Bon, Acilou ne va pas se présenter car ce pseudo regroupe simplement Acie et moi (Kicilou en l’occurrence).
Je voulais juste vous expliquer comment a commencé cette histoire. Ce texte est en fait un mille-mains à 4 mains (non, on n’est ambidextre ni l’une ni l’autre mais pour taper sur le clavier, les deux sont nécessaires). Les trois premiers épisodes ont été écrits chez moi, à la main, sans autre idée que le plaisir d’écrire ensemble et sans savoir où cela allait nous mener. Prises au jeu, on continue sans se lasser et Acie vient de m’envoyer le 19ième épisode.
Le tout commence à prendre tournure et on aimerait bien avoir votre avis.
Mais on ne va pas mettre sur CL tous les épisodes d’un coup, trop long, personne n’aurait le curage de nous lire ;-). On se proposait donc de copier sur Killgrieg (qui ne nous en voudra pas je pense, enfin j’espère ;-) ) et vous proposer juste le début, pour l’instant, et par la suite… la suite.
Alors voilà les 6 premiers épisodes, bruts de fonderie, sans retouche. Celles-ci viendront peut-être grâce à vos critiques.
Voilou, j’arrête de blablater et bonne lecture à ceux que mon bavardage n’a pas encore fait fuir ! ;-)
*********************************************************
Chapitre 1
Acie
Elle marchait dans l'allée des Ormes en regardant ses pieds.
Melony se demandait comment elle avait pu se retrouver ici, au milieu des feuilles qui s'étaient échappées des longs doigts des géants qui l'entouraient. Mais surtout elle essayait de comprendre pourquoi elle n'avait pas ses chaussures. Cependant elle ne semblait pas étonnée des bruits sifflants et légers que murmurait la nature à cette heure du jour. Pourtant, ces sifflements n'étaient ni des chants d'oiseaux, ni même ceux des rivières du matin.
Melony marchait sans crainte, prenant le temps de ressentir chaque ondulation, chaque vibration, chaque craquement des feuilles sous l'effleurement et le poids de ses pieds.
C'est alors qu'elle buta dans quelque chose, qui roula sous l'impact pour aller se cacher sous les feuilles un peu plus loin.
"Aie!"
Son pied saignait. Elle s'assit sur une pierre au bord du sentier pour regarder les dégâts.
"Hummmh, une belle entaille sous la plante du gros orteil!"
Elle déchira un lambeau de tissu de sa jupe en coton et tenta de stopper l'hémorragie maladroitement.
"Mmm, je crois que ça devrait tenir", se dit-elle pour elle-même.
Elle en avait presque oublié ce dans quoi elle avait buté. Alors, du regard elle fit le tour de la zone susceptible de dissimuler son insolent adversaire. Un rayon vint alors frapper l'objet à demi-recouvert par un amas de feuilles complices. Melony se dirigea vers la source aveuglante et se pencha avec précaution (après tout, il l'avait déjà attaquée une fois!). Après maintes réflexions, elle opta pour la manipulation la plus sûre de l'objet téméraire. Elle attrapa une feuille qui tentait de s'envoler pour envelopper le dit-objet.
L'attaquant était tout de métal, il semblait ne pas avoir d'âge, pourtant il était curieusement taillé, comme d'une autre époque, ou bien... d'un autre monde...
Kicilou
Elle manipulait l'objet avec précaution. Déjà l'innocente feuille avec laquelle elle l'avait capturé tombait en lambeaux.
Un traître coup de vent fit s'envoler l'ultime rempart entre l'objet et sa tendre paume. Melony n'osait plus bouger de peur de voir s'ouvrir une nouvelle blessure. Le "métal" était froid, glacial au creux de sa main, qui, de secondes en secondes, prenait une teinte violacée alors que l'onglée lui mordait déjà le bout des doigts. Elle finit par lâcher l'objet avec un petit cri qui se perdit dans le cliquetis du métal sur la pierre.
Melony pressait sa main sur son ventre, sous son tee-shirt, tout près de son coeur, là où la peau est la plus chaude, tout en cherchant l'objet des yeux. Il ne lui fallut que quelques secondes pour le retrouver fiché dans un galet blanc... qui n'avait rien à faire dans ce sous-bois, à plusieurs centaines de mètres du premier ruisseau. Mais cette association du caillou poli, d'un blanc éclatant et de l'objet tranchant en métal argenté, aux reflets turquoise avait quelque chose de symbolique : la douceur entourant l'acéré, le danger emprisonné dans la confiance...
Melony saisit délicatement le galet qu'elle trouva à l'inverse bizarrement tiède. Elle le fit tourner doucement dans un rayon de soleil, s'émerveillant des reflets bleutés que l'astre faisait apparaître sur ce métal étrange. Si l'objet n'avait pas été si coupant elle l'aurait volontiers comparé à une boucle d'oreille, ou tout du moins à un bijou tribal, sorte de signe de reconnaissance d'une peuplade qu'elle imaginait déjà aussi glacée que le métal.
