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Dans l’immensité immaculée
De ma solitude glacée
J’observe la vie palpitante et chaude
Qui coule si loin de moi
Et me touche parfois.
Aucune de vos pensées
Pas un de vos gestes insensés
De vos regards en maraudes
N’échappent à mes yeux éblouis
Par toute votre magie.
Chaque soir, lorsque l’ombre tombe
Sur cette journée trop longue
Sur ces heures falotes.
Je me poste à ma fenêtre
Attendant de vous voir paraître
Votre corps à l’instant prudent
Devient soudain ardent.
Là où d’autres minaudent
Il exulte et se tord
Sans le souffle d’un remords.
Mon âme bientôt s’en mêle
Et avec vous s’emmêle.
Je suis, pour un instant, l’hôte
De votre intimité
A tant d’autres préférée.
Ce n’est qu’après de longues heures
D’un lent et doux labeur
Que se lève un chant, une ode :
Votre cri de jouissance, madame,
Pour lequel chaque soir mon âme se damne.
Votre secret à vos dépens partagés
Il ne me reste plus qu’a me retirer.
Ces minutes de bonheurs prises en fraudes
Je ne puis en garder que le souvenir
Et l’espoir d’à nouveau vous les ravir.
De ma solitude glacée
J’observe la vie palpitante et chaude
Qui coule si loin de moi
Et me touche parfois.
Aucune de vos pensées
Pas un de vos gestes insensés
De vos regards en maraudes
N’échappent à mes yeux éblouis
Par toute votre magie.
Chaque soir, lorsque l’ombre tombe
Sur cette journée trop longue
Sur ces heures falotes.
Je me poste à ma fenêtre
Attendant de vous voir paraître
Votre corps à l’instant prudent
Devient soudain ardent.
Là où d’autres minaudent
Il exulte et se tord
Sans le souffle d’un remords.
Mon âme bientôt s’en mêle
Et avec vous s’emmêle.
Je suis, pour un instant, l’hôte
De votre intimité
A tant d’autres préférée.
Ce n’est qu’après de longues heures
D’un lent et doux labeur
Que se lève un chant, une ode :
Votre cri de jouissance, madame,
Pour lequel chaque soir mon âme se damne.
Votre secret à vos dépens partagés
Il ne me reste plus qu’a me retirer.
Ces minutes de bonheurs prises en fraudes
Je ne puis en garder que le souvenir
Et l’espoir d’à nouveau vous les ravir.
J'ai du mal Spirit avec la poésie "classique", si le fond peut me toucher, la forme, elle, me laisse sur le côté. Un"je ne puis", moi, "je ne peux pas ! Mais on ne juge pas de la qualité d'une table, à ses mauvais clients.
J'ai beaucoup aimé la forme de ton poème (Je ne suis pas Yali, moi je suis plutôt vieux jeu !)
:o))
Mais ce qu'il raconte me met carrément mal à l'aise : l'idée de trouver son bonheur à tenir la bougie dans l'ombre.. ..
Sinon, c'est bien troussé, 'y a pas à dire !
:o))
Mais ce qu'il raconte me met carrément mal à l'aise : l'idée de trouver son bonheur à tenir la bougie dans l'ombre.. ..
Sinon, c'est bien troussé, 'y a pas à dire !
Si je ne m'abuse, c'est le deuxième texte que tu nous proposes où tu mets en scène des yeux indiscrets. Je n'aime pas trop la façon dont c'est traité dans ce poème là...
Sinon pour la forme, j'aime mais sans plus. J'aime généralement aussi le classique mais il y a ici un peu de retenue, d'austérité que je ne resens pas d'habitude dans tes poèmes. Je ne te retrouve pas vraiment dans ces lignes...
Et,dis, inculte que je suis, il y a un mot que je ne connais pas... "falote" kesako??
Sinon pour la forme, j'aime mais sans plus. J'aime généralement aussi le classique mais il y a ici un peu de retenue, d'austérité que je ne resens pas d'habitude dans tes poèmes. Je ne te retrouve pas vraiment dans ces lignes...
Et,dis, inculte que je suis, il y a un mot que je ne connais pas... "falote" kesako??
falot - falote - palot - palote non ??
Mes excuses! Falot c'est "discret, effacé"... maintenant que j'ai un dico, autant m'en servir...
