Tistou 14/10/2005 @ 22:15:46
Une autre critique s'est glissée dans celle que je voulais faire du livre d'Erik Orsenna : La grammaire est une chanson douce. La vraie critique : celle que je voulais mettre, c'est celle-ci ;

Court ouvrage d’intérêt inégal. E. Orsenna aime écrire et écrit bien mais … Ca me donne l’impression qu’il écrit pour écrire, pour un résultat assez vain. L’histoire est ici prétexte à disserter sur les mots, la grammaire, l’écriture. Il y a un très beau passage au tout début, dans une leçon de grammaire donnée par une institutrice à des enfants :
« -Un agneau se désaltérait
Dans le courant d’une onde pure ;
Un loup survient à jeun, qui cherchait aventure.
Un agneau … L’agneau est associé, vous le savez, à la douceur, à l’innocence. Ne dit-on pas doux comme un agneau, innocent comme l’agneau qui vient de naître ? D’emblée, on imagine un paysage calme, tranquille … Et l’imparfait confirme cette stabilité. Vous vous souvenez ? Je vous l’ai expliqué en grammaire : l’imparfait est le temps de la durée qui s’étire, l’imparfait, c’est du temps qui prend son temps … Vous et moi, nous aurions écrit : Un agneau buvait. La Fontaine a préféré Un agneau se désaltérait … Cinq syllabes, toujours l’effet de longueur, on a tout son temps, la nature est paisible … Voilà un bel exemple de la « magie des mots ». Oui. Les mots sont de vrais magiciens. Ils ont le pouvoir de faire surgir à nos yeux des choses que nous ne voyons pas. Nous sommes en classe, et par cette magie merveilleuse, nous nous retrouvons à la campagne, contemplant un petit agneau blanc qui … »
Le fil de l’histoire est par trop ténu pour ne pas casser en route. Et dans mon cas, il s’est cassé. Je me suis perdu.

Et je lui mettais 2*.
Oubliez D. Daeninckx qui s'est glissé à la place. Il s'agissait en l'occurrence de "Le facteur fatal".
Honte ! Je me voile la face.

Eireann 32 14/10/2005 @ 23:14:50
Une autre critique s'est glissée dans celle que je voulais faire du livre d'Erik Orsenna : La grammaire est une chanson douce. La vraie critique : celle que je voulais mettre, c'est celle-ci ;

Court ouvrage d’intérêt inégal. E. Orsenna aime écrire et écrit bien mais … Ca me donne l’impression qu’il écrit pour écrire, pour un résultat assez vain. L’histoire est ici prétexte à disserter sur les mots, la grammaire, l’écriture. Il y a un très beau passage au tout début, dans une leçon de grammaire donnée par une institutrice à des enfants :
« -Un agneau se désaltérait
Dans le courant d’une onde pure ;
Un loup survient à jeun, qui cherchait aventure.
Un agneau … L’agneau est associé, vous le savez, à la douceur, à l’innocence. Ne dit-on pas doux comme un agneau, innocent comme l’agneau qui vient de naître ? D’emblée, on imagine un paysage calme, tranquille … Et l’imparfait confirme cette stabilité. Vous vous souvenez ? Je vous l’ai expliqué en grammaire : l’imparfait est le temps de la durée qui s’étire, l’imparfait, c’est du temps qui prend son temps … Vous et moi, nous aurions écrit : Un agneau buvait. La Fontaine a préféré Un agneau se désaltérait … Cinq syllabes, toujours l’effet de longueur, on a tout son temps, la nature est paisible … Voilà un bel exemple de la « magie des mots ». Oui. Les mots sont de vrais magiciens. Ils ont le pouvoir de faire surgir à nos yeux des choses que nous ne voyons pas. Nous sommes en classe, et par cette magie merveilleuse, nous nous retrouvons à la campagne, contemplant un petit agneau blanc qui … »
Le fil de l’histoire est par trop ténu pour ne pas casser en route. Et dans mon cas, il s’est cassé. Je me suis perdu.

Et je lui mettais 2*.
Oubliez D. Daeninckx qui s'est glissé à la place. Il s'agissait en l'occurrence de "Le facteur fatal".
Honte ! Je me voile la face.

En pénitence, écoute "Prairie Wind" 4 fois de suite.

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