Se laissant gracieusement tomber au milieu des feuilles, Melony s'immergea dans la contemplation de cet assemblage étrange que le hasard avait créé, cherchant une signification aux lignes finement gravées dans le métal qu'elle venait seulement de remarquer.
Acie
Melony ne croyait pas aux coïncidences, aux aléas, au hasard et toutes ces choses qui expliquent tout, tout en n'expliquant rien.
La luminosité du ciel diminuait, il fallait qu'elle trouve un lieu sûr pour la nuit. Elle décida donc de l'emporter avec elle et partit.
L'allée semblait ne jamais vouloir s'arrêter, mais finalement, alors que les derniers rayons du jour s'éteignaient, Melony trouva un refuge.
Elle s'allongea dans ce qui semblait être une petite grotte naturelle, dont le sol recouvert de mousse et de lichens offrait une véritable couche, digne des chambres les plus douillettes.
Le lendemain, alors que tous ses sens s'éveillaient aux lueurs ambrées de l'aube, un bruit interrogea son esprit encore quelque peu embrumé. Melony sortit sans bruit de son antre et se retrouva face à une petite créature à la mine espiègle qui portait autour de son cou ses chaussures nouées par les lacets.
– Mais c'est à moi! Rendez-moi mes chaussures!, lança-t-elle sans hésitation.
La créature en question inclina sa tête sur la droite et papillonna des yeux, mais ne dit rien.
– Mais qui es-tu? Est-ce que tu me comprends? D'où viens t...
– C'est inutile, dit subitement une voix d'un ton badin.
– Quoi? Qui a parlé?
– C'est un dionante, dit le garçon qui venait de sauter de la plus haute branche de l'orme voisin (et n'avait pas semblé avoir eu la moindre difficulté à accomplir cet exploit sans se rompre les os!).
– Les dionantes utilisent la communication palpébro-pupillaire, alors te fatigue pas... Je m'appelle Feather et toi tu es ...
Il s'interrompit soudainement, ses yeux écarquillés fixés sur le galet que tenait toujours Melony à sa main.
– Tu es... bienvenue.
Kicilou
Mais les questions se bousculaient dans l'esprit de Melony et elle ne put les retenir plus longtemps.
– Mais qu'est-ce qu'un dionante et la communication pal...machin et d'où as-tu sauté pour arriver comme ça et qu'est-ce qu'il fait avec mes chaussures et qui es-tu et pourquoi suis-je bienvenue et...
– Et tu poses vraiment beaucoup de questions pour une Lysphaltise! stoppa le garçon d'un ton où se mêlaient moquerie et respect.
– Une quoi ?
– Comment ça une quoi? Tu ne sais pas toi-même qui...
Le jeune homme s'interrompit brusquement, les yeux fixés sur le dionante qui s'était mis à cligner des paupières tout en dilatant ses pupilles à toute vitesse, exécutant une sorte de danse hypnotique qui donnait le tournis à Melony.
– Mais si c'est une Lysphaltise, je sais reconnaître une boucle quand j'en vois une!
– ...
– Tu lui as pris ses chaussures, et alors? Qu'est-ce que ça change?
– ...
– C'est vrai que les feuilles ne sont pas gelées autour d'elle.
– ...
– Une humaine?! Et quoi encore! Tu divagues! De toute façon je n'adresse pas la parole aux humains et je lui ai parlé donc ce n'est pas possible! Elle n'a pas intérêt à l'être en tout cas!
–...
– J'allais le faire justement!
Sur ce, le jeune garçon se retourna brusquement vers Melony pour lui demander sur le ton le plus méprisant qu'il put trouver :
– Tu ne serais pas humaine quand même!?
Acie
"Il me parlait sur un autre ton lorsqu'il me prenait pour une Lys..., Lys comment déjà? ah oui : Lysphaltise!"
Melony n'avait nulle part où aller, elle ne savait ni où elle se trouvait, ni pourquoi, et ne connaissait rien des personnages qui la toisaient en ce moment même, si ce n'est que les humains ne semblaient pas les "bienvenus" dans ces lieux. Trop de questions restaient sans réponses.
Elle prit une demi-seconde de réflexion et déclara :
– Tu l'as dit toi-même, c'est impossible, tu n'adresses pas la parole aux humains. Conduis-moi parmi les miens! Si ce dionante ne m'avait pas usurpé mes chaussures, je serai déjà loin!"
Après tout, elle n'avait rien à perdre. C'était ça ou rester là face aux regards inquisiteurs. Et puis, tout ceci devait avoir un sens quelque part.
Melony croyait aux signes, pour elle c'était son destin, cet objet de métal, la "boucle" l'avait-il appelé, était la clé de tout, elle en était sûre.
– Mais je ne comprends pas, interrogea le garçon, normalement la peau des Lysphaltises gèle tout ce qui entre en son contact s'il n'est pas de métal, alors comment expliques-tu que les feuilles ne soient pas recouvertes de givre sous tes pas?
