Pour Sahkti, la fan d'oui-oui, pour Killgrig qui a fait sans son "n", pour Sahkilltou, youpi !
La disparition d’Oui-Oui.
Qui ou quoi avait disparu ? Un joujou qui faisait Oui-Oui chagrin ! Un machin qui faisait du bruit. Pas tout à fait un klaxon, non, pas un violon non plus. Plutôt un truc tintinnabulant dans l’aigu, qu’il portait sur son cabochon. Oui-Oui fouilla dans sa maison, du sol au plafond mais n’y trouva pas son joujou. Tout nigaud, il s’habilla puis sortit : la disparition l’affolait !
Il alla voir l’ami Potiron qui bouquinait. L’ami nain trouva Oui-Oui fort contrariant, il stoppa son bouquin si passionnant. Potiron, lui aussi farfouilla dans sa maison, dans son jardin, au magasin : tout ça fut vain ! Il trouva parmi son fouillis : un mouchoir blanc sous un grand bocal à cornichons, un bouchon au bout d’un fusil, un orang-outan assis sur un coussin lisant « Oui-Oui au pays du joujou ». Oui-Oui, dubitatif, sanglotait.
-Taratata ! L’instant parait fort mal choisi pour un sanglot ! Partons illico ! gronda l’ami Potiron.
Oui-Oui conduisit son taxi à fond. Potiron s’accrochait aux accoudoirs. A Minitown, disait-on, un vilain lutin, un truand, un bandit, volait joujoux, bijoux, cailloux, hiboux… Pouh ! Un mauvais garçon, un brigand, pour sûr ! On trouva l’individu saoul, vidant son whisky, tout un flacon ! Il apparut pourtant qu’il n’avait pas pris un joujou à Oui-Oui. On l'accusait à tort ! Il indiqua qu’au zoo, l’ours blanc savait, lui.
Potiron avait pris du pudding pour offrir à l’ours afin qu’il avouât, mais il fut si gourmand qu’il baffra tout avant d’avoir vu l’animal ! Ca irrita pas mal Oui-Oui, il traita Potiron d'abruti. L’ours blanc oisif dormait sur un tronc.
-Oh, l’ours ! Tu dors ? Tu n’as pas pris mon machin par hasard ?
Oui-Oui sortit ainsi l’ours du dodo. L’ours avait faim, il avala d’abord un poisson. Puis il bascula un caillou, mais là, il fut surpris :
-Zut alors ! Il a disparu ! On l’aura pris ? dit l'ours.
-Mais qui l'aurait pris?
-Un plaisantin, un rigolo! Moi j'l'ai plus!
-Bon, tant pis! Fouillons toujours, continuons Oui-Oui! Ciao l'ours! dit Potiron.
Il paraissait abattu, Oui-Oui lui aussi boudait. Quand tout à coup, un clown blanc vint offrir aux compagnons un discours adoucissant : il avait vu un ânon zinzin portant un truc autour du cou, un truc qui faisait « ding-dong ».
- Ou ça ?
- La-bas !
Oui-oui courut, mais Potiron tomba. Quand on l’attrapa, l’ânon avoua tout ! Oui-Oui trouva là son Graal : Un rond pas tout à fait fini, clos par un trait horizontal, on aurait dit un « G » vu dans un miroir. L’ânon l’avait pris car il amusait tout public, du bambin au quidam. Il l’utilisait pour sa chanson du topinambour. L’ânon s’apitoya puis rit car Oui-Oui, ravi d’avoir mis la main sur son truc tintinnabulant, sautillait à la façon d’un pou, sonnant son machin bruyant jusqu’au fin fond du pays du joujou.
La disparition d’Oui-Oui.
Qui ou quoi avait disparu ? Un joujou qui faisait Oui-Oui chagrin ! Un machin qui faisait du bruit. Pas tout à fait un klaxon, non, pas un violon non plus. Plutôt un truc tintinnabulant dans l’aigu, qu’il portait sur son cabochon. Oui-Oui fouilla dans sa maison, du sol au plafond mais n’y trouva pas son joujou. Tout nigaud, il s’habilla puis sortit : la disparition l’affolait !
Il alla voir l’ami Potiron qui bouquinait. L’ami nain trouva Oui-Oui fort contrariant, il stoppa son bouquin si passionnant. Potiron, lui aussi farfouilla dans sa maison, dans son jardin, au magasin : tout ça fut vain ! Il trouva parmi son fouillis : un mouchoir blanc sous un grand bocal à cornichons, un bouchon au bout d’un fusil, un orang-outan assis sur un coussin lisant « Oui-Oui au pays du joujou ». Oui-Oui, dubitatif, sanglotait.
-Taratata ! L’instant parait fort mal choisi pour un sanglot ! Partons illico ! gronda l’ami Potiron.
