longs et fins enchevêtrés les uns aux autres. Plus loin, quelques blocs de nourriture verte le rassurèrent sur la variété de substances nutritives à sa disposition dans ce nouvel environnement. En parcourant l’enchevêtrement de son regard maintenant habitué à la lumière vive, il remarqua l’entrée d’une cavité. « Une cachette idéale ». Il jeta un dernier regard à l’énorme masse claire qui semblait ne pas avoir modifié sa morne activité. « Je suis quasiment certain que cet être n’est pas doué d’intelligence », se dit-il en se hissant entièrement hors du tunnel. Puis il prit la direction de la cavité.
Les secousses recommencèrent brutalement. Il se cramponna aux matériaux autour de lui. Il vit avec effroi certaines pièces de l’édifice d’enchevêtrements se détacher et tomber dans le vide de l’univers. La peur l’envahit et il s’agrippa de toutes ses forces à l’élément long et fin qui se trouvait juste à sa portée. Une ombre le couvrit. Il se retourna et vit l’immense masse claire s’approcher de lui. Au centre de cette masse s’ouvrit un énorme trou rouge. L’animal tenta de rejoindre précipitamment la cavité. Mais le trou rouge engloutit tout : le reste du tunnel, l’édifice d’enchevêtrements, les blocs de nourriture et même la cavité.
Il se retrouva de nouveau dans l’obscurité la plus complète. Tous les matériaux dansaient autour de lui dans un flot de liquide visqueux. Il ne parvint pas à s’agripper à quoi que ce soit. Tout bougeait, tout glissait, tout suintait. Il fut projeté sur une surface dure. Un immense bloc s’abattit sur lui.
Pour le ver du haricot, c’en était fini.
Le Chinois acheva sa mastication et déglutit, ignorant tout du drame qui venait de se produire entre ses mâchoires.
Bluffé Mieke. J’ai assez tôt pensé à ver de terre, mais la forme qui bougeait au-dessus? Aucune idée jusqu’à la fin. J’ai même cru qu’on ne verrait pas d’homme dans l’histoire.
C’est très original et le texte glisse tout seul… comme le ver dans l’œsophage.
Une belle idée bien écrite, finalement autour des mots imposés. Un plaisir.
C’est très original et le texte glisse tout seul… comme le ver dans l’œsophage.
Une belle idée bien écrite, finalement autour des mots imposés. Un plaisir.
Jonas était un ver...
Moi, je n'avais pas deviné et j'avoue qu'il m'a fallu arriver à la fin pour comprendre enfin... et relire !
Le suspens est bien gardé jusqu'au bout, mais je n'ai plus très faim tout d'un coup !
Moi, je n'avais pas deviné et j'avoue qu'il m'a fallu arriver à la fin pour comprendre enfin... et relire !
Le suspens est bien gardé jusqu'au bout, mais je n'ai plus très faim tout d'un coup !
Je m'attendais à pire : en fait, le tunnel, j'ai cru à un moment que c'était le grand colon, puis l'intestin grêle ....
Bien eue !
ça se mastique sans peine, et ça passe plutôt bien, sauf pour les redites de mots comme "tunnel " et "nourriture"
Mais bravo pour la chute
et le ballotement dans l'incertain que subit la créature est très bien évoqué !
Bien eue !
ça se mastique sans peine, et ça passe plutôt bien, sauf pour les redites de mots comme "tunnel " et "nourriture"
Mais bravo pour la chute
et le ballotement dans l'incertain que subit la créature est très bien évoqué !
partir sur un ver de terre, j'y aurais jamais pensé!
finalement tu es le seul à batir ton histoire avec les mots imposés! original !
finalement tu es le seul à batir ton histoire avec les mots imposés! original !
partir sur un ver de terre, j'y aurais jamais pensé!
finalement tu es le seul à batir ton histoire avec les mots imposés! original !
pardon "la seule" mieke.
Excellente idée. Je n'ai compris qu'à la fin que ce ver n'était pas dans un jardin. Du coup, tout était à revoir. C'est une idée bien originale. Bravo.
Je crois qu'il y a un problème de cohésion des temps des verbes dans le début de ton texte. Cela arrive parfois quand on corrige après coup, qu'on fait des changements etc.
Tu as eu bine raison de participer ;-))
Je crois qu'il y a un problème de cohésion des temps des verbes dans le début de ton texte. Cela arrive parfois quand on corrige après coup, qu'on fait des changements etc.
Tu as eu bine raison de participer ;-))
A lire deux fois ton texte MM ! La première on se demande où on est, la seconde on est mort de rire !
Les deux fois après diner bien sur.
Bravo !
Les deux fois après diner bien sur.
Bravo !
