Saule

avatar 16/12/2005 @ 16:04:50
Effectivement ce livre a l'air dense et je n'ai pas tout saisi dans vos critique. J'aimerais le lire, je le ferais peut-être, mais j'ai déjà pas mal de livres en attentes. En attendant j'y vais de quelques réflexions que vos critiques m'inspirent :

Je crois aussi que la plupart des gens fonctionnent sur base de vagues croyances, non connues comme telles. Dans la plupart des domaines on a des préjugés, on suit des idées toute faites, idées qu'on accepte (façon de parler puisqu'on ne le sait pas) par habitude. Dans ce sens la doxa, en tant que croyance explicite, est positive. Au moins on sait ce à quoi on croit et on peut le remettre en question. D'ou l'importance de l'éducation. La je vous rejoins tout les deux je pense.

Par ailleurs la conclusion de Bolcho à propos du "pouvoir quasi divin" du monde social est très pertinente. Je ne comprends pas vraiment pourquoi celui ci s'exerce par l'intermédiaire de l'état cependant. Par contre je pense tout à fait exact de dire qu'on trouve notre reconnaissance et notre raison de vivre dans le salaire et la considération, le prestige social en d'autres mots. Cela me semble symptomatique d'une société beaucoup trop axée sur la matériel. La solution ne peut venir que de l'individu, en découvrant son intériorité celui peut alors se détacher de ces contingences sociales qui deviennent un peu superficielles (mais évidemment comme dit Bolcho, cela nécessite d'avoir d'abord l'esprit libre des contingences matérielles, car celui qui se bat pour manger n'a pas vraiment le temps de penser à autre chose).

Jules a me semble-t-il un regard un peu romantique sur le travail du cadre, qui travaille comme un dingue et donc mérite considération et salaire. Il me semble que si le cadre travaille autant c'est pas par philantropie, c'est justement pour la considération sociale qui devient sa raison de vivre, au détriment de sa vraie vie de l'esprit à mon avis. Galbraith, un économiste, explique lui qu'il y a un malentendu sur le mot travail : on utilise un même mot pour désigner le dur travail d'un ouvrier en batiment par exemple et l'activité d'un haut cadre qui passe en fait son temps en réunions, qui bénéficie de la considération et du prestige et du salaire,...C'est vrai que pour arriver là-bas il a du faire des formations, mais enfin cela en soi-même est une activité agréable. En outre la raison principale qui fait que le cadre devient responsble ou accède à la direction, toujours selon Galbraith, ce n'est pas sa formation ou son intelligence, mais c'est bien son affirmation de soi (qui implique souvent d'écraser les autres pour arriver).

Jules
18/12/2005 @ 09:01:50
Saule, je n'ai jamais dit qu'un cadre travaillait par philanthropie !... Mais je connais parfaitement bien cet univers et il ne correspond que très peu à ce que tu as l'air d'en penser.

En discuter est peine perdue mais je voudrais bien rappeler l'une ou l'autre idée de base:

- Sans cadres ou patrons ambitieux, désirant l'argent ou la considération, les choses n'avanceraient que bien peu.

- Saule, tu parles de vraies valeurs de la vie, mais, comme toujours, il en est qui penvent penser à cela dans la mesure où, comme le dit Bolcho, ils sont au moins dégagés des soucis de base.

Pour cela il faut qu'ils aient un emploi, pas d'emploi sans employeurs et ceux-ci sont rarement ceux qui ne pensent qu'"aux vraies valeurs de la vie". Ils bossent, avec leurs motivations qui leurs sont propres, mais sans eux plus de jobs!...

- La société pleure pour le plein emploi, mais ce ne sont ni les fonctionnaires ni les flemmards ni les rêveurs qui vont y aider, mais bien les crapuleux qui sont ambitieux, qui souhaitent l'argent et la reconnaissance.

