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Forums  :  Vos écrits  :  Pouettes du samedi soir

Lyra will 22/05/2005 @ 00:17:08
et moi, ni superbe, ni blonde, ni normande. Il a fait fort le SJB!

:0)))

Saint Jean-Baptiste 22/05/2005 @ 00:21:08
Oups, la la ! Minuit passé ? Plus que temps, aux plumes !
Laissons la porte ouverte pour la sorcière bleue et pour les autres, qu'ils viennent un peu remonter le niveau ! Non, non, c'était pour rigoler ! Ha ha, Qu'ils essayent de faire aussi bien !
Bonsoir à tous, merci Sibylline et nos hommages à notre chère Poésie.
Ha, j'y pense, allez entre nous, Sib, c'est quoi la surprise ?

Sibylline 22/05/2005 @ 00:21:43
Allez, bonne nuit, tous! Il faut dormir un peu tout de même.

Lyra will 22/05/2005 @ 00:22:15
Ouais, entre nous quinze, c'est quoi ;0)

Sibylline 22/05/2005 @ 00:22:51
Ha, j'y pense, allez entre nous, Sib, c'est quoi la surprise ?

Tout à fait entre nous.... C'est une surprise. ;-)))))

Sahkti
avatar 22/05/2005 @ 00:24:42
Bonne nuit!

Yali 22/05/2005 @ 00:26:50
Par ordre d’entrée en scène :

   Yali
    V’l’a ma vitamine
    Mon amphétamine
    Là, sur le fauteuil
    Posée, vraie, nature
    Amour sans rature
    Serre-cœur, serre-feuille :
    Blanche clinique
    Ou-verte, ethnique
    Au choix de chacun :
    garçon ou fille ;
    mortaise ou quille ;
    vivante ; en brun
    en blonde ; morte…
    Elle-il, clos porte
    Il-elle, mes deux seins
    propose, déjantée :
    mamelons argentés ;
    aréoles assassins

   Sahkti
    Beau parleur venait d'avaler ses vitamines
    Avant de se ruer sur les amphétamines.
    Jambes écartées, affalé dans un grand fauteuil,
    Il s'exposait nu au regard de la nature,
    Torse bombé, parfait, sans une rature,
    Toison touffue digne d'un champ de cerfeuil.
    Malgré une longue thérapie clinique,
    Un rituel coûteux d'exorcisme ethnique
    Qui aurait désemparé tout un chacun,
    Toujours fallait-il que devant les jolies filles
    Son engin il sortit, tendu tel une quille,
    Imitant le phoque couinant dans les embruns.
    D'effroi et de stupeur, l'une d'elles tomba morte
    Et notre séducteur se sentit bien cloporte!
    Devait-il donc consulter un médecin?
    Lui narrer sa perversité déjantée,
    Quitte à rendre sa bourse moins argentée?
    C'était cela ou devenir un assassin!

   Mentor
    Qu’il soit rempli de vitamines,
    Enrichi aux amphétamines,
    Servi dans un bon fauteuil,
    Préparé aux herbes de la nature,
    C’est clair, net et sans rature :
    Le meilleur potage est au cerfeuil.
    Vous ne verrez jamais en clinique,
    Quelque soit son origine ethnique,
    Lui, elle, moi, chacune ou chacun,
    Jeune, vieux, grand, petit, garçon ou fille,
    Malade d’aimer les coquilles
    De ce nectar mangé sous embruns.
    Pourtant un jour une fille en est morte.
   (Normal, elle était pleine de cloportes)
    Malgré les bons soins du médecin.
    Le fille était bien trop déjantée
    Et en plus totalement désargentée.
    Mais personne ne cria « A l’assassin ! »

   Sib
    Il disait qu’il prenait alors ses vitamines
    Et avalait, chafouin, quelques amphétamines
    Il se levait d’un bond et quittait son fauteuil
    Et disant qu’il courait par goût de la nature
    Y apportait pourtant, ainsi, quelques ratures
    Avant d’aller au bois piétiner le cerfeuil?
    Cela se termina, bien sûr, dans une clinique
    Qui présentait un bon échantillon ethnique
    Le champion épatait encore tout un chacun
    En racontant comment il emballait les filles
    Et comment il gagnait, avant ! avant la quille.
    Sa mémoire échappait quelque fois aux embruns?
    Mais sa santé, pourtant, elle, elle était bien morte
    Il se traînait en fait un peu comme un cloporte
    Il usait les remèdes sans espoir, des médecins
    Qui soupiraient devant cette âme déjantée
    Croyant y voir encore le reflet argenté
    De la vie dont la dope a été l’assassin.

