Spirit
avatar 23/04/2005 @ 23:12:14
Bon je suis pas encore au top mais d'ici dix ans.............

Sahkti
avatar 23/04/2005 @ 23:12:36
Sibylline, ton histoire tient vachement bien la route, ça se lirait presque comme un roman :)
J'ai beaucoup aimé:
"Mais dans son sac à main pendu à sa bretelle,
Elle avait beau fourrer et l’œil et le menton,
Le niveau de l’oseille ne montait pas d’un ton"

Saint Jean-Baptiste 23/04/2005 @ 23:12:55
Elle voulait être belle avec des bracelets
Elle mangeait son pain sec même sans margarine
Elle aurait pu passer toute sa vie au lait
Mais voyant son image au miroir des vitrines

Je serai bien plus belle avec un grand chapeau
Et son argent filait comme vent sur roseau
Tout son argent passa à choisir des dentelles
Et il ne restait rien pour l'achat de bretelles

Devrait-elle attacher sa robe à son menton ?
Prenant le téléphone elle adoucit le ton :
Chéri, mon doux chéri, es-tu sur l'autoroute ?
Tu voulais ce matin, m'offrir une choucroute !

Contentons-nous plutôt d'un tout petit café
Ces dépenses à ton compte qui pourraient s'y greffer !
Mais chéri lui rendit la monnaie de sa pièce :
Oui, nous sommes ruinés, vivons dans l'allégresse !


La morale de cette édifiante histoire est que quand on est ruiné, ben .. .. ! :o))

Isak Yiil 23/04/2005 @ 23:13:18
Sur le lit nu d’un fleuve, un bar, esseulée
S’embarrassait d’ennui. Garce de la narine
Avec ton narguilhé, verre , vert, violet
À l’Anvers à l’endroit dans ta vitrine

En ring, sous ton grand chapeau
De roue, souple comme rose au
Joues, dessous, dessus, dentelle
j’t’e prends à la première bretelle
J’t’e retrousse Ostende jusqu’à Menton
Ma, ta, sa, mon, nous, son, ton

De Provence, aires d’autoroute
Ascète, A7 ? À Sète y’a pas d’choucroute
Y’a pas de doute, pas de pause café
Tu me trompes fallope, vais t’la greffer

À aimer rouler à l’emporte-pièce
On s’effeuille d’eau, tonne d’allégresse

Lyra will 23/04/2005 @ 23:14:48
Dans la rue, se détache la colère d’un bracelet,
Et les perles se cachent, leurs reflets margarine,
N’éclairent plus le matin, même l’ultra violet,
N’ose plus s’en aller pour lécher d’aut’vitrines
C’est de sa faute aussi, à ce monsieur chapeau,
Qui a dit au cerceau, "tu as l’air d’un roseau !"
Et lui de répondre "tu as vu ta dentelle !?"
"Je ne suis ni cerceau, ni roseau, ni bretelle,
Mais bracelet !" dit-il,relevant le menton
Le bijou, vexé, sur les perles hausse le ton :
"Vous seriez à vot’ place sur une aire d’autoroute,
Entre les choux, la route, et la boite de choucroute",

Il me faut changer… je veux être couleur café !
Comm’ la vie des gens, puisse le noir m’être greffé !

Mais pour lui, jamais personne ne donna pièce,
"Un bijou doit amener couleur et allégresse !!!"

A trop écouter un chapeau…



J'ai pris quelques libertés avec les "e"...

Sahkti
avatar 23/04/2005 @ 23:15:01
OMK, c'est drôle et cruel! Hahaha j'ai ri en te lisant, c'est bien tourné et une bonne idée que tu as bien exploité.
"A trop picoler dans les cafés,
on en vient à fournir les greffés,
en retirant sur vous des pièces."
Dur dur, mais bien vu!

Sibylline 23/04/2005 @ 23:17:01
Très habile, Loup bleu et la moralité est très bien adaptée ;-)))

PS: Olivier, je plaisantais. :-))

Sahkti
avatar 23/04/2005 @ 23:18:24
Loupbleu (dommage les majuscules dans le texte), tes dialogues sont drôles et piquants, il y a plein de sous-entendus très entendus.
J'aime bien cette partie:
"C’est que, dit-elle, je venais de Menton
- Y vit-on nu ? l’oiseau d’un drôle de Ton
L’interroge. Que nenni ! Sur l’autoroute
J’échangeais tout contre une bonne choucroute"
J'imagine la tronche de l'oiseau quand il dit ça :)

Lyra will 23/04/2005 @ 23:20:36
SIB:
Eh !
Et bien, en voilà une fable :0)
Bien joué Sib,
De très bonnes phrases, bien tournées, qui m'ont fait rire :
J'adore :
Le niveau de l’oseille ne montait pas d’un ton.
Qui jouait les vedettes au cœur d’une vitrine.
L’envie tenait du chêne et non pas du roseau.

Loupbleu 23/04/2005 @ 23:20:52
Loupbleu (dommage les majuscules dans le texte), tes dialogues sont drôles et piquants, il y a plein de sous-entendus très entendus.
J'aime bien cette partie:
"C’est que, dit-elle, je venais de Menton
- Y vit-on nu ? l’oiseau d’un drôle de Ton
L’interroge. Que nenni ! Sur l’autoroute
J’échangeais tout contre une bonne choucroute"
J'imagine la tronche de l'oiseau quand il dit ça :)
Merci ! Pardon pour les majuscules, j'étais un peu à la bourre et j'ai voulu poster trop vite.

Sibylline 23/04/2005 @ 23:21:01
SJB, c'est Bovary que tu nous racontes là!! (Elle non plus n'a pas trouver comment compléter ta dernière phrase)

Sahkti
avatar 23/04/2005 @ 23:21:20
SJB, la transition entre les deux premières strophes me gêne un peu, il y a comme une cassure. Idem pour la fin, c'est comme si il manquait un truc quelque part ou alors j'ai pas tout compris :)
Sinon, c'est très vivant ton texte, comme souvent avec toi!

Lyra will 23/04/2005 @ 23:23:17
SPIRIT :
Bon, ce n'est pas vraiment une fable :0))
Cela dit, ça roule tout seul, ça semble très facile pour toi !
C'est cohérant, et vraiment très fluide !
Bien aimé, et très étonnée par cette fluidité !

Spirit
avatar 23/04/2005 @ 23:24:02
Sahkti! tu fais pas la tête.........j'ose même pas parler de ton texte

Saint Jean-Baptiste 23/04/2005 @ 23:24:46
Super ! Sib ! Une vraie fable bien cadencée, très bien très drôle !
Tu as fait ça toute ta vie ?
Je parle des fables, hein, pas des sandwichs aux routiers sympas ! :o))

Isak Yiil 23/04/2005 @ 23:26:39
Hips !

Sibylline 23/04/2005 @ 23:26:47
Super ! Sib ! Une vraie fable bien cadencée, très bien très drôle !
Tu as fait ça toute ta vie ?
Je parle des fables, hein, pas des sandwichs aux routiers sympas ! :o))

Non, je crois bien que c'est ma première. Je trouve que ça ne rend pas mal du tout ces fables. Mais pourquoi as-tu fait des strophes? Pas besoin dans une fable.

Saint Jean-Baptiste 23/04/2005 @ 23:27:38
Sahkti, c'est une vraie fable ! Ha, ha le serpent imprudent !
C'est extra encore une fois !

Loupbleu 23/04/2005 @ 23:28:08
La même chose remise en forme pour une meilleure lisibilité.

Un perroquet portant un bracelet
Piquait son bec dans de la margarine.
Tout à côté de l’oiseau violet
Un mannequin était dans la vitrine.

Mon dieu, elle ne portait pas un chapeau !
Pour la cacher, ma foi, point de roseau,
Sur sa poitrine, pas un brin de dentelle,
Et sans culotte, point besoin de bretelles.

- C’est que, dit-elle, je venais de Menton.
- Y vit-on nu ? L’oiseau d’un drôle de ton
L’interroge. Que nenni ! Sur l’autoroute
J’échangeais tout contre une bonne choucroute.

Le patron m’offrit même un pousse-café.
- Votre habit violet, on vous l’a greffé ?
- Des plumes. Elles ne m’ont pas coûté une pièce !
- Je m’habille comme je veux, dit-elle plein d’allégresse.

Moralité :
Quand on a pas de plumes, on risque de se retrouver à poil.

Lyra will 23/04/2005 @ 23:28:09
Ah ah !
excellent Sahkti, j'aime beaucoup le ton, très sympa cette fable !!!! :0)

Mais, tu as été chercher où tout ça ???
Non mais réelement, hyper original !

Je relis encore, mais c'est vraiment bien trouvé !!!

C'est vrai que les chapeaux, c'est comme les diadèmes des miss France...
(ça n'aime pas la tête du proprio ;0)

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