N.kkey 22/04/2005 @ 15:48:44
Bonjour bonjour!

Je viens d'ecrire une nouvelle dont j'aimerai connaître votre avis. (Et si vous voyez des fautes, n'hésitez pas lol)

Pour situer l'action, cela se passe sur Utopia, une petite planète dans un univers X. On rencontre des personnages étranges qui appartiennent à un ordre mystique, et pour être précis, l'un deux semble bien plus mystérieux que les autres. Toute la nouvelle, l'histoire se situe autour de lui.

Donc, voilà! J'espère qu'elle vous plaira...



Servant



Bienvenue à Utopia, la planète mystique qui a traversé les âges. Un Monde magique et féerique. Utopia, un univers étrange semblant en dehors de toute chose.

Diverses périodes virent vibrer les Terres sacrées du Dieu Shâ : L’Utopie, monde de philosophes. Aqua, le monde des eaux. S’epoïe, monde du rêve et du songe. Trois périodes. Trois modes de vies et de pensées…des avènements qui marquèrent profondément la planète et le cœur des Hommes.

Monde technologique et cybernétique, divisé en plusieurs pays semblant s’articuler autour des Monts Drak’s. A l’Est, le pays de Dakkon. Dans le prolongement Ouest, les Monts Cyls des terribles Cloners. Au sud, les pays doux et paisibles de Saîan et de Insis.

Je m’appelle Servant, et je suis membre de la cour des Miracles des jeunes royaumes de S’epoïe, appelé également, la cour des rêves. Je parcoure la planète à travers une quête mystique qui me dépasse.
Nous sommes cinq compagnons : Tienly de la contrée des Lacs, Plin’ de Cloners ville, Diamelle de Insis et Séalda, gardienne et chef de notre cour…puis, moi …Je ne sais pas où je suis né et je ne possède plus de nom. J’ai été trouvé à Cloners, situé dans les monts Cyls, lors du premier voyage de la cour des miracles. On m’a nommé Servant, car c’est ainsi que l’on nomme ceux qui n’ont plus d’identité. De plus, je suis devenu le serviteur de Séalda en reconnaissance de ce qu’elle a fait pour moi, c’est pour cela que j’accepte que l’on m’appelle ainsi.

Un grand mystère tourne autour de moi, je le ressens dans le regard des autres. Souvent on s’interroge sur ce que je suis réellement, car il n’est pas dans les habitudes de notre gardienne de faire les choses au hasard. De plus, je possède des aptitudes au combat importantes, soulignées par une arme légendaire : Le Sâdia. Je la possède depuis toujours…du moins, jusqu’où ma mémoire peut aller. Je suis amnésique depuis de nombreuses années. Tout ce dont je me souviens, c’est d’être devenu vagabond après un accident terrible lors d’un voyage touristique. Seul ? Je ne sais pas. Ais-je de la famille ? Ou encore quelqu’un qui s’inquiète pour moi ? Aucune idée…


« Nous sommes, incognito, à Cloners ville depuis hier mais je commence déjà à en avoir marre. », fit Diamelle avec lassitude.
-« Il ne faut pas vous inquiéter à ce point ! Mademoiselle Séalda ne devrait pas en avoir pour très longtemps. », répondit Tienly d’un ton jovial, fidèle à lui-même.
-« Plin’ et Séalda Es* ont affaire. Nous attendrons le temps qu’il faut. », intervint froidement Servant.
Les membres de la cour des miracles : Diamelle, fidèle servante de Séalda depuis son jeune âge, était une jeune femme aux humeurs variables, aux traits passionnés et passionnants de taille moyenne, possédant de longs cheveux bleus qui couraient dans son dos et étaient attachés au bout par un foulard rouge orné de symboles runiques. Tienly, membre à part entière, servait au mieux le groupe par son soutien moral permanent. C’était un jeune homme aux traits noirs, et aux yeux marrons/verts pétillants et vifs. Quant à Servant, il restait froid et effacé la plupart du temps. Un homme mystérieux de grande taille, vêtu de noir, portant un grand chapeau à bord long et une longue veste qui laissait peu deviner sa corpulence exacte – malgré une apparente maigreur.
« Le temps est long, quand on ne fait rien. J’ai déjà fait le tour des boutiques de la ville, et ce parc dans lequel on s’est posé devient monotone. »
-« Faut avouer, ma chère Diamelle, que les parcs Cloners ne sont pas très attrayants. Cette ville enfouie dans la montagne, ne laisse pas filtrer le S’epoïe*. Ce qui donne une ville close, un peu étouffante. »
-« Moi, je trouve que cela repose l’esprit. »
-« Vous êtes quelqu’un de vraiment étrange, Servant », fit Diamelle, « Vous semblez bien mystérieux également. Vous restez toujours dans votre coin. Pourquoi ? »
-« Je suis ici pour servir et protéger maîtresse Séalda. C’est pour cela que je ne peux me permettre de m’occuper d’autres choses. Ma vie s’est arrêtée, il y a longtemps, c’est pourquoi je vis en sursis. »
-« Vivre en sursis ! C’est vivre malgré tout ! Il faut en profiter… »
-« Profiter ? Je pense que la lourde tâche qui m’a été attribuée ne me laisse pas le temps de m’occuper d’autre chose. »
Un silence pesant s’installa. De longues secondes qui paraissaient interminables…
« Bon ! C’est quoi cet air morose ! Allons nous promener tous ensemble. Nous allons faire un petit tour pour nous changer les idées. Séalda ne nous rejoint que demain. »
Tous acquiescèrent.