Ah ! la découverte de l’univers… C’est tout un monde en quelque sorte. Bravi Mieke Maaike d’avoir si bien défendu la cause d’un petit animalcule, modeste prolétaire de la nature finissant entre les dents voraces d’un prédateur cruel. Et retenons cette leçon essentielle : ce n’est pas parce que l’on tombe dans un environnement appétissant que tout va pour le mieux. Avant de nous quitter pour toujours, ton personnage aura eu le temps d’émettre une hypothèse fort vraisemblable : « il doutait que ce spécimen étrange puisse être doté de la moindre forme d’intelligence. Il est beaucoup trop grand, ses neurones doivent être perdus dans la masse molle qui semble constituer l’essentiel de son corps ».
(Grand éclat de rire) (et de surprise).
Tout le monde se fait avoir Mieke si je comprends bien. J'étais aussi sur un ver de terre.
Il y a effectivement un peu de problèmes de concordance de temps dans le tout premier paragraphe. On rentre dans le vif du sujet et ça rentre dans l'ordre après. Et on est très vite happé par l'histoire. On part sur une fausse piste mais on arrive à tout raccorder à peu près jusqu'à la chute finale.
Belle réussite. Une histoire bien menée (on est parfaitement dans l'incompréhension de ce qui lui arrive à ce pauvre ver !), au rythme adapté et à la chute inattendue.
Merci Mieke. J'ai vu qu'en outre tu avais pris plaisir à l'exercice et à ces textes qui fleurissent peu à peu quand l'heure est arrivée. C'est bien le but du jeu ; prendre plaisir !
Tout le monde se fait avoir Mieke si je comprends bien. J'étais aussi sur un ver de terre.
Il y a effectivement un peu de problèmes de concordance de temps dans le tout premier paragraphe. On rentre dans le vif du sujet et ça rentre dans l'ordre après. Et on est très vite happé par l'histoire. On part sur une fausse piste mais on arrive à tout raccorder à peu près jusqu'à la chute finale.
Belle réussite. Une histoire bien menée (on est parfaitement dans l'incompréhension de ce qui lui arrive à ce pauvre ver !), au rythme adapté et à la chute inattendue.
Merci Mieke. J'ai vu qu'en outre tu avais pris plaisir à l'exercice et à ces textes qui fleurissent peu à peu quand l'heure est arrivée. C'est bien le but du jeu ; prendre plaisir !
Oui, en effet, il y a un problème de concordance des temps. J'avais ite relu mon texte une dernière fois avant de le posté et je me suis dit "il y a un problème avec les temps du début", du coup, je les ai changés en vitesse. Mais j'aurais pas dû. Ah la la, quand on veut trop bien faire hein... ;-)
Effectivement, Mae, en relisant, je me rends compte qu'il y a beaucoup de répétition.
Bon, je note et j'améliorerai ces 2 points pour la prochaine fois :-)
Effectivement, Mae, en relisant, je me rends compte qu'il y a beaucoup de répétition.
Bon, je note et j'améliorerai ces 2 points pour la prochaine fois :-)
J’ai eu un peu peur aujourd’hui Mieke. Un moment, j’ai quelque chose qui s’est coincé dans la gorge en mangeant. Et là, je me suis rappelé ton texte… Beurk! :-(
Comme quoi, il s'en passe des choses dans nos assiettes.
Trompé, à peu près comme tout le monde...
Excellente histoire, on devrait se mettre plus souvent dans la peau de ces petites bêbêtes. Cela nous permettrait d'avoir un autre point de vue sur le monde qui nous entoure l
Il y a quelques personnes que je connais à qui cela ferait le plus grand bien...
Et pour finir, encore un texte super original (comme tous ceux que je contemple à l'instant) !
Trompé, à peu près comme tout le monde...
Excellente histoire, on devrait se mettre plus souvent dans la peau de ces petites bêbêtes. Cela nous permettrait d'avoir un autre point de vue sur le monde qui nous entoure l
Il y a quelques personnes que je connais à qui cela ferait le plus grand bien...
Et pour finir, encore un texte super original (comme tous ceux que je contemple à l'instant) !
Alors moi, contrairement à la plupart d'entre vous, j'avais compris pour l'homme, mais pas du tout pour le ver...
Au début, je me suis dit 'mince alors mon ptit Poupi, tu vas devoir dire que meme si ca t'a plu, t'as rien compris'...Et finalement, mon verdict est : ca m'a beaucoup plus, et en plus, j'ai compris!!! Génial non? :-))
On s'imagine bien ton histoire en court-métrage, avec des dessins similaires à ceux de 'la mouche' (court metrage rigolo qui passait sur France 3 à une époque) et ca pourrait être super drôle!!
Bravo donc [et moi de dire, qu'avant de lire un autre 'Zanimal' je vais me servir un ver ^^]
Au début, je me suis dit 'mince alors mon ptit Poupi, tu vas devoir dire que meme si ca t'a plu, t'as rien compris'...Et finalement, mon verdict est : ca m'a beaucoup plus, et en plus, j'ai compris!!! Génial non? :-))
On s'imagine bien ton histoire en court-métrage, avec des dessins similaires à ceux de 'la mouche' (court metrage rigolo qui passait sur France 3 à une époque) et ca pourrait être super drôle!!