   Lyra
    Attends, reste là, ne cours pas si vite Amine,
    Tu sais, il y’a longtemps…enfin…en fait Amine,
    Je t’aime…dit-il en se glissant dans son fauteuil.
    Tu es là, pour moi, murmure de la nature,
    J’ai peur, mes mains…de faire une rature,
    Je te sers, et tu sens, l’essence du cerfeuil…
    J’ai si peur que tu me jettes de ta clinique,
    J’ai tant besoin de tes soins, de tes mots ethniques,
    Qui me chuchotent : à chacune son chacun,
    De la couleur de ta voix, à laquel’ je me fie,
    Qui glisse sur moi, m’anime, Amine, qui,
   Me fait divaguer dans la douceur des embruns,
    Et puis m’entraîne comme branche morte,
    Dans le courant de tes mots, qui clôt les portes,
    Arrête le temps, donne vie à mes dessins,
    Mes pensées les plus folles, les plus déjantées,
    Et ton regard le plus fou, le plus argenté,
    Pour lequel je me ferai ange et assassin.

   Fée
    Tu as vidé la boîte de vitamines
    sans effet, et celle d'amphétamines
    mais tu restes affaissée, prostrée dans ton fauteuil,
    insensible au doux appel de la nature,
    te plaçant plus bas qu'une bête rature,
    une limace au milieu des plants de cerfeuil.?
    D'amorphe à cristallin, style triclinique,
    tu changes, inspiration motif ethnique.
   Une parmi les chacunes qui cherche un chacun.
    Et hop! Secoue tes puces, ma pauvre fille,
    sans quoi tu resteras au fond de la quille,
    seras trempée comme soupe par les embruns.
    De bonnes intentions restées lettres mortes,
    et v'là que dans ton plafond trotte un cloporte.
    Mais hélas, c'est qu'il n'est point d'amour médecin
    qui puisse remonter une roue déjantée,
    renflouer une âme par trop désargentée,
    ni même museler les doutes assassins.

   Lucien
    L'écrivain d'aujourd'hui carbure aux vitamines ;
    Tel un sportif, il se gave d'amphétamines.
    Non content du Goncourt, il lorgne le fauteuil
    De D'Ormesson. Il est ambitieux par nature,
    Fier comme un paon jusque de sa moindre rature,
    Il se doperait même à la soupe au cerfeuil.
    Il épanche son fiel jusque dans la clinique
    Où il soigne son stress : c'est qu'Elisabeth nique !
    Liza, sa chère et tendre, qui s'offre à chacun
    Pour tromper ses déceptions de petite fille,
    Liza qui se console en écartant les quilles,
    Liza qui batifole au milieu des embruns.?
    Le futur immortel n'y va pas de main morte,
    Il traite ses riveaux de cafards, de cloportes,
    Se défoule en pamphlets contre ses médecins
    Se croyant un Molière à plume déjantée,
    Un nouveau Rivarol à la tempe argentée,
    Ou Prétextat dans "Hygiène de l'assassin".

   SJB
    Querelle amoureuse !?

    Arrête un peu tes vitamines
    Ne risque pas l'amphétamine
    Viens près de moi dans ce fauteuil
    Viens, chantons la belle nature
   - T'écris ? Et tu fais des ratures ?
    Tel un lapin, dans le cerfeuil,?
    Tu me caches avec qui Cli nique !
   - Et toi, Sais-tu que Bridget nique ?
    Que penserait tout un chacun ?
    De quelle mère es-tu la fille !
   - Dis que ma mère est une quille
    A se rouler dans les embruns.. ..?
   - Je vois que nos amours sont mortes
    Depuis longtemps ! Et les cloportes
    Ont eu leur dû, remède sain.
    Oh vie morose et déjantée
    Nous deux, toi la désargentée
    Et moi ton félon d'assassin

   Kilis
    J’ai pus de bière pus d’vitamines
    Me reste un rien d’amphétamines
    J’vais pas rester l’cul dans ce fauteuil
    Faut qu’j’aille hurler dans la nature
    Que le passé je le rature
    Pour aller m’vautrer dans l’cerfeuil
    M’barrer d’ici, c’est trop clinique
    J’veux du gingembre des trucs ethniques
    J’veux pas faire comme tout un chacun
    Qu’mon bateau tangue sur sa quille !
    Que je respire de blonds embruns !?
    Voir la Mer Rouge et la Mer Morte
    Ouvrir fenêtres à tous cloportes
    Sentir le vent sur mes deux seins
    Sous le soleil, barge, déjantée
    Courir dorée pas argentée
    Et tuer l’ennui assassin