Une promenade à Cloners ville, n’est pas banale en soit. Cette ville était constituée d’un agencement de plates formes, de halls et de couloirs impressionnants, qui justifiait les rumeurs autarciques qu’on lui attribuait. Les quartiers, regroupés en zone que l’on appelait Aire, n’étaient pas accessibles par tous. Chaque habitant, personnes de passage et autres étaient confinées dans certaines Aires. Des passes étaient délivrés en conséquence. Il était rare de voir des étrangers, ce qui valut de nombreux regards intrigués sur le passage de nos amis.
« Nous voici arrivée dans le quartier des boutiques traditionnelles. Il paraît que c’est un endroit huppé ! C’est également un carrefour de rencontres, où l’on peut distinguer les spécialités de chaque pays ! », fit Tienly d’un ton passionné.
L’un des marchands – un forgeron du pays de Dakkon – était en train de forger une lame extraordinaire. Elle était ornée de symboles runiques, et doté d’une garde ciselée avec finesse, dans des motifs originaux.
« C’est une belle épée !… », fit Diamelle admirative.
-« Pff ! C’est impossible de se battre sérieusement avec ça. »
Le forgeron tiqua immédiatement sur cette remarque, délaissant son travail :
« Vous semblez bien connaître les armes, dites-moi. »
-« Je pense… »
Le forgeron se retira dans son arrière boutique, puis en revint une épée à la main :
« Oh ! Une rapière Boréienne…C’est du bel ouvrage. »
-« Certes ! Vous semblez avoir l’œil connaisseur. De plus, vous me semblez familier…(L’homme semblait analyser Servant de la tête au pied) Vous semblez posséder une arme sous ce manteau long. Vous semblez connaisseur et pratiquant. »
-« Cela est fort possible. Bonne journée. », Servant se retira sans égard, laissant le forgeron à sa réflexion. Tienly et Diamelle le suivirent sans poser de question.
« Vous partez déjà ! C’est fort dommage…Car, je viens de me rappeler de vous ! Vous êtes… », l’homme fut interrompu par une lame sous sa gorge : le Sâdia de Servant.
« Nous ne désirerons rien acheter, marchand. »
-« Pourtant, vous étiez un fin acheteur, auparavant. », prononça l’homme avec des pincettes.
-« Auparavant ? »
-« Oui…je pensais que vous étiez un simple collectionneur, comme beaucoup de clients de ce quartier. Mais vous êtes un pratiquant fervent…Je me souviens d’avoir assisté à l’une de vos démonstrations. Dommage que vous ayez disparu de la circulation… »
Notre guerrier rengaina son arme avec agilité et rapidité. « Merci. », puis s’en alla d’un pas calme. Les deux autres compagnons accoururent pour le rejoindre :
« Tu pars déjà ? Il vient de dire qu’il te connaît ! Tu pourrais retrouver une partie de ta mémoire ! »
Le forgeron interpella nos amis :
« Vous possédez une lame légendaire ! Ca ne peut être que vous ! »
-« Je pensais vous avoir demander de me laisser tranquille. »
-« J’ai entendu vos amis…vous avez perdu la mémoire. Mais, moi je peux vous aider ! »
-« Je n’ai nullement besoin de votre aide. », répondit froidement Servant.
Le marchand, devant tant de réticence, n’insista pas d’avantage.

La journée passa rapidement. Nos amis trouvèrent de nombreuses choses aussi intrigantes, que passionnantes en écartant leurs préjugés sur la sombre ville de Cloners. Des instants de partage qui permit de détendre l'atmosphère houleuse du début, entrecoupés de complicités – bien sur, relative à certain membre…
« Tienly, Diamelle. Je dois vous laisser ici. Je dois faire un tour quelque part. Je ne viendrai pas manger ce soir. Je suis désolé. »
Tienly répondit par un sourire, accompagné d’une moue de Diamelle :
« Je vous comprends. Ne soyez pas désolé, cela est compréhensible. »
-« Je viendrais peut-être avant la fin du repas. »
-« Entendu. »
Servant s’éloigna d’un pas pressé, semblant être déterminé.

