La FéeClo, avec un merveilleux talent de raconteuse, nous a parlé du temps qu'on peut moduler avec la complicité d'un beau vendeur de machine à café.
Sibylline a enchaîné avec un très beau texte où elle nous parle, avec une sagesse qui en a étonné plus d'un, :o)), du temps qu'on maîtrise avec philosophie.
Killgrieg nous envoie une belle carte postale des Caraïbes avec un hamac en plein soleil pour nous faire rêver ici sous la pluie ! :o))
Sibylline nous invitait à exploiter ce beau sujet, le temps. A mon tour de répondre à son invitation avec ces quelques élucubrations sur le temps qui passe.
REMONTER LE TEMPS
Nous passons notre vie à courir ou attendre
Nous dépendons du temps, nous courrons après lui
En bus ou en auto, en métro qu'il faut prendre
Pour rattraper le temps qui devant nous, s'enfuit.
Oh Temps suspens ton vol, implorait le poète !
Le temps n'écoute pas il passe et puis c'est tout.
Et pourtant, je l'implore aujourd'hui, suis-je bête,
Non pas de s'arrêter ; je l'implore tout doux :
Oh ! Temps, exhausse-moi, implacable tyran
Moi qui t'ai tant servi, toute ma vie entière,
Puis-je te demander de remonter le temps ?
Voudrais-tu, s'il te plait, passer la marche arrière ?
Accorde-moi, veux-tu, de marcher sur mes pas
Oh ! pas beaucoup, un peu, seulement trois dizaines
Ou quatre ou cinq, allez, je suis heureux déjà :
Je vais sur mes vingt ans j'ai l'âge des fredaines
Ecarte-toi un peu, laisse-moi la surprise
De retrouver enfin, celle que j'adorais.
Nous voilà revenus au beau temps des cerises
Sous notre arbre bénit qui depuis m'attendait.
Maintenant tu t'arrêtes, oh ! Temps, laisse-nous là
Une journée entière, une demi-journée
Ou seulement une heure, à vivre ce temps là.
Après tu pourras bien poursuivre les années.
A moins, .. ..si tu voulais, .. ..écoute-moi, oh ! Temps :
Allez ! continuons, sois donc un rien frivole
Remonte une dizaine, et voilà, j'ai neuf ans
Je tire bien mon plan dans la cour de l'école
A neuf ans, je me fous de toi comme une guigne
Maintenant, j'ai mon temps toi tu peux t'en aller,
J'aurai toute la vie, s'il me faut être digne
A neuf ans, j'ai mon temps, rien ne m'est mesuré.
Plus tard je te dirai : c'était le bon vieux temps !
Mais voilà ! il est sourd, ce tyran redoutable
Il n'arrête jamais de courir en avant
Nous lui vouons un culte idiot et lamentable
Nous croyons que le temps durera à perpette
Nous nous retrouvons vieux, sans l'avoir vu passer.
Et quand le jour viendra où pour nous tout s'arrête
Nous supplierons le temps d'encore un peu durer.
******************************************
Allez, les scribouillards du site ! Oups ! Pardon, les écrivains et écrivaines du site, c'est à votre tour. On vous attend, amusez-vous, et amusez-nous ! :o)) ! Et vite, le temps passe ! :o))
Sibylline a enchaîné avec un très beau texte où elle nous parle, avec une sagesse qui en a étonné plus d'un, :o)), du temps qu'on maîtrise avec philosophie.
Killgrieg nous envoie une belle carte postale des Caraïbes avec un hamac en plein soleil pour nous faire rêver ici sous la pluie ! :o))
Sibylline nous invitait à exploiter ce beau sujet, le temps. A mon tour de répondre à son invitation avec ces quelques élucubrations sur le temps qui passe.
REMONTER LE TEMPS
Nous passons notre vie à courir ou attendre
Nous dépendons du temps, nous courrons après lui
En bus ou en auto, en métro qu'il faut prendre
Pour rattraper le temps qui devant nous, s'enfuit.
Oh Temps suspens ton vol, implorait le poète !
Le temps n'écoute pas il passe et puis c'est tout.
Et pourtant, je l'implore aujourd'hui, suis-je bête,
Non pas de s'arrêter ; je l'implore tout doux :
Oh ! Temps, exhausse-moi, implacable tyran
Moi qui t'ai tant servi, toute ma vie entière,
Puis-je te demander de remonter le temps ?
