Alors voilà ... J'ai lu tant de critiques enthousiastes que j'ai décidé de lire Edith Wharton, et j'ai près de moi "Chez les heureux du monde".
Je rentre d'un séjour à New-York, j'ai pensé que ce serait l'idéal pour me mettre dans l'ambiance (certes, le décor a un peu changé ...)
Or, je ne parviens pas à "entrer" dans le roman : les scènes me paraissent convenues, les personnages sont prévisibles ...
Si vous l'aimez, dites-moi pourquoi et comment elle vous parle, comment vous l'avez aimée, quel livre vous semble le plus "accessible" pour entrer dans son oeuvre ...
Faites-moi partager votre plaisir de la lire ...
Merci !
Je rentre d'un séjour à New-York, j'ai pensé que ce serait l'idéal pour me mettre dans l'ambiance (certes, le décor a un peu changé ...)
Or, je ne parviens pas à "entrer" dans le roman : les scènes me paraissent convenues, les personnages sont prévisibles ...
Si vous l'aimez, dites-moi pourquoi et comment elle vous parle, comment vous l'avez aimée, quel livre vous semble le plus "accessible" pour entrer dans son oeuvre ...
Faites-moi partager votre plaisir de la lire ...
Merci !
Bleunuit, si tu avais bien rempli ta fiche, je t'aurais tout expliqué. Mais maintenant, j'aurais l'impression de parler à quelqu'un que je ne connais pas, et ma maman me l'interdit, tu vois !
:o)
:o)
Tu peux rentrer dans l'oeuvre de Wharton avec ses nouvelles : en particulier le recueil Fièvre Romaine qui contient six nouvelles, rien que du premier choix. Ou la nouvelle Xingu disponible en Mille et une nuits. Dans les romans je pense que Ethan Frome devrait faire l'unanimité.
"Chez les heureux du monde" peut ne pas plaire, je le comprends. C'est son premier grand roman. Au premier abord l'histoire peut paraître légère en effet, mais Wharton touche beaucoup de sujets plus profonds qui lui tenaient à coeur : la différence, la difficulté de concilier aspiration personnelle avec la dictat social, la condition de la femme,...et puis le style et l'humour de Wharton est un régal. Lily Bart est un personnage quasi mythique pour moi.
Personnellement j'ai commencé l'oeuvre de Wharton avec "Les New-Yorkaises" et j'avais trouvé ça irrésistible.
"Chez les heureux du monde" peut ne pas plaire, je le comprends. C'est son premier grand roman. Au premier abord l'histoire peut paraître légère en effet, mais Wharton touche beaucoup de sujets plus profonds qui lui tenaient à coeur : la différence, la difficulté de concilier aspiration personnelle avec la dictat social, la condition de la femme,...et puis le style et l'humour de Wharton est un régal. Lily Bart est un personnage quasi mythique pour moi.
Personnellement j'ai commencé l'oeuvre de Wharton avec "Les New-Yorkaises" et j'avais trouvé ça irrésistible.
Bleunuit, si tu avais bien rempli ta fiche, je t'aurais tout expliqué. Mais maintenant, j'aurais l'impression de parler à quelqu'un que je ne connais pas, et ma maman me l'interdit, tu vois !
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SJB:-)))))))
Merci Saule ... Je vais suivre ton conseil et attaquer un recueil de nouvelles, mettre de côté "Chez les heureux du monde" dans lequel décidément, je n'entre pas ..
Je sens pourtant qu'il me faut trouver une "clef".
Certains auteurs m'ont resisté comme ça, parfois des années, avant de s'ouvrir ...
Et c'est ça aussi, la magie de la lecture, jamais épuisée, toujours pleine de surprises.
Saint-Jean Baptiste, je ne comprends pas ce que tu veux dire à propos de ma fiche ... ??
Je n'ai rien à cacher, pas de mauvaises intentions, je ne viens que pour partager mon amour de la lecture, j'aime beaucoup ce site sur lequel j'ai trouvé bien des idées, et je suis reconnaissante à tous les participants, pour la qualité des critiques et suggestions ...
Je n'aurais donc pas d'échange avec toi puisque tu ne le souhaites pas, je ne saisis pas bien la raison de cette curieuse mise à l'écart ... c'est dommage ...
Bonne journée !
Je sens pourtant qu'il me faut trouver une "clef".