Les deux membres de la cour des Miracles dînèrent dans l’hôtel qui leur était attribué. Un repas copieux et délicieux agrémentait cette journée bien remplie. Un monde fou était rassemblé ce soir, suite à une petite réception donnée par un Noble de Cloners. Un certain, Siick N’Veck. Nos deux compagnons étaient séparés, avec quelques clients, par un système de paravent.
« Quelle fête !… », fit Diamelle rêveuse, « Cela n’est pas juste que l’on doive voyager incognito à travers les jeunes royaumes. »
-« Pourtant, nous devons le faire. Telles sont les instructions de mademoiselle Séalda. »
-« En tout cas, cette fête est de faible taille, mais “gratiné” ! »
-« Oui…Je reconnais de nombreux entrepreneurs en électronique et cybernétique. De plus, il semble que Siick N’Veck soit un personnage important… »
-« Comment voyez-vous cela, Tienly Es ? »
-« Cela est du à une analyse rapide du comportement des invités. Ils ne font pas que le traité avec égard…mais plutôt avec dévotion. »
-« Regardez ! Le noble semble se dirigé vers nous ! »
Siick N’Veck, habillé dans la pure tradition Cloners – couleurs Noires et Blanches – d’un costume travaillé et façonné par un jeu de tissu et de coutures tournantes habile. Il semblait être âgé d’une quarantaine d’années et était élancé. Aristocratique.
« Madame …Monsieur. Excusez-moi de vous déranger, en plein repas, mais j’aimerai vous poser une question. Si cela ne vous dérange pas. »
-« Allez-y… »
-« N’étiez-vous pas accompagné d’un homme grand, tout vêtu de noir ? »
-« Il n’y a personne à cette table qui correspond à votre description. »
-« Je vois…C’est un de mes employés qui m’a prévenu de son passage. En tout cas, passer-lui mes amitiés. Il me tarde de le revoir à nouveau à l’une de mes réceptions. »
-« Vos réceptions ? »
-« Oui ! Le seigneur N’Leck n’a pas refait surface depuis trois ans. Et voilà qu’il réapparaît, sans rien nous dire. Je vais vous laisser dîner, bonne soirée et excusez-moi du dérangement. », nos amis deux restèrent perplexes devant cette révélation.


Cela faisait si longtemps que je n’étais pas venu les voir. Ils ont l’air d’avoir grandit ! Et leur mère est toujours aussi belle…Tiens ! Voilà mon domestique, encore en train d’espérer un peu de discipline de mes deux chérubins…c’est peine perdue…eheh…
Me voilà tapis dans l’ombre, tel un voleur. Ils doivent s’inquiétez pour moi. Mais, je n’ai pas le choix. Je dois continuer à servir Séalda, dans sa quête difficile. Je suis Servant, maintenant. Le seigneur N’Leck est mort, il y a de ça un an. J’ai décidé de tout arrêter ce jour-là, au prix de nombreux sacrifices. Je souffre, parfois, de cette décision. Non, je n’ai pas le choix. Je dois servir la cour des miracles, car j’ai une dette permanente à m’acquitter ; que je pense ne jamais pouvoir éponger.


« Servant ! Vous êtes venu ! J’ai fait demander aux cuisiniers de garder quelques plats pour vous, au cas où…Ai-je bien fait ? »
-« Oui, vous avez bien fait. Car, j’ai faim. »
Servant s’attabla. Tienly se pencha vers lui, pour lui susurrer discrètement :
« Vous avez raté de peu Siick N’Veck. Un noble de haute pointure qui semblait vous connaître…cela ne vous dit rien ? »
-« Non, absolument pas. »
-« Vraiment ? »
-« Je n’en ai aucun souvenir, désolé. Bon, si on passait à mon repas ! »
-« Bonne idée ! Je vais appeler un serveur. »

Le lendemain, tous les membres de la cour des miracles furent réunis. Séalda et Plin’ apportaient des nouvelles plus qu’utiles pour leur future quête qui s’annonçait. Ceci fait, ils se mirent en route vers un autre pays des jeunes royaumes.


CHRONIQUE “D’AUJOURD’HUI ET DE DEMAIN” DE CLONERS :

“[…] A Cloners ville, deux cadavres furent retrouvés dans un compacteur de ville. Un meurtrier aguerri qui tua, durant la nuit, un marchand de boutique traditionnelle et un seigneur Cloners patron d’une grande multinationale : Siick N’Veck. Aucun mobile d’accusation sérieux n’a été prononcé par les autorités, et la raison de ce meurtre semble inexpliquée et incompréhensible. Néanmoins, certains indices laissent confirmés que cela serait lié à une veille affaire non-élucidée qui avait eu lieu il y a de ça trois ans, où tout un groupe financier fut massacré dans des circonstances tout aussi troubles. Suite à cela, le dirigeant de celui-ci - Le Seigneur Lee N’Leck – fut tué dans un accident de Speeder lors d’un voyage touristique des déserts de Boré. […] ”

N.kkey 25/04/2005 @ 11:31:13
Personne pour lire?....