Bien sûr que ceux-là doivent aussi avoir une éthique, le contraire serait plus que dommage, mais bon Dieu qu'on respecte un peu plus ceux qui créent, qui prennent des risques, qui bossent comme des pétés, qui ont de l'ambition (elle est souvent source de progrès) Ce sont eux qui créent la richesse d'un pays, donnent du boulot aux autres, créent de l'impôt et lui, à son tout, rend la redistribution possible.

Je ne dis pas qu'ils sont des enfants de choeurs et que leurs motifs ne tiennent qu'à apporter aux autres... certainement pas !... (Le fonctiopnnaire pas plus d'ailleurs) Je dis simplement que l'équilibre de nos sociétes, les emplois, la richesse redistribuable ne vient quasiment que d'eux. Dans bien des cas, les autrtes ne font que gérér le produit de leur travail !

Et qu'on ne me fasse pas dire ce que je n'ai pas dit ! Je tenais, au sein de problèmes bien plus globaux, à éclaircir un peu ce que l'on semble oublier trop souvent. Ils ne demandent pas de merci, ni de considération des autres. Ils font parce qu'ils aiment, pas par idéalisme ou romantisme, mais ils font et les critiquer en plus de façon assez générale me heurte !

Bolcho
avatar 18/12/2005 @ 22:31:20
Quelques mots pour répondre à la critique éclair de Jules et au commentaire de Saule.
Bien d’accord sur bien des points.
Notamment sur le fait que chaque groupement humain a sa doxa (et Bourdieu ne dit pas autre chose) et que celle-ci joue un rôle positif dans la mesure où elle nous structure et nous permet de communiquer les uns avec les autres.
Dire que c’est dans le régime démocratique que notre fonctionnement est le plus tolérable va pour moi de soi également. Et pour Bourdieu aussi, encore une fois. Personnellement, j’ajouterais qu’il serait bon, un jour, de se pencher sur le fonctionnement de ce que nous avons pris l’habitude de nommer démocratie, à savoir, ce système étrange où, tous les quatre ou cinq ans, les petites gens peuvent aller choisir leurs maîtres sur une liste de candidats à peu près équivalents les uns aux autres et qui le plus souvent se passent le flambeau de père en fils.
Bourdieu ne suggère pas un seul instant qu’il faudrait moins d’instruction, mais il met en exergue le fait que les professionnels de la pensée, du fait de la doxa qui leur est propre, contemplent un monde différent, ce qui enlève une bonne partie de son sens à leur volonté d’agir sur le monde.
Aïe, en ce qui concerne Marx, je vais être prudent. Mon objectif ici n’est pas de convaincre qui que ce soit. Une seule chose peut-être. La pensée marxiste est infiniment plus nuancée et subtile que la caricature qui en est généralement faite par les tenants du libéralisme. Ce n’est pas le lieu d’en débattre ici me semble-t-il. Peut-être pourrions-nous tomber d’accord sur le fait que les principales tentatives d’incarnation (et notamment le stalinisme) n’ont été satisfaisantes ni pour les chantres de l’économie de marché (bien sûr) ni pour ceux qui prétendent que l’économie planifiée n’est pas, par essence, incompatible avec une véritable démocratie (et j’insiste un peu lourdement sur « véritable »…).
Redevenons plus léger avec la déférence due au plombier. Bourdieu dirait que la différence entre le temps du plombier et celui de l’intellectuel, c’est que le premier nous donne de son temps de travail « manuel » (même s’il y a bien plus que du manuel dans ce travail) et que la doxa des gens du monde (qui nous imposent la leur en la matière) veut que le travail manuel est de moindre valeur. Le travailleur dit « intellectuel » (le médecin, l’homme politique, même si l’un et l’autre ne réfléchissent pas tant que ça) nous consent du temps à haute valeur symbolique. D’où le fait qu’il soit en droit de nous traiter grosso modo comme du bétail : le temps d’attente chez le médecin durant lequel VOUS perdez votre temps afin que lui n’en perde pas une miette, ou bien ces mises en scène grotesques du pouvoir que sont les passages de convois de personnalités politiques dont les majestueuses voitures, précédées de motards aux sirènes hurlantes, nous forcent à nous ranger au plus vite alors que nous allons nous aussi sur le lieu de notre boulot…mais notre temps est par définition bien moins précieux.
Non, Jules, les gens ne sont effectivement pas égaux. Ce sont les fils et les filles de riches qui deviennent riches et qui prennent le pouvoir. Ils ne sont pas en moyenne plus intelligents au départ, mais on les pousse dans la bonne direction. Bourdieu explique cela en détail dans son livre. Un fils d’universitaire est naturellement programmé pour devenir universitaire. Le fils d’ouvrier aura déjà l’impression d’écraser son père (ce qui n’est pas forcément un plaisir) dès lors qu’il aura fait ses secondaires. Tout cela, c’est la doxa qui le veut.