– Parce que je suis blessée sous la plante du pied, mentit-elle avec force conviction.
– Je n'avais jamais entendu parler de ça, je...
– Est-ce ma faute si tu es ignorant?! s'enhardit-elle.
Ce jeu commençait à lui plaire, elle était plutôt bonne comédienne. On se découvre des talents tous les jours, se dit-elle assez fière.
– Je suis désolé, pardonne ma bêtise et mon arrogance, je ne suis qu'un simple Treeliver. Nous ne recevons pas la même instruction que dans l'estuaire des quatre cités.
– Tu es jeune et impétueux, mais ta fougue servira mes projets. Tu m'accompagneras. Mais avant, je souhaiterais récupérer mes chaussures.
– Oh, euh, oui désolé... merci, tu es très magnanime. Je m'efforcerai de te faire honneur, répondit-il tout penaud en lui tendant ses souliers en cuir.
– Peut-être serait-il plus prudent que tu passes devant, si tu tiens à servir mes intérêts et ma sûreté. Tu connais le chemin.
Et ils partirent en direction du sud, Feather en tête, le dionante leur emboîtant le pas.
Chapitre 2
Kicilou
Cela faisait une petite heure que tout trois marchaient en silence, les uns derrière les autres. Melony laissait son esprit vagabonder et papillonner tout en caressant distraitement les fougères et autres plantes qui passaient à sa portée.
Elle n’avait rien à perdre… Melony repensait à cette phrase qui s’était imposée à elle tout à l’heure. En vérité, elle n’en savait rien, elle ne savait plus rien, de toute façon. Il y avait deux jours déjà qu’elle avait renoncé à trouver des réponses. Elle ne se rappelait plus, plus rien. Et quand elle cherchait à se souvenir, elle ne retrouvait rien dans son esprit, pour expliquer sa situation actuelle. Il manquait quelque chose, un moment de sa vie. Effacé, disparu… Elle avait tout d’abord cherché à lever le voile, vraiment. Mais finalement, était-ce bien utile ? Elle était heureuse ainsi, dans les bois, sans souci, sans contrainte. Et quelque chose au fond d’elle même lui soufflait que l’instant oublié ne devait, tout de façon, pas être des plus heureux.
Soudain Feather, qui s’agitait devant elle depuis déjà quelques minutes, interrompit sa rêverie en se décidant enfin à prendre la parole :
– Je me demandais, pourquoi tu ne portes pas la boucle ? J’avais cru comprendre que c’était très dangereux pour vous de l’enlever.
Melony ne trouva pas d’autre solution, pour se sortir de ce mauvais pas, que de reprendre un ton hautain :
– Chercherais-tu à percer nos secrets ? Il y a des choses que les gens de ton espèce ne doivent même pas soupçonner.
Feather, rouge de honte (ou de colère, qui sait), s’enferma dans un mutisme absolu.
Melony quand à elle ne savait trop comment se comporter : ce jeune garçon, un peu bizarre il est vrai, lui plaisait bien et elle aurait aimé pouvoir faire plus ample connaissance… Mais le souvenir du ton qu’il avait employé en la qualifiant d’humaine, lui interdisait toute confession aux conséquences hasardeuses.
Pour tromper l’ennui qui commençait à la gagner, elle se mit à détailler la boucle toujours fichée dans le galet qu’elle tenait à la main. Longue d’une dizaine de centimètres, elle avait une forme légèrement incurvée. Mais son aspect général faisait davantage penser à un sourcil ou à un œil : comme deux demi-croissants inversés mis bout à bout. Cela ne ressemblait à rien de connu, et encore moins quand on observait de plus près le métal aux reflets bleutés, turquoises : comme un morceau de glace métallique… Et le tout finement ciselé en un entremêlement de lignes extrêmement minces qui, ça et là, faisaient apparaître des signes mystérieux, qui semblaient varier continuellement sous la caresse des rayons du soleil.
Je voulais juste vous expliquer comment a commencé cette histoire. Ce texte est en fait un mille-mains à 4 mains (non, on n’est ambidextre ni l’une ni l’autre mais pour taper sur le clavier, les deux sont nécessaires). Les trois premiers épisodes ont été écrits chez moi, à la main, sans autre idée que le plaisir d’écrire ensemble et sans savoir où cela allait nous mener. Prises au jeu, on continue sans se lasser et Acie vient de m’envoyer le 19ième épisode.
Le tout commence à prendre tournure et on aimerait bien avoir votre avis.
Mais on ne va pas mettre sur CL tous les épisodes d’un coup, trop long, personne n’aurait le curage de nous lire ;-). On se proposait donc de copier sur Killgrieg (qui ne nous en voudra pas je pense, enfin j’espère ;-) ) et vous proposer juste le début, pour l’instant, et par la suite… la suite.
Alors voilà les 6 premiers épisodes, bruts de fonderie, sans retouche. Celles-ci viendront peut-être grâce à vos critiques.