   Nothingman
    Elle avait besoin d'une cure de vitamine
    de quelque drogue, d'Amphétamine
    Désespérée, clouée dans son fauteuil
    Qu'avait-elle bien fait à Dame Nature?
    Pour ëtre ainsi traitée comme une rature
    Foulée au pied comme plan de cerfeuil??
    Elle se disait : tous des cas cliniques
   Dans sa tête avait lieu une lutte ethnique
    Enfantée par les mots durs de chacun
    Les injures supportées par cette fille
    La faisait tomber telle une quille
    Qu'avaient-ils donc contre les gens bruns??
    Un jour on la retrouva pendue, morte
    Elle ne supportait plus ces cloportes
    Autopsiée par plusieurs médecins,
    Certains la qualifièrent de déjantée
    D'autres la pensaient désargentée
    Les mots, aussi peuvent être assassins?

Lyra will 22/05/2005 @ 00:28:25
Merci Yali :0)

Et bonne nuit de ce côté-ci :0)

Yali 22/05/2005 @ 00:34:09
Bonne nuit (j'embrasse Killgrieg pour toi, promis :-)

Lyra will 22/05/2005 @ 00:35:17
Bonne nuit (j'embrasse Killgrieg pour toi, promis :-)

et pour toi aussi, bisou ;0)

Loupbleu 22/05/2005 @ 04:45:42
Voici ma contribution nocturne, faite dans les conditions du direct. Je vous demande l'indulgence pour un homme fatigué qui n'a pas su résister à cet excellent Chinon 96, dont j'ai bu plus que de raison, mais à votre santé.

Je relirai vos contributions demain afin d'apporter un commentaire à chacune d'entre elles, mais j'ai déjà vu que vous avez été encore une fois très brillants ! Bravo !

* * *

Etes-vous en manque de vitamines ?
Pas dopé aux amphétamines ?
Tout mou, tout au fond du fauteuil ?
C'est un secret de la nature,
Recette que nul ne rature,
A base de thym et de cerfeuil.

D'après tous nos essais cliniques,
Quelle que soit l'origine ethnique,
Elle fonctionne pour chacun :
Vous plairez à toutes les filles
Qui vous proposerons la quille
Et de partir dans les embruns !

Fini celle qui joue la morte,
Idem, celle qui vous clos porte
Au nez. Un mot du médecin ?
Non. La nuit sera déjantée
Brillera sa lune argentée
Dont vous jouerez les assassins

* * *

Je précise que je ne fais - malheureusement -pas commerce du produit sus-nommé :-)

Bluewitch
avatar 22/05/2005 @ 10:58:41
J'étais un peu pompette pour vous rejoindre hier soir, d'un autre côté, le matin, ça vaut pas mieux! Soyez donc indulgents, svp. Quinze minutes, madame Sib.


B- douze, je me vitamine
Amphithéâtre, amphétamine,
Délires blancs dans mon fauteuil.
Pourtant c’est pas dans ma nature
J’oublie, me vends, que des ratures :
Ma vie qui à rien ne sert… Feuille
Blanche où noter mon cas clinique
J’suis pas dans la moyenne ethnique
M’balance du tout un chacun
Je n’suis, au fond, qu’une mauvaise fille
Dont on se fiche comme une quille
Dans mon cerveau, que des embruns
Des souvenirs natures mortes…
Je vais crever comme un cloporte,
Bon dieu appelez un médecin !
J’sais je suis qu’une déjantée,
Mais en dedans toute argentée.
Sauvez-moi… Foutus assassins !

Bluewitch
avatar 22/05/2005 @ 11:02:17
Oups, désolée, je me suis oubliée dans celui-là:

Je n’suis, au fond, qu’une mauvaise fille

J'sais plus compter, on dirait!

Bluewitch
avatar 22/05/2005 @ 11:40:29
YALI: vers éclairs, images, qui sautent aux yeux. Toujours en phase.

SAHKTI: de pire en pire! Avant on avait des textes hum... "hardis" et des textes avec des morts. Maintenant, tu mélanges les deux, mais tu sais vraiment plus te tenir, dis?? Retirez-lui la guiness!