A Saule qui dit de pas comprendre pourquoi le « pouvoir quasi divin » du monde social s’exerce par l’intermédiaire de l’Etat. Il me semble que Bourdieu veut simplement dire que l’Etat, et surtout l’école (mais c’est l’Etat aussi), sont les grands pourvoyeurs de statut social et qu’ils vont donc faire que l’individu aura une image de lui-même plus ou moins reluisante, une sensation de son importance différente suivant qu’il est casseur de cailloux ou professeur d’université.
Pour ce qui est de l’image des patrons ou des cadres supérieurs, je me retrouve bien évidemment beaucoup plus dans celle de Saule que de Jules qui nous décrit un monde qui devrait courir à sa perte si les patrons disparaissaient. Mais dire que les emplois et la richesse ne viennent quasiment que des patrons, Jules, c’est faire preuve à tout le moins de beaucoup d’humour quand on s’adresse à un marxiste habitué à dire exactement l’inverse…

Une bien bonne journée à tout le monde, patrons, ouvriers, intellos, artistes, fonctionnaires, petits commerçants, casseurs de cailloux et profs d’université, minables profs en prison, joyeux politiciens roublards, danseuses de cabarets, plombiers romantiques ou cadres surmenés, retraités heureux, prépensionnés sans avenir, chômeurs désespérés, employés, techniciens et cadres, syndiqués, non syndiqués, grévistes rouges et non grévistes jaunes, etc, etc.

Sans oublier Jules et Saule qui sont mieux que bien.

Saule

avatar 23/12/2005 @ 22:28:43
Je ne sais si ça va mettre tout le monde d'accord, mais je vous cite ici un autre point de vue intéressant à propos du travail.

"est-il authentiquement rationnel, existentiellement parlant, de travailler ? Nos conceptions occidentales marquées par l'éthique du travail nous poussent spontanément à répondre par l'affirmative. De façon assez surprenante, certains anthropologues comme Norman O. Brown répondent au contraire par la négative. Ils montrent que même dans les sociétés dites primitives, travailler consiste avant tout à "faire circuler de la culpabilité". La nécessité compulsive de produire un surplus économique et, plus largement, l'obsession de générer un revenu aussi important que possible, seraient liées à l'angoisse radicale de l'être humain au sein d'une nature hostile. Cette angoisse pousserait l'homme à refouler la corporéité, signe par excellence de la mortalité, et créerait chez lui le besoin de se débarrasser du surplus sous forme d'offrande sacrée, afin de se concilier les forces cosmiques effrayantes qui président à notre finititude."

En gros le travail devient pathologique lorsqu'il sert à masquer notre angoisse existentielle devant notre propre finitude.

C'est dans "Critique de l'existence capitaliste" de Christian Arnsperger, un livre que je recommande chaudement à ceux qui comme moi voudraient s'opposer au capitalisme sans se retrouver dans les mouvements des "anti" habituels (atac,..). Ceci dit prévoir du temps, ce n'est pas une lecture facile.

Jules, je me doute que tu ne seras pas de cet avis, ça n'empêche que je te recommande le livre de Arnsperger, il montre comment la philosophie existentialiste permettrait de décoder les comportements sous-jacents d'une économie capitaliste.