Certains auteurs m'ont resisté comme ça, parfois des années, avant de s'ouvrir ...
Et c'est ça aussi, la magie de la lecture, jamais épuisée, toujours pleine de surprises.
Saint-Jean Baptiste, je ne comprends pas ce que tu veux dire à propos de ma fiche ... ??
Je n'ai rien à cacher, pas de mauvaises intentions, je ne viens que pour partager mon amour de la lecture, j'aime beaucoup ce site sur lequel j'ai trouvé bien des idées, et je suis reconnaissante à tous les participants, pour la qualité des critiques et suggestions ...
Je n'aurais donc pas d'échange avec toi puisque tu ne le souhaites pas, je ne saisis pas bien la raison de cette curieuse mise à l'écart ... c'est dommage ...
Bonne journée !
Bleunuit, tu caches ce que tu veux, personne ne te soupçonne de mauvaises intentions, et ça ne m'est pas venu à l'esprit de te tenir à l'écart de quoi que ce soit, voyons !
J'ai lu tes trois critiques éclair avec le plus grand intérêt.
Mais c'est plus sympa de remplir sa fiche, surtout quand on sollicite une aide ; c'est un peu comme une manière de se présenter quand on arrive quelque part.
Si j'avais pu consulter ta liste de livres préférés, j'aurais peut-être pu t'aider dans tes lectures d'Edith Wharton.
J'ai dévoré "Les gens heureux", je suis tombé sous le charme (et c'est peu dire) de Lily Bart, et maintenant je tombe à la renverse en apprenant qu'il puisse exister des lecteurs que Lily laisse indifférents.
Mais il est bien vrai que tous les goûts sont dans la nature, et certes, c'est ça aussi l'intérêt du site, n'est-ce pas !
J'ai lu tes trois critiques éclair avec le plus grand intérêt.
Mais c'est plus sympa de remplir sa fiche, surtout quand on sollicite une aide ; c'est un peu comme une manière de se présenter quand on arrive quelque part.
Si j'avais pu consulter ta liste de livres préférés, j'aurais peut-être pu t'aider dans tes lectures d'Edith Wharton.
J'ai dévoré "Les gens heureux", je suis tombé sous le charme (et c'est peu dire) de Lily Bart, et maintenant je tombe à la renverse en apprenant qu'il puisse exister des lecteurs que Lily laisse indifférents.
Mais il est bien vrai que tous les goûts sont dans la nature, et certes, c'est ça aussi l'intérêt du site, n'est-ce pas !
Mea Culpa ... Je me suis aperçue que chacun remplissait soigneusement sa fiche !
Je vais donc rapidement raconter qui je suis, ce que j'aime, pourquoi la littérature tient une grande place dans ma vie, mes découvertes ...
Je vais m'appliquer, Jean-Baptiste, et puis, tu as raison, l'anonymat total qui est de mise sur la plupart des forums, ce n'est pas ce qui existe de mieux !
Je poursuis la lecture des ... "Heureux du monde" et je commence à m'attacher à Lily Bart ...
Au début du roman, je trouvais très "prévisible" le destin de Lily, son mariage inévitable, la frustration qui s'ensuivra ...
Mais qui sait ... Ne me racontez pas la fin !
Je vais donc rapidement raconter qui je suis, ce que j'aime, pourquoi la littérature tient une grande place dans ma vie, mes découvertes ...
Je vais m'appliquer, Jean-Baptiste, et puis, tu as raison, l'anonymat total qui est de mise sur la plupart des forums, ce n'est pas ce qui existe de mieux !
Je poursuis la lecture des ... "Heureux du monde" et je commence à m'attacher à Lily Bart ...
Au début du roman, je trouvais très "prévisible" le destin de Lily, son mariage inévitable, la frustration qui s'ensuivra ...
Mais qui sait ... Ne me racontez pas la fin !
j'ai souris en lisant la critique de Edith Wharton par Jules !
notament, lorsqu'il sous-entend une relation amoureuse entre James et Wharton.
je crains fort de le decevoir, mais il semble que ce cher Henry James avait d'autres inclinations ...
Je ne pense pas que l'on puisse dire que Wharton est un talent moindre que James, d'autres prétendent le contraire !
Wharton est un ecrivain americain de tout premier plan. Elle a d'ailleur montré, contrairement à James , qu'elle pouvait changer d'athmosphere. C'est le cas de son merveilleux roman 'ethan From' , une plongée chez les paysans, dans la neige, la solitude, ect..