Merci Mentor, c'est vrai que j'aurais pu sortir le mien aussi, flêmarde !!
Falot et falote signifie effacé ou terne, cela prouve effectivement que mon style d'écriture est peut être en décalage avec la façon de parler que l'on as.Vas falloir que je me remette en question
Si je ne m'abuse, c'est le deuxième texte que tu nous proposes où tu mets en scène des yeux indiscrets. Je n'aime pas trop la façon dont c'est traité dans ce poème là...
Sinon pour la forme, j'aime mais sans plus. J'aime généralement aussi le classique mais il y a ici un peu de retenue, d'austérité que je ne resens pas d'habitude dans tes poèmes. Je ne te retrouve pas vraiment dans ces lignes...
Et,dis, inculte que je suis, il y a un mot que je ne connais pas... "falote" kesako??
Sinon Spirit, combiné avec "je ne puis" et donc en appelant à une syntaxe "d'outre temps" (sans jugement, aucun) cela signifie : grotesque.
Je ne sais, au fond, que penser. Ce texte a des qualités, un rythme, même si difficilement discernable, qui est plutôt incertain, tenant plutôt d'un "raconté" en vers. Quant au fond, bien, ce côté voyeurisme est un peu allégé par le ton du texte.
Pas mal, mais je n'ai pas touché au septième ciel. Et comme chacun prend son propre chemin pour ça, ça n'implique que moi...
Pas mal, mais je n'ai pas touché au septième ciel. Et comme chacun prend son propre chemin pour ça, ça n'implique que moi...
Je n'ai pas compris ce que tu voulais dire Yali,désolé.
Sinon Spirit, combiné avec "je ne puis" et donc en appelant à une syntaxe "d'outre temps" (sans jugement, aucun) cela signifie : grotesque.
Je n'ai pas été touché par ton texte. Il faut dire que la forme poétique n'est pas vraiment ma tasse de thé. Ceci explique peut-être cela...
Je n'ai pas compris ce que tu voulais dire Yali,désolé.Spirit, j'ai bien l'impression que Yali préfère nettement le style de Bukowski à celui de Mme de Sévigné, voilà tout.
Sinon Spirit, combiné avec "je ne puis" et donc en appelant à une syntaxe "d'outre temps" (sans jugement, aucun) cela signifie : grotesque.
L'un n'empeche pas l'autre, enfin pas pour moi???????
Je n'ai pas compris ce que tu voulais dire Yali,désolé.Spirit, j'ai bien l'impression que Yali préfère nettement le style de Bukowski à celui de Mme de Sévigné, voilà tout.
Sinon Spirit, combiné avec "je ne puis" et donc en appelant à une syntaxe "d'outre temps" (sans jugement, aucun) cela signifie : grotesque.
Je suis restée sur le côté. Surtout à cause de la forme, qui me paraît maladroite, quelques vers sont peu harmonieux, il y a des cassures et des heurts dans les temps ou les mots employés. Le fond ne m'interpelle pas beaucoup non plus, mais ça, c'est plutôt une question de goût. La poésie galante, qu'elle soit ou non indiscrète, me laisse de marbre :)
Je trouve l'idée du texte intéressante et la progression réussie.
Par contre j'accroche aussi un peu sur les mots : c'est peut-être le fait de mêler des mots d'un langage très soutenu à une langue (notamment une syntaxe) plus libre et plus actuelle. L'harmonie ne s'installe pas tout à fait. J'ai quand même apprécié plusieurs passages.
Ce n'est pas dans les plus réussis, mais il y a des tentatives intéressantes, continue à tenter, oser (même oser davantage), c'est ta force !
Par contre j'accroche aussi un peu sur les mots : c'est peut-être le fait de mêler des mots d'un langage très soutenu à une langue (notamment une syntaxe) plus libre et plus actuelle. L'harmonie ne s'installe pas tout à fait. J'ai quand même apprécié plusieurs passages.
Ce n'est pas dans les plus réussis, mais il y a des tentatives intéressantes, continue à tenter, oser (même oser davantage), c'est ta force !
Curieux mélange de fond plutôt "impertinent" et de forme plutôt austère. Du coup j'ai eu du mal à entrer dedans. Relu plusieurs fois, ça me fait une impression de ... je ne sais pas ... pas crédible.
Tu as des thèmes très variés !
Tu as des thèmes très variés !
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