Guigomas
avatar 24/12/2005 @ 11:33:55
C'est dans "Critique de l'existence capitaliste" de Christian Arnsperger, un livre que je recommande chaudement à ceux qui comme moi voudraient s'opposer au capitalisme sans se retrouver dans les mouvements des "anti" habituels (atac,..). Ceci dit prévoir du temps, ce n'est pas une lecture facile.


Saule,

Sais-tu qu'il y a eu au XIXème siècle un fort courant de pensée catholique et sociale. On connaît évidemment Frédéric Ozanam, mais il n'est pas le seul, loin de là. Des gens comme Albert de Mun, Frédéric le Plée furent à l'origine d'un courant politique fort, monarchiste, catholique et social. Ci-dessous, un discours prononcé par A de Mun à la chambre des députés en 1884 :

"QUELQUES GRANDS MOMENTS D'ELOQUENCE PARLEMENTAIRE
Albert de MUN - 1884
Sur la nécessité de la loi sociale
Discours prononcé à la Chambre des députés le 25 janvier 1884.
Voilà dans quelle pensée je monte à la tribune, et, je n'ai pas besoin de le dire, l'esprit bien libre de toutes les arrière-pensées qui, dans un débat parlementaire, peuvent toucher aux intérêts ministériels, dans lesquels nous n'avons rien à voir. Mon intention est de parler pour la Chambre et pour le pays qui nous entend, plutôt que d'interpeller un ministère. Messieurs, la question qui s'agite ici est bien plus profonde dans ses sources, bien plus vaste dans ses conséquences, que ne pourrait l'être une crise passagère, si grave, si violente qu'elle pût être : ma conviction, c'est qu'il se fait dans le monde, à l'heure où nous sommes, par l'effet d'un ensemble de causes morales et matérielles, un grand mouvement social, une évolution profonde ; et que, de la manière dont ce mouvement sera conduit, des transformations qui sortiront de ce trouble général dépendront la paix et la prospérité des nations civilisées. La question est de savoir si tous ceux qui ont intérêt à la conservation sociale, - et je n'en excepte naturellement personne, - sauront à temps se réunir et s'entendre, non pas pour se coaliser dans une infructueuse résistance, mais pour diriger, pour conduire la réforme économique devenue nécessaire, ou si cette réforme inévitable se fera définitivement sans eux et contre eux. Voilà la question : il n'y en a pas de plus haute dans l'ordre politique, je n'en connais pas qui mérite à un plus haut point de fixer l'attention des hommes d'Etat ; elle a un nom : c'est la question sociale. On a dit qu'il n'y en avait pas, qu'il n'y avait que des questions sociales ; je crois qu'on s'est trompé, il y en a une qui résume toutes les autres : c'est celle dont je parle ici. Tout récemment, dans un article frappant sur l'enchérissement de la vie, un écrivain de la Revue des Deux Mondes la définissait par l'effort instinctif des multitudes pour amoindrir la misère et pour alléger le travail. J'accepte la définition, bien que je ne la trouve pas complète, parce qu'elle met en lumière l'aspect principal et le plus saisissant de la question. Amoindrir la misère et alléger le travail ! eh ! bien, Messieurs, si, me plaçant à ce point de vue, je cherche à me rendre compte des causes générales de la crise qui nous agite, la première chose qui me frappe, c'est que ce n'est pas une crise française, mais une crise internationale. (Très bien ! très bien ! sur divers bancs.) Les nations modernes sont en souffrance, et la maladie chronique qui les épuise, - j'ai déjà exprimé cette idée, et je ne cesserai de la répéter, parce que je la crois fondamentale, c'est l'excès de la concurrence.
Depuis un siècle, des doctrines nouvelles se sont levées sur le monde, des théories économiques l'ont envahi, qui ont proposé l'accroissement indéfini de la richesse comme le but suprême de l'ambition des hommes, et qui, ne tenant compte que de la valeur échangeable des choses, ont méconnu la nature du travail, en l'avilissant au rang d'une marchandise qui se vend et s'achète au plus bas prix.
L'homme, l'être vivant, avec son âme et son corps, a disparu devant le calcul du produit matériel. Les liens sociaux ont été rompus ; les devoirs réciproques ont été supprimés ; l'intérêt national lui-même a été subordonné à la chimère des intérêts cosmopolites, et c'est ainsi que la concurrence féconde, légitime, qui stimule, qui développe, qui est la nécessaire condition du succès, a été remplacée par une concurrence impitoyable, presque sauvage, qui jette fatalement tous ceux qu'elle entraîne dans cette extrémité qu'on appelle la lutte pour la vie.
Dans ce combat à outrance, l'abaissement du prix de revient est devenu la grande nécessité, la grande préoccupation des producteurs. Comme, dans toute entreprise industrielle, les frais généraux ne varient guère, il a fallu, pour arriver à cet abaissement du prix de revient, augmenter sans cesse la production, cette surproduction, favorisée de toutes manières par tous les développements de l'industrie moderne, par toutes les forces nouvelles que le génie de l'homme arrache à la nature, par la vapeur, par l'électricité, par l'outillage toujours perfectionné, cette surproduction a eu ce corollaire immédiat : l'excès du travail. Je ne voudrais rien dire Messieurs, qui dépasse la mesure, je ne voudrais pas aller au delà de ce qui est juste et légitime ; mais je ne puis m'empêcher d'insister là-dessus, parce que c'est le point capital, celui qui touche directement à la condition de l'ouvrier : on a abusé du travail, et des forces de l'homme...."