Bien que d'un milieu different de celui de James (wharton etait multi milliardaire) ils etaient tres liés par une amitié sincere,
à la fin de sa vie, ayant qq difficultés à vendre ses livres, Wharton achetait des quantités de livres de James.
l'un comme l'autre sont de merveilleux conteur et de fins esprits.
notament, lorsqu'il sous-entend une relation amoureuse entre James et Wharton.
je crains fort de le decevoir, mais il semble que ce cher Henry James avait d'autres inclinations ...
Je ne pense pas que l'on puisse dire que Wharton est un talent moindre que James, d'autres prétendent le contraire !
Wharton est un ecrivain americain de tout premier plan. Elle a d'ailleur montré, contrairement à James , qu'elle pouvait changer d'athmosphere. C'est le cas de son merveilleux roman 'ethan From' , une plongée chez les paysans, dans la neige, la solitude, ect..
Bien que d'un milieu different de celui de James (wharton etait multi milliardaire) ils etaient tres liés par une amitié sincere,
à la fin de sa vie, ayant qq difficultés à vendre ses livres, Wharton achetait des quantités de livres de James.
l'un comme l'autre sont de merveilleux conteur et de fins esprits.
Je serais bien curieux de savoir si Bleunuit a fini par aimer Lily Bart dans "Les Gens Heureux"... Pour moi c'est un des grands personnages de la littérature.
Ceux qui voudraient faire la connaissance de Edith Warthon, sans entrer directement dans un gros roman, pourraient lire sa nouvelle : Xingu.
Il ne faut rien en dire pour ménager le suspens, sinon que c'est d'un drôle irrésistible. Mais en même temps c'est l'observation critique et intelligente de tout un petit monde très, très réel et que tout le monde connaît, c'est certain.
C'est très court, une cinquantaine de pages, chez Mille et Une Nuits, pour moins de deux euros. On est sûr d'en avoir pour son argent.
Ceux qui voudraient faire la connaissance de Edith Warthon, sans entrer directement dans un gros roman, pourraient lire sa nouvelle : Xingu.
Il ne faut rien en dire pour ménager le suspens, sinon que c'est d'un drôle irrésistible. Mais en même temps c'est l'observation critique et intelligente de tout un petit monde très, très réel et que tout le monde connaît, c'est certain.
C'est très court, une cinquantaine de pages, chez Mille et Une Nuits, pour moins de deux euros. On est sûr d'en avoir pour son argent.
Je pense que Wharton considérait James comme son maître, en fait à un journaliste qui la comparait à James elle avait répondu en riant qu'elle estimait ne pas faire partie de la même catégorie. Même chose pour Proust, dont elle raconte le plaisir qu'elle avait eu de pouvoir le faire découvrir à James et le choc qu'ils avaient eu en lisant Proust.
Ceci dit Wharton a eu beaucoup de succès de son vivant, ce qui n'était pas le cas de James à la fin de sa vie. Et maintenant encore je pense que Wharton est très lue et republiée, plus que James.
Je viens de lire "Sur les rives de l'Hudson" et comme dit Prince pour Ethan Frome, je suis épaté par la capacité de Wharton de se mettre dans la peau d'un autre, en l'occurence elle décrit à merveille les émois amoureux d'un jeune homme de 19 ans, tout le contraire de sa propre expérience.
A la fin de sa vie Edith Wharton, qui aimait s'entourer de gens brillants, a passé beaucoup de temps avec James. Je pense en effet que James était homosexuel, un peu hypocondriaque et maniaque. Il était jaloux du succès de sa vieille amie. Je crois que Proust était le même genre de personne, mais il est mort beaucoup plus jeune. Plusieurs personnes de ce genre évoluaient dans l'entourage de Wharton, elle même n'avait connu l'amour sensuel que brièvement et assez tard dans sa vie, avec un amant qui n'était pas à la hauteur moralement et intellectuellement de Wharton.
Ceci dit Wharton a eu beaucoup de succès de son vivant, ce qui n'était pas le cas de James à la fin de sa vie. Et maintenant encore je pense que Wharton est très lue et republiée, plus que James.
