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Forums  :  Vos écrits  :  Fable, samedi 7 ?

Lyra will 08/05/2005 @ 12:43:03
Trop drôle la morale Spirit :0)))
C'est cohérant, quoique "pousser les encensoirs et les arrosoirs", on se demande un peu ce que ça fout ici ;0))))

Très bien trouvé ça :
elle comptait les rosiers
peints sur son chemisier

ça s'enchaîne tout seul !!!!!

Bluewitch
avatar 08/05/2005 @ 12:52:48
Yali, mais c'est une annonce, pas une fable, ça!! ;o) Ca sonne très très bien, en tout cas (l'état de votre arrosoir, non mais!). Moi je dis que ça dégénère, ces fables. Enfin, à côté de Sahkti, tu restes encore soft...
Rythme à Yali, indécrottable.

Lyra will 08/05/2005 @ 12:53:05
Et ben et ben, pas une princesse de conte de Fées celle-là :0)
Quoique... la blanche-neige, me semblait pas très nette non plus, avec son air aguicheur là ;0))

Bon, Yali, toujours en peu de pieds, ça marche bien !

J'aime bien ça : (à classer avec la fable de Sahkti ;0)

En guêpière, smoking
C’est selon vos faiblesses
Vos envies, humeurs du soir
Etat de votre arrosoir

Lyra will 08/05/2005 @ 12:53:41
Ah oui, j'aime bien la version prose aussi.
Et la morale, l'est où la morale ?
;0)))

Bluewitch
avatar 08/05/2005 @ 13:02:44
Y'z'ont pas de morale, ces gens-là, moi je dis, pffff...

Yali 08/05/2005 @ 13:10:42
Sib
Elle est loin des parkings
Cette histoire de princesse
Grandes robes et smoking
Caressent sa faiblesse
Les roses en encensoir
Accueillent l’arrosoir
Elles savent les ficelles?
es ruses des pucelles
Que la moindre chanson
Livre au vil charançon.
Les promesses de sable
Les serments infroissables
Durent autant que rosier
Au col du chemisier
Et comme une cigarette
Oublient l’indiscrète.

SJB
Fabulation dans un parking
Elle a cru qu'elle était princesse
Un vil troubadour en smoking
A abusé de sa faiblesse
Son père lui avait dit : prends garde aux encensoirs
Fais attention aussi où tu te gares au soir
Les garçons ont des trucs qui sont un peu ficelle.
Dis donc, mon vieux papa, bien que je sois pucelle
Répondit l'ingénue, je connais la chanson.
Le père qu'était pêcheur cherchait ses charançons
Pour pêcher au matin dans le froid sur le sable
Et il se répétait, trois mots : matin, froid, sable
Mais pendant ce temps là, fraîche comme un rosier
L'ingénue allongée ôtait son chemisier
Et le gars éteignait l'ultime cigarette
Cette fable immorale devient très indiscrète.
Quand le papa s'en va pêcher
Sa fille en auto va filer
Au parking ell' se f'ra b.. ..

Kilis
Elle n’était qu’une souillon, une fleur de Parking
Une maldonne à Jésus, un erzsat de Princesse
Lui un prince à-pas-d’chance, un clochard en smoking
Qui s’étaient rencontrés au rayon des Faiblesses
Elle tenant l’ostie et lui un encensoir
Elle était pas très fraîche sa robe d’arrose-soir
Le bas partait en loques et le haut en ficelles
Mais elle avait gardé un regard de Pucelle
Bien qu’il l’ait l’avait dégommée plus d’une fois en chanson
Roulée dans la farine avec les charançons
Traînée dans la poussière plutôt que sur le sable
Malgré tout leur amour demeurait infroissable
Qui cueille le pissenlit comme rose au rosier
Heureux touche coton comme soie d’un chemisier
Et qui de dix mégots fait une cigarette
A le bonheur des cieux et la joie indiscrète

