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J’ai été cet enfant là
Qui regarde passer les heures
Terrorisé par cet ailleurs
Qui toujours lui tend les bras
J’ai été ce gamin perdu
Au milieu de cette forêt d’adultes
Célébrant le sombre culte
De la quête d’amour éperdue
J’ai été celui qui regarde
Plus qu’il ne participe
Non par pur principe
Mais par simple sauvegarde
J’ai été cet enfant triste
Voyant la vie à travers la pluie
Frémissant à l’arrivée de la nuit
Craignant de perdre la piste
J’ai été ce gamin chétif
Terrain d’élection de milles maux
Réticent à toujours faire le beau
Se durcissant comme un récif
J’ai été cette âme grise
Croyant à la lumière du jour
Mais préférant le ciel lourd
Au soleil toujours de mise
J’ai cru longtemps à l’âge
En un temps où une vie meilleure
Me prendrait en sa demeure
M’aidant à devenir sage
J’ai cru longtemps et trop
A une époque douce et prochaine
Où je fuirais le temps peu amène
Du sparadrap et des petits bobos
Je sais bien maintenant
Dans quelle cruelle plaisanterie
Le destin a entraîné ma vie
Mais qui puis-je à présent
Qui regarde passer les heures
Terrorisé par cet ailleurs
Qui toujours lui tend les bras
J’ai été ce gamin perdu
Au milieu de cette forêt d’adultes
Célébrant le sombre culte
De la quête d’amour éperdue
J’ai été celui qui regarde
Plus qu’il ne participe
Non par pur principe
Mais par simple sauvegarde
J’ai été cet enfant triste
Voyant la vie à travers la pluie
Frémissant à l’arrivée de la nuit
Craignant de perdre la piste
J’ai été ce gamin chétif
Terrain d’élection de milles maux
Réticent à toujours faire le beau
Se durcissant comme un récif
J’ai été cette âme grise
Croyant à la lumière du jour
Mais préférant le ciel lourd
Au soleil toujours de mise
J’ai cru longtemps à l’âge
En un temps où une vie meilleure
Me prendrait en sa demeure
M’aidant à devenir sage
J’ai cru longtemps et trop
A une époque douce et prochaine
Où je fuirais le temps peu amène
Du sparadrap et des petits bobos
Je sais bien maintenant
Dans quelle cruelle plaisanterie
Le destin a entraîné ma vie
Mais qui puis-je à présent
Qu'y pouvoir à présent ? Raconter de belle manière en rimes, c'est déjà pas mal, et c'est peut-être d'ailleurs la réponse.
Je trouve ce brin de poésie très réussi. Pour l'apprécier vraiment je fais néanmoins abstraction de la dernière strophe, mais bon, le lecteur fait ce qu'il veut et c'est un imbécile souvent, c'est bien connu ;-)
Je trouve ce brin de poésie très réussi. Pour l'apprécier vraiment je fais néanmoins abstraction de la dernière strophe, mais bon, le lecteur fait ce qu'il veut et c'est un imbécile souvent, c'est bien connu ;-)
un de tes meilleurs!
toujours tristoune mais c'est ton style, je ne le critique pas, j'ai été longtemps moi aussi à écrire que dans la douleur et l'amertume, j'espère le bonheur prendra ta main, ta plume et te donnera bonne mine (de teint comme de crayon) car tu es une fine plume, mais ton crayon suinte encore le côté obscur
bravo en tous les cas!!
toujours tristoune mais c'est ton style, je ne le critique pas, j'ai été longtemps moi aussi à écrire que dans la douleur et l'amertume, j'espère le bonheur prendra ta main, ta plume et te donnera bonne mine (de teint comme de crayon) car tu es une fine plume, mais ton crayon suinte encore le côté obscur
bravo en tous les cas!!
Ca balance bien mieux que d'habitude Spirit !niveau rythme, ça chante plus qu'il y'a un moment !
J'ai juste buter sur celui-ci :
Où je fuirais le temps peu amène
Autrement j'aime bien.
Là, au moins, y'en a du vocabulaire ;0)
J'ai bien aimé le fond, triste, mais pas "noir", pas de pendus & co, juste un peu nous tous, à un moment ou à un autre, non ?
En tout cas, celui là me plait bien.
J'ai juste buter sur celui-ci :
Où je fuirais le temps peu amène
Autrement j'aime bien.
Là, au moins, y'en a du vocabulaire ;0)
J'ai bien aimé le fond, triste, mais pas "noir", pas de pendus & co, juste un peu nous tous, à un moment ou à un autre, non ?
En tout cas, celui là me plait bien.
Je trouve ça extrêmement triste. Bien plus que les pendus. Parce que je pense que c'est plus personnel, plus proche de la réalité que tes pendus. Le plus triste dans ce poème c'est qu'il n'y a pas d'espoir... Rien qui se profile à l'horizon. L'espoir fait beaucoup en ce monde, en dehors de toutes les expressions péjoratives :" l'esoir fait vivre".
"Car une vie sans espoire, ce n'est pas une vie." Ton poème, sur la forme est très bien mais sur le fond, je lis entre les lignes une plus profonde détresse que ce qui est avoué ici. En tout cas, cela représente pour moi, une profonde tristesse.