MENTOR: d'abord je me suis dit: quelle belle façon de faire l'apologie de la soupe au cerfeuil! Et puis, ça dégénère en drame social, comme quoi, la soupe au cerfeuil, ce n'est pas si innocent que ça! C'est original, en tout cas, bravo!

SIB: épatant ce conte moderne, on dirait que tu as hésité avec la fable... ;o) Tristement et joliment écrit, en tout cas. Super MC!

LYRA: étonnant, Lyra, très. J'ai beaucoup aimé les pirouettes des deux premières rimes, d'autres sont un peu plus maladroites mais bon, où est la gravité? Une très jolie déclaration, en tout cas!

FEE: pas celui que je préfère dans tes écrits, un peu trop de contrebalance de pieds, j'ai l'impression. Sur le fond parcontre, mélancolie, tristesse, dépression, tu n'y vas pas de main morte! L'émotion transpire, on ne se sent pas à côté.

LUCIEN: ça m'épate cette cohérence qui se dégage de l'entièreté du poème! A peine la sensation de rime forcée. Excellent! "Se croyant un Molière à plume déjantée, Un nouveau Rivarol à la tempe argentée," J'aime cette image.

SJB: ça te change l'octosyllabe, et ça te va bien aussi! J'aime. Ca sonne très bien, c'est déjanté, c'est vif! Et, en plus, tu n'oublies même pas d'insérer quelques ragots people, quelle présence d'esprit! ;o)

KILIS: ça sonne comme un cri, une envie trop forte. J'aime cette violence tapie derrière la beauté de ce besoin qui transparait dans chaque ligne.

NOTHINGMAN: lourd et rude comme sujet! Bien trouvé, l'idée de cette fille poussée au suicide par les mots. Bon, les pieds, je ne dirai rien, je me suis laissée prendre par quelques trébuchements moi-même...

LOUPBLEU: trop bon cette recette aphrodisiaque, on fait dans le "culinaire", cette fois, on dirait! Mais pas n'importe quoi... Les potions magiques sont réservées aux sorcières, non? Et en plus, tu ne fais même pas de distribution du produit, quelle vantardise! ;o)

Lyra will 22/05/2005 @ 12:28:26
Loupbleu :

Ah ah ;0)))
ça sonne comme une pub, enfin plutôt une proposition de charlatan !

J'adore les questions du début, êtes-vous... ;0))

et puis, "un mot du medecin" , bien incorporé !

Lyra will 22/05/2005 @ 12:31:55
Blue :

ça fait vraiment cri désespoir/ hystérie.
surtout avec ça :
Bon dieu appelez un médecin !

et j'aime aussi beaucoup l'image de la feuille blanche.

Et puis ça aussi :

J’sais je suis qu’une déjantée,
Mais en dedans toute argentée.

Sahkti
avatar 22/05/2005 @ 12:40:43
LOUPBLEU: Hahaha! J'ai bien ri. Petit bémol pour la heurt "clos porte/Au nez", il y a cassure plus heureuse, mais sinon, on s'y croit! J'imagine bien un type dans sa roulotte publicitaire parcourant les routes avec son haut-parleur.

Sahkti
avatar 22/05/2005 @ 12:42:13
BLUE: y a de la vigueur dans ton texte. Je regrette juste la coupure feuille et blanche, mais sinon, rien à redire, c'est vif et les mots bien placés.

Kilis 22/05/2005 @ 13:29:18
Yali
Yali, t’as l’air de jeter les mots comme ça à la va-comme-j’te-pousse mais au final ça fait toujours des images chocs et qui donnent sens à l’ensemble. Ça en jette !
« V’l’a ma vitamine
Mon amphétamine
Là, sur le fauteuil
Posée, vraie, nature
Amour sans rature »


Sahkti
Sahkti, elle a peur de rien !
Et tant mieux pasque elle nous fait tous marrer.
« Imitant le phoque couinant dans les embruns. »
Ben ça fallait l’faire !


