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Il en est de la vie comme de certaines histoires
Les plus courtes sont souvent les meilleures
Et l’on gagne toujours devant son auditoire
A quitter la scène pour gagner un ailleurs.
Qu’importe les regrets et les vains encensoirs
La dernière cabriole et les peines de cœur
Les jours sont ainsi par trop superfétatoires
Les laisser se multiplier ne pourrait être qu’un leurre.
Les plus courtes sont souvent les meilleures
Et l’on gagne toujours devant son auditoire
A quitter la scène pour gagner un ailleurs.
Qu’importe les regrets et les vains encensoirs
La dernière cabriole et les peines de cœur
Les jours sont ainsi par trop superfétatoires
Les laisser se multiplier ne pourrait être qu’un leurre.
Spirit tu as un certain talent pour la poèsie et ici encore à sonne à l'oreille. Cependant on touche à une vision des choses que je ne partage pas. A mon avis, la poèsie est plus belle lorsqu'elle chante la vie et non la mort.
Moi, j’aime bien le côté « grand désespéré romantique » de la chose. On pourra prendre ces vers au premier ou au second degré, comme on voudra. Mais pour que ça marche bien, il faudrait que le rythme grandiloquent de l’alexandrin se développe dans toute sa majesté un peu balourde (que j’aime bien). Je propose quelques petites modifications pour y parvenir. Par exemple :
Il en est de la vie comme de ces histoires
Où les plus courtes sont bien souvent les meilleures
Et l’on gagne toujours, devant ses auditoires,
A s’éclipser de scène pour gagner un ailleurs.
Qu’importent les regrets et les vains encensoirs,
L’ultime cabriole et les peines de cœur :
Les jours amoncelés sont superfétatoires ;
Leur laisser la vie sauve pourrait n’être qu’un leurre.
Bon. Il reste des problèmes. Notamment le fait qu’on fait rimer des rimes masculines avec des rimes féminines (meilleures – ailleurs, encensoirs – superfétatoires et cœur – leurre), mais on a plus le rythme.
Tu seras avec nous pour les « poèmes du samedi soir » ?
Je ne sais pas si j’y serai moi-même cette fois-ci, mais je te conseille la chose : on s’y amuse en toute simplicité.
Il en est de la vie comme de ces histoires
Où les plus courtes sont bien souvent les meilleures
Et l’on gagne toujours, devant ses auditoires,
A s’éclipser de scène pour gagner un ailleurs.
Qu’importent les regrets et les vains encensoirs,
L’ultime cabriole et les peines de cœur :
Les jours amoncelés sont superfétatoires ;
Leur laisser la vie sauve pourrait n’être qu’un leurre.
Bon. Il reste des problèmes. Notamment le fait qu’on fait rimer des rimes masculines avec des rimes féminines (meilleures – ailleurs, encensoirs – superfétatoires et cœur – leurre), mais on a plus le rythme.
Tu seras avec nous pour les « poèmes du samedi soir » ?
Je ne sais pas si j’y serai moi-même cette fois-ci, mais je te conseille la chose : on s’y amuse en toute simplicité.
Je serais peut être la samedi, j'aime beaucoup je l'ai pratiqué il y a quinze jours.
Pour ce qui est de tes modifications je trouve génial de voir sa " chose " prise par un autre et mis dans sa forme. Cela fait bizarre de ce lire sans vraiment se lire tout en ce lisant.
Pour ce qui est de tes modifications je trouve génial de voir sa " chose " prise par un autre et mis dans sa forme. Cela fait bizarre de ce lire sans vraiment se lire tout en ce lisant.
Moi, j’aime bien le côté « grand désespéré romantique » de la chose. On pourra prendre ces vers au premier ou au second degré, comme on voudra. Mais pour que ça marche bien, il faudrait que le rythme grandiloquent de l’alexandrin se développe dans toute sa majesté un peu balourde (que j’aime bien). Je propose quelques petites modifications pour y parvenir. Par exemple :
Il en est de la vie comme de ces histoires
Où les plus courtes sont bien souvent les meilleures
Et l’on gagne toujours, devant ses auditoires,
A s’éclipser de scène pour gagner un ailleurs.
Qu’importent les regrets et les vains encensoirs,
L’ultime cabriole et les peines de cœur :
Les jours amoncelés sont superfétatoires ;
Leur laisser la vie sauve pourrait n’être qu’un leurre.
Bon. Il reste des problèmes. Notamment le fait qu’on fait rimer des rimes masculines avec des rimes féminines (meilleures – ailleurs, encensoirs – superfétatoires et cœur – leurre), mais on a plus le rythme.
Tu seras avec nous pour les « poèmes du samedi soir » ?