Sibylline 25/04/2005 @ 12:00:51
Bonjour!
Tu as lu qui, toi, déjà?
Parce que nous, on t'a déjà lu, et commenté etc.
Il y a Killgrieg, ici, qui propose un nouveau texte en deux épisodes. Tu peux le lire et donner ton avis ;-))

Olivier Michael Kim
25/04/2005 @ 12:01:46
Une critique?
A vrai dire je n'ai pas vraiment tout compris. C'est un peu compliqué.

Je dirais que ce n'est pas le style qui est en cause, mais plutôt la profusion d'informations dont il faut s'abreuver dans un texte aussi court. Beaucoup de descriptions, de personnages, de noms bizarres...

C'est un genre qui, à mon avis demande plus de longueur, voire plus carrément un roman.
Sinon, dans ce format ci il faudrait élaguer, je pense.

Voilà, je ne suis pas vraiment rentré dedans.

En matière de nouvelles ou de romans, quelles sont tes influences SF ?

Bon courage à toi, tu sembles motivé.

Olivier Michael Kim
25/04/2005 @ 12:05:28
Bonjour!
Tu as lu qui, toi, déjà?
Parce que nous, on t'a déjà lu, et commenté etc.
Il y a Killgrieg, ici, qui propose un nouveau texte en deux épisodes. Tu peux le lire et donner ton avis ;-))


Pour revenir sur l'intervention de Sibylline... Le forum des écrits n'est pas un comité de lecture. Il s'agit plus d'une communauté où on s'échangent des critiques et des lectures...

Voilà. A+

Charles 25/04/2005 @ 12:09:03
Je dirais que ce n'est pas le style qui est en cause, mais plutôt la profusion d'informations dont il faut s'abreuver dans un texte aussi court. Beaucoup de descriptions, de personnages, de noms bizarres...

C'est un genre qui, à mon avis demande plus de longueur, voire plus carrément un roman.
Sinon, dans ce format ci il faudrait élaguer, je pense.


tout à fait d'accord ! pour une nouvelle courte de SF, il faut à mon avis faire plus simple et avoir vraiment une histoire avec une très bonne "chute" sinon viser plutôt un format plus long et distiller les infos...

Sibylline 25/04/2005 @ 12:11:53
Bonjour Olivier,
Toi aussi, sans doute, tu aimerais bien que N.kkey donne son avis sur tes textes (qu'il trouvera à OMK comme nom d'auteur dans le catalogue) en haut du forum "Vos écrits"

Olivier Michael Kim
25/04/2005 @ 12:27:10
Bonjour Olivier,
Toi aussi, sans doute, tu aimerais bien que N.kkey donne son avis sur tes textes (qu'il trouvera à OMK comme nom d'auteur dans le catalogue) en haut du forum "Vos écrits"


ah non! Je ne force jamais quelqu'un à me lire ou à me critiquer...
La lecture doit rester un moment de plaisir et doit répondre à une envie ;-) Comme l'écriture, d'ailleurs ;-)

Sibylline 25/04/2005 @ 12:35:57
Je ne parle pas du tout de forcer. J'évoque tes textes parce que c'est de la SF ou du fantastique et que quelqu'un qui ne connaît pas bien CL risque de ne pas les trouver, c'est tout.

Charles 25/04/2005 @ 12:39:37
vous êtes cruels ;-))))

quand NKey va revenir sur le forum, il va voir "10 messages" et penser qu'il a eu 10 lecteurs, 10 avis ... et paf, en fait ...

Sibylline 25/04/2005 @ 12:42:49
vous êtes cruels ;-))))
.

C'est involontaire.
Et puis, d'un certain côté, c'est un avis sur sa participation au forum "vos écrits" Ca compte aussi. Et je sais bien que, ce que je dis là, la plupart des participants (et peut-être même plus que la plupart... :-))) le pensent aussi et sont d'accord pour que je le dise

Olivier Michael Kim
25/04/2005 @ 12:44:53
C'est sans soucis, Sibylline :-)

Cruels? Non... Sib et moi sommes de grands pédagogues ;-)

Lyra will 25/04/2005 @ 12:45:38
Oui, je suis d'accord avec toi Sib !

Même si je lirai ta nouvelle, dès que j'ai un peu de temps, après celle de Killgrieg.