Oui-Oui conduisit son taxi à fond. Potiron s’accrochait aux accoudoirs. A Minitown, disait-on, un vilain lutin, un truand, un bandit, volait joujoux, bijoux, cailloux, hiboux… Pouh ! Un mauvais garçon, un brigand, pour sûr ! On trouva l’individu saoul, vidant son whisky, tout un flacon ! Il apparut pourtant qu’il n’avait pas pris un joujou à Oui-Oui. On l'accusait à tort ! Il indiqua qu’au zoo, l’ours blanc savait, lui.
Potiron avait pris du pudding pour offrir à l’ours afin qu’il avouât, mais il fut si gourmand qu’il baffra tout avant d’avoir vu l’animal ! Ca irrita pas mal Oui-Oui, il traita Potiron d'abruti. L’ours blanc oisif dormait sur un tronc.
-Oh, l’ours ! Tu dors ? Tu n’as pas pris mon machin par hasard ?
Oui-Oui sortit ainsi l’ours du dodo. L’ours avait faim, il avala d’abord un poisson. Puis il bascula un caillou, mais là, il fut surpris :
-Zut alors ! Il a disparu ! On l’aura pris ? dit l'ours.
-Mais qui l'aurait pris?
-Un plaisantin, un rigolo! Moi j'l'ai plus!
-Bon, tant pis! Fouillons toujours, continuons Oui-Oui! Ciao l'ours! dit Potiron.
Il paraissait abattu, Oui-Oui lui aussi boudait. Quand tout à coup, un clown blanc vint offrir aux compagnons un discours adoucissant : il avait vu un ânon zinzin portant un truc autour du cou, un truc qui faisait « ding-dong ».
- Ou ça ?
- La-bas !
Oui-oui courut, mais Potiron tomba. Quand on l’attrapa, l’ânon avoua tout ! Oui-Oui trouva là son Graal : Un rond pas tout à fait fini, clos par un trait horizontal, on aurait dit un « G » vu dans un miroir. L’ânon l’avait pris car il amusait tout public, du bambin au quidam. Il l’utilisait pour sa chanson du topinambour. L’ânon s’apitoya puis rit car Oui-Oui, ravi d’avoir mis la main sur son truc tintinnabulant, sautillait à la façon d’un pou, sonnant son machin bruyant jusqu’au fin fond du pays du joujou.
Ah voilà de la poésie qui me plaît! On jurerait que vous avez d'abord commencé en vers, puis que vous avez viré en prose...
Joli conte, bien enlevé, dynamique, joyeux, imagé. On dirait voir un dessin animé.
Super, bon duo, j'ai pas distingué de rupture de tons. Donc bel ensemble.
Joli conte, bien enlevé, dynamique, joyeux, imagé. On dirait voir un dessin animé.
Super, bon duo, j'ai pas distingué de rupture de tons. Donc bel ensemble.
Ce texte sonne bien comme un texte rédigé à deux mains. Un exercice de style prometteur pour un texte plus long.
Comme mentor, j'ai l'impression que vous avez écrit tout le début en vers. Du coup ça sonne, ça tintinabule joyeusement à la façon d'une fable, d'un conte. C'est mignon et uniforme dans le style.
Ce cher Oui-Oui !
Ce cher Oui-Oui !
eeeeeeeeeeeeeee; les voilà
cherchez plus
eh eh bravo perrec's balles
cherchez plus
eh eh bravo perrec's balles
la fan d'oui-oui, j'ai mis un' heur' à compr'ndr' :)))
Trop drôle, c'est vrai, que ce petit côté chantant et poétique du début, on ne peut pas le louper et ça me plaît, moi.
Bravo, c'est vif, amusant et il n'y a pas de prise de tête (juste de grelot).
Et en plus, tout est bien qui finit bien.
Bravo, c'est vif, amusant et il n'y a pas de prise de tête (juste de grelot).
Et en plus, tout est bien qui finit bien.
eeeeeeeeeeeeeee; les voilàOh ! Chapeau Killgrieg, j'avais pas remarqué qu'il n'y avait pas un seul E dans tout le texte !!! Chapeau encore plus aux 2 zauteurs!!! Oui Perrec serait content de tels zémules...
cherchez plus
eh eh bravo perrec's balles
eeeeeeeeeeeeeee; les voilà
cherchez plus
eh eh bravo perrec's balles
Ouah !!! en cherchant à comprendre les messages de killgrieg j'ai enfin remarqué l'abscence de "e" !! Alors là, chapeau !! J'avais rien vu passer ! La preuve que ça coule tout seul !
Comme quoi, je vaux pas mieux, faut toujours me montrer la lumière, à moi. Honte.
Félicitations, vous deux! Vriament!
Félicitations, vous deux! Vriament!
C'est pour ça, je ne comprenais pas, en lisant le titre, pourquoi vous n'aviez pas écrit, de Oui-oui ;0))))
Drôlement fort, vous deux, ça doit être pas mal compliqué comme contrainte ça !!!!
Je crois bien, que, si je n'avais lu les postes avant, je n'aurais même pas vu que le [e] était absent !!!!
C'est bien, ça se tient !
Drôlement fort, vous deux, ça doit être pas mal compliqué comme contrainte ça !!!!
Je crois bien, que, si je n'avais lu les postes avant, je n'aurais même pas vu que le [e] était absent !!!!