Voudrais-tu, s'il te plait, passer la marche arrière ?
Accorde-moi, veux-tu, de marcher sur mes pas
Oh ! pas beaucoup, un peu, seulement trois dizaines
Ou quatre ou cinq, allez, je suis heureux déjà :
Je vais sur mes vingt ans j'ai l'âge des fredaines
Ecarte-toi un peu, laisse-moi la surprise
De retrouver enfin, celle que j'adorais.
Nous voilà revenus au beau temps des cerises
Sous notre arbre bénit qui depuis m'attendait.
Maintenant tu t'arrêtes, oh ! Temps, laisse-nous là
Une journée entière, une demi-journée
Ou seulement une heure, à vivre ce temps là.
Après tu pourras bien poursuivre les années.
A moins, .. ..si tu voulais, .. ..écoute-moi, oh ! Temps :
Allez ! continuons, sois donc un rien frivole
Remonte une dizaine, et voilà, j'ai neuf ans
Je tire bien mon plan dans la cour de l'école
A neuf ans, je me fous de toi comme une guigne
Maintenant, j'ai mon temps toi tu peux t'en aller,
J'aurai toute la vie, s'il me faut être digne
A neuf ans, j'ai mon temps, rien ne m'est mesuré.
Plus tard je te dirai : c'était le bon vieux temps !
Mais voilà ! il est sourd, ce tyran redoutable
Il n'arrête jamais de courir en avant
Nous lui vouons un culte idiot et lamentable
Nous croyons que le temps durera à perpette
Nous nous retrouvons vieux, sans l'avoir vu passer.
Et quand le jour viendra où pour nous tout s'arrête
Nous supplierons le temps d'encore un peu durer.
******************************************
Allez, les scribouillards du site ! Oups ! Pardon, les écrivains et écrivaines du site, c'est à votre tour. On vous attend, amusez-vous, et amusez-nous ! :o)) ! Et vite, le temps passe ! :o))
Je ne sais pas. J'ai l'humeur chagrine ce soir. Le temps ! Quelle drôle d'invention hein ?
Toujours autant de facilité à rimer St Jean. Je parie que tu pourrais nous faire un bijou rimé avec oui-oui, histoire de nous réconcilier avec les hallucinants qui s'inquiètent de nos délires !
Surtout que oui-oui ne donne pas de prise au temps, lui.
Je n'ai pas l'impressioin d'avoir été très constructif, St Jean, excuse moi. Chagrin, je l'ai dit.
Toujours autant de facilité à rimer St Jean. Je parie que tu pourrais nous faire un bijou rimé avec oui-oui, histoire de nous réconcilier avec les hallucinants qui s'inquiètent de nos délires !
Surtout que oui-oui ne donne pas de prise au temps, lui.
Je n'ai pas l'impressioin d'avoir été très constructif, St Jean, excuse moi. Chagrin, je l'ai dit.
10 strophes de 4!!! Bravo SJB, tu as bien travaillé. Et toi aussi, tu as su quoi faire de ton Temps. J'ai eu l'impression une fois ou deux que tu t'étais emmêlé dans les pieds, mais je ne suis pas retournée vérifier et je me trompe peut-^tre. Toujours est-il que le charme y est, et la rime et l'idée et que tout cela l'a encore fait avancer... le temps. :-))
Pas mal SJB! Sérieux, grave, mais pas pessimiste à outrance, il y a du rythme et une belle harmonie des mots. Un bel hommage au temps qui file.
Belle poésie!!
Le temps est sans doute un des sujets de conversation préféré.. quand on ne parle pas du temps qu'il fait, on parle du temps qui passe! ;o)
J'aime beaucoup la dernière strophe, un peu comme la "morale de l'histoire"!
Le temps est sans doute un des sujets de conversation préféré.. quand on ne parle pas du temps qu'il fait, on parle du temps qui passe! ;o)
J'aime beaucoup la dernière strophe, un peu comme la "morale de l'histoire"!
Bel exercice que cette poésie. En plus, l'idée me plait beaucoup. Le Temps qui pourrait nous prendre sur son dos et marcher à reculons....
peut-être est-ce moi, mais tantôt j'étais bercée par le rythme très fluide, tantôt cahotée, quelques rythmes perturbés à mon goût, cependant de belles sonorités
pour le contenu j'ai préféré d'autres textes
pour le contenu j'ai préféré d'autres textes
Ah!..le temps il coule vite celui là.
