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Voici la suite de ma critique :
Notre chat déteste les êtres humains. Il les trouvent stupides, imbus de leurs petites personnes, s'agitant sans cesse dans des activités ridicules.
Texto : " Voici une bonne définition de l'être humain : il suffit de dire que ce sont des individus qui se créent sans cesse des choses dont ils n'ont pas besoin et passent ensuite leur temps à s'en plaindre. "
Un des intérêts majeurs de ce roman - extrêmement drôle - réside dans les conversations qui se tiennent chez le professeur, un être grincheux et misanthrope, qui reçoit la visite " d'amis ", tous aussi farfelus que lui, sous l'oeil très attentif de notre chat, aux oreilles bien tendues.
Pour exemple, on épiloguera sur " l'écriture de poèmes d'un genre moderne ", du doctorat sur la " Dynamique de le Pendaison et de la Stabilité du gland " suivi d'une " Étude sur le Mouvement des Corps Célestes ".
On s'y chamaille beaucoup, chez le preofesseur. A commencer par lui, sa femme, ses filles, la bonne. On s'y crèpe le chignon.
Le roman fourmille de " bas de pages ", soit des références à la culture japonaise. Les " discutailleurs " s'envoient à la figure des maximes, des proverbes, des extraits d'oeuvres littéraires de toutes sortes. Ce qui transforme ces joutes verbales - à propos de tout et n'importe quoi - en des thèses, dialogues-monologues qui se veulent être très tendances pour l'époque mais qui parfois, tournent au ridicule, but voulu et recherché par l'auteur.
" Je suis un chat ", dit-on en quatrième de couverture, " suffit amplement à démentir l'opinion si répandue selon laquelle les Japonais manquent d'humour. "
J'ajouterai que l'on pourrait très bien assimiler, sous certains aspects, le style de Natsume Soseki à celui de Nicolas Gogol.
Une splendeur !!!
Notre chat déteste les êtres humains. Il les trouvent stupides, imbus de leurs petites personnes, s'agitant sans cesse dans des activités ridicules.
Texto : " Voici une bonne définition de l'être humain : il suffit de dire que ce sont des individus qui se créent sans cesse des choses dont ils n'ont pas besoin et passent ensuite leur temps à s'en plaindre. "
Un des intérêts majeurs de ce roman - extrêmement drôle - réside dans les conversations qui se tiennent chez le professeur, un être grincheux et misanthrope, qui reçoit la visite " d'amis ", tous aussi farfelus que lui, sous l'oeil très attentif de notre chat, aux oreilles bien tendues.
Pour exemple, on épiloguera sur " l'écriture de poèmes d'un genre moderne ", du doctorat sur la " Dynamique de le Pendaison et de la Stabilité du gland " suivi d'une " Étude sur le Mouvement des Corps Célestes ".
On s'y chamaille beaucoup, chez le preofesseur. A commencer par lui, sa femme, ses filles, la bonne. On s'y crèpe le chignon.
Le roman fourmille de " bas de pages ", soit des références à la culture japonaise. Les " discutailleurs " s'envoient à la figure des maximes, des proverbes, des extraits d'oeuvres littéraires de toutes sortes. Ce qui transforme ces joutes verbales - à propos de tout et n'importe quoi - en des thèses, dialogues-monologues qui se veulent être très tendances pour l'époque mais qui parfois, tournent au ridicule, but voulu et recherché par l'auteur.
" Je suis un chat ", dit-on en quatrième de couverture, " suffit amplement à démentir l'opinion si répandue selon laquelle les Japonais manquent d'humour. "
J'ajouterai que l'on pourrait très bien assimiler, sous certains aspects, le style de Natsume Soseki à celui de Nicolas Gogol.
Une splendeur !!!
Au cours du récit du manga du tome 2 d'"Une fille si félin", est évoqué le célèbre roman "Je suis un chat" écrit par Sôseki Natsume à l'époque Meiji.
Un de mes romans japonais préféré. Une splendeur (en effet) d'intelligence, de sensibilité et d'humour, ce Sôseki Natsume. .
Dans le registre 'japonais plein d'humour mais pas que', je conseille également les romans de Shusaku Endo, par exemple 'Un admirable idiot'.
Dans le registre 'japonais plein d'humour mais pas que', je conseille également les romans de Shusaku Endo, par exemple 'Un admirable idiot'.
Je n'ai pas lu "Un admirable idiot", je l'ajoute à ma lal. J'ai un souvenir très fort de "La fille que j'ai abandonnée", un court roman très prenant.
Je n'ai pas lu "Un admirable idiot", je l'ajoute à ma lal. J'ai un souvenir très fort de "La fille que j'ai abandonnée", un court roman très prenant.
Pas lu cet Endô, je me le rajoute du coup. Il est à la bibliothèque, je le prends dès semaine prochaine. Merci Saule.
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