Voilou, j’arrête de blablater et bonne lecture à ceux que mon bavardage n’a pas encore fait fuir ! ;-)
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Chapitre 1
Acie
Elle marchait dans l'allée des Ormes en regardant ses pieds.
Melony se demandait comment elle avait pu se retrouver ici, au milieu des feuilles qui s'étaient échappées des longs doigts des géants qui l'entouraient. Mais surtout elle essayait de comprendre pourquoi elle n'avait pas ses chaussures. Cependant elle ne semblait pas étonnée des bruits sifflants et légers que murmurait la nature à cette heure du jour. Pourtant, ces sifflements n'étaient ni des chants d'oiseaux, ni même ceux des rivières du matin.
Melony marchait sans crainte, prenant le temps de ressentir chaque ondulation, chaque vibration, chaque craquement des feuilles sous l'effleurement et le poids de ses pieds.
C'est alors qu'elle buta dans quelque chose, qui roula sous l'impact pour aller se cacher sous les feuilles un peu plus loin.
"Aie!"
Son pied saignait. Elle s'assit sur une pierre au bord du sentier pour regarder les dégâts.
"Hummmh, une belle entaille sous la plante du gros orteil!"
Elle déchira un lambeau de tissu de sa jupe en coton et tenta de stopper l'hémorragie maladroitement.
"Mmm, je crois que ça devrait tenir", se dit-elle pour elle-même.
Elle en avait presque oublié ce dans quoi elle avait buté. Alors, du regard elle fit le tour de la zone susceptible de dissimuler son insolent adversaire. Un rayon vint alors frapper l'objet à demi-recouvert par un amas de feuilles complices. Melony se dirigea vers la source aveuglante et se pencha avec précaution (après tout, il l'avait déjà attaquée une fois!). Après maintes réflexions, elle opta pour la manipulation la plus sûre de l'objet téméraire. Elle attrapa une feuille qui tentait de s'envoler pour envelopper le dit-objet.
L'attaquant était tout de métal, il semblait ne pas avoir d'âge, pourtant il était curieusement taillé, comme d'une autre époque, ou bien... d'un autre monde...
Kicilou
Elle manipulait l'objet avec précaution. Déjà l'innocente feuille avec laquelle elle l'avait capturé tombait en lambeaux.
Un traître coup de vent fit s'envoler l'ultime rempart entre l'objet et sa tendre paume. Melony n'osait plus bouger de peur de voir s'ouvrir une nouvelle blessure. Le "métal" était froid, glacial au creux de sa main, qui, de secondes en secondes, prenait une teinte violacée alors que l'onglée lui mordait déjà le bout des doigts. Elle finit par lâcher l'objet avec un petit cri qui se perdit dans le cliquetis du métal sur la pierre.
Melony pressait sa main sur son ventre, sous son tee-shirt, tout près de son coeur, là où la peau est la plus chaude, tout en cherchant l'objet des yeux. Il ne lui fallut que quelques secondes pour le retrouver fiché dans un galet blanc... qui n'avait rien à faire dans ce sous-bois, à plusieurs centaines de mètres du premier ruisseau. Mais cette association du caillou poli, d'un blanc éclatant et de l'objet tranchant en métal argenté, aux reflets turquoise avait quelque chose de symbolique : la douceur entourant l'acéré, le danger emprisonné dans la confiance...
Melony saisit délicatement le galet qu'elle trouva à l'inverse bizarrement tiède. Elle le fit tourner doucement dans un rayon de soleil, s'émerveillant des reflets bleutés que l'astre faisait apparaître sur ce métal étrange. Si l'objet n'avait pas été si coupant elle l'aurait volontiers comparé à une boucle d'oreille, ou tout du moins à un bijou tribal, sorte de signe de reconnaissance d'une peuplade qu'elle imaginait déjà aussi glacée que le métal.
Se laissant gracieusement tomber au milieu des feuilles, Melony s'immergea dans la contemplation de cet assemblage étrange que le hasard avait créé, cherchant une signification aux lignes finement gravées dans le métal qu'elle venait seulement de remarquer.
Acie
Melony ne croyait pas aux coïncidences, aux aléas, au hasard et toutes ces choses qui expliquent tout, tout en n'expliquant rien.
La luminosité du ciel diminuait, il fallait qu'elle trouve un lieu sûr pour la nuit. Elle décida donc de l'emporter avec elle et partit.
L'allée semblait ne jamais vouloir s'arrêter, mais finalement, alors que les derniers rayons du jour s'éteignaient, Melony trouva un refuge.
Elle s'allongea dans ce qui semblait être une petite grotte naturelle, dont le sol recouvert de mousse et de lichens offrait une véritable couche, digne des chambres les plus douillettes.
Le lendemain, alors que tous ses sens s'éveillaient aux lueurs ambrées de l'aube, un bruit interrogea son esprit encore quelque peu embrumé. Melony sortit sans bruit de son antre et se retrouva face à une petite créature à la mine espiègle qui portait autour de son cou ses chaussures nouées par les lacets.