Kicilou 25/04/2005 @ 13:56:28
Ce n’est plus la peine que je me joigne aux autres pour te rappeler de participer aussi au forum en donnant des critiques, cela a été suffisamment dit et je pense que tu as compris(je me rappelle que tu avais critiqué un de mes textes d’ailleurs).

Allons-y pour une critique fournie !
J’aime bien les deux premier paragraphe, le style d’écriture pose une ambiance (seul reproche, appeler une « période »(de temps) un monde(lieu)… Tu accentues la confusion en parlant de monde (lieu) dans le troisième paragraphe).
Je n’aime pas ce troisième paragraphe sans verbe conjugué. Tu casses le rythme donné.
Le passage en italique, la présentation de Servant est bien faite. Le fait que ce soit à la première personne, le grand nombre d’informations mais cela pourrait être le résumé d’un tome (/d’une partie/d’un chapitre) précédent(e).
Le passage qui suit avec la description des personnage est pas mal quand à cette description mais c’est je pense un peu lourd : décrire tous les personnages d’un coup, on ne retient pas grand-chose. Et il est difficile dans le passage suivant de repérer qui parle à chaque fois.
Je retrouve ce problème dans beaucoup de tes dialogues : j’ai du mal à déterminer du premier coup qui parle.

Bon je vais arrêter là les critiques sur la forme. Je trouve qu’il y a matière à faire vraiment quelque chose de long avec ce que tu nous présentes là : des personnages forts, une trame longue, des énigmes, des accroches. Mais tout résoudre en une nouvelle est impossible et bien dommage. Je suis d’accord avec les autres, là, il faut viser le roman plutôt que la nouvelle. Car il y a pour moi vraiment de bonnes idées : ce que tu écris me plait bien mais sous ce format, ça gâche tout.

Kicilou 25/04/2005 @ 14:04:17
J'ai oublié un détail, je te l'avais dit la dernière fois déjà, je crois. Ta ponctuaton du dialogue est fausse.
- soit : tu ouvres les guillemets au dédut du dialogue et tu vas à la ligne avec un tiret à chaque changement de personnage et tu fermes les guillemets à la fin du dialogue
"Blablabla, dit-il
- Blablabla, répondit-elle."

- soit : tu n'ouvres pas de guillemet mais tu te contentes des tirets
- Blablabla dit-il
- Blablabla répondit-elle

- soit : tu ouvres les guillemets pour chaque personnage et tu les refermes avant l'incise
"blablabla", dit-il
"blablabla", répondit-elle.

Voilà, désolée de t'infliger ce cours de grammaire mais je viens de réviser ça pour mon concours alors forcément, ça ne demande qu'à sortir! ;-)

Spirit
avatar 25/04/2005 @ 15:00:08
Si je peus me permettre le probléme de ton texte c'est le probléme de beaucoup d'écrit de SF, le language, les lieux, les situations...etc...sont codés.Cest pour cette raison que je ne li plus de SF(il fut un temps pourtant....).

N.kkey 26/04/2005 @ 16:00:51
Que de messages!!

Je prend note tous ses corrections...et pour répondre à la demande générale :

Cette nouvelle est issu de mon troisième livre (que je n'ai pas encore finit)

Sinon, pour ce qui est des critiques, j'ai fait pas mal d'intervention sur le forum.
Je lis également beaucoup de post, sans y mettre de réponse, car je ne suis pas toujours bon critique.
Mais je post régulièrement, en postant dans les messages qui m'accrochent.

Lyra will 28/04/2005 @ 22:28:43
Je suis complétement passée à côté, pourtant le fantastique, j'adore.

Je ne sais pas, je n'ai pas tout compris, j'ai eu l'impression d'arriver au beau milieu d'un bouquin, et de ne pas comprendre ce qu'il se passe.

Et puis j'ai eu aussi l'impression que tu nous donnais un texte ou tu avais incorporé de temps à autre, un résumé, pour que l'on comprenne ce monde, alors que ça aurait été bien mieux pour nous de le découvrir !

Je pense que tu devrais retravaillé, garder les idées, mais quitte à faire bien plus long, nous faire rentrer dans ce monde que tu as crée.


Bon, au prochain texte alors :0)

N.kkey 29/04/2005 @ 19:32:21
Cette nouvelle est tiré de l'univers de mon troisième livre.
C'est une Nouvelle parmis celles que j'ai ecrite pour divers concours litteraire. L'univers est très developpé, et j'avoue que j'ai prit l'habitude d'ecrire dedans, ce qui fait que je ne dose peut-être plus très bien ce que je fais. Trop de precision, sans doute...alors qu'il faudrait que cela soit plus épuré.
Je vais essayer de prendre en compte tout les avis pour faire quelque chose de spécial.

N.kkey 30/04/2005 @ 13:08:40
J'ai refait le dialogue que de nombreuses personnes me demandais de refaire. Le passage où Servant s'enerve brutalement contre le forgeron. J'ai rajouter un peu plus de nuance...dites moi ce que vous en pensez.