J'ai du mal à aimer à cause de ça... Ce n'est une tristesse à larmes, c'est une tristesse à ombre...
"Car une vie sans espoire, ce n'est pas une vie." Ton poème, sur la forme est très bien mais sur le fond, je lis entre les lignes une plus profonde détresse que ce qui est avoué ici. En tout cas, cela représente pour moi, une profonde tristesse.
J'ai du mal à aimer à cause de ça... Ce n'est une tristesse à larmes, c'est une tristesse à ombre...
Tu sais Kicilou dans la plupart de mes poêmes il y a de moi, plus ou moins selon les textes (au contraire des nouvelles plus longues)certaines personnes lises entre les lignes ou font des recouppement entre les textes mais pour la plupart c'est un texte. Je pense que la création passe par soit, c'est un besoin d'exprimer des non dit.
Je trouve ça extrêmement triste. Bien plus que les pendus. Parce que je pense que c'est plus personnel, plus proche de la réalité que tes pendus. Le plus triste dans ce poème c'est qu'il n'y a pas d'espoir... Rien qui se profile à l'horizon. L'espoir fait beaucoup en ce monde, en dehors de toutes les expressions péjoratives :" l'esoir fait vivre".
"Car une vie sans espoire, ce n'est pas une vie." Ton poème, sur la forme est très bien mais sur le fond, je lis entre les lignes une plus profonde détresse que ce qui est avoué ici. En tout cas, cela représente pour moi, une profonde tristesse.
J'ai du mal à aimer à cause de ça... Ce n'est une tristesse à larmes, c'est une tristesse à ombre...
Spirit, je trouve cela très beau et très sensible. Il y a dans ce texte davantage d'humanité que dans d'autres écrits de toi, je trouve cela très humain, très pudique, avec un brin de maladresse.
Quand j'ai lu ton texte, j'ai immédiatement songé au roman de JC Oates terminé cette nuit, "Au commencement était la vie", l'itinéraire d'une gamine privée d'amour et qui s'en ressentira toute sa vie. Je crois que c'est un auteur qui te plairait peut-être.
Quand j'ai lu ton texte, j'ai immédiatement songé au roman de JC Oates terminé cette nuit, "Au commencement était la vie", l'itinéraire d'une gamine privée d'amour et qui s'en ressentira toute sa vie. Je crois que c'est un auteur qui te plairait peut-être.
Merci a tous, c'est vrai que certain de mes poémes sont plus "impudiques?" que d'autres. Je ne doute pas que dans mes prochains envoies vous découvrirez ceux qui viennent de plus loin. Pour me citer je dirais que l'âme et le coeur sont plus insondables que l'espace qui nous entourent.
J'aime bien ce texte. Je trouve aussi qu'il y a plus de rythme que dans certains autres. Peut-être encore quelques accros dans certains vers, mais l'ensemble passe bien.
Surle fond c'est bien raconté, pudique et même très touchant.
Surle fond c'est bien raconté, pudique et même très touchant.
J'aime vraiment beaucoup! C'est un texte émouvant où l'on devine bien tout ce que certaines blessures d'enfance peuvent laisser d'amertume. C'est juste, sensible et pudique. Très beau.
Le "qui puis-je" de la dernière strophe m'a sérieusement chatouillé !
Thème encore original, traitement intéressant mais j'ai du mal à accrocher. Comme si tu avais habillé tes idées d'habits de la poésie mais sans en être réellement.
Ce n'est pas ce que la majorité en a pensé, je ne suis pas forcément bon juge tu vois. Je ne sais pas, je sens toujours un voile de tristesse sourde qui obscurcit tes poèmes. Je me demande si ça ne me gêne pas un peu.
Thème encore original, traitement intéressant mais j'ai du mal à accrocher. Comme si tu avais habillé tes idées d'habits de la poésie mais sans en être réellement.
Ce n'est pas ce que la majorité en a pensé, je ne suis pas forcément bon juge tu vois. Je ne sais pas, je sens toujours un voile de tristesse sourde qui obscurcit tes poèmes. Je me demande si ça ne me gêne pas un peu.
Tu as raison. Ma théorie est que la poésie, comme la peinture et la musique,vient de très loin, du plus profond de celui qui écrit. On peux faire un livre "alimentaire" mais je ne crois pas que l'on puisse le faire pour une poésie.M'enfin je peux me tromper,je suis loin d'être un expert (mon niveau d'étude le prouve)
Le "qui puis-je" de la dernière strophe m'a sérieusement chatouillé !
Thème encore original, traitement intéressant mais j'ai du mal à accrocher. Comme si tu avais habillé tes idées d'habits de la poésie mais sans en être réellement.
Ce n'est pas ce que la majorité en a pensé, je ne suis pas forcément bon juge tu vois. Je ne sais pas, je sens toujours un voile de tristesse sourde qui obscurcit tes poèmes. Je me demande si ça ne me gêne pas un peu.
Je suis d'accord Spirit (après, pas spécialiste non plus ;0)
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