– Mais c'est à moi! Rendez-moi mes chaussures!, lança-t-elle sans hésitation.
La créature en question inclina sa tête sur la droite et papillonna des yeux, mais ne dit rien.
– Mais qui es-tu? Est-ce que tu me comprends? D'où viens t...
– C'est inutile, dit subitement une voix d'un ton badin.
– Quoi? Qui a parlé?
– C'est un dionante, dit le garçon qui venait de sauter de la plus haute branche de l'orme voisin (et n'avait pas semblé avoir eu la moindre difficulté à accomplir cet exploit sans se rompre les os!).
– Les dionantes utilisent la communication palpébro-pupillaire, alors te fatigue pas... Je m'appelle Feather et toi tu es ...
Il s'interrompit soudainement, ses yeux écarquillés fixés sur le galet que tenait toujours Melony à sa main.
– Tu es... bienvenue.
Kicilou
Mais les questions se bousculaient dans l'esprit de Melony et elle ne put les retenir plus longtemps.
– Mais qu'est-ce qu'un dionante et la communication pal...machin et d'où as-tu sauté pour arriver comme ça et qu'est-ce qu'il fait avec mes chaussures et qui es-tu et pourquoi suis-je bienvenue et...
– Et tu poses vraiment beaucoup de questions pour une Lysphaltise! stoppa le garçon d'un ton où se mêlaient moquerie et respect.
– Une quoi ?
– Comment ça une quoi? Tu ne sais pas toi-même qui...
Le jeune homme s'interrompit brusquement, les yeux fixés sur le dionante qui s'était mis à cligner des paupières tout en dilatant ses pupilles à toute vitesse, exécutant une sorte de danse hypnotique qui donnait le tournis à Melony.
– Mais si c'est une Lysphaltise, je sais reconnaître une boucle quand j'en vois une!
– ...
– Tu lui as pris ses chaussures, et alors? Qu'est-ce que ça change?
– ...
– C'est vrai que les feuilles ne sont pas gelées autour d'elle.
– ...
– Une humaine?! Et quoi encore! Tu divagues! De toute façon je n'adresse pas la parole aux humains et je lui ai parlé donc ce n'est pas possible! Elle n'a pas intérêt à l'être en tout cas!
–...
– J'allais le faire justement!
Sur ce, le jeune garçon se retourna brusquement vers Melony pour lui demander sur le ton le plus méprisant qu'il put trouver :
– Tu ne serais pas humaine quand même!?
Acie
"Il me parlait sur un autre ton lorsqu'il me prenait pour une Lys..., Lys comment déjà? ah oui : Lysphaltise!"
Melony n'avait nulle part où aller, elle ne savait ni où elle se trouvait, ni pourquoi, et ne connaissait rien des personnages qui la toisaient en ce moment même, si ce n'est que les humains ne semblaient pas les "bienvenus" dans ces lieux. Trop de questions restaient sans réponses.
Elle prit une demi-seconde de réflexion et déclara :
– Tu l'as dit toi-même, c'est impossible, tu n'adresses pas la parole aux humains. Conduis-moi parmi les miens! Si ce dionante ne m'avait pas usurpé mes chaussures, je serai déjà loin!"
Après tout, elle n'avait rien à perdre. C'était ça ou rester là face aux regards inquisiteurs. Et puis, tout ceci devait avoir un sens quelque part.
Melony croyait aux signes, pour elle c'était son destin, cet objet de métal, la "boucle" l'avait-il appelé, était la clé de tout, elle en était sûre.
– Mais je ne comprends pas, interrogea le garçon, normalement la peau des Lysphaltises gèle tout ce qui entre en son contact s'il n'est pas de métal, alors comment expliques-tu que les feuilles ne soient pas recouvertes de givre sous tes pas?
– Parce que je suis blessée sous la plante du pied, mentit-elle avec force conviction.
– Je n'avais jamais entendu parler de ça, je...
– Est-ce ma faute si tu es ignorant?! s'enhardit-elle.
Ce jeu commençait à lui plaire, elle était plutôt bonne comédienne. On se découvre des talents tous les jours, se dit-elle assez fière.
– Je suis désolé, pardonne ma bêtise et mon arrogance, je ne suis qu'un simple Treeliver. Nous ne recevons pas la même instruction que dans l'estuaire des quatre cités.
– Tu es jeune et impétueux, mais ta fougue servira mes projets. Tu m'accompagneras. Mais avant, je souhaiterais récupérer mes chaussures.
– Oh, euh, oui désolé... merci, tu es très magnanime. Je m'efforcerai de te faire honneur, répondit-il tout penaud en lui tendant ses souliers en cuir.
– Peut-être serait-il plus prudent que tu passes devant, si tu tiens à servir mes intérêts et ma sûreté. Tu connais le chemin.
Et ils partirent en direction du sud, Feather en tête, le dionante leur emboîtant le pas.
