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Cela faisait déjà un moment qu’elle parlait sans discontinuer. Elle parlait ,elle parlait, elle disait des choses sans intérêt et ses paroles engendraient d’autres paroles, sans conscience même d’être dites, et tout ceci s’enchaînait de la façon la plus approximative qui soit. Elle me noyait sous des flots d’inutiles phrases qui ne me permettaient même plus de distinguer un quelconque discours. Non tout ceci était loin comme un vague bruit de fond qui aurait pu être une berceuse si il n’avait fallut faire acte de présence : Ah ouai ? Mais non ! Grave… c’est clair !
Evidemment au fur et à mesure, atténuer le ton était nécessaire pour ne pas éveiller les soupçons sur mon inattention ( c’est ce qui se fait ) mais je sais que même si je n’avais manifesté aucun signe d’intérêt pour ce qu’elle disait, cela n’aurait rien changé, puisque finalement elle était toute seule. Oui elle était seule. Si elle ne dialoguait pas avec elle-même à haute voix, c’est tout simplement que cela ne se faisait pas, et qu’elle serait passée pour folle.
Je me disais la pauvre. La pauvre ? Non c’est elle qui s’emprisonne! Et qui en plus essaye d’enfermer les autres avec elle, c’est un tyran pas une victime…Oui la pauvre…De quoi est-elle responsable au fond?
Mon corps réagissait mécaniquement pour ponctuer ses phrases, mais j’étais en réalité en proie à de vaines interrogations intérieures, quand soudain, au milieu de tout ce fatras de paroles sans intérêt, il s’est passé quelque chose…Quelque chose de tout à fait particulier…quelque chose d’ à peu près indescriptible et qui ne saurait être illustré parfaitement par aucun mot ni aucune phrase. Je pense que c’est le genre d'évènement qui n'arrive qu’une fois dans une vie. Ce fut comme une lumière soudaine et aveuglante. J’ai perçu la profondeur, j’ai soudain distingué l’être. J’avais beau lui en vouloir pour des tas de raisons, tout s’effaça pour laisser place à la compassion et à la compréhension de l’être qui souffre. Il faut parfois attendre de passer de vie à trépas pour se voir pardonner ses fautes, mais là, ce fut comme si mes yeux voyaient avec le recul des siècles, c’était le temps de la mort, de sa mort, et cet avenir inéluctable me paraissait déjà bien loin. Alors même qu’elle évoquait ses vieux souvenirs, elle-même devenait pour moi un souvenir lointain, mais plus présent et émouvant que jamais, comme de vieilles photos de votre enfance, jaunie par le temps, et qui vous font pleurer de nostalgie. Je regardais et je voyais maintenant. Ses yeux d’enfant égoïste étaient emplis des rêves auxquels on sacrifie la réalité parce qu’elle est trop dure, trop moche, trop adulte. Je comprenais alors pourquoi elle était ce qu’elle était, et je réalisais qu’ il n’aurait jamais pu en être autrement. Tout ce qu’elle racontait me touchait maintenant comme une lame en plein cœur, et je souffrais, souffrais de savoir qu’elle mourrait sans avoir rien tiré de la vie, en étant passé à côté (de quoi ?) comme des milliards d’hommes et de femmes, je souffrais de voir à présent toute sa souffrance dont elle n’était même pas assez consciente pour vouloir en sortir, et par-dessus tout je souffrais aux larmes de savoir que je ne pouvais rien faire pour elle, comme je n’ai rien pu faire pour moi, je pleurais de savoir que notre destinée était implacablement décidée depuis notre naissance, oui je pleurais… et puis plus rien. Un trou noir. Le vide.
J’avais entendu dire qu’au moment de la mort, toute votre vie défile sous vos yeux, éclairée par une lumière différente. J’avais aussi entendu dire que votre mort, c’est également celle de tous vos proches, vous perdez tout. Tout ceci était vrai, je peux en témoigner maintenant… j’ai été, je ne suis plus, ces lignes sont mon fantôme…
Evidemment au fur et à mesure, atténuer le ton était nécessaire pour ne pas éveiller les soupçons sur mon inattention ( c’est ce qui se fait ) mais je sais que même si je n’avais manifesté aucun signe d’intérêt pour ce qu’elle disait, cela n’aurait rien changé, puisque finalement elle était toute seule. Oui elle était seule. Si elle ne dialoguait pas avec elle-même à haute voix, c’est tout simplement que cela ne se faisait pas, et qu’elle serait passée pour folle.
Je me disais la pauvre. La pauvre ? Non c’est elle qui s’emprisonne! Et qui en plus essaye d’enfermer les autres avec elle, c’est un tyran pas une victime…Oui la pauvre…De quoi est-elle responsable au fond?