Je viens de lire "Sur les rives de l'Hudson" et comme dit Prince pour Ethan Frome, je suis épaté par la capacité de Wharton de se mettre dans la peau d'un autre, en l'occurence elle décrit à merveille les émois amoureux d'un jeune homme de 19 ans, tout le contraire de sa propre expérience.
A la fin de sa vie Edith Wharton, qui aimait s'entourer de gens brillants, a passé beaucoup de temps avec James. Je pense en effet que James était homosexuel, un peu hypocondriaque et maniaque. Il était jaloux du succès de sa vieille amie. Je crois que Proust était le même genre de personne, mais il est mort beaucoup plus jeune. Plusieurs personnes de ce genre évoluaient dans l'entourage de Wharton, elle même n'avait connu l'amour sensuel que brièvement et assez tard dans sa vie, avec un amant qui n'était pas à la hauteur moralement et intellectuellement de Wharton.
Cher Saule, je te remercie pour ses eclairages sur la vie d'edith wharton, as tu lu une biographie ? si oui, laquelle me conseilles tu ?
as tu lu, egalement 'l auteur, l'auteur' de David Lodge ?
(livre sur James)
Je ne partage pas le gout de St Jean pour 'xingu', j'ai trouvé cette nouvelle drole, mais on sait des la 5eme page que Xingu est une connerie. donc... le suspens tombe un peu à l'eau, on se demande surtout comment wharton va mener son recit jusqu 'au bout.
ma nouvelle de Wharton préférée pour le moment, reste 'les entremetteurs'.
as tu lu, egalement 'l auteur, l'auteur' de David Lodge ?
(livre sur James)
Je ne partage pas le gout de St Jean pour 'xingu', j'ai trouvé cette nouvelle drole, mais on sait des la 5eme page que Xingu est une connerie. donc... le suspens tombe un peu à l'eau, on se demande surtout comment wharton va mener son recit jusqu 'au bout.
ma nouvelle de Wharton préférée pour le moment, reste 'les entremetteurs'.
Il ya une biographie par Diane de Margerie qui très passionnante en réalité. Le livre est épuisé mais tu peux l'acheter sur abebooks. Et sinon je peux te t'envoyer mon exemplaire super précieux par la poste :-).
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/12145
Il y a son autobiographie de Wharton, "A backward glance", un peu moyenne. C'est dans ce livre qu'elle parle longuement de sa relation avec Henry James et d'autre personnages érudits de cette époque, mais sans révélations croustillantes, en fait elle ne se livre pas au-dela de banalités.
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/?l=8200
Le must je crois que c'est la biographie de Lewis, elle n'est pas traduite, je l'ai achetée sur abebooks mais pas encore lue. Et il y a une nouvelle biographie par une spécialiste dont j'ai lu du bien, non traduite également : http://npr.org/templates/story/…
Mais je te recommande surtout la première. Evidemment dans ce genre d'exercice je pense que l'auteur de la biographie se projette pas mal dans l'auteur dont il raconte la vie, ce qui fait que finalement je ne suis pas sur que ça parle de la "vraie" Edith Wharton. Et puis peut-être qu'il vaut mieux ne pas connaitre la vraie mais se faire sa propre image : en effet j'ai lu une partie de sa correspondance, et finalement ça ne m'intéresse pas beaucoup, elle y parle beaucoup de ses contrats avec ses éditieurs, etc... par contre quand elle parle d'art elle est plus intéressante, mais alors il vaut mieux lire ses romans.
Finalement ce qu'il y a de bien avec des auteurs comme ça, c'est qu'il y a une certaine fraternité entre eux et nous : on aime les même choses, elle a vécu la même galère, et elle est capable de raconter tout ça de manière artistique, avec ironie, tout ça fait qu'elle est assez proche de nous (toute morte soit-elle).
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/12145
Il y a son autobiographie de Wharton, "A backward glance", un peu moyenne. C'est dans ce livre qu'elle parle longuement de sa relation avec Henry James et d'autre personnages érudits de cette époque, mais sans révélations croustillantes, en fait elle ne se livre pas au-dela de banalités.