Chapitre 2
Kicilou
Cela faisait une petite heure que tout trois marchaient en silence, les uns derrière les autres. Melony laissait son esprit vagabonder et papillonner tout en caressant distraitement les fougères et autres plantes qui passaient à sa portée.
Elle n’avait rien à perdre… Melony repensait à cette phrase qui s’était imposée à elle tout à l’heure. En vérité, elle n’en savait rien, elle ne savait plus rien, de toute façon. Il y avait deux jours déjà qu’elle avait renoncé à trouver des réponses. Elle ne se rappelait plus, plus rien. Et quand elle cherchait à se souvenir, elle ne retrouvait rien dans son esprit, pour expliquer sa situation actuelle. Il manquait quelque chose, un moment de sa vie. Effacé, disparu… Elle avait tout d’abord cherché à lever le voile, vraiment. Mais finalement, était-ce bien utile ? Elle était heureuse ainsi, dans les bois, sans souci, sans contrainte. Et quelque chose au fond d’elle même lui soufflait que l’instant oublié ne devait, tout de façon, pas être des plus heureux.
Soudain Feather, qui s’agitait devant elle depuis déjà quelques minutes, interrompit sa rêverie en se décidant enfin à prendre la parole :
– Je me demandais, pourquoi tu ne portes pas la boucle ? J’avais cru comprendre que c’était très dangereux pour vous de l’enlever.
Melony ne trouva pas d’autre solution, pour se sortir de ce mauvais pas, que de reprendre un ton hautain :
– Chercherais-tu à percer nos secrets ? Il y a des choses que les gens de ton espèce ne doivent même pas soupçonner.
Feather, rouge de honte (ou de colère, qui sait), s’enferma dans un mutisme absolu.
Melony quand à elle ne savait trop comment se comporter : ce jeune garçon, un peu bizarre il est vrai, lui plaisait bien et elle aurait aimé pouvoir faire plus ample connaissance… Mais le souvenir du ton qu’il avait employé en la qualifiant d’humaine, lui interdisait toute confession aux conséquences hasardeuses.
Pour tromper l’ennui qui commençait à la gagner, elle se mit à détailler la boucle toujours fichée dans le galet qu’elle tenait à la main. Longue d’une dizaine de centimètres, elle avait une forme légèrement incurvée. Mais son aspect général faisait davantage penser à un sourcil ou à un œil : comme deux demi-croissants inversés mis bout à bout. Cela ne ressemblait à rien de connu, et encore moins quand on observait de plus près le métal aux reflets bleutés, turquoises : comme un morceau de glace métallique… Et le tout finement ciselé en un entremêlement de lignes extrêmement minces qui, ça et là, faisaient apparaître des signes mystérieux, qui semblaient varier continuellement sous la caresse des rayons du soleil.
Je relève ce passage: " Le lendemain, alors que tous ses sens s'éveillaient aux lueurs ambrées de l'aube, un bruit interrogea son esprit encore quelque peu embrumé. Melony sortit sans bruit de son antre et se retrouva face à une petite créature à la mine espiègle qui portait autour de son cou ses chaussures nouées par les lacets."
Ce jeu commençait à lui plaire, elle était plutôt bonne comédienne. On se découvre des talents tous les jours, se dit-elle assez fière.
=>> tiens donc.......;-)))
=>> tiens donc.......;-)))
Si l'on voit d'emblée le "genre" d'histoire, si l'on reconnaît de nombreuses caractéristiques qui permettent de savoir vers quoi on se dirige, la position des personnages, leurs identités, leurs relations ambigues, indéfinies et entourées de ce "jeu" rend le tout encore plus attrayant..... et très bien écrit en outre!
Chut ! ;-) ! Et c'est pas moi qui l'ai écrit cet épisode là !
Le passage que tu relève c'est parce qu'il ne va pas, ou l'inverse?
Le passage que tu relève c'est parce qu'il ne va pas, ou l'inverse?
tiens un ptit mot du cousin a kicilou
c un passage que t'aimes ou pas?
c un passage que t'aimes ou pas?
J'aime bien ce début de "conte" un peu fantastique et bien propret... Les 2 auteurs enchaînent bien pour l'instant. Espérons que vous arriverez (ou que vous êtes arrivés?) à construire quelquechose qui tienne debout!
C'est joliment écrit, sans prétention, facile à suivre. Et cette absence de mémoire de l'héroïne est intrigante pour le lecteur. J'ai donc envie de lire la suite!
Une expression bizarre: est-elle habituelle dans votre région? "tout de façon". J'ai toujours dit et entendu: "de toute façon". A voir.
Joli texte.
C'est joliment écrit, sans prétention, facile à suivre. Et cette absence de mémoire de l'héroïne est intrigante pour le lecteur. J'ai donc envie de lire la suite!
Une expression bizarre: est-elle habituelle dans votre région? "tout de façon". J'ai toujours dit et entendu: "de toute façon". A voir.
Joli texte.
Je relève le passage, parce qu'il me plaît beaucoup: très visuel, imagé, en allant à l'essentil...