Mon corps réagissait mécaniquement pour ponctuer ses phrases, mais j’étais en réalité en proie à de vaines interrogations intérieures, quand soudain, au milieu de tout ce fatras de paroles sans intérêt, il s’est passé quelque chose…Quelque chose de tout à fait particulier…quelque chose d’ à peu près indescriptible et qui ne saurait être illustré parfaitement par aucun mot ni aucune phrase. Je pense que c’est le genre d'évènement qui n'arrive qu’une fois dans une vie. Ce fut comme une lumière soudaine et aveuglante. J’ai perçu la profondeur, j’ai soudain distingué l’être. J’avais beau lui en vouloir pour des tas de raisons, tout s’effaça pour laisser place à la compassion et à la compréhension de l’être qui souffre. Il faut parfois attendre de passer de vie à trépas pour se voir pardonner ses fautes, mais là, ce fut comme si mes yeux voyaient avec le recul des siècles, c’était le temps de la mort, de sa mort, et cet avenir inéluctable me paraissait déjà bien loin. Alors même qu’elle évoquait ses vieux souvenirs, elle-même devenait pour moi un souvenir lointain, mais plus présent et émouvant que jamais, comme de vieilles photos de votre enfance, jaunie par le temps, et qui vous font pleurer de nostalgie. Je regardais et je voyais maintenant. Ses yeux d’enfant égoïste étaient emplis des rêves auxquels on sacrifie la réalité parce qu’elle est trop dure, trop moche, trop adulte. Je comprenais alors pourquoi elle était ce qu’elle était, et je réalisais qu’ il n’aurait jamais pu en être autrement. Tout ce qu’elle racontait me touchait maintenant comme une lame en plein cœur, et je souffrais, souffrais de savoir qu’elle mourrait sans avoir rien tiré de la vie, en étant passé à côté (de quoi ?) comme des milliards d’hommes et de femmes, je souffrais de voir à présent toute sa souffrance dont elle n’était même pas assez consciente pour vouloir en sortir, et par-dessus tout je souffrais aux larmes de savoir que je ne pouvais rien faire pour elle, comme je n’ai rien pu faire pour moi, je pleurais de savoir que notre destinée était implacablement décidée depuis notre naissance, oui je pleurais… et puis plus rien. Un trou noir. Le vide.
J’avais entendu dire qu’au moment de la mort, toute votre vie défile sous vos yeux, éclairée par une lumière différente. J’avais aussi entendu dire que votre mort, c’est également celle de tous vos proches, vous perdez tout. Tout ceci était vrai, je peux en témoigner maintenant… j’ai été, je ne suis plus, ces lignes sont mon fantôme…
Désolé si il y a des fautes je me suis relu, mais je suis sur qu'il y en a encore que je n'ai pas vues...
Alors ça sert à quoi de faire un remix si on n'a pas de retour, hein CQFD (CQFD, j'ai du mal à m'y faire !). Ayant du retard, j'ai lu d'abord la version 1 et je m'exprime sur le remix.
Il y a amélioration mais ça reste confus. Et encore ai-je bénéficié de tes posts explicatifs sur version initiale.
J'ai l'impression de me faire emmener sur de fausses pistes, puis de me faire perdre en rase campagne et enfin d'être largué au final sans équipement de survie au milieu du désert ! (ouf !)
Le style gagnerait à être allègé. Ca fait parfois étouffant.
Et vraiment ne passe pas l'idée que c'est lui qui est en train de mourir. Si tu ne l'expliques pas, c'est impossible à comprendre. Et pourtant le remix fait plus allègé ...
Je ne suis pas en train de te dire que c'est nul et bon à jeter. Au contraire, en attaquant, on a envie de comprendre. Et on n'y arrive pas.
C'est touffu et il faudrait peut être s'y prendre autrement. Tu me demandes comment ?
Bonne question !
Il y a amélioration mais ça reste confus. Et encore ai-je bénéficié de tes posts explicatifs sur version initiale.
J'ai l'impression de me faire emmener sur de fausses pistes, puis de me faire perdre en rase campagne et enfin d'être largué au final sans équipement de survie au milieu du désert ! (ouf !)
Le style gagnerait à être allègé. Ca fait parfois étouffant.
Et vraiment ne passe pas l'idée que c'est lui qui est en train de mourir. Si tu ne l'expliques pas, c'est impossible à comprendre. Et pourtant le remix fait plus allègé ...
Je ne suis pas en train de te dire que c'est nul et bon à jeter. Au contraire, en attaquant, on a envie de comprendre. Et on n'y arrive pas.
C'est touffu et il faudrait peut être s'y prendre autrement. Tu me demandes comment ?
Bonne question !
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