Ce texte a 120 ans, mais quelle modernité !

Saule

avatar 24/12/2005 @ 13:28:08
Merci. Je ne connaissais pas ce courant de pensée. Et en effet ce texte est bien enlevé et il n'a pas pris une ride. Ce qui veut dire que le capitalisme reste triomphant depuis 120 ans

Selon Anrsperger, l'indestructabilité du capitalisme malgré ses failles humaines évidentes est liée à notre angoisse existentielle, qui agit comme une force inconsciente et qui donne au système une apparence de rationnalité. Ces forces sont inconscientes et donc plus agissantes, car tout ce qui est inconscient n'en a que plus de force. C'est passionnant mais ardu.

D'un point de vue catholique, j'ai trouvé la référence vers un ouvrage qui se veut une critique théologique de l'économie de marché ( http://editionsducerf.fr/html/fiche/… ), je suis curieux de lire ça. Il me semble indéniable que le capitalisme est un déni du christianisme (en fait le seul argument valable pour le capitalisme c'est le moindre mal). Simone Weil disait d'ailleurs que le christianisme est la religion des esclaves. A ne pas confondre avec une religion des déçus, car souvent on rétorque à ceux qui critiquent le monde du travail que ce sont des employés ou des cadres frustrés. Arnsperger dit dans sa préface : en critiquant le capitalisme, il veut proposer une éthique thérapeutique, sinon on risque de tomber dans le fatalisme et dans un stoicisme de déçus ! C'est bien dit.

Quoiqu'il en soit, joyeux noel à tous : aux cadres dynamiques comme aux cadres ou employés frustrés :-).

Sorcius
avatar 26/12/2005 @ 23:22:55
Quoiqu'il en soit, joyeux noel à tous : aux cadres dynamiques comme aux cadres ou employés frustrés :-).


Bien dit Saule! Qu'est-ce que vous êtes sérieux dites donc!! :-)

Radetsky 31/01/2012 @ 21:40:24
Si j'arrive après la bataille, je veux néanmoins apporter un complément-éclair à ce que disait Guigomas : ne pas oublier aussi des hommes comme Marc Sangnier ("Le Sillon"), dont Henri Guillemin, ronchon célèbre et démolisseur de réputations usurpées, a été je crois le secrétaire.

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