Mentor
Je trouve ta première strophe super bonne, comme ta soupe d’ailleurs. Le reste s’effiloche un peu mais…
« Qu’il soit rempli de vitamines,
Enrichi aux amphétamines,
Servi dans un bon fauteuil,
Préparé aux herbes de la nature,
C’est clair, net et sans rature :
Le meilleur potage est au cerfeuil. »


Sibylline
Parfaitement bien tourné, sib, et ça a du sens, oui.
En plus, l’emploi de chafouin : j’adore
Et ça :
« Cela se termina, bien sûr, dans une clinique
Qui présentait un bon échantillon ethnique »


FéeCarabine
Fin, sensible et inventif sont les trois mots qui me viennent quand je te lis Fée.
« De bonnes intentions restées lettres mortes,
et v'là que dans ton plafond trotte un cloporte.
Mais hélas, c'est qu'il n'est point d'amour médecin
qui puisse remonter une roue déjantée,
renflouer une âme par trop désargentée,
ni même museler les doutes assassins. »


Lyra
Lyra comme d’hab joue avec la forme des mots, leur sens, elle verse le tout dans son shaker « espécial’» et nous sert un cocktail détonant que l’on sirote sur fond de musique.
Quelques écueils de pieds cette fois

« Je t’aime…dit-il en se glissant dans son fauteuil.
Tu es là, pour moi, murmure de la nature,
J’ai peur, mes mains…de faire une rature,
Je te sers, et tu sens, l’essence du cerfeuil… »


Lucien
Lucien nous rapporte avec une grande aisance et beaucoup d’astuces les potins littéraires et literies des petits hommes verts.
« Le futur immortel n'y va pas de main morte,
Il traite ses riveaux de cafards, de cloportes,
Se défoule en pamphlets contre ses médecins
Se croyant un Molière à plume déjantée,
Un nouveau Rivarol à la tempe argentée,
Ou Prétextat dans "Hygiène de l'assassin". »



SJB
Avec SJB on est toujours un peu beaucoup dans les ébats, amoureux s’entend, on s’y débat, on s’y bat, on y déchire ses paires de bas, on s’y blesse un peu au bât mais c’est d’la vie c’est de la joie, ça fait du bien de haut en bas.
« Tu me caches avec qui Cli nique !
- Et toi, Sais-tu que Bridget nique ?
Que penserait tout un chacun ?
De quelle mère es-tu la fille !
- Dis que ma mère est une quille
A se rouler dans les embruns.. .. »



Nothingman
Très dramatique ton ode, Nothingman, très sombre.
Mais cependant bien exprimée.
« Elle avait besoin d'une cure de vitamine
de quelque drogue, d'Amphétamine
Désespérée, clouée dans son fauteuil
Qu'avait-elle bien fait à Dame Nature?
Pour ëtre ainsi traitée comme une rature
Foulée au pied comme plan de cerfeuil »



Loupbleu
Loupbleu se fait medecine-man et
Tourne ses vers très habilement.
« Etes-vous en manque de vitamines ?
Pas dopé aux amphétamines ?
Tout mou, tout au fond du fauteuil ?
C'est un secret de la nature,
Recette que nul ne rature,
A base de thym et de cerfeuil. »



Blue
Très beau Blue ! Le ton est désinvolte, j’y vois pudeur à exprimer une mélancolie latente.
« Je n’suis, au fond, qu’une mauvaise fille
Dont on se fiche comme une quille
Dans mon cerveau, que des embruns
Des souvenirs natures mortes… »

Fee carabine 22/05/2005 @ 15:38:18
Lucien: Une belle étude de moeurs, nourrie de références littéraires. Maintenant, nous savons comment fonctionnent les écrivains :-).

SJB: Comme d'habitude :-), une petite histoire qui coule toute seule, sur un rythme enlevé et avec beaucoup d'humour.

Kilis: Un cri du coeur! Et ça déménage. J'aime particulièrement les vers
"J’vais pas rester l’cul dans ce fauteuil
Faut qu’j’aille hurler dans la nature
Que le passé je le rature
Pour aller m’vautrer dans l’cerfeuil"

Nothingman: Triste histoire, mais s'il n'est pas vraie, elle pourrait l'être. Et ça se tient bien (malgré quelques croche-pieds ;-)).

Loupbleu: Après Mentor qui nous faisait l'article de la soupe au cerfeuil, voici une toute autre recette, et une "pub" tout aussi convaincante. J'aime surtout la dernière strophe qui part dans une atmosphère plus "poétique":

"Non. La nuit sera déjantée
Brillera sa lune argentée
Dont vous jouerez les assassins"

Blue: Un état d'âme bien rendu, avec beaucoup d'émotion. Je n'aime pas trop le passage "sert... feuille/ blanche" qui manque un peu de naturel. Mais j'aime beaucoup:
"Dans mon cerveau, que des embruns
Des souvenirs natures mortes…
Je vais crever comme un cloporte,
Bon dieu appelez un médecin !"

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