Nothingman

avatar 24/04/2005 @ 00:18:33
Salut à tous, je m'en vais fabuler sous la couette-)))

Loupbleu 24/04/2005 @ 00:24:26
Je m'en vais méditer ces morales. Bonne nuit à tous !

Nothingman

avatar 24/04/2005 @ 01:13:00
"Poulette" était friande de colliers, de bracelets
dorures et parures luisantes comme margarine
Strass et paillettes, couleur préférée : le violet
Comme ces robes de luxe trônant dans les vitrines
Les hommes, sur son passage, tiraient leur chapeau
Elle ne possédait cependant pas la force du roseau
Son moral était plutôt fragile comme la fine dentelle
Un jour, freinant assez fort au sortir d'une bretelle
Sur son volant, "Poulette" se fracassa le menton
Ce qui pour "top-model" n'est jamais de bon ton!
Voilà ce qui arrive quand on se trompe d'autoroute!
Son visage maintenant garni tel une choucroute
Et son emploi perdu, c'était vraiment fort de café
Un cerveau, cette péronnelle aurait dû se faire greffer
Pour ne pas avoir à jouer dans cette mauvaise pièce.
et pouvoir continuer à jouir des instants d'allégresse

Sibylline 24/04/2005 @ 10:24:04
Tu t'es levé tôt Nothingman! Bonjour
Les vers de 14 pieds, c'est vraiment long (même quand ils en font parfois 13 ;-)))
Je crois que c'est ce que je reproche à ta fable. Elle n'est plus assez rythmée à cause de ces longs vers.¨Pour le reste, tout y est, histoire, rilmes, moralité. Impec Bravo

Sibylline 24/04/2005 @ 10:25:50
Bon, et si on faisait un petit bilan ce matin de notre essai "fables"
Qui est-ce qui vote pour qu'on en refasse?
Qui est-ce qui vote pour qu'on renonce à ce genre?


Moi je vote pour "encore des fables" J'ai beaucoup aimé, et bien ri

Spirit
avatar 24/04/2005 @ 11:51:16
Ce n'est pas vraiment des préférences c'est que je ne peux pas comme vous, dire que tel passage est moins bien ou mieux qu'un autre,j'ai du mal a décortiquer.Tous vos textes sont bien.Je ne navigue pas sur ce site ni avec vos pseudo,avec autant d'aisances que vous,alors parfois je simplifis,il n'y a pas de jugement de valeur (et en plus on ne m'a pas expliqué les régles des lieux alors je fais des " bétises")
Mes préfèrées sont: SIB, Sahkti et OMK mais c'est seulement parce que je suis incapable de vous décortiquer chacun.

En général, on ne dit pas trop ses préférées Spirit, enfin tu fais comme tu le sens, mais c'est un jeu, alors on s'était dit, pas trop de classement :0)

Après c'est comme tu veux, ça ne va pas m'empêcher de dormir, c'est juste que si tout le monde fait ça...

Voilà :0)

Sahkti
avatar 24/04/2005 @ 12:25:01
Nothingman, ta fable a un chouette contenu, une vraie histoire que tu racontes bien. C'est vrai que les vers peuvent sembler long et atténuer la vivacité d'une fable, ça manque peut-être de punch mais l'histoire est agréable et amusante. Pauvre fille choucroutée! :)

Sahkti
avatar 24/04/2005 @ 12:25:56
Je ne suis pas contre la fable Sib, c'est rigolo et puis il y a un peu plus de piquant, vu qu'il faut trouver un semblant de morale à la fin, ça corse un peu le jeu. Sinon, c'est pareil, il y a des rimes à trouver, des vers à assortir.
Partante!

Nothingman

avatar 24/04/2005 @ 13:05:02
Bonjour à tous!

J'ai bien aimé ces fables, même si trouver une moralité rajoute une contrainte supplémentaire. Je dois dire que j'ai eu un peu de mal à la trouver pour le coup-))).
C'est vrai qu'on sent une plus grande imagination dans ce type d'exercices.

SIB : Parfait. Que dire de plus? Bon rythme quis ert une bonne histoire. Une fable remplie de bonnes idées. Et une moralité sur les vertus de l'épargne-)).

SAHKTI: Des textes toujours plein d'imagination avec Sahkti. J'ai bien aimé l'usage que tu as fait du mot bracelet. Les bracelets de la queue d'un serpent, je n'y aurais jamais pensé. Tu as réservé un sort bien cruel à ca petit serpent bien sympathique.

SPIRIT: Concis, très rpide donc rythmé. Il ma,nque évidemment la moralité propre à la fable. Mais, mis à part cela, c'est un texte très agréable.

OMK : Délicieusement surréaliste. Comme beaucoup, j'ai moi aussi aimé ce passage : " A trop picoler dans les cafés, on en vient à fournir des greffés".

LOUP BLEU : Fable très réussie également avec une morale très drôle. J'ai apprécié aussi l'insertion des dialogues dans ta fable. Cela lui donne beaucoup de rythme. Bravo.

SJB : Avec Saint-Jean Baptiste, onassiste à une scène de ménage presque quotidienne dans certains couples. J'ai trouvé une fois de plus ton texte très drôle. On retrouve toujours ton savoir-faire.

ISAK YIIL: Avec Isak Yiil, c'est la sarabande des mots. Ils semblent danser sous cette double plume et ne plus vouloir s'arrêter.

LYRA WILL: J'ai bien aimé le concept : se placer au niveau des objets. Lutte de pouvoir et jalousies au pays des bijoux. Quelle imagination! Alors, peut-être me trompe-je -)), mais on dirait que tu as eu un peu de mal pour insérer le mot choucroute? -)

Lyra will 24/04/2005 @ 13:36:08
Ca oui Nothingman, choucroute et autoroute, quelle horreur !
;0))

Lyra will 24/04/2005 @ 13:42:26
Nothingman :
Originale cette fable aussi !
Réaliste et très cohérante d'un bout à l'autre, marrant, la choucroute :0)

Un peu plus de rythme, c'est vrai, aurait donné plus de vivacité, mais c'est une bonne fable tout de même !

Bluewitch
avatar 24/04/2005 @ 14:10:18
Voici ma honteuse production, qui en ce dimanche engourdi, ne pouvait se parer d'aucune délicatesse. Mais comme quand je le dis, je le fais...

Une princesse prenait dans ses bras ce laid
Animal qu’est le crapaud : peau de margarine
Et, au dos, pustules aux reflets violets.
Elle l’avait vu dans une grande vitrine
Où il se tenait coi, affublé d’un chapeau.
L’étiquette : « Produit bio, frais du roseau ».
La belle princesse en frémit sous ses dentelles,
Voyant déjà son prince, pouces aux bretelles,
Sourire éclatant et fierté levant menton.
De son gai coa-coa, la bête donna le ton
Et tous deux, en carrosse, prirent l’autoroute,
Ne s’arrêtant que pour manger une choucroute.
Il était temps et, après un très fort café,
Princesse vint au front un baiser lui greffer.
Un prince gargouillant apparut dans la pièce
Otant à la belle toute son allégresse.

Moralité : qui de la choucroute abuse, en amour aura besoin de ruse.

Bolcho
avatar 24/04/2005 @ 16:20:30
Bravo à tous pour les joyeuses rimes et les beaux vers.
Voici ma contribution tardive. Elle est en plus pas très honnête: j'avoue avoir mis bien plus d'une demi heure. Commencé ce matin, abandonné, repris, lâché à nouveau et pour finir extrait aux forceps il y a un instant. Rien donc d'une amusette à la seule force de la spontanéité, je l'avoue.

Menottes au poignet lui font un bracelet.
Ils l’ont pris sur le fait, volant la margarine.
Il a douze ans je crois, l’œil fier et bleu-violet.
Il n’est pas né du bon … côté de la vitrine.

Chez les riches par contre, on coiffe le chapeau,
On parle savamment de « chêne et de roseau »,
On se met au matin le cul dans la dentelle
Et quand le soutien manque … on change la bretelle.
Quant aux « Rodin » pensants c’est la main au menton
Qu’ils assènent l’Idée et dictent le bon ton.

Pour le pauvre la vie n’est pas une autoroute,
Et jamais de saucisse au-dessus de choucroute,
Point de dessert non plus, point de pousse-café,
Sur la misère rien qu’on y puisse greffer,
Rien que des flics obtus qui entrent dans la pièce,
Les menottes en main … pour casser l’allégresse.

Naissez donc chez le riche
Et vous aurez enfin
Votre nom sur l’affiche
Du film et du destin.

Yali 24/04/2005 @ 17:28:59
Sib
Un beau jour, la Perrette a vu un bracelet,
Bien plus luisant encore qu’un pot de margarine,
Aux reflets étonnants de pourpre et de violet
Qui jouait les vedettes au cœur d’une vitrine.
Cela la fit baver de vrais ronds de chapeau.
L’envie tenait du chêne et non pas du roseau,
Dans son cœur dévoré par-dessous la dentelle.
Mais dans son sac à main pendu à sa bretelle,
Elle avait beau fourrer et l’œil et le menton,
Le niveau de l’oseille ne montait pas d’un ton.
Alors elle retourna au bord de l’autoroute
Servir à des routiers (sympas) de la choucroute
Des saucisses, des sandwichs, un coca, un café,
Sans oublier surtout un sourire d’y greffer
Afin, table après table d’ajouter une pièce
Jusqu’au montant final, (enfin !) de l’allégresse


Sahkti
Un serpent à la queue garnie de bracelets
Aimait la plonger dans le pot de margarine
C'est que cela lui donnait un teint violet
Inlassablement admiré dans la vitrine
Plutôt bien assorti à son nouveau chapeau

Le vent qui l'entendait siffler dans les roseaux
S'arrangeait pour le faire voler comme dentelle
Voilà ce qui arrive aux chapeaux sans bretelles
Et aux vaniteux serpents fiers du menton

Notre reptile le prit sur un très mauvais ton
Et, droit, rampa en direction de l'autoroute
Ignorant qu'il finirait saucisse à choucroute
Ou peau de rinçage pour machine à café

Moralité? Serpent, de grâce, fais-toi greffer
Cagoule, bonnet, béret, turban, même en pièces
Le vent, ainsi, tu battras avec allégresse!

Spirit
Brillante au bout de son bracelet
la fille au pot de margarine
portant un vieux fichu violet
regardait dans la vitrine
un magnifique chapeau
surmonté d'un fin roseau.
Elle ôta toutes ses dentelles
et sa robe a fines bretelles
vers le chapeau tendit le menton
et demanda en haussant le ton:
"Je dois prendre l'autoroute
pour le pays de la choucroute
pas le temps pour un café
ce chapeau va falloir m'le greffer"
La vendeuse goguenarde n'était pas aux piéces
et lui rit au nez pleine d'allégresse.


OMK
Dîner annonça la montre-bracelet,
il s’en alla acheter de la margarine.
Dehors il aperçut un chat violet.
L’animal faisait du lèche Vitrine.
Il salua la bête de son chapeau,
En restant droit comme un Roseau.
Le félin arborait de la dentelle,
Du soutif on voyait une bretelle.
La femelle détourna le menton.
De l’homme, elle n’aimait pas le ton.
Vexé il fonça sur l’autoroute,
Avant de s’écraser telle une choucroute.
A trop picoler dans les cafés,
on en vient à fournir les greffés,
en retirant sur vous des pièces.
Que l’ivresse ne mène qu’allégresse.


Loupbleu
Un perroquet portant un bracelet
Piquait son bec dans de la margarine.
Tout à côté de l’oiseau violet
Un mannequin était dans la vitrine.

Mon dieu, elle ne portait pas un chapeau !
Pour la cacher, ma foi, point de roseau,
Sur sa poitrine, pas un brin de dentelle,
Et sans culotte, point besoin de bretelles.

- C’est que, dit-elle, je venais de Menton.
- Y vit-on nu ? L’oiseau d’un drôle de ton
L’interroge. Que nenni ! Sur l’autoroute
J’échangeais tout contre une bonne choucroute.

Le patron m’offrit même un pousse-café.
- Votre habit violet, on vous l’a greffé ?
- Des plumes. Elles ne m’ont pas coûté une pièce !
- Je m’habille comme je veux, dit-elle plein d’allégresse.

Moralité :
Quand on a pas de plumes, on risque de se retrouver à poil.

SJB
Elle voulait être belle avec des bracelets
Elle mangeait son pain sec même sans margarine
Elle aurait pu passer toute sa vie au lait
Mais voyant son image au miroir des vitrines

Je serai bien plus belle avec un grand chapeau
Et son argent filait comme vent sur roseau
Tout son argent passa à choisir des dentelles
Et il ne restait rien pour l'achat de bretelles

Devrait-elle attacher sa robe à son menton ?
Prenant le téléphone elle adoucit le ton :
Chéri, mon doux chéri, es-tu sur l'autoroute ?
Tu voulais ce matin, m'offrir une choucroute !

Contentons-nous plutôt d'un tout petit café
Ces dépenses à ton compte qui pourraient s'y greffer !
Mais chéri lui rendit la monnaie de sa pièce :
Oui, nous sommes ruinés, vivons dans l'allégresse !


Isak Yiil
Sur le lit nu d’un fleuve, un bar, esseulée
S’embarrassait d’ennui. Garce de la narine
Avec ton narguilhé, verre , vert, violet
À l’Anvers à l’endroit dans ta vitrine

En ring, sous ton grand chapeau
De roue, souple comme rose au
Joues, dessous, dessus, dentelle
j’t’e prends à la première bretelle
J’t’e retrousse Ostende jusqu’à Menton
Ma, ta, sa, mon, nous, son, ton

De Provence, aires d’autoroute
Ascète, A7 ? À Sète y’a pas d’choucroute
Y’a pas de doute, pas de pause café
Tu me trompes fallope, vais t’la greffer

À aimer rouler à l’emporte-pièce
On s’effeuille d’eau, tonne d’allégresse


Lyra
Dans la rue, se détache la colère d’un bracelet,
Et les perles se cachent, leurs reflets margarine,
N’éclairent plus le matin, même l’ultra violet,
N’ose plus s’en aller pour lécher d’aut’vitrines
C’est de sa faute aussi, à ce monsieur chapeau,
Qui a dit au cerceau, "tu as l’air d’un roseau !"
Et lui de répondre "tu as vu ta dentelle !?"
"Je ne suis ni cerceau, ni roseau, ni bretelle,
Mais bracelet !" dit-il,relevant le menton
Le bijou, vexé, sur les perles hausse le ton :
"Vous seriez à vot’ place sur une aire d’autoroute,
Entre les choux, la route, et la boite de choucroute",

Il me faut changer… je veux être couleur café !
Comm’ la vie des gens, puisse le noir m’être greffé !

Mais pour lui, jamais personne ne donna pièce,
"Un bijou doit amener couleur et allégresse !!!"

A trop écouter un chapeau…

Nothingman
"Poulette" était friande de colliers, de bracelets
dorures et parures luisantes comme margarine
Strass et paillettes, couleur préférée : le violet
Comme ces robes de luxe trônant dans les vitrines
Les hommes, sur son passage, tiraient leur chapeau
Elle ne possédait cependant pas la force du roseau
Son moral était plutôt fragile comme la fine dentelle
Un jour, freinant assez fort au sortir d'une bretelle
Sur son volant, "Poulette" se fracassa le menton
Ce qui pour "top-model" n'est jamais de bon ton!
Voilà ce qui arrive quand on se trompe d'autoroute!
Son visage maintenant garni tel une choucroute
Et son emploi perdu, c'était vraiment fort de café
Un cerveau, cette péronnelle aurait dû se faire greffer
Pour ne pas avoir à jouer dans cette mauvaise pièce.
et pouvoir continuer à jouir des instants d'allégresse


Blue
Une princesse prenait dans ses bras ce laid
Animal qu’est le crapaud : peau de margarine
Et, au dos, pustules aux reflets violets.
Elle l’avait vu dans une grande vitrine
Où il se tenait coi, affublé d’un chapeau.
L’étiquette : « Produit bio, frais du roseau ».
La belle princesse en frémit sous ses dentelles,
Voyant déjà son prince, pouces aux bretelles,
Sourire éclatant et fierté levant menton.
De son gai coa-coa, la bête donna le ton
Et tous deux, en carrosse, prirent l’autoroute,
Ne s’arrêtant que pour manger une choucroute.
Il était temps et, après un très fort café,
Princesse vint au front un baiser lui greffer.
Un prince gargouillant apparut dans la pièce
Otant à la belle toute son allégresse.


Bolcho
Menottes au poignet lui font un bracelet.
Ils l’ont pris sur le fait, volant la margarine.
Il a douze ans je crois, l’œil fier et bleu-violet.
Il n’est pas né du bon … côté de la vitrine.

Chez les riches par contre, on coiffe le chapeau,
On parle savamment de « chêne et de roseau »,
On se met au matin le cul dans la dentelle
Et quand le soutien manque … on change la bretelle.
Quant aux « Rodin » pensants c’est la main au menton
Qu’ils assènent l’Idée et dictent le bon ton.

Pour le pauvre la vie n’est pas une autoroute,
Et jamais de saucisse au-dessus de choucroute,
Point de dessert non plus, point de pousse-café,
Sur la misère rien qu’on y puisse greffer,
Rien que des flics obtus qui entrent dans la pièce,
Les menottes en main … pour casser l’allégresse.

Naissez donc chez le riche
Et vous aurez enfin
Votre nom sur l’affiche
Du film et du destin.

Sahkti
avatar 24/04/2005 @ 17:42:22
Il faudra définir, la prochaine fois, si la morale de l'histoire doit se trouver dans le texte, avec les rimes données, ou doit se trouver après la fable, rédigée comme on le sent.

Sahkti
avatar 24/04/2005 @ 17:43:15
Bolcho, dis-donc, ta fable tient vachement bien la route! Morale, sociale et tout, c'est très bien vu et peu importe que tu ais dépassé le temps imparti, ça valait la peine.

Sahkti
avatar 24/04/2005 @ 17:44:53
Et pourquoi elle perd son allégresse, ta princesse, Blue? :)
ça me semble moins poétique ou envolé que ce que tu as déjà pu faire mais en même temps, il y a un petit côté conte de fée qui se prête bien à ce jeu de la fable.

Bluewitch
avatar 24/04/2005 @ 18:40:43
Merci Yali pour cette mise en ordre. Me voilà avec les idées un peu plus claires pour donner de mon petit commentaire.

SIB: "Cela la fit baver de vrais ronds de chapeau", je ne connaissais pas cette expression! A moins qu'elle ne vienne de naître à point parmi tes lignes? Elle s'y prête en tout cas. L'ensemble sonne toujours aussi bien!

SAHKTI: de tout, c'est ta morale que je préfère. Beaucoup plus politiquement correct que la dernière fois, hein! Mais qui eu songé au serpent à bracelets! J'ai un peu l'impression de voir Persifleur, le serpent dans "Robin des bois"! Sourire.

SPIRIT: pas de pieds, plutôt des pieds de nez, au nombre de pieds, quelques accroche-pieds donc... Bon, dans l'ensemble, c'est pas mal, je trouve, mais pas saisi de morale dans l'histoire, même si j'ai la sensation qu'il doit bien y en avoir une.

OMK: j'ai bien ri à cette aventure loufoque, un chat violet en soutif! Diable!! Et puis, la morale: "A trop picoler dans les cafés,
on en vient à fournir les greffés". Ca me fait penser aux messages sur les paquets de cigarettes... Tout bon pour une campagne anti-alcool, ça! ;o)

LOUPBLEU: dans le fond, un pragmatisme total. Ah, une conversation entre un perroquet et un mannequin nu... A se demander ce qu'elles pensent, ces bonnes femmes dans les vitrines. Ah, c'est juste du plastic, vous dites? Bon...

SJB: c'est vrai qu'en économisant sur la choucroute... Les femmes, quelle futilité! Toujours très bon. Cette fable sonne un peu plus sage que ce que je lis de toi d'habitude. ;o)

ISAK YIIL: le vent de Belgique transporte de la musique... sur ce texte. On est loin de la fable, néanmoins, libertés prises, comme d'hab. ca reste très beau.

LYRA: que dire, si ce n'est: dur dur d'être un bracelet! Pas toujours certaine de qui parlait, du bracelet ou du chapeau (ben, c'est pas courant), mais j'ai trouvé ton idée originale et le ton plutôt enlevé!

NOTHINGMAN : t'as pas mal aux pieds? A force d'en faire autant! Ca use, non... Sinon, pas mal trouvé, cette histoire de top-model, péronnelle sans cervelle qui se prend la tête pour une bretelle.

BOLCHO : cynisme social n'est jamais bien loin, et naître le cul dans la dentelle, ma foi, ça mérite qu'on s'y arrête. Que l'accouchement ait été laborieux n'enlève rien à la qualité de ton texte, j'ai aimé.

Bluewitch
avatar 24/04/2005 @ 18:43:47
Et pourquoi elle perd son allégresse, ta princesse, Blue? :)
ça me semble moins poétique ou envolé que ce que tu as déjà pu faire mais en même temps, il y a un petit côté conte de fée qui se prête bien à ce jeu de la fable.


J'avoue avoir eu plus de difficulté avec le modèle fable, j'ai dépassé la demi-heure, d'ailleurs.
Pour le reste, j'avais une fin alternative moins délicate encore, mais je me suis dit qu'un dimanche après-midi, ça ne ferait pas bon ton! Bon, ça donne au final un pseudo-machin-truc qui parle du coup de la grenouille qui se transforme en prince (moi j'attend toujours de voir). La poésie n'était pas de mise dans mon cerveau un peu fatigué. ;o)

Sibylline 24/04/2005 @ 19:59:48
Non BLUE, " en baver des ronds de chapeau" existe. Tu n'as qu'à l'entrer sur Google pour voir, si tu ne me crois pas.
Bien aimé ton prince que la choucroute fait gargouiller et ta princesse (qui a raison de préférer un prince bio) ;-)))
Tu as mis plus d'une 1/2 heure parce que tu n'étais pas chronométrée. Avec nous, dans l'ambiance, tu aurais fait comme nous.

Pareil pour BOLCHO,
Qui nous rejoue "La Sociale", mais qui l'aurait fait en 30mn s'il avait été talonné par la troupe. C'est pour cela que je dis qu'il vaut mieux s'astreindre à faire vite, sinon, on se retrouve à peaufiner pendant des heures.

Mais c'est bon, ce que vous avez fait tous les deux. Cela complète bien notre petit livret de fables ;-)))

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