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Ils tracèrent sur le mur de drôles de mots
Ils firent ça de nuit avec pour seul témoin le silence
Il y avait tant de haine, tant d’acharnement dans leurs propos
Que personne, tout d’abord, ne mit foix en leur aisance.
Il crachèrent sur les portes de méchants signes
Fait de fiel et de sang : ils transportaient la mort
Mais personne ne croyait que ces vestes pleines d’insignes
Pouvaient semer la misère et causer tant de torts.
Un matin le soleil choisit de ne pas se lever
Lui-même avait peur d’assister au massacre
Et pourtant pas un seul n’osa tout arrêter
Et chacun d’applaudir à ce tout nouveau sacre.
Que de larmes versées, de destinés bâclés
Que de corps déchiquetés par cette odieuse engeance
Que d’êtres méprisés, oubliés, derrière des barbelés
Tout ce gâchis de vie pour un trop plein de silence.
Ils firent ça de nuit avec pour seul témoin le silence
Il y avait tant de haine, tant d’acharnement dans leurs propos
Que personne, tout d’abord, ne mit foix en leur aisance.
Il crachèrent sur les portes de méchants signes
Fait de fiel et de sang : ils transportaient la mort
Mais personne ne croyait que ces vestes pleines d’insignes
Pouvaient semer la misère et causer tant de torts.
Un matin le soleil choisit de ne pas se lever
Lui-même avait peur d’assister au massacre
Et pourtant pas un seul n’osa tout arrêter
Et chacun d’applaudir à ce tout nouveau sacre.
Que de larmes versées, de destinés bâclés
Que de corps déchiquetés par cette odieuse engeance
Que d’êtres méprisés, oubliés, derrière des barbelés
Tout ce gâchis de vie pour un trop plein de silence.
C'est très bien Spirit, c'est bien exprimé mais c'est quand même un peu court.
On pourrait trouver que ça manque un peu de souffle épique.
Mais il y a beaucoup d'idée et ce n'est pas mal du tout !
On pourrait trouver que ça manque un peu de souffle épique.
Mais il y a beaucoup d'idée et ce n'est pas mal du tout !
Oui, c'est clair et on voit à quoi tu fais allusion. Pas d'ésotérisme et ça, ça me va...
Y a juste un bout de phrase que je trouve bizarre, (mal tourné?) :
Que personne, tout d’abord, ne mit foix en leur aisance.
Je parle pas de l'éventuelle faute d'orthographe mais du sens, du choix des mots
Y a juste un bout de phrase que je trouve bizarre, (mal tourné?) :
Que personne, tout d’abord, ne mit foix en leur aisance.
Je parle pas de l'éventuelle faute d'orthographe mais du sens, du choix des mots
J'ai un peu la même impression que SJB: ça manque un peu de souffle épique. Je croirais voir une vague se soulever, retomber, se soulever encore... plutôt qu'un flot continu. Et puis, un ou deux vers qui me semblent un peu maladroits: "Que personne, tout d’abord, ne mit foix en leur aisance.
" et "Et pourtant pas un seul n’osa tout arrêter" (je crois que c'est le "pas un seul" qui m'ennuie un peu...)
Et malgré ces quelques petites réserves, je trouve ce texte vraiment émouvant. On devine bien de quoi cela parle et tu fais passer beaucoup de choses en peu de mots. En fait, j'aime beaucoup :-).
" et "Et pourtant pas un seul n’osa tout arrêter" (je crois que c'est le "pas un seul" qui m'ennuie un peu...)
Et malgré ces quelques petites réserves, je trouve ce texte vraiment émouvant. On devine bien de quoi cela parle et tu fais passer beaucoup de choses en peu de mots. En fait, j'aime beaucoup :-).
Merci à toutes et tous,bientôt vous aurez droit a la suite, hélas,logique.
Pour la suite il faudra attendre un peu: "la trouve plus"
Merci à toutes et tous,bientôt vous aurez droit a la suite, hélas,logique.
Il a fallu que je relise plusieur fois... Je pense avoir le bon sens maintenant mais je n'étais pas sûre de moi. C'est "barbelés" qui m'a mis sur la bonne voie, du moins je crois...
C'est assez sobre, avec une espèce de retenue qui ajoute un petit quelque chose, qui se fait l'écho de ce fameux silence. Comme une désillusion. Peut-être pas extrêmement prenant mais juste.
Oui, j'aimerais bien voir comment tu as traité la suite.
C'est assez sobre, avec une espèce de retenue qui ajoute un petit quelque chose, qui se fait l'écho de ce fameux silence. Comme une désillusion. Peut-être pas extrêmement prenant mais juste.
Oui, j'aimerais bien voir comment tu as traité la suite.
C'est sobre, c'est vrai que ça manque peut-être un peu de sel lyrico-épique, mais en même temps, c'est suffisamment fort pour transporter toute l'horreur que les idées contiennent et qui se sont répétées plus d'une fois au cours de l'Histoire.
J'aime bien le ton sobre. C'est un sujet délicat et qui est bien traité. Propos très dense en effet, je trouve ça intelligent et touchant, sans trop de pathos qui je crois nuirait au texte.
Contrairement à certains, cette sobriété et ces raccourcis ma plaisent assez, l'impression est saisissante. Un arrière-plan d'un discours - un peu anarchiste - (des signes aux barbelés) me plait pas mal aussi.
Le style est bien adapté au propos. Il y a juste "ne mit foi en leur aisance." que je ne comprends pas. L'usage du "silence" en début et fin, j'aime beaucoup.
Contrairement à certains, cette sobriété et ces raccourcis ma plaisent assez, l'impression est saisissante. Un arrière-plan d'un discours - un peu anarchiste - (des signes aux barbelés) me plait pas mal aussi.
Le style est bien adapté au propos. Il y a juste "ne mit foi en leur aisance." que je ne comprends pas. L'usage du "silence" en début et fin, j'aime beaucoup.
J'ai ressenti, à la lecture de ce texte, l'évocation d'un camp de concentration.
L'horreur et l'abomination mais pas tout à fait explicites. FLC.
L'horreur et l'abomination mais pas tout à fait explicites. FLC.
La poésie selon Spirit où l'art de traiter de tous les sujets !
Implicite mais suffisamment clair, ton propos, Spirit. La brièveté effectivement peut nous laisser sur notre faim. Tiens, je vais voir la suite.
Implicite mais suffisamment clair, ton propos, Spirit. La brièveté effectivement peut nous laisser sur notre faim. Tiens, je vais voir la suite.
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