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/?l=8200
Le must je crois que c'est la biographie de Lewis, elle n'est pas traduite, je l'ai achetée sur abebooks mais pas encore lue. Et il y a une nouvelle biographie par une spécialiste dont j'ai lu du bien, non traduite également : http://npr.org/templates/story/…
Mais je te recommande surtout la première. Evidemment dans ce genre d'exercice je pense que l'auteur de la biographie se projette pas mal dans l'auteur dont il raconte la vie, ce qui fait que finalement je ne suis pas sur que ça parle de la "vraie" Edith Wharton. Et puis peut-être qu'il vaut mieux ne pas connaitre la vraie mais se faire sa propre image : en effet j'ai lu une partie de sa correspondance, et finalement ça ne m'intéresse pas beaucoup, elle y parle beaucoup de ses contrats avec ses éditieurs, etc... par contre quand elle parle d'art elle est plus intéressante, mais alors il vaut mieux lire ses romans.
Finalement ce qu'il y a de bien avec des auteurs comme ça, c'est qu'il y a une certaine fraternité entre eux et nous : on aime les même choses, elle a vécu la même galère, et elle est capable de raconter tout ça de manière artistique, avec ironie, tout ça fait qu'elle est assez proche de nous (toute morte soit-elle).
Saule,
j'ai vu le livre de Diane de Margerie ce soir à la Fnac.
ca semble tres bien, mais le temps que je passerai à lire Margerie ne sera pas du temps à lire Wharton !
c est là tout le probleme des biographies.
j'ai lu hier et avant hier, 'le pelican" et 'les lettres' et cet apres midi , j'ai commencé 'le fils'. c est vraiment un livre magnifique que propose la collection 'l imaginaire Gallimard'
j'ai vu le livre de Diane de Margerie ce soir à la Fnac.
ca semble tres bien, mais le temps que je passerai à lire Margerie ne sera pas du temps à lire Wharton !
c est là tout le probleme des biographies.
j'ai lu hier et avant hier, 'le pelican" et 'les lettres' et cet apres midi , j'ai commencé 'le fils'. c est vraiment un livre magnifique que propose la collection 'l imaginaire Gallimard'
j'ai terminé cette nuit 'le fils', j'ai fais une critique éclaire.
c est ma nouvelle préférée d'edith wharton !
c'est excellent, il y a le suspens qu'on éprouve chez henri james dans 'les papiers de jeffrey aspern' ou 'le tour d'ecrou'
à lire ABSOLUMENT
(1000000 fois mieux que Xingu dont j'avais compris des la 4eme page que le xingu etait une connerie qui n'existait pas. et puis cette societe exclusivement féminine me donnait des boutons)
c est ma nouvelle préférée d'edith wharton !
c'est excellent, il y a le suspens qu'on éprouve chez henri james dans 'les papiers de jeffrey aspern' ou 'le tour d'ecrou'
à lire ABSOLUMENT
(1000000 fois mieux que Xingu dont j'avais compris des la 4eme page que le xingu etait une connerie qui n'existait pas. et puis cette societe exclusivement féminine me donnait des boutons)
Tu peux lire "Vieux new-York", ce sont quatre nouvelles un peu dans l'esprit du Fils. Sinon il y a le recueil Fièvre Romaine qui est excellent.
Je reviens de chez ma soeur qui est bloquée chez elle à cause d'un lumbago, je lui avais apporté quelque Wharton et elle est convertie : maintenant elle me demandait de lui apporter d'autres. Je lui en ai apporté cinq ou six. Dont Ethan Frome, La récompense d'une mère, chez les heureux du monde et des nouvelles. Wharton était prolifique. Dans les préférés de ma soeur il y a Eté, je pense que ce roman est assez féminin. Il vient d'être republié dans une très belle édition.
Par contre Xingu moi j'aimais beaucoup, c'est l'humour, le style, l'ironie. J'avais traduit Xingu, c'est un exercice difficile car elle a un vocabulaire élaboré et plein de références culturelles.
Je reviens de chez ma soeur qui est bloquée chez elle à cause d'un lumbago, je lui avais apporté quelque Wharton et elle est convertie : maintenant elle me demandait de lui apporter d'autres. Je lui en ai apporté cinq ou six. Dont Ethan Frome, La récompense d'une mère, chez les heureux du monde et des nouvelles. Wharton était prolifique. Dans les préférés de ma soeur il y a Eté, je pense que ce roman est assez féminin. Il vient d'être republié dans une très belle édition.
Par contre Xingu moi j'aimais beaucoup, c'est l'humour, le style, l'ironie. J'avais traduit Xingu, c'est un exercice difficile car elle a un vocabulaire élaboré et plein de références culturelles.