Lyra
Quelque part dans l’ombre bleue, à l’orée d’un parking,
Surgit, de mille feux, une divine princesse,
Aux yeux si bleus si perdus, se moquant, s’moquing
Que fait-elle parmi les hommes dont les faits blessent
Ne devrait-elle pas être fatiguée, en cent soirs,
D’avoir couru la terre, main à l’arrosoir,
Dispersant l’eau de fée, mais toujours elle fit celle
Qui vivait sur la terre, infidèle ou pucelle
Dans l’herbe, elle posa les pieds, mais les champs sont
Si hauts, qu’en plein été, les chants sont charançons,
Insectes magiques, couleur sons, couleur sable,
Ils venaient de son monde, univers d’un froid sable,
Un désert si glacé d’où naissaient des rosiers,
Où les roses enfilent pour l’été chemisiers,
Et les branches s’entourent comme des cigarettes
S’amuseraient à danser près de lèvres indiscrètes.
En partant on ne sait où, on ne peux s’arrêter,
Les rimes se suivent, mais la fable où est elle
Il faudra demander à cette fée infidèle,
Elle ne m’a pas aider à trouver une idée.

Sib 2
C’était samedi soir, en sortant du parking
Tout gai et tout bavard, au bras de ma princesse
Je tombai dans le noir et tachai mon smoking
En m’emmêlant les pas _Un moment de faiblesse-
Je m’étais pris les pieds dans un grand encensoir
Qui traînait sur le sol et servait d’arrosoir.
Je connais les jurons et toutes leurs ficelles
Et je citai des noms et pas ceux de pucelles
Qu’on dit dans ces cas là. Plus gras qu’une chanson.
Qui vous font le langage du plus vil charançon.
Je me répandis donc, étalé sur le sable
Heureusement mon smok. était un infroissable.
Me relevant je pris au plus proche rosier
Un bouton que je mis après son chemisier
Je pris, l’air dégagé, avec ma cigarette
Et fis une plaisanterie quelque peu indiscrète.
Etalé ou debout, couvert d’or ou deboue,
Il faut savoir garder une allure détachée

Blue
Entre ses lèvres, sèche elle se loge, indiscrète,
A l’écoute de ses non dits, sa cigarette.
Cendres dans l’échancrure de son chemisier,
Brûlures inaperçues, sa peau : un rosier.
Il fleurit, nourri de ses larmes, est infroissable.
Dans sa bouche un goût, une amertume de sable.
Tant pis si, rongée comme blé par charançon,
C’est le vide dedans. En elle. C’est sa chanson…
La vie, elle voudrait en être encore pucelle,
Elle voudrait oublier ces bons dieux de ficelles
Qu’elle ne tire pas. Les larmes en arrosoir,
Autour elle a ses idées noires en encensoir,
Allant, venant, buvant, caressant ses faiblesses.
Elle regarde ce vide dans le smoking
De l’homme parti, la laissant là, sa princesse
D’une nuit. Et il fait si froid dans ce parking.
A-morale :
Si de l’histoire on connaissait la fin
Peut-être en éviterait-on le matin.

Sahkti
Planqué sous un quat'-quatr' au sous-sol d'un parking
Un crapaud en goguette attendait sa princesse.
Par l'attente excité, il tacha son smoking
Et honteux se jugea devant tant de faiblesse.
Pour l'odeur masquer, il rêva d'un encensoir
Mais ne put dégoter qu'un vulgaire arrosoir.
Amer, il contempla sa petite ficelle...
Pourra-t-il à la fin contenter sa pucelle
Pour courage se donner il poussa la chanson
Las! Il n'attira qu'un couple de charançons
Equipés pour une randonnée dans le sable.
Le crapaud d'une humeur pourtant infroissable
Envoya son rencard valser sur les rosiers!
Si tu veux conserver intact ton chemisier,
Sois plutôt fébrile envers ta cigarette,
En oubliant ainsi les caresses indiscrètes.

Loupbleu
Le loup l’a rencontré au sous-sol d’un parking,
La dulcinée avait des façons de princesse
En robe de soirée, lui portait un smoking
Ils trouvèrent l’un pour l’autre une certaine faiblesse.
Elle n’avait point vu plus bel homme en cent soirs,
Et sa fleur désirait la pluie de l’arrosoir
Le loup de l’amour sait dénouer les ficelles :
Il avait cru comprendre qu’elle n’était plus pucelle.
De sa voix très charmante il lui fit la chanson :
- Ce décolleté profond, est-ce les charançons
Qui vont l’ont grignoté?
Ce fut un grain de sable
Grippant les sentiments de la dame infroissable.
Cette femme, pour sûr est bien telle un rosier,
Il se cache des épines dessous son chemisier !
Il lui tourna le dos, pris une cigarette,
Regrettant qu’elle ne fût, ma foi, plus indiscrète.
Moralité : Il ne faut pas chercher des poux dans le corsage de sa voisine.

Nothingman
Il avait laissé sur un sombre parking
Sa vie, son amour, sa princesse
Elle lui avait dit : "Stop smoking"
Volutes qui étaient sa faiblesse.
Il n'y aurait pas d'encens (ce) soir
Non, les larmes s'écoulent, arrosoir.
Il ne tient plus toutes les ficelles
Elle est bien loin la jeune pucelle
Cette histoire vaut bien une chanson
Triste, comme nuée de charançons
Cet amour n'était que château de sable,
Jamais, non, n'avait été infroissable
Comme l'épine amère d'un rosier.
fait couler le sang sur les chemisiers
A femme ne supportant plus la cigarette
Il avait dit : "Va-t'en petite indiscrète"

Spirit
Elle sortait du parking
la si jolie princesse
quand les hommes en smoking
perçurent sa faiblesse
Ils poussérent les encensoirs
et les divers arrosoirs
entourérent d'une ficelle
la toute fragile pucelle
puis chantérent une chanson
qui parlait de charançon
Assise dans le sable
sur sa jupe infroissable
elle comptait les rosiers
peints sur son chemisier
elle s'embetait ferme sans cigarette
a ouïr cette chanson indiscréte.
Moralité:
Lorsque l'on veut faire une aubade
à une princesse pas trop fade
ne jamais l'attacher tel salade.

Yali
Elle tapine sur parking
Se prostitue princesse
En guêpière, smoking
C’est selon vos faiblesses
Vos envies, humeurs du soir
Etat de votre arrosoir
En quatre bouts de ficelles
Elle se fait même pucelle
Connaît toutes les chansons
Bêtes à deux dos, charançons
Brouette, chèvre des sables
Rosière infroissable
Débourse, taille rosier
Empèse chemisier
Contre monnaie, cigarett’
Sait être indiscrète

Yali 08/05/2005 @ 13:13:06
Moralité :
Inutile de se payer une machine à essorer
Suffit de battre le pavé

Nothingman

avatar 08/05/2005 @ 13:55:10
SJB : Jolie morale un brin immorale. Tu vas finir par croire que je me répète, mais tes fables sont toujours aussi drôles, cocasses. En tous les cas parfaites pour un réveil le dimanche matin....

KILIS : Cette première strophe, brrr, dieu qu'elle est magnifique! Pour le reste, parfait, fluide, beau tout simplement!

LYRA WILL : Adeptes de la pirouette, nous vous présentons Lyra Will. Où as-tu été les chercher celles-là? Je n'y aurais jamais pensé. Ce " se moquant, s'moquing" ou encore "en cent soirs". Pardonne-moi si j'en oublie... Quelle imagination! Bien joué.

SIBYLLINE : J'ai vraiment apprécié ta deuxième fable. Une fois de plus, la forme est parfaite.

BLUEWITCH : Bien joué le coup de l'inversion. J'ai apprécié la mélancolie qui se dégage de ta fable et notamment ce " Elle regarde ce vide dans le smoking" qui fait tout de suite image.

SAHKTI : Incorrigible Sahkti! Incroyable ce qu'elle peut faire avec un simple bout de ficelle. -))

LOUP BLEU : Pour le coup, enfin une vraie fabkle avec animaux et tout, et tout. J'ai bien aimé l'utilisation que tu as faite du charançon qui, il est vrai, n'était pas si simple à placer.

SPIRIT : J'ai bien aimé la moralité de ta fable. Mis ce "Puis chantèrent une chanson qui parlait de charançon" tombe un peu comme un cheveu dans la soupe.

YALI : Toujours ce rythme caractéristique. Peu de mots mais ça swingue toujours autant!

Sibylline 08/05/2005 @ 17:38:02
C'est bien Yali, mais tu as perdu l'encensoir et la moralité. Mais forcément, parti comme c'était parti... il ne pouvait pas y en avoir. ;-)))

Kilis 08/05/2005 @ 21:22:15
Nothingman

Je trouve les 4 premiers vers plus réussis que le reste.
« « Il avait laissé sur un sombre parking
Sa vie, son amour, sa princesse
Elle lui avait dit : "Stop smoking"
Volutes qui étaient sa faiblesse.
Petit bémol pour le dernier vers qui ne me semble pas très cohérent : cela est-il d’indiscret de demander à quelqu’un d’arrêter de fumer ?

Spirit

Pleine d’humour ta petite histoire.
J’aime bien ça :
« Assise dans le sable
sur sa jupe infroissable
elle comptait les rosiers
peints sur son chemisier »


Yali

Avec peu de pieds, il le prend, Yali le sien !

… en restant toutefois réaliste :
« C’est selon vos faiblesses
Vos envies, humeurs du soir
Etat de votre arrosoir »

Mais quand même bien intrépide :
la chèvre des sables ? vraiment ?

Saint Jean-Baptiste 08/05/2005 @ 21:35:49
C'est bien tapé, Yali, y a pas à dire :
- C'est selon vos faiblesses
- Vos envies, humeur du soir
Sans oublier pour la tapine :
- L'état de vos arrosoirs
- Contre monnaie, cigarett'
Voilà une bien belle vitrine, un rien racoleuse, quand même ! :o))

Fee carabine 09/05/2005 @ 03:07:12
Bon, voilà, avec beaucoup de retard, le résultat bancal d'efforts très laborieux. Je me suis même vue réduite à emprunter un p'tit bout de vers à ce cher La Fontaine... mais je suis sûre que vous lui rendrez tous ce qui lui appartient ;-).


Un pneu crevé, seule dans un coin du parking,
se lamentait une petite princesse.
Point de preux de chevalier ni de prince en smoking
pour secourir la donzelle en sa faiblesse.
C'est que la belle sait mieux manier l'encensoir
ou dans son beau jardin, jouer de l'arrosoir
que bricoler, astuces et bouts de ficelle.
La voilà donc fort dépourvue, telle pucelle
dont les braillards saouls se gaussent dans leurs chansons
Mais assez de sanglots, cafards et charançons,
mieux vaut encor s'agenouiller dans le sable
au risque de souiller sa jupe infroissable
et s'attaquer aux boulons - adieu rosiers.
Retroussez les manches de vos chemisiers
et de vos doigts fins comme des cigarettes
sachez faire front à la malchance indiscrète.


Sur quoi, je m'en vais lire vos oeuvres...

Fee carabine 09/05/2005 @ 04:10:28
SIB_1: Bonne idée d'avoir éloigné ta fable des parkings ;-). Et j'aime beaucoup les vers:
Les promesses de sable
Les serments infroissables
Durent autant que rosier
Au col du chemisier


SJB: un tantinet coquin, mais surtout très drôle!

KILIS: J'aime vraiment beaucoup! Ca déménage et tu jongles si bien avec les mots imposés qu'on ne voit plus les contraintes. Très beau.

LYRA: Tu le dis toi-même, ce n'est pas vraiment une fable. Mais c'est très poétique, surtout le début "dans l'ombre bleue, à l'orée d'un parking". J'aime bien, même si je n'ai pas tout compris :-).

SIB_2: Tout différent du 1er, plus drôle et la morale est délicieuse :-).

BLUE: Triste histoire, mais belle idée que cette inversion dans l'ordre des mots. Un texte émouvant et juste où l'on ne voit plus les contraintes.

SAHKTI et LOUPBLEU: heureuse diversion après le texte de Blue, vous m'avez tous les deux bien fait rire :-))).

NOTHINGMAN: Retour à la gravité, aimer ou fumer, il faut choisir, et fin cruelle pour une bien jolie fable.

SPIRIT: Ya pas à dire, tes hommes en smoking savent parler aux femmes :-).

YALI: Comme toujours chez toi, beaucoup de choses se passent en peu de mots. Très réussi.

Kicilou 09/05/2005 @ 11:19:00
Sib : J’admire toujours quand quelqu’un réussit à raconter une histoire avec des vers si courts aux fins imposées.

SJB : J’ai bien ri de ta façon de détourner arrosoir et infroissable ! Tu utilises avec brio des vers de 8 ou 12 pieds, sans cassure, ce changement s’harmonise avec ce que tu nous contes. La fin en points de suspension ajoute encore un peu d’humour et une touche de « non je n’oserais marquer des choses pareilles voyons ;-) »

Kilis : J’aime beaucoup les 4 derniers vers. Le début semble vouloir nous conter quelque chose de pas gai (même s’il le fait de très joli façon) mais ta fin, c’est l’espoir.

Lyra : J’adore ! La façon de détourner les derniers mots, la conclusion sur la fable et non sur son fond, c’est vraiment bien fait ! C’est très poétique et ça parle de fée alors forcément, j’aime !

Sib 2 : Je rigole !! Ton dernier « détaché » c’est du grand art !! Et puis c’est tellement fluide, ça s’enchaîne vraiment bien, on a du mal à croire que les mots sont imposés.

Blue : Tu fais dans l’originalité en prenant les vers en sens inverse. J’ai eu du mal avec le rythme, enfin, l’enchaînement des mots au début mais à partir de « la vie », j’adore ! Les comparaisons sont magistrales, la morale est très juste et en parallèle avec le fait de commencer par la fin pour tes rimes.

Sahkti : c’est génial ! Je rigole ! Moins cru que certaines fois, tout est dans les sous-entendus. La « morale » est super !

Loupbleu : J’aime le début, la comparaison, l’utilisation « d’en cent soir », mais j’avoue avoir un peu de mal avec les 5 derniers vers, un problème de compréhension. Pourquoi est-ce la femme le rosier alors que c’est l’homme qui lui fait cette réflexion ?

Nothingman : Il avait dit ça ? « petite indiscrète »??  La morale commence à la moitié de la fable mais les deux parties formées sont bien faites et l’histoire me plait.

Spirit : c’est léger, la façon dont tu nous le contes. On pourrait croire à un groupe d’enfant jouant aux indiens. La cigarette me détrompe et on peut, si on veut, lire autre chose entre les lignes. Tu attaches les salades toi ?

Yali : J’ai eu un peu de mal à couper la dernière phrase quelque part. J’aime la fin, qui ressemble à une petite annonce et la comparaison avec l’arrosoir. Ta moralité est très… très morale ! ;-)

Fée Carabine : C’est bien vrai, avouez mesdames, qui sait, ici, changer un pneu ?? C’est vrai qu’il faut rajouter quelques pieds pour garder tes alexandrins mais l’ensemble se tient (sauf la malchance indiscrète qui me semble tirée par les cheveux mais là je pinaille !).

Sibylline 09/05/2005 @ 12:27:53
Bravo Fée pour cette participation, tardive mais de qualité. On la plaint bien, ta princesse. C'est sympa de toujours venir nous rejoindre comme tu le fais. J'aime beaucoup ton clin d'oeil du lendemain ou + ;-))))

Sahkti
avatar 09/05/2005 @ 13:46:43
Nothingman: humour et gravité à la fois. Pas de morale mais c'est vrai qu'on la devine un peu à la fin. Pas vraiment une fable non plus, mais bon... :) Bien joué avec des vers assez courts.

Sahkti
avatar 09/05/2005 @ 13:48:45
Spirit: c'est plein d'idée et d'entrain. Peut-être quelques maladresses quant à la forme, assez minimes, mais ça a de l'allure.

Yali: ce n'est pas une fable, c'est de la poésie que tu as fait là, tu t'es encore trompé de fuseau. pas grave, c'est si bien! :)

Sahkti
avatar 09/05/2005 @ 13:52:18
Fée: élégant et poétique, un texte plein de finesse et joliment écrit!

Kilis 09/05/2005 @ 23:07:59
FéeCarabine


Belle idée, Fée qui rattrappe bien les pieds un peu cahotants. Je comprends pas, toi qui es si musicienne ! que tu ne captes pas mieux le rythme des vers. Faut faire comme dit Sib : lire des alexandrins ou des chansons, mais à voix haute. Brassens est un bon conseiller par exemple et puis après, hop ! ça te vient tout seul. Je le chantais à pas 10 ans !

« Retroussez les manches de vos chemisiers
et de vos doigts fins comme des cigarettes
sachez faire front à la malchance indiscrète. »

Saint Jean-Baptiste 10/05/2005 @ 20:29:51
C'est bien de nous avoir rejoint, Fée Carabine !
On est content de te voir parmi les "grands powètes" du site ! :o))
Très amusant ta fable et surtout très bien tapé :
Ha ! les preux chevaliers et les princes en smoking, c'est bien fini tout ça !
Place aux goujats :
- La voilà fort dépourvue telle pucelle
- Dont les braillards saouls se gaussent dans leurs chansons !
C'est bien observé, 'y a pas à dire ! :o))

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