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Le Prix Rossel a été créé en 1938 par le journal belge Le Soir, en mémoire du fondateur du quotidien et récompensant un ouvrage et/ou un auteur belge. C'est un des prix littéraires les plus populaires et connus en Belgique, doté de 5000 euros.
Parmi les lauréats, on trouve Maurice Carême (1947), Albert Ayguesparse (1952), Stanislas d'Otremont (1956), Jacqueline Harpman (1959), Charles Bertin (1963), Pierre Mertens (1970), André-Marcel Adamek (1974), François Weyergans (1981), René Swennen (1987), Jean-Claude Bologne (1989), Jean-Luc Outers (1992), Caroline Lamarche (1996), Henry Bauchau (1997), François Emmanuel (1998) ou Xavier Deutsch (2002). L'édition 2004 a récompensé Isabelle Spaak pour son roman "Ça ne se fait pas", tandis que le Prix Rossel des jeunes a couronné Elisa Brune et Edgar Gunzig.
Cette année, Patrick Delperdange réalise un doublé en raflant la mise du Rossel et du Prix des Jeunes, avec son récit "Chants des gorges" (Editions Sabine Wespieser).
Le jury du Prix Victor Rossel a salué "cette création littéraire tellurique et sacrificielle, écrite dans une langue expressionniste".
"Chants des gorges" a été désigné au 4e tour de vote avec 6 voix contre 2 pour "Fou trop poli" de Eugène Savitzkaya (Les Editions de Minuit). Les autres finalistes étaient Marianne Sluszny pour "Toi, Cécile Kovalsky" (La Différence), Michel Rosten pour "L'immortelle" (L'Age d'homme) et Yvon Toussaint pour "L'autre Corse" (Fayard).
Parmi les lauréats, on trouve Maurice Carême (1947), Albert Ayguesparse (1952), Stanislas d'Otremont (1956), Jacqueline Harpman (1959), Charles Bertin (1963), Pierre Mertens (1970), André-Marcel Adamek (1974), François Weyergans (1981), René Swennen (1987), Jean-Claude Bologne (1989), Jean-Luc Outers (1992), Caroline Lamarche (1996), Henry Bauchau (1997), François Emmanuel (1998) ou Xavier Deutsch (2002). L'édition 2004 a récompensé Isabelle Spaak pour son roman "Ça ne se fait pas", tandis que le Prix Rossel des jeunes a couronné Elisa Brune et Edgar Gunzig.
Cette année, Patrick Delperdange réalise un doublé en raflant la mise du Rossel et du Prix des Jeunes, avec son récit "Chants des gorges" (Editions Sabine Wespieser).
Le jury du Prix Victor Rossel a salué "cette création littéraire tellurique et sacrificielle, écrite dans une langue expressionniste".
"Chants des gorges" a été désigné au 4e tour de vote avec 6 voix contre 2 pour "Fou trop poli" de Eugène Savitzkaya (Les Editions de Minuit). Les autres finalistes étaient Marianne Sluszny pour "Toi, Cécile Kovalsky" (La Différence), Michel Rosten pour "L'immortelle" (L'Age d'homme) et Yvon Toussaint pour "L'autre Corse" (Fayard).
Tiens, il me semble qu'en 1997, le prix Rossel avait été attribué ex aequo à Henry Bauchau (Antigone) et Jean-Philippe Toussaint (La télévision)... Ou me trompé-je?
Deux très très bons livres, de toute façon :-).
Deux très très bons livres, de toute façon :-).
Tu ne te trompes point Fée!
Une petite liste ici, pour info:
http://www.francophonie.philo.ulg.ac.be/CWB.Rossel
Une petite liste ici, pour info:
http://www.francophonie.philo.ulg.ac.be/CWB.Rossel
Merci pour le lien, Shakti, cela m'a permis de retrouver d'autres noms familiers dans la liste des lauréats:
* Paul-Aloïse De Bock ("Terres basses", 1953): un peu oublié, il est notamment l'auteur d'une très belle évocation d'une enfance bruxelloise dans l'entre-deux-guerres "Le sucre filé".
* Jean-Claude Pirotte ("Un été dans la combe", 1986): le chantre du vagabondage, fut-il immobile, des marins et des départs... "Un été dans la combe" n'est pas mon préféré, mais je vous recommande "La pluie à Rethel", "Mont Afrique" ou encore "Ange Vincent". Sa prose a des accents dignes de Jacques Brel - un peu plus alcoolisés peut-être ;-)...
* Paul-Aloïse De Bock ("Terres basses", 1953): un peu oublié, il est notamment l'auteur d'une très belle évocation d'une enfance bruxelloise dans l'entre-deux-guerres "Le sucre filé".
* Jean-Claude Pirotte ("Un été dans la combe", 1986): le chantre du vagabondage, fut-il immobile, des marins et des départs... "Un été dans la combe" n'est pas mon préféré, mais je vous recommande "La pluie à Rethel", "Mont Afrique" ou encore "Ange Vincent". Sa prose a des accents dignes de Jacques Brel - un peu plus alcoolisés peut-être ;-)...
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