Servant



Bienvenue à Utopia, la planète mystique qui a traversé les âges. Un Monde magique et féerique. Utopia, un univers étrange semblant en dehors de toute chose.

Diverses périodes virent vibrer les Terres sacrées du Dieu Shâ : L’Utopie, monde de philosophes. Aqua, le monde des eaux. S’epoïe, monde du rêve et du songe. Trois périodes. Trois modes de vies et de pensées…des avènements qui marquèrent profondément la planète et le cœur des Hommes.

Monde technologique et cybernétique, divisé en plusieurs pays semblant s’articuler autour des Monts Drak’s. A l’Est, le pays de Dakkon. Dans le prolongement Ouest, les Monts Cyls des terribles Cloners. Au sud, les pays doux et paisibles de Saîan et de Insis.

Je m’appelle Servant, et je suis membre de la cour des Miracles des jeunes royaumes de S’epoïe, appelé également, la cour des rêves. Je parcoure la planète à travers une quête mystique qui me dépasse.
Nous sommes cinq compagnons : Tienly de la contrée des Lacs, Plin’ de Cloners ville, Diamelle de Insis et Séalda, gardienne et chef de notre cour…puis, moi …Je ne sais pas où je suis né et je ne possède plus de nom. J’ai été trouvé à Cloners, situé dans les monts Cyls, lors du premier voyage de la cour des miracles. On m’a nommé Servant, car c’est ainsi que l’on nomme ceux qui n’ont plus d’identité. De plus, je suis devenu le serviteur de Séalda en reconnaissance de ce qu’elle a fait pour moi, c’est pour cela que j’accepte que l’on m’appelle ainsi.

Un grand mystère tourne autour de moi, je le ressens dans le regard des autres. Souvent on s’interroge sur ce que je suis réellement, car il n’est pas dans les habitudes de notre gardienne de faire les choses au hasard. De plus, je possède des aptitudes au combat importantes, soulignées par une arme légendaire : Le Sâdia. Je la possède depuis toujours…du moins, jusqu’où ma mémoire remonte. Je suis amnésique depuis de nombreuses années. Tout ce dont je me souviens, c’est d’être devenu vagabond après un accident terrible lors d’un voyage touristique. Seul ? Je ne sais pas. Ais-je de la famille, ou quelqu’un qui s’inquiète pour moi ? Aucune idée…[/]

« Nous sommes “incognito” à Cloners ville depuis hier, mais je commence déjà à en avoir marre. », fit Diamelle avec lassitude.
-« Il ne faut pas vous inquiéter à ce point ! Mademoiselle Séalda ne devrait pas en avoir pour très longtemps. », répondit Tienly d’un ton jovial, fidèle à lui-même.
-« Plin’ et Séalda Es* ont affaire. Nous attendrons le temps qu’il faut. », intervint froidement Servant.
Les membres de la cour des miracles : Diamelle, fidèle servante de Séalda depuis son jeune âge, était une jeune femme de taille moyenne, aux humeurs variables et aux traits passionnés et passionnants, possédant de longs cheveux bleus attachés par un foulard rouge orné de symboles runiques, qui couraient dans son dos. Tienly, membre à part entière, servait au mieux le groupe par son soutien moral permanent. C’était un jeune homme aux traits noirs, et aux yeux marrons/verts pétillants et vifs. Quant à Servant, il restait froid et effacé la plupart du temps. Un homme mystérieux de grande taille, vêtu de noir, portant un grand chapeau à bord long et une longue veste qui laissait peu deviner sa corpulence exacte – malgré une apparente maigreur.
« Le temps est long, quand on ne fait rien. J’ai déjà fait le tour des boutiques de la ville, et ce parc dans lequel on s’est posé devient monotone. »
-« Faut avouer, ma chère Diamelle, que les parcs Cloners ne sont pas très attrayants. Cette ville enfouie dans la montagne, ne laisse pas filtrer le S’epoïe*. Ce qui donne une ville close, un peu étouffante. »
-« Moi, je trouve que cela repose l’esprit. »
-« Vous êtes quelqu’un de vraiment étrange, Servant », fit Diamelle, « Vous semblez bien mystérieux également. Vous restez toujours dans votre coin. Pourquoi ? »
-« Je suis ici pour servir et protéger maîtresse Séalda. C’est pour cela que je ne peux me permettre de m’occuper d’autres choses. Ma vie s’est arrêtée, il y a longtemps, c’est pourquoi je vis en sursis. »
-« Vivre en sursis ! C’est vivre malgré tout ! Il faut en profiter… »
-« Profiter ? Je pense que la lourde tâche qui m’a été attribuée ne me laisse pas le temps de m’occuper d’autre chose. »
Un pesant silence s’installa. De longues secondes qui paraissaient interminables…
« Bon ! C’est quoi cet air morose ! Allons nous promener tous ensemble. Nous allons faire un petit tour pour nous changer les idées. Séalda ne nous rejoint que demain. »
Tous acquiescèrent.