Spécialement pour PJ : moi je n'ai jamais eu de doutes à propos de la fin de "Chez les heureux du monde" et du sort de Lily Barth, mais il y a eu des discussions et voila qu'on retrouve une lettre de Wharton qui semble définitivement régler la question
http://nytimes.com/2007/11/…
http://nytimes.com/2007/11/…
Saule, peux tu me traduire en qq lignes le contenu de cette lettre, ça m'intterresserait beauxoup !
merci :)
et bonne année :)
merci :)
et bonne année :)
Pas de problème. Pour ceux qui n'ont pas lu "Chez les heureux du monde" et qui n'aiment pas connaitre la fin, quitter ce fil (SPOILER)
A la fin du livre, Lily Barth, l'héroïne, prend une grande quantité de médicament et meurt. En lisant le livre j'ai directement pensé au suicide, c'était même plus ou moins une évidence pour moi. Mais en réalité le texte est équivoque et les débats on fait rage entre les tenants du suicide délibéré et ceux qui voyaient une imprudence de Lily Barth, aguant du fait que c'est en effet une fille un peu légère. Elle aurait joué avec la mort en prenant une dose excessive, mais sans vouloir ce suicider. C'est un peu comme si on disait que Ana Karénine tombait sous le train par accident ou que Emma Bovary prenait du cyanure pour calmer une rage de dent, à mon avis, mais soit. Toujours est-il que Wharton n'est pas tout à fait claire sur le coup.
Cependant, Hermione Lee, l'auteur de la récente biographie reconnue sur Wharton, a retrouvé une lettre de l'auteur (par un coup de chance, histoire d'embellir un peu l'histoire) qui indique clairement que Wharton avait bel et bien le suicide en tête. Et donc, oui, Lily Barth s'est délibérément suicidée.
A la fin du livre, Lily Barth, l'héroïne, prend une grande quantité de médicament et meurt. En lisant le livre j'ai directement pensé au suicide, c'était même plus ou moins une évidence pour moi. Mais en réalité le texte est équivoque et les débats on fait rage entre les tenants du suicide délibéré et ceux qui voyaient une imprudence de Lily Barth, aguant du fait que c'est en effet une fille un peu légère. Elle aurait joué avec la mort en prenant une dose excessive, mais sans vouloir ce suicider. C'est un peu comme si on disait que Ana Karénine tombait sous le train par accident ou que Emma Bovary prenait du cyanure pour calmer une rage de dent, à mon avis, mais soit. Toujours est-il que Wharton n'est pas tout à fait claire sur le coup.
Cependant, Hermione Lee, l'auteur de la récente biographie reconnue sur Wharton, a retrouvé une lettre de l'auteur (par un coup de chance, histoire d'embellir un peu l'histoire) qui indique clairement que Wharton avait bel et bien le suicide en tête. Et donc, oui, Lily Barth s'est délibérément suicidée.
“The action of the drug was incalculable,” she tells herself, “and the addition of a few drops to the regular dose would probably do no more than procure for her the rest she so desperately needed. “
Lily, nooooooooon, pas ça !!!!!! Ouiiiiiin.. on t'aime nous
Lily, nooooooooon, pas ça !!!!!! Ouiiiiiin.. on t'aime nous
Merci Saule,
je ne savais pas qu'il y avait un doute sur la mort de Lily Bart, car pour moi il etait clair que les mois de souffrances avant sa mort avait levé le voile et qu'elle avait vu le monde tel qu'il est, et qu'elle avait pris conscience de ses 'erreurs' par rapport à la societe dans laquelle elle évoluait, et qu'elle avait enormément muri grace à la souffrance.
Le suicide me semblait évident.
apres tout, chacun, peut l'imaginer comme il le veut, et on peut rever qu'un medecin la réanime et qu'elle se marie avec l'avocat.
je ne savais pas qu'il y avait un doute sur la mort de Lily Bart, car pour moi il etait clair que les mois de souffrances avant sa mort avait levé le voile et qu'elle avait vu le monde tel qu'il est, et qu'elle avait pris conscience de ses 'erreurs' par rapport à la societe dans laquelle elle évoluait, et qu'elle avait enormément muri grace à la souffrance.
Le suicide me semblait évident.
apres tout, chacun, peut l'imaginer comme il le veut, et on peut rever qu'un medecin la réanime et qu'elle se marie avec l'avocat.
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