Bravo donc [et moi de dire, qu'avant de lire un autre 'Zanimal' je vais me servir un ver ^^]
Petite exhumation, dépoussièrage ... oh, un ver !
Eh ! bien ! Voilà encore un texte qui m'avait complètement échappé...
3 février 2006 ! Y avait-il tant de textes à cette époque ?
Tu as bien fait de le remonter, celui-là, Tistou.
Je me suis laissé bluffer pour de bon ! Je croyais qu'on était dans l'espace...
Les faits sont racontés avec un tel réalisme...
...Mais quelle imagination... !
À la deuxième lecture, je me suis marré... C'est tordant !
3 février 2006 ! Y avait-il tant de textes à cette époque ?
Tu as bien fait de le remonter, celui-là, Tistou.
Je me suis laissé bluffer pour de bon ! Je croyais qu'on était dans l'espace...
Les faits sont racontés avec un tel réalisme...
...Mais quelle imagination... !
À la deuxième lecture, je me suis marré... C'est tordant !
Hello Mieke !!
En attendant de retrouver l'été torride (automne pas loin, pas grave-mais une pistonnée nous a donné l'indice d'un retour imminent-..), je vais à la pêche au hasard du catalogue.
Découverte de ce texte qui me plait beaucoup !!
Bluffée. Oui.
Je me suis retrouvée dans un engin spatial venu d'un autre monde (galaxie?) qui atterrissait après une sorte de destruction générale dans un lieu totalement inconnu. Vaisseau détruit.. Impression confirmée par les pensées sur l'espace.. et puis j'ai été perdue, sans plus aucun repère (et j'ai aimé ça) et j'ai continué, happée par le texte et la chute, totalement imprévue.
Une écriture qui fait que la lecture ne s'arrête pas et descend tout seul.. Gouleyant à souhait ! Bon appétit ..
Hâte de te retrouver pour les aventures que nous sommes nombreux à attendre.
En attendant de retrouver l'été torride (automne pas loin, pas grave-mais une pistonnée nous a donné l'indice d'un retour imminent-..), je vais à la pêche au hasard du catalogue.
Découverte de ce texte qui me plait beaucoup !!
Bluffée. Oui.
Je me suis retrouvée dans un engin spatial venu d'un autre monde (galaxie?) qui atterrissait après une sorte de destruction générale dans un lieu totalement inconnu. Vaisseau détruit.. Impression confirmée par les pensées sur l'espace.. et puis j'ai été perdue, sans plus aucun repère (et j'ai aimé ça) et j'ai continué, happée par le texte et la chute, totalement imprévue.
Une écriture qui fait que la lecture ne s'arrête pas et descend tout seul.. Gouleyant à souhait ! Bon appétit ..
Hâte de te retrouver pour les aventures que nous sommes nombreux à attendre.
C'est sympa, Garance, de faire remonter des "morceaux choisis". Celui-ci faisait partie d'une séance d'appel à textes, intitulé "Zanimal" dont l'intitulé était :
"Un texte, de 10 000 signes environ + ou – 5 000, descriptif ou imaginaire, parlant des humains vus à travers le regard d’un animal. Contrainte situationnelle: l’animal ne se substitue pas à l’humain. 3 mots sont à placer dans le texte : - Bol, - Haricot, - Chinois."
On était actif en ces temps ...
"Un texte, de 10 000 signes environ + ou – 5 000, descriptif ou imaginaire, parlant des humains vus à travers le regard d’un animal. Contrainte situationnelle: l’animal ne se substitue pas à l’humain. 3 mots sont à placer dans le texte : - Bol, - Haricot, - Chinois."
On était actif en ces temps ...
La sacrément bonne idée que de nous ressortir ce Zanimal de 2006 (qui avait déjà – grâce à Tistou – refait une apparition en 2008). Il nous montre qu’on peut examiner le monde par le (tout) petit bout de la lorgnette en restant vachement pertinent…
Bon, à l’époque, les textes de Mieke manquaient un peu de piment érotique mais il y avait au moins du haricot tragique.
Bon, à l’époque, les textes de Mieke manquaient un peu de piment érotique mais il y avait au moins du haricot tragique.
Hello Mieke !!
En attendant de retrouver l'été torride (automne pas loin, pas grave-mais une pistonnée nous a donné l'indice d'un retour imminent-..), je vais à la pêche au hasard du catalogue.
Sympa Garance de remonter un vieux texte. C'est un de mes premiers, non ? Heureuse qu'il te plaise.
Et oui, effectivement, ton indic' a bien fait son travail, je vous livre bientôt la suite... :-)
Vous devez être connecté pour poster des messages : S'identifier ou Devenir membre