C'est bien, ça se tient !
Bien joué. Quelle trouvaille. J'ai vraiment apprécié votre premier paragraphe qui est décoiffant, tant vous faites des vers sans avoir l'air. Bravo encore
Ça sent la bonne humeur, rien de plus plaisant, et bravo pour les contraintes !
En fait nous avons pensé aux jeunes lecteurs de oui-oui qui ne connaissent pas encore la lettre "e". Bref, c'est presque une nouvelle méthode pédagogique :-)
Bon plus sérieusement, la méthode vient du roman de Georges Perec : "La disparition" qui est écrit tout entier (300 pages !) sans la lettre "e". En terme "technique" on appelle ça un lipogramme.
L'idée est venue en effet grace à Sahkti et tout ce qu'elle fait pour notre gentil pantin et de l'accident de Killgrieg qui avait perdu ses "n" :-)
On doit avouer qu'on a piqué à Perec : "Un rond pas tout à fait fini, clos par un trait horizontal, on aurait dit un « G » vu dans un miroir." qui est la façon dont Perec décrit, non pas le grelot de Oui-Oui mais la lettre "e", ainsi qu'une petite allusion à la "Chason du topinambour" dont il est question à un moment.
Pour le titre, on a dû sacrifier à l'anglicisme "training" au lieu d'entraînement. Pas facile de se passer du e, le petit coquin s'infiltre partout, mais c'était vraiment très amusant.
Bon, on va bosser notre "vrai" exercice maintenant !!!
Bon plus sérieusement, la méthode vient du roman de Georges Perec : "La disparition" qui est écrit tout entier (300 pages !) sans la lettre "e". En terme "technique" on appelle ça un lipogramme.
L'idée est venue en effet grace à Sahkti et tout ce qu'elle fait pour notre gentil pantin et de l'accident de Killgrieg qui avait perdu ses "n" :-)
On doit avouer qu'on a piqué à Perec : "Un rond pas tout à fait fini, clos par un trait horizontal, on aurait dit un « G » vu dans un miroir." qui est la façon dont Perec décrit, non pas le grelot de Oui-Oui mais la lettre "e", ainsi qu'une petite allusion à la "Chason du topinambour" dont il est question à un moment.
Pour le titre, on a dû sacrifier à l'anglicisme "training" au lieu d'entraînement. Pas facile de se passer du e, le petit coquin s'infiltre partout, mais c'était vraiment très amusant.
Bon, on va bosser notre "vrai" exercice maintenant !!!
Oui-ouite aigue. Training oui-ouien, avec contrainte, et pas des moindres, la lettre la plus répandue mise dehors.
Les tons se sont mélangés, c'est vrai qu'on ne sent plus de spécifités de l'un ou de l'autre. Alors ? Ca fait quel effet de faire à 2.
Les tons se sont mélangés, c'est vrai qu'on ne sent plus de spécifités de l'un ou de l'autre. Alors ? Ca fait quel effet de faire à 2.
Oui-ouite aigue. Training oui-ouien, avec contrainte, et pas des moindres, la lettre la plus répandue mise dehors.Sur ce coup, on a travaillé par enrichissement d'un petit texte de base. Moi, j'ai collé un chewing -gum sur ma lettre "e" pour être sûr de pas m'en servir.
Les tons se sont mélangés, c'est vrai qu'on ne sent plus de spécifités de l'un ou de l'autre. Alors ? Ca fait quel effet de faire à 2.
Je dois avouer que ma partenaire a été excellente ! D'abord c'est un vrai plaisir de travailler avec elle. Et puis; c'est qu'elle est maline Selma : Plein de trouvailles, c'est grace a elle le texte est devenu fluide, équilibré, et que certains n'ont pas trop senti la contrainte à la première lecture. Bref ça va être un plaisir de faire l'exercice final (on bosse dur !). On prendra peut-être une autre méthode cette fois ...
Encore bravo à vous 2 !
j'ai collé un chewing -gum sur ma lettre "e" pour être sûr de pas m'en servir.
Pas idiot ça ;0)))))
Vieux fan de Perec, je ne peux qu'admirer l'exploit !
Haaaaaaaaaa je me régale!!
Non seulement c'est très drôle mais c'est en plus très bien écrit. De la poésie, de la musicalité, beaucoup de rythme, des mots avec lesquels on jongle et cette contrainte à la Perec que vous avez réussi à respecter sans que cela se sente (combien ont lu sans se rendre compte qu'il n'y avait pas de "e"? Presque tout le monde, je pense, moi itou!)
Bravo!
Et merci pour Oui-Oui! :)
Non seulement c'est très drôle mais c'est en plus très bien écrit. De la poésie, de la musicalité, beaucoup de rythme, des mots avec lesquels on jongle et cette contrainte à la Perec que vous avez réussi à respecter sans que cela se sente (combien ont lu sans se rendre compte qu'il n'y avait pas de "e"? Presque tout le monde, je pense, moi itou!)
Bravo!
Et merci pour Oui-Oui! :)
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