Ton poéme est bien jolie, tout un tas d'images se formes a sa lecture. Trés évocateur.
Si vous êtes partant pour que l'on mette des poémes sur le temps je suis " par-temps " aussi.
Ton poéme est bien jolie, tout un tas d'images se formes a sa lecture. Trés évocateur.
Si vous êtes partant pour que l'on mette des poémes sur le temps je suis " par-temps " aussi.
Un beau poème oui. Pas facile des rester original sur un thème aussi banal, mais tu ne t'en sors pas trop mal (moi aussi je peux rimer si je veux!!!)
SJB, tu ne m'en veux pas si je te rajoute une strophe?
Et puis le temps s’enlise… D’abord, il ralentit.
Année après année, mois à mois, jour à jour
Il s’englue, il se traîne, il se fait tout petit
Et puis il disparaît, et on l’a, pour toujours.
;-))
Et puis le temps s’enlise… D’abord, il ralentit.
Année après année, mois à mois, jour à jour
Il s’englue, il se traîne, il se fait tout petit
Et puis il disparaît, et on l’a, pour toujours.
;-))
Belle chute,mais vous n'êtes pas joyeux ce soir.
SJB, tu ne m'en veux pas si je te rajoute une strophe?
Et puis le temps s’enlise… D’abord, il ralentit.
Année après année, mois à mois, jour à jour
Il s’englue, il se traîne, il se fait tout petit
Et puis il disparaît, et on l’a, pour toujours.
;-))
Pour Spirit
« La mort ne dévore pas l’homme qui a secoué sa poussière, elle ne peut rien contre l’éternité. Le vent, la lune, viennent de l’infini, la lune boit le souffle de la vie, le soleil boit la lune et l’infini boit le soleil. Le sage prend son vol au milieu des mondes. Quand son corps est détruit, quand il n’en reste plus trace, c’est la mort elle-même qui est détruite, et il contemple l’infini. Je me suis dit adieu à moi-même et je me vois dans tous les êtres, je suis tout ce qui n’est pas encore, je suis l’ancêtre, je suis l’espace, la cause de ma naissance, c’est moi, je suis la limite de tout, infatigable, impérissable. »
Le Mahâbhârata
« La mort ne dévore pas l’homme qui a secoué sa poussière, elle ne peut rien contre l’éternité. Le vent, la lune, viennent de l’infini, la lune boit le souffle de la vie, le soleil boit la lune et l’infini boit le soleil. Le sage prend son vol au milieu des mondes. Quand son corps est détruit, quand il n’en reste plus trace, c’est la mort elle-même qui est détruite, et il contemple l’infini. Je me suis dit adieu à moi-même et je me vois dans tous les êtres, je suis tout ce qui n’est pas encore, je suis l’ancêtre, je suis l’espace, la cause de ma naissance, c’est moi, je suis la limite de tout, infatigable, impérissable. »
Le Mahâbhârata
Joli SJB!
M'a fait penser à Piaf:
Mon Dieu ! Mon Dieu ! Mon Dieu !
Laissez-le-moi
Encore un peu,
Mon amoureux !
Un jour, deux jours, huit jours...
Laissez-le-moi
Encore un peu
A moi...
Le temps de s'adorer,
De se le dire,
Le temps de se fabriquer
Des souvenirs.
Mon Dieu ! Oh oui...mon Dieu !
Laissez-le-moi
Remplir un peu
Ma vie...
Mon Dieu ! Mon Dieu ! Mon Dieu !
Laissez-le-moi
Encore un peu,
Mon amoureux.
Six mois, trois mois, deux mois...
Laissez-le-moi
Pour seulement
Un mois...
Le temps de commencer
Ou de finir,
Le temps d'illuminer
Ou de souffrir,
Mon Dieu ! Mon Dieu ! Mon Dieu !
Même si j'ai tort,
Laissez-le-moi
Un peu...
Même si j'ai tort,
Laissez-le-moi
Encore...
M'a fait penser à Piaf:
Mon Dieu ! Mon Dieu ! Mon Dieu !
Laissez-le-moi
Encore un peu,
Mon amoureux !
Un jour, deux jours, huit jours...