Une promenade à Cloners ville, n’est pas banale en soit. Cette ville était constituée d’un agencement de plates formes, de halls et de couloirs impressionnants, qui justifiait les rumeurs autarciques qu’on lui attribuait. Les quartiers, regroupés en zone que l’on appelait Aire, n’étaient pas accessibles par tous. Chaque habitant, personnes de passage et autres étaient confinées dans certaines Aires. Des Passes étaient délivrés en conséquence. Il était rare de voir des étrangers, ce qui valut de nombreux regards intrigués sur le passage des membres de la cour des miracles.
« Nous voici arrivés dans le quartier des boutiques traditionnelles. Il paraît que c’est un endroit huppé ! C’est également un carrefour de rencontres, où l’on peut distinguer les spécialités de chaque pays ! », fit Tienly d’un ton passionné.
L’un des marchands – un forgeron du pays de Dakkon – était en train de forger une lame extraordinaire. Elle était ornée de symboles runiques, et doté d’une garde ciselée avec finesse, dans des motifs originaux.
« C’est une belle épée !… », fit Diamelle admirative.
-« Pff ! C’est impossible de se battre sérieusement avec ça. »
Le forgeron tiqua immédiatement sur cette remarque, délaissant son travail :
« Vous semblez bien connaître les armes, dites-moi. »
-« Je pense… »
Le forgeron se retira dans son arrière boutique, puis en revint une épée à la main :
« Oh ! Une rapière Boréienne…C’est du bel ouvrage. »
-« Certes ! Vous avez l’œil connaisseur. De plus, vous m’êtes familier…(L’homme semblait analyser Servant de la tête au pied) Vous semblez posséder une arme sous ce manteau long. Vous paraissez connaisseur et pratiquant. »
-« Vous spéculez rapidement. »
-« Vous savez également vous en servir…N’est-ce pas ? », fit le forgeron d’un ton étrange remplit d’allusion, « De nombreux évènements se sont produit il y a longtemps. Mon employeur vous en est reconnaissant. »
-« Cela est fort possible. Bonne journée. », Servant se retira sans égard, laissant le forgeron à sa réflexion. Tienly et Diamelle le suivirent sans poser de question.
« Vous partez déjà ! C’est fort dommage…Car… », l’homme fut interrompu par une lame sous sa gorge : le Sâdia de Servant.
« Nous ne désirons rien acheter, marchand. »
-« Pourtant, vous étiez un fin acheteur, auparavant. », prononça l’homme avec des pincettes.
-« Auparavant …», répéta Servant d’un ton amer.
-« Oui…vous êtiez un pratiquant fervent…Je me souviens d’avoir assisté à l’une de vos démonstrations. Dommage que vous ayez disparu de la circulation… »
Notre guerrier rengaina son arme avec agilité et rapidité. « Merci. », puis s’en alla d’un pas vif. Les deux autres compagnons accoururent pour le rejoindre :
« Tu pars déjà ? Il vient de dire qu’il te connaît ! Tu pourrais retrouver une partie de ta mémoire ! »
Le forgeron interpella nos amis :
« Vous possédez une lame légendaire ! Ca ne peut être que vous ! »
-« Je pensais vous avoir demander de me laisser tranquille. »
-« J’ai entendu vos amis…vous avez perdu la mémoire. Mais, moi je peux vous aider ! »
-« Je n’ai nullement besoin de votre aide. », répondit froidement Servant.
Le marchand, devant tant de réticence, n’insista pas davantage.

La journée passa rapidement. En écartant leurs préjugés sur la sombre ville de Cloners, nos amis trouvèrent de nombreuses choses aussi intrigantes, que passionnantes. Des instants de partage qui permit de détendre l'atmosphère houleuse du début, entrecoupés de complicités – bien sur, relative à certain membre…
« Tienly, Diamelle. Je dois vous laisser ici. Je dois faire un tour quelque part. Je ne viendrai pas manger ce soir. Je suis désolé. »
Tienly répondit par un sourire, accompagné d’une moue de Diamelle :
« Je vous comprends. Ne soyez pas désolé, cela est compréhensible. »
-« Je viendrais peut-être avant la fin du repas. »
-« Entendu. »
Servant s’éloigna d’un pas pressé, semblant être déterminé.

Les deux membres de la cour des Miracles dînèrent dans l’hôtel qui leur était attribué. Un repas copieux et délicieux agrémentait cette journée bien remplie. Un monde fou était rassemblé ce soir, suite à une petite réception donnée par un Noble de Cloners. Un certain, Siick N’Veck. Nos deux compagnons étaient séparés, avec quelques clients, par un système de paravent.
« Quelle fête !… », fit Diamelle rêveuse, « Cela n’est pas juste que l’on doive voyager incognito à travers les jeunes royaumes. »
-« Pourtant, nous devons le faire. Telles sont les instructions de mademoiselle Séalda. »
-« En tout cas, cette petite fête est “gratinée” ! »
-« Oui…Je reconnais de nombreux entrepreneurs en électronique et cybernétique. De plus, il semble que Siick N’Veck soit un personnage important… »
-« Comment voyez-vous cela, Tienly Es ? »
-« Cela est du à une analyse rapide du comportement des invités. Ils ne font pas que le traiter avec égard…mais plutôt avec dévotion. »
-« Regardez ! Le noble semble se diriger vers nous ! »
Siick N’Veck était habillé dans la pure tradition Cloners – couleurs Noires et Blanches – d’un costume travaillé et façonné par un jeu de tissu et de coutures tournantes habile. Il semblait être âgé d’une quarantaine d’années, et était élancé. Aristocratique.
« Madame …Monsieur. Excusez-moi de vous déranger, en plein repas, mais j’aimerai vous poser une question. Si cela ne vous dérange pas. »
-« Allez-y… »
-« N’étiez-vous pas accompagné d’un homme grand, tout vêtu de noir ? »
-« Il n’y a personne à cette table qui correspond à votre description. »
-« Je vois…C’est un de mes employés qui m’a prévenu de son passage. En tout cas, passer-lui mes amitiés. Il me tarde de le revoir à nouveau à l’une de mes réceptions. »
-« Vos réceptions ? »
-« Oui ! Le seigneur N’Leck n’a pas refait surface depuis trois ans. Et voilà qu’il réapparaît, sans rien nous dire. Je vais vous laisser dîner, bonne soirée et excusez-moi du dérangement. », nos amis deux restèrent perplexes devant cette révélation.

Cela faisait si longtemps que je n’étais pas venu les voir. Ils ont l’air d’avoir grandit ! Et leur mère est toujours aussi belle…Tiens ! Voilà mon domestique, encore en train d’espérer un peu de discipline de mes deux chérubins…c’est peine perdue…eheh…
Me voilà tapit dans l’ombre, tel un voleur. Ils doivent s’inquiéter pour moi. Mais, je n’ai pas le choix. Je dois continuer à servir Séalda, dans sa quête difficile. Je suis Servant, maintenant. Le seigneur N’Leck est mort, il y a de ça trois ans. J’ai décidé de tout arrêter ce jour-là, au prix de nombreux sacrifices. Je souffre, parfois, de cette décision. Non, je n’ai pas le choix. Je dois servir la cour des miracles, car j’ai une dette permanente à m’acquitter ; que je pense ne jamais pouvoir éponger.


« Servant ! Vous êtes venu ! J’ai fait demander aux cuisiniers de garder quelques plats pour vous, au cas où…Ai-je bien fait ? »
-« Oui, vous avez bien fait. Car, j’ai faim. »
Servant s’attabla. Tienly se pencha vers lui, pour lui susurrer discrètement :
« Vous avez raté de peu Siick N’Veck. Un noble de haute pointure qui semblait vous connaître…cela ne vous dit rien ? »
-« Non, absolument pas. »
-« Vraiment ? »
-« Je n’en ai aucun souvenir, désolé. Bon, si on passait à mon repas ! »
-« Bonne idée ! Je vais appeler un serveur. »

Le lendemain, tous les membres de la cour des miracles furent réunis. Séalda et Plin’ apportaient des nouvelles plus qu’utiles pour leur future quête qui s’annonçait. Ceci fait, ils se mirent en route vers un autre pays des jeunes royaumes.

CHRONIQUE “D’AUJOURD’HUI ET DE DEMAIN” DE CLONERS :

“[…] A Cloners ville, deux cadavres furent retrouvés dans un compacteur de ville. Un meurtrier aguerri qui tua, durant la nuit, un marchand de boutique traditionnelle et un seigneur Cloners patron d’une grande multinationale : Siick N’Veck. Aucun mobile d’accusation sérieux n’a été prononcé par les autorités, et la raison de ce meurtre semble inexpliquée et incompréhensible. Néanmoins, certains indices laissent confirmés que cela serait lié à une veille affaire non-élucidée qui avait eu lieu il y a de ça trois ans, où tout un groupe financier fut massacré dans des circonstances tout aussi troubles. Suite à cela, le dirigeant de celui-ci - Le Seigneur Lee N’Leck – fut tué dans un accident de Speeder lors d’un voyage touristique des déserts de Boré. […] ”

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