Une expression bizarre: est-elle habituelle dans votre région? "tout de façon". J'ai toujours dit et entendu: "de toute façon". A voir.
Joli texte.
les deux se disent mais il faut demander à kicilou
merci pour ton message, la suite arrive bientôt par épisodes, car il y en a encore d'autres de faits
j'espère que l'intrigue te tiendra
Joli texte.
les deux se disent mais il faut demander à kicilou
merci pour ton message, la suite arrive bientôt par épisodes, car il y en a encore d'autres de faits
j'espère que l'intrigue te tiendra
Soirée S.F. pour Tistou. Après N.kkey, la nouvelle association Acilou !
Vous répondez en quelque sorte à une demande que je fais à N.kkey, à savoir écrire de la S.F. sans y introduire trop d'arbitraire et de noms droits sortis de l'imagination de l'auteur. En quelque sorte car il y a quand même des noms ... à coucher dehors, mais c'est limité.
Le climat n'est pas pur S.F. (et j'aime mieux). Beaucoup de mystère effectivement ; mélange de paysages sortis de chez nous et de non-expliqué (qu'est-ce qu'elle fait là ?, seule au monde ?, elle ne mange pas ?, ...).
A propos de "tout de façon", je pense qu'il s'agit d'une contraction de "de toute façon_d'toute façon" et non pas tout de façon.
Et vous n'avez pas eu envie de mélanger vos écritures comme Kilis et Yali ? Vous échanger les premiers jets et les enrichir mutuellement ?
Bon, on va voir la suite alors. Y aura des morts ?
Vous répondez en quelque sorte à une demande que je fais à N.kkey, à savoir écrire de la S.F. sans y introduire trop d'arbitraire et de noms droits sortis de l'imagination de l'auteur. En quelque sorte car il y a quand même des noms ... à coucher dehors, mais c'est limité.
Le climat n'est pas pur S.F. (et j'aime mieux). Beaucoup de mystère effectivement ; mélange de paysages sortis de chez nous et de non-expliqué (qu'est-ce qu'elle fait là ?, seule au monde ?, elle ne mange pas ?, ...).
A propos de "tout de façon", je pense qu'il s'agit d'une contraction de "de toute façon_d'toute façon" et non pas tout de façon.
Et vous n'avez pas eu envie de mélanger vos écritures comme Kilis et Yali ? Vous échanger les premiers jets et les enrichir mutuellement ?
Bon, on va voir la suite alors. Y aura des morts ?
tu verras Tistou ;-)
Soirée S.F. pour Tistou. Après N.kkey, la nouvelle association Acilou !
Vous répondez en quelque sorte à une demande que je fais à N.kkey, à savoir écrire de la S.F. sans y introduire trop d'arbitraire et de noms droits sortis de l'imagination de l'auteur. En quelque sorte car il y a quand même des noms ... à coucher dehors, mais c'est limité.
Le climat n'est pas pur S.F. (et j'aime mieux). Beaucoup de mystère effectivement ; mélange de paysages sortis de chez nous et de non-expliqué (qu'est-ce qu'elle fait là ?, seule au monde ?, elle ne mange pas ?, ...).
A propos de "tout de façon", je pense qu'il s'agit d'une contraction de "de toute façon_d'toute façon" et non pas tout de façon.
Et vous n'avez pas eu envie de mélanger vos écritures comme Kilis et Yali ? Vous échanger les premiers jets et les enrichir mutuellement ?
Bon, on va voir la suite alors. Y aura des morts ?
Merci pour le Clin d'oeil!
J'ai lu, et c'est vrai que c'est pas mal. Bien ecrit et tout et tout. Franchement, c'est un bon moment de plaisir litteraire que vous avez partagé, et c'est vraiment une bonne association! Donnez-nous vite la suite!
Par contre, c'est de la fantasy et non de la science fiction. Moi je mélange les deux, meme si c'est pas toujours visible dans certaines de mes nouvelles ; mais beaucoup plus probant dans mes livres.
Encore félicitation, en tout cas!
merci nkey, on envoie très vite la suite mais on laisse un peu de temps aux gens pour nous lire avant
c'est vrai que c'est de la fantaisy, pas de la SF en effet et toi tu mélanges les deux en effet
c'est vrai que c'est de la fantaisy, pas de la SF en effet et toi tu mélanges les deux en effet
J’aurais tendance à dire très ordinaire, mais ceci ne représentant que deux chapitres ce serait m’avancer. J’attends donc la suite en émettant tout de même une réserve (je me le permets puisque c’est vous) écrire ensemble n’est pas écrire côte à côte, enfin, c’est l’idée que j’en ai moi. Je ne sais si je suis clair ?
J’aurais tendance à dire très ordinaire, mais ceci ne représentant que deux chapitres ce serait m’avancer. J’attends donc la suite en émettant tout de même une réserve (je me le permets puisque c’est vous) écrire ensemble n’est pas écrire côte à côte, enfin, c’est l’idée que j’en ai moi. Je ne sais si je suis clair ?
Permets-toi ! Pas de problème, on est là pour s'améliorer ! Et tu es très clair !
En fait, j'explique : on a commencé par écrire "à côté" et puis les épisodes se sont succédés, comme le temps nous le permettait, jamais libres ensembles... Au départ, on voulait écrire comme ça jusqu'à cet été, où on aurait tout repris à deux, tout retravailler ensemble. Mais suite à la remarque de Tistou, et à un peu de temps libre, on a commencé à décortiquer nos textes ensembles, sur la forme : le 19ième et le 20ième ont été passé au crible mais par MSN, c'est coton ;-) !
Mais on ne se concerte pas sur le fond, on ne sait pas où on va, on ne se concerte pas sur la tournure que doit prendre le texte : comme nos MM sur CL : l'intéret réside aussi dans "comment l'autre va comprendre et interpréter ce que j'ai écrit ici"... Mais ça, je suis bien d'accord, ça va un temps... On commence à échanger (un tout petit peu, nos idées) mais la grande mise en commun générale, c'est pour cet été !
Pour le très ordinaire, je crois qu'on est un peu d'accord avec toi, l'évolution vient en écrivant et ce début est un peu plus... naïf, sans prétention pour reprendre Mentor.
Oh la la ! Je m'étends je m'étends ! Mais j'aime bien échanger mes impressions et expliquer quand des questions sont posées !
Enfin Tistou, tu as raison, je voulais dire "d'toute façon".
Merci à tous pour vos remarques, on en a bien besoin !
Bon, je précise d'emblée, j'ai imprimé votre texte après avoir soigneusement effacé les noms Acie et Kicilou qui apparaissaient. Parce que je m'en fiche de savoir qui a écrit quoi. A partir du moment où c'est à deux, je ne veux pas savoir et encore moins penser "tiens, celle-ci écrit mieux que celle-là".
Cela m'a donc permis de m'apercevoir qu'il n'y avait pas de cassure de style ou de rythme entre les deux, ou en tout cas pas très flagrantes, je n'ai rien remarqué.
Ce récit fantasy commence lentement, c'est assez classique sans pour autant être banal. Disons que ce n'est pas super original comme sujet jusqu'à maintenant, mais on sent que l'histoire ne fait que commencer et que ça ne va pas s'arrêter là. Et je me réjouis de lire la suite.
C'est bien écrit, le style est fluide, même si par moments un peu maladroit.
Cela m'a donc permis de m'apercevoir qu'il n'y avait pas de cassure de style ou de rythme entre les deux, ou en tout cas pas très flagrantes, je n'ai rien remarqué.
Ce récit fantasy commence lentement, c'est assez classique sans pour autant être banal. Disons que ce n'est pas super original comme sujet jusqu'à maintenant, mais on sent que l'histoire ne fait que commencer et que ça ne va pas s'arrêter là. Et je me réjouis de lire la suite.
C'est bien écrit, le style est fluide, même si par moments un peu maladroit.
oui il y a des maladresses mais on se corrige cet ete
Bon, je précise d'emblée, j'ai imprimé votre texte après avoir soigneusement effacé les noms Acie et Kicilou qui apparaissaient. Parce que je m'en fiche de savoir qui a écrit quoi. A partir du moment où c'est à deux, je ne veux pas savoir et encore moins penser "tiens, celle-ci écrit mieux que celle-là".
Cela m'a donc permis de m'apercevoir qu'il n'y avait pas de cassure de style ou de rythme entre les deux, ou en tout cas pas très flagrantes, je n'ai rien remarqué.
:-) Tu as fais tout seule ce qu'on avait pensé faire au début ! En fait, on pensait ne pas mettre les pseudo et faire un texte d'un seul bloc (et c'est ce qu'on fera pour la suite, à vous de voir si vous trouverez les coupures! ;-) ) mais on s'est dit que pour le début, certain voudrait peut-être faire une remarque à l'une en particulier ou je ne sais quoi d'autre qui aurait nécéssité les pseudos donc on les a mis.
Tu nous dit que sans, on ne sent pas trop de cassure? Houra ! Merci Sahkti !
attention nous envoyons bientôt la suite mais par petits épisodes!!!
à vous de deviner où sont les changements de personnes si vous y arrivez, lol
paraît-il qu'on sent pas les cassures, alors on enlève nos noms
bonne lecture... j'espère
à vous de deviner où sont les changements de personnes si vous y arrivez, lol
paraît-il qu'on sent pas les cassures, alors on enlève nos noms
bonne lecture... j'espère
attention nous envoyons bientôt la suite mais par petits épisodes!!!
à vous de deviner où sont les changements de personnes si vous y arrivez, lol
paraît-il qu'on sent pas les cassures, alors on enlève nos noms
bonne lecture... j'espère
ca va etre le nouveau jeu concours de critiques Libres...Mais qui est ecrit là? lol
En tout cas, on attend tout ça avec impatience!
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