Laissez-le-moi
Encore un peu
A moi...
Le temps de s'adorer,
De se le dire,
Le temps de se fabriquer
Des souvenirs.
Mon Dieu ! Oh oui...mon Dieu !
Laissez-le-moi
Remplir un peu
Ma vie...
Mon Dieu ! Mon Dieu ! Mon Dieu !
Laissez-le-moi
Encore un peu,
Mon amoureux.
Six mois, trois mois, deux mois...
Laissez-le-moi
Pour seulement
Un mois...
Le temps de commencer
Ou de finir,
Le temps d'illuminer
Ou de souffrir,
Mon Dieu ! Mon Dieu ! Mon Dieu !
Même si j'ai tort,
Laissez-le-moi
Un peu...
Même si j'ai tort,
Laissez-le-moi
Encore...
Oui joli SJB ! il fallait les trouver tous ces paragraphes !!!
C'est bien écrit, et bien pensé.
Sib, excellente ta strophe.
C'est bien écrit, et bien pensé.
Sib, excellente ta strophe.
Syb c'est un texte magnifique, mais pour moi c'est une façon d'enrober le malheur.C'est beau et d'une grande spiritualité mais le malheur est tout de même présent. Les Indiens font ça magnifiquement (les asiatiques aussi).Hélas quand j'ai le bourdon je suis trés cartésien et j'ai les deux pieds dedans.(un manque de finesse certainement)
Syb c'est un texte magnifique, mais pour moi c'est une façon d'enrober le malheur.C'est beau et d'une grande spiritualité mais le malheur est tout de même présent. Les Indiens font ça magnifiquement (les asiatiques aussi).Hélas quand j'ai le bourdon je suis trés cartésien et j'ai les deux pieds dedans.(un manque de finesse certainement)
Raté c'est SJB et non Sib, Spirit!
Syb c'est un texte magnifique, mais pour moi c'est une façon d'enrober le malheur.C'est beau et d'une grande spiritualité mais le malheur est tout de même présent. Les Indiens font ça magnifiquement (les asiatiques aussi).Hélas quand j'ai le bourdon je suis trés cartésien et j'ai les deux pieds dedans.(un manque de finesse certainement)
Raté c'est SJB et non Sib, Spirit!
Non Kilis, il parlait bien de l'intervention de Sib (Mahabarata)
Très joli Saint-Jean ! J'aime ce classicisme du thème et de la forme. J'ai trouvé que les vers étaient bien construits, très fluides, bien rythmés, sur le forme bravo !
La façon de traiter le thème avec un sourire qui masque la gravité du propos est également très élégante.
Tiens, à propos de Lamartine, j'ai repensé à Queneau qui a écrit "le chant du styrène", un poème à la gloire de la fabrication du plastique et qui commence par :
"O temps, suspends ton bol, ô matière plastique"
La façon de traiter le thème avec un sourire qui masque la gravité du propos est également très élégante.
Tiens, à propos de Lamartine, j'ai repensé à Queneau qui a écrit "le chant du styrène", un poème à la gloire de la fabrication du plastique et qui commence par :
"O temps, suspends ton bol, ô matière plastique"
Ben oui, mais bon j'ai pas tous vos pseudos en tête.Désolé je le ferais plus (en tout cas vais essayer)
Syb c'est un texte magnifique, mais pour moi c'est une façon d'enrober le malheur.C'est beau et d'une grande spiritualité mais le malheur est tout de même présent. Les Indiens font ça magnifiquement (les asiatiques aussi).Hélas quand j'ai le bourdon je suis trés cartésien et j'ai les deux pieds dedans.(un manque de finesse certainement)
Raté c'est SJB et non Sib, Spirit!
je vais trop vite a répondre,je devraais tout lire avant
Syb c'est un texte magnifique, mais pour moi c'est une façon d'enrober le malheur.C'est beau et d'une grande spiritualité mais le malheur est tout de même présent. Les Indiens font ça magnifiquement (les asiatiques aussi).Hélas quand j'ai le bourdon je suis trés cartésien et j'ai les deux pieds dedans.(un manque de finesse certainement)
Raté c'est SJB et non Sib, Spirit!
Non Kilis, il parlait bien de l'intervention de Sib (Mahabarata)
Vous devez être connecté pour poster des messages : S'identifier ou Devenir membre