Je ne sais pas si j’y serai moi-même cette fois-ci, mais je te conseille la chose : on s’y amuse en toute simplicité.
Et l’on gagne toujours devant son auditoireMoi j'aime pas trop, mais en plus c'est la répétition du mot "gagne" qui me gêne un peu. Sinon je trouve ça tristounet et pessimiste, ça ne ressemble pas au dynamisme de Spirit observé auparavant dans ses messages.
A quitter la scène pour gagner un ailleurs
Oui, Spirit, on compte sur toi samedi
C'est assez désespéré, mais ça inverse l'image poétique classique de la vie qui passe trop vite. Je trouve ça pas mal.
Bolcho, proposition intéressante ! Je crois que Spirit en général aime les vers irréguliers, mais l'idée de l'alexandrin est pas mal.
Il y a toujours le problème de l'e-caduc : on le prononce ou pas ? par exemple :
com' de certaines histoir'
ça marche, ou
commeuh de ce ces histoir'
Il y a pour ça des règles strictes de versification, mais beaucoup de poètes (notamment les modernes) ne les respectent pas toujours, préférant s'en remettre à une prononciation courante. De même pour rimes masculines / féminines, tout le monde ne suit pas les règles classiques.
Dans ta proposition Bolcho, il y a aussi un vocabulaire plus précieux : éclipser pour quitter, ultime pour dernière. Ca donne une résonance beaucoup plus classique, c'est un choix.
Quand on fait des alexandrins, on a parfois tendance à utiliser abondamment des petites conjonctions (et, où, etc.) pour retomber sur ses douzes pieds. Ca me le fait tout le temps.
Bon, je viens essayer de rimailler samedi, j'espère qu'on sera nombreux ! La dernière fois c'était super ! Tu seras là Spirit ?
Bolcho, proposition intéressante ! Je crois que Spirit en général aime les vers irréguliers, mais l'idée de l'alexandrin est pas mal.
Il y a toujours le problème de l'e-caduc : on le prononce ou pas ? par exemple :
com' de certaines histoir'
ça marche, ou
commeuh de ce ces histoir'
Il y a pour ça des règles strictes de versification, mais beaucoup de poètes (notamment les modernes) ne les respectent pas toujours, préférant s'en remettre à une prononciation courante. De même pour rimes masculines / féminines, tout le monde ne suit pas les règles classiques.
Dans ta proposition Bolcho, il y a aussi un vocabulaire plus précieux : éclipser pour quitter, ultime pour dernière. Ca donne une résonance beaucoup plus classique, c'est un choix.
Quand on fait des alexandrins, on a parfois tendance à utiliser abondamment des petites conjonctions (et, où, etc.) pour retomber sur ses douzes pieds. Ca me le fait tout le temps.
Bon, je viens essayer de rimailler samedi, j'espère qu'on sera nombreux ! La dernière fois c'était super ! Tu seras là Spirit ?
Au temps pour moi Spirit : tu y étais effectivement et c’est moi qui étais absent lors de la dernière rencontre des rimeurs.
Pour ce qui est de la question que se pose Loupbleu, la règle est assez simple : la syllabe avec un e muet compte pour un pied lorsque le mot suivant commence par une consonne. Donc, c’est bien « commeuh de certaineuhs histoir’ » (8 pieds : il faut tenir compte du fait que « certaines » est ici un pluriel ce qui oblige à prononcer la dernière syllabe et ajoute donc un pied) et « commeuh de ces histoir’ » (6 pieds).
Mais c’est vrai : rien n’oblige de respecter tout ça. Un Jacques Brel, par exemple, lorsqu’il a écrit en « quasi alexandrins », a pris beaucoup de libertés. Il faut dire que dans son cas, c’est plus le rythme de la musique que celui du texte qui donnait la cadence.
Pour ce qui est de la question que se pose Loupbleu, la règle est assez simple : la syllabe avec un e muet compte pour un pied lorsque le mot suivant commence par une consonne. Donc, c’est bien « commeuh de certaineuhs histoir’ » (8 pieds : il faut tenir compte du fait que « certaines » est ici un pluriel ce qui oblige à prononcer la dernière syllabe et ajoute donc un pied) et « commeuh de ces histoir’ » (6 pieds).
Mais c’est vrai : rien n’oblige de respecter tout ça. Un Jacques Brel, par exemple, lorsqu’il a écrit en « quasi alexandrins », a pris beaucoup de libertés. Il faut dire que dans son cas, c’est plus le rythme de la musique que celui du texte qui donnait la cadence.
Heu! vous me laissez un peu sur le cul car je n'ai pas de formation en poémes et en fait j'écris un peu comme " ça sort " en essayant que musicalement ça n'accroche pas trop, en fait je bricole..............
un tout petit peu bancal à mