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VERS DEMAIN
Blancs et luisants
Glissant doucement
Sur les corps agonisants
Sur les morts gisants
Sur les cadavres abandonnés
A leur faim livrée
Blancs et luisants
Grignotant longuement
Nos corps déshumanisés
Que la vie a quittée
Puissent-ils grâce à cette mâne retrouver
L’esprit qui nous habitait
Et qui loin s’en est allé
MOUCHE A TOUT CŒUR
Bourdonnantes nuées
Qui à tires d’ailes gagnées
Les chairs que la vie a laissé
Tomber sur le bas côté.
Vrombissantes « z’ailées »
Pourquoi donc s’acharner
A ainsi tout dévorer
Comme s’il ne devait rester
De notre humanité
Que ces restes décharnés
Et vos corps…repus.
Blancs et luisants
Glissant doucement
Sur les corps agonisants
Sur les morts gisants
Sur les cadavres abandonnés
A leur faim livrée
Blancs et luisants
Grignotant longuement
Nos corps déshumanisés
Que la vie a quittée
Puissent-ils grâce à cette mâne retrouver
L’esprit qui nous habitait
Et qui loin s’en est allé
MOUCHE A TOUT CŒUR
Bourdonnantes nuées
Qui à tires d’ailes gagnées
Les chairs que la vie a laissé
Tomber sur le bas côté.
Vrombissantes « z’ailées »
Pourquoi donc s’acharner
A ainsi tout dévorer
Comme s’il ne devait rester
De notre humanité
Que ces restes décharnés
Et vos corps…repus.
Dis donc Spirit, te voilà devenu l'égal (presque !) de François Villon ?!
Tu ne dois plus poster ceci le soir si tard, tu veux nous donner des cauchemars ?
Non, non, je rigole !
Ton texte est bien, mieux balancé que d'habitude.
L'amélioration est bien là, continue, continue, le côté poème est bien, très bien ; je trouve que pour la forme tu peux encore progresser.
Bien amicalement.
Tu ne dois plus poster ceci le soir si tard, tu veux nous donner des cauchemars ?
Non, non, je rigole !
Ton texte est bien, mieux balancé que d'habitude.
L'amélioration est bien là, continue, continue, le côté poème est bien, très bien ; je trouve que pour la forme tu peux encore progresser.
Bien amicalement.
Ce que tu dis est tellement juste: les vers et puis les mouches vont s'amuser de nos corps, une fois la fête finie. Nous pouvons en rire ou en pleurer, il en est ainsi. De notre vivant, les grosse bêtes nous effraient, une fois morts, c'est la vermine notre pire ennemi. FLC.
Des bons jeux de mots "z'aillées", les titres...
En temps normale, je n'aurais jamais pensé à faire quelque chose de poétique sur un sujet pareil mais tu t'en sors étonnament bien. Vraiment, c'est carrément bon alors que le sujet... Difficile de faire moins poétique de les vers et mouches bouffant les cadavres...
Bref, j'aime bien !
En temps normale, je n'aurais jamais pensé à faire quelque chose de poétique sur un sujet pareil mais tu t'en sors étonnament bien. Vraiment, c'est carrément bon alors que le sujet... Difficile de faire moins poétique de les vers et mouches bouffant les cadavres...
Bref, j'aime bien !
D'abord, j'ai du mal avec le contenu mais ce n'est pas ta faute. Pour la première partie, celle avec les vers, je n'ai pu m'empêcher de penser aux vers de bancoule. Oui, c'est obsessionnel, je sais, mais bon, c'est un peu de moi cet endroit :)
Et les mouches... je déteste les mouches!!
En fait, je fais rarement l'association entre vers/mouches et corps qui se décomposent. Le corps mort, inerte et pourrissant est un truc qui n'existe pas dans ma tête. Quand tu es mort, seule l'âme compte encore, le corps n'est plus qu'un truc, posé quelque part, qu'on vient vénérer de temps en temps.
Donc un peu de mal à être touchée par le contenu, mais c'est lié à moi et pas à toi.
Pour la forme, c'est court, rythmé, les mots sonnent juste. Il y a un petit côté dramatique qui me plaît bien, comme ces poèmes du 19e qui chantent la mort. Me semble que c'est plus abouti que d'autres textes que tu as écrit.
Et les mouches... je déteste les mouches!!
En fait, je fais rarement l'association entre vers/mouches et corps qui se décomposent. Le corps mort, inerte et pourrissant est un truc qui n'existe pas dans ma tête. Quand tu es mort, seule l'âme compte encore, le corps n'est plus qu'un truc, posé quelque part, qu'on vient vénérer de temps en temps.
Donc un peu de mal à être touchée par le contenu, mais c'est lié à moi et pas à toi.
Pour la forme, c'est court, rythmé, les mots sonnent juste. Il y a un petit côté dramatique qui me plaît bien, comme ces poèmes du 19e qui chantent la mort. Me semble que c'est plus abouti que d'autres textes que tu as écrit.
J'aime beaucoup celui des mouches, plus "léger" me semble-t-il.
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