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Forums  :  Vos écrits  :  Pouettes du samedi soir

Loupbleu 22/05/2005 @ 16:46:32
YALI : L'image poétique condensée. Procédé par juxtaposition et une atmosphère se crée, troublante. Quasi-surréaliste à mon avis ?
SAHKTI : ose ! Sahkti vous ferait de la poésie érotique avec n'importe quelle rime. Il y a de la puissance dans les images, de l'humour toujours et il faut bien avouer que c'est bien agréable.
MENTOR : Grandeur et dangerosité du potage au cerfeuil. Ca coule bien, c'est savoureux (comme le potage sus-nommé). Fin un peu tragique après un si bel éloge du cerfeuil. On aura confondu cerfeuil avec cigüe ou belladonne ?
SIB : n'apporte pas vraiment sa contribution pour Paris 2012 ! J'approuve. Une histoire racontée avec une fluidité ... stupéfiante ! Triste et lucide, et quelle façon extraordinaire d'incorporer la contrainte.
LYRA : L'art du détournement de contraintes, à la limite de la légalité, mais l'imagination excuse tout. Il y a toujours des trouvailles, un peu d'angoisse et beaucoup de vitalité. Un ton lyralien caractéristique, jusque dans les exercices. J'ai l'impression d'une maîtrise de plus en plus grande, et c'est toujours aussi agréable à lire.
FEE : Analyse clinique d'une dépression. Les images sont évocatrices, et il y a une belle progression. A cette fille, je lui conseillerais bien certains remède évoqués dans d'autres exercices ...
LUCIEN : Subtile ironie, que j'ai trouvée très réjouissante. Tout ça est porté par une belle vivacité et un bel art du pamphlet.
SJB : Toujours de l'élégance, de l'esprit, l'impertinence légère, parfois coquine (Dis que ma mère est une quille
A se rouler dans les embruns ...). Une telle apparence de fluidité pour la versification que je t'imagine parler en rimes.
KILIS : Toujours une langue résolument moderne et une aspiration poétique violente. Invitation au voyage déjantée. Il y a toujours quelquechose qui se passe dans cette poésie
NOTHINGMAN : Poésie noire et tragique. C'est vraiment bien mené, vers une belle chute et je trouve ça bien dit.
BLUE : Très prenant, le ton résigné qui devient un cri (appelez un médecin ! - c'est un passage saisissant). J'aime bien la langue que tu utilises ici, naturelle, c'est bien rendu.

Yali 22/05/2005 @ 16:53:29
Elle est belle la vie, à courir comme ça, d'un poème à l'autre, belle, oui !

Lucien
avatar 22/05/2005 @ 17:09:58
BLUE: y a de la vigueur dans ton texte. Je regrette juste la coupure feuille et blanche, mais sinon, rien à redire, c'est vif et les mots bien placés.

Tiens, Sakhti. Apparemment, tu n'aimes pas les rejets. Pourquoi pas? Mais ils sont fréquents même en poésie classique. Exemple célèbre : "Le Dormeur du val". Souviens-toi :

"C'est un trou de verdure où chante une rivière,
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.

Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut."

Trois rejets en 8 vers!

Loupbleu 22/05/2005 @ 17:14:51
Elle est belle la vie, à courir comme ça, d'un poème à l'autre, belle, oui !
Ah oui, des sentiments, des sensations, de l'émerveillement, du rire, des univers ...

On s'amuse à écrire, on prend plaisir à lire, quel bonheur ces exercices ! Vivement le prochain et vive la pouésie !

Sahkti
avatar 22/05/2005 @ 17:37:51
J'aime beaucoup Le Dormeur du Val, mais c'est vrai que les rejets, j'ai tendance à penser que ça casse mon rythme de lecture chantonnante quand je lis de la poésie.

Loupbleu 22/05/2005 @ 17:42:28
J'aime beaucoup Le Dormeur du Val, mais c'est vrai que les rejets, j'ai tendance à penser que ça casse mon rythme de lecture chantonnante quand je lis de la poésie.
Je trouve que le rejet donne souvent un effet théâtral. Pas toujours évident à manipuler. Ceci dit, les règles de poésies sont aussi faites pour être transgressées !

Et quand on s'appelle Rimbaud, tout est permis ... Magnifique extrait.

Sibylline 22/05/2005 @ 19:21:55
Très joli Loup bleu, très bien tourné. J'ai tout particulièrement aimé la musicalité des 3 derniers vers.
Pour Blue, c'est poignant! On a mal au crane pour toi, ma pauvre...

Saint Jean-Baptiste 22/05/2005 @ 21:28:49
ce sont les galettes qui sont blondes en Bretagne SJB!

Hé ben oui, on y est !
Ce sont des béguines qui vont au béginage ou des calvairines qui vont aux calvaires bretons pour manger des galettes blondes, c'est ça la Bretagne !

Mentor 22/05/2005 @ 21:31:29
Mes appréciations :

YALI : un peu de mal à suivre après la première strophe… Moi et la poésie… le début me parlait mais après, moins, navré.
SAHKTI : savoureux d’impudeur! Unique cet exhibitionniste pris de remord. Tu t’es défoulée là, j’ai adoré.
SIBYLLINE : Alors là on a droit à l’ancien sportif complètement destroy… Pas mal non plus dans le genre. Quelques libertés avec les mots imposés (je pense à désargenté). Mais je crois qu’il y a bien « pire » après à ce point de vue…
LYRA WILL : Qu’est-ce que je disais! Là c’est n’importe quoi avec les rimes imposées! Mais le résultat est si marrant et au demeurant si poétique et romantique que tu es largement pardonnée. Le style Lyra se reconnaît…
FEE CARABINE : un vrai poème (pour ce que je peux en juger). Un instantané qui en dit très long sur quelqu’un d’un peu perdu. Très réaliste et bien tourné. Jolie phrase : « il n’est point d’amour médecin ».
LUCIEN : qui se défoule aussi grâce à des références littéraires de bon aloi, il fait se venger l’écrivain des frasques de son épouse… Bcp de libertés aussi avec les rimes imposées, mais bon…Et puis… la soupe au cerfeuil me rappelle qqchose…
SJB : c’est l’amour-haine, le « viens près de moi-fous l’camp salope »! Un sacré défouloir cette soirée odes… En tous cas c’est bien rythmé dans le phrasé.
KILIS : c’est superbe! de la poésie comme je la comprends et l’apprécie, c’est à dire compréhensible et pas ésotérique mais qui a pourtant une profondeur, qui passe un message. Je le redis : superbe.
NOTTINGHAM : on se demande quels mots ont poussé cette pauvre fille à se supprimer… C’est un peu tristounet mais bien tourné. En bon Français malgré tous ces mots imposés si difficiles à agencer entre eux. Pas mal du tout.
LOUP BLEU : j’ignorais que le viagra était à base de thym et de cerfeuil… Tu nous la donnes entière cette fameuse recette svp ?! Bonne idée en tout cas et bien traitée. J’ai bcp aimé l’expression « celle qui vous clos porte ».

Ce fut pour moi une excellente expérience, merci aux organisateurs et aux participants. Merci de vos commentaires à mon égard, non complaisants, ils m’encouragent et je reviendrai… Bye.

Mentor 22/05/2005 @ 21:42:42
NOTTINGHAM : on se demande...
je me demande pourquoi je découvre seulement maintenant que c'est NOTHINGMAN... Toutes mes excuses!

Lyra will 22/05/2005 @ 21:55:07
Moi aussi je confondais au début :0)

Bluewitch
avatar 22/05/2005 @ 22:23:36
Ben et moi, Mentor?? ;o)))

Sahkti
avatar 22/05/2005 @ 22:38:28
est-ce que je peux dire que je me suis bien amusée?! Oui, je peux! Je sais que mes textes ne sont jamais très poétiques ni académiques mais à dire vrai, je m'en fiche un peu. Ce qui m'importe est de glisser les mots dans une histoire et de sourire. Et grâce à ces belles soirées "CL poésie", c'est chaque fois le cas. Merci!

Sibylline 22/05/2005 @ 22:40:16
Mes appréciations :
SIBYLLINE : Alors là on a droit à l’ancien sportif complètement destroy… Pas mal non plus dans le genre. Quelques libertés avec les mots imposés (je pense à désargenté). Mais je crois qu’il y a bien « pire » après à ce point de vue….

??? Qu'est-ce qu'il a mon argenté??

Mentor 22/05/2005 @ 22:50:47
??? Qu'est-ce qu'il a mon argenté??
Ben là aussi mes excuses, Sibylline, c'est moi qui étais parti sur "désargenté", donc je considérais que "argenté" était une liberté... Comme quoi!
Je constate que tu aimes bien les "???" suivis d'une question claire... Mais cette fois tu avais bien lu!!

Sibylline 22/05/2005 @ 22:52:55
;-))))
Bonsoir, tous

Mentor 22/05/2005 @ 22:56:36
Ben et moi, Mentor?? ;o)))
Bluewitch! Comment ai-je pu te zapper? Ben, je me suis fié à la compile de Yali, comme je me le promettais, et tu as posté après, juste après, je viens de m'en apercevoir à cause de ton indignation!... ;-))
Alors voilà, pauvre Bluewitch, comme je te plains (si la narratrice c'est bien toi!), quel mauvais coton files-tu pour traîner ce désespoir derrière toi comme ça? Tu étais pompette hier soir, ce qui expliquerait un réveil pénible et ces idées noires à l'écriture...
Je te souhaite donc bcp de courage sorcière, un bon coup de balai au pessimisme et ça ira mieux!... ;-))

Saint Jean-Baptiste 23/05/2005 @ 00:05:31
Ha, ha, ha ! C'est le bon moment de la remise des prix, et ce soir bonne nouvelle, tout le monde à le grand prix d'honneur !

A commencer par Yali qui rime plus vite que ses doigts vont sur le clavier.
Premier sur la ligne d'arrivée avec une belle comptine à cinq pieds comme Verlaine les aimait :
- "Et pour cela préfère l'impaire"
- "Où l'Indécis au Précis se joint"
Il est en bonne compagnie notre Yali !

Ha non ! pas de prix d'honneur pour Sahkti !
Grand prix de la rigolade, oui !
- Toison touffue digne d'un champ de cerfeuil
Qu'est ce que le cerfeuil peut lui inspirer ?
- Imitant le phoque couinant dans les embruns
- D'effroi et de stupeur, l'une d'elle tomba morte
Allez, pour la beauté de ces deux vers là, elle mérite quand-même un grand prix d'honneur !
Mais de grâce, arrête un peu de nous faire mourir de rire, Sahkti !

Mentor l'a dit :
"C'est clair net et sans rature
Le meilleur potage c'est le cerfeuil"
Et il nous le démontre avec conviction :
"Même si un jour une brave fille en est morte"
Elle était bien trop déjantée, tant pis pour elle !
Ha le lyrisme du grand Mentor !
Quand nous prépares-tu une bonne soupe au cerfeuil (et sans cloporte), Mentor ?

Sib nous raconte, en fait une belle fable : l'athlète et la dope
C'est parfaitement écrit, comme d'habitude, un (presque) sans faute et l'histoire se déroule si bien qu'on en oublie les rimes imposées.
Un vrai tour de force ! Avec des perles :
- "Le champion épatait encore tout un chacun
- En racontant comment il emballait les filles
- Et comment il gagnait avant ! avant la quille
- Sa mémoire échappait quelque fois aux embruns
L'alexandrin, c'est la classe !

Lyra, c'est pas la peine de lui imposer des rimes, elle en fait ce qui lui plait !
La vitamine devient : vite Amine, et allez donc !
Mais à quoi pensez-vous ? Imposer des rimes au poète ! Non mais ! Et quoi encore ? Compter les pieds peut-être ?
Donnez lui un marteau et une enclume et elle vous tapera un charmant petit poème tout en douceur !
- "Je te sers et tu sens l'essence du cerfeuil
- J'ai tant besoin de tes soins et de tes mots ethniques
- Qui me chuchotent : à chacune son chacun
Et puis ça continue, on pourrait citer tout :
- De la couleur de ta voix à laquel' je me fie
- qui glisse sur moi m'anime, Amine qui" etc, etc ..
Etonnant cette Lyra, non ?

Fée aussi nous a épatés ! Ecoutez ça :
- Une parmi les chacunes qui cherche un chacun
(si c'est pas beau, ça !)
Et puis quelle énergie ! Elle en a de la chance ton amie, Fée Carab.
- Et hop ! Secoue tes puces, ma pauvre fille
- Sans quoi tu resteras au fond de ta quille
- Sera trempée comme soupe dans les embruns
Et encore :
- Et v'la que dans ton plafond trotte un cloporte
- Mais hélas, c'est qu'il n'est pas d'amour médecin
- Qui puisse remonter une roue déjantée
Ben moi franchement, ça m'épate ! quelle imagination !

Lucien a remporter la palme ! Incontestablement !
Une magnifique volée d'alexandrins pour nous raconter "l'écrivain d'aujourd'hui".
Quel régal !
Et sa chère et tendre Liza croquée en ces quatre vers :
- Liza sa chère et tendre qui s'offre à chacun
- Pour tromper ses déceptions de petite fille
- Liza qui se console en écartant les quilles
- Liza qui batifole au milieu des embruns.
Non mais ça alors, c'est tapé !
Lucien, tu n'auras pas besoin d'une Liza pour entrer à l'académie, j'en suis sûr !
L'académie CL, évidemment, pas l'autre : on y laisse entrer n'importe qui ces derniers temps !

SJB, il a parlé de Cli et de Bridget sans bien savoir ce qu'il raconte, il en perdrait son auréole, le pauvre !

Kilis, elle s'essaye à la gouaille (genre Outre-Meuse, n'est ce pas Kilis ?) mais c'est plus fort qu'elle, elle est reprise par la poésie ; écoutez ces derniers vers :
- Que je respire de blonds embruns
- Voir la mer Rouge et la mer Morte
- .. ..
- Sentir le vent sur mes deux seins
- Courir dorée, pas argentée
etc, etc,
De la poésie pure, quoi !

Nothingman n'est pas encore vraiment poète, lui ! :o))
Il nous recopie un constat de police :
- Un jour on l'a trouva pendue morte
Non, Nothing, c'est pour rigoler !
On sent toute la compassion ici :
- Les injures supportées par cette fille
- La faisait tomber telle une quille
.. ..
- Les mots aussi sont assassins.
Allez, c'est beau, ça ! C'est vibrant de vérité !

Loupbleu, la recette complète s'il te plait !
- Vous plairez à toutes les fille
- Qui vous proposeront la quille
- Et de partir dans les embruns
A moi qui suis "tout mou tout au fond du fauteuil" tu ne vas pas refuser ça, hein !
- Fini celle qui joue la morte
- Idem celle qui vous clos porte
- Au nez ..
Hé bé ! Quand on vous disait que les poètes savent faire rêver !

Allons, allons Blue, dans quel état tu t'es mise !
- Délires blancs dans mon fauteuil
- Ma vie qui ne sert .. Feuille
- Blanche..
La, la, Blue, remets-toi, respire un bon coup ! (Je crois qu'on appelle ça la gueule de bois ! :o))
- Dans mon cerveau que des embruns !
Ha oui, ça c'est le lendemain de la veille ! C'est la bière qui fait ça !
- Je vais crever comme une cloporte !
Mais non, mais non, ça va passer voyons !
- Bon dieu, appelez un médecin !
Attends, Blue, je vais venir moi, j'suis pas médecin, mais je te chasserai tes "foutus assassins"!
Ha ! Jeunesse !

Oui, mais c'est pas tout, ça !
Lucian, oups, pardon ! Lucien, tu vas nous expliquer pourquoi en Normindie (zut) Normandie on prononce le requin comme le chacun ?
J'avais toujours pensé que c'était l'apanage des Canadians (zut !) des Canadiens.
Alors, qui nous dira ?

Hé bien encore bravo à tous ! Honneur à notre chère amie Poésie et à la prochaine fois !
Ha oui ! Une surprise de Sibylline, la prochaine fois !

Nothingman

avatar 23/05/2005 @ 09:18:54
YALI : Incroyable ce que Yali est capable de faire avec si peu de mots. Il les plis, les déplie, se joue de leur sens. C’est une fois de plus virevoltant !

SAHKTI : Une fois de plus la Guiness et les vertes senteurs d’Irlande ont fait leur œuvre et lui sont montées à la tête. Le samedi soir avec Sahkti, c’est enfant non admis !

MENTOR : La recette du jour nous est proposée par Mentor avec une gouleyante soupe au cerfeuil. Bonne trouvaille !

SIBYLLINE : Notre Maîtresse de Cérémonie a été une fois de plus très inspirée. Elle nous livre une petite histoire noire et très cohérente. Bravo Sib !

LYRA : J’ai particulièrement aimé tes quatre derniers vers :
« Arrête le temps, donne vie à mes dessins,
Mes pensées les plus folles, les plus déjantées
Et ton regard le plus fou, le plus argenté
Pour lequel je me ferai ange et assassin. »

FEE : Une atmosphère mélancolique et dépressive se dégage de ton ode. L’émotion se déploie à chaque ver.

LUCIEN : J’ai apprécié les références au monde littéraire. En plus, jamais on ne sent que les rimes ont été imposées. Une ode pleine de fluidité !

SJB : Que j’aime quand SJB s’empare de l’amour pour le triturer dans tous les sens ! SJB, finalement, c’est un peu le docteur Folamour de notre site ! Et cette ode, il l’a servi à un rythme fou.

KILIS : Une fois de plus, Kilis, tu nous livres une poésie belle et fine, et ce malgré le ton gouailleur de ton personnage !

LOUP BLEU : Loup Bleu se la joue représentant de commerce avec ce produit miracle qui réveillerait les instincts d’un mort. Excellent !

BLUE : Quel cri, déchirant, désespéré ! L’émotion est là, progressive et palpable. Très bon Blue !
« Dans nos cerveaux, que des embruns,
Des souvenirs natures mortes »

Zou 23/05/2005 @ 17:13:03
Avec 48 H de retard et quelques débordements dur le temps imparti. mais ne dit-on pas que faute avouée.....


Bonne mine : Vitamine
Coup de barre : Amphétamine
Moi c’est divan via fauteuil
Tout’ma vie, ma nature
De mes parents, la rature
A l’oseille, suis le cerfeuil

De clinique en clinique
Potions, remèdes ethniques
Un vrai paradis pour chacun
Ô, mais pas pour votre fille
Celle qui nous enquiquille
Avec ses grands pleins airs d’embruns

On la dirait comme morte
Bien plus morte qu’un cloporte
A bout de tous les médecins
Elle est venue, déjantée
De paresse argentée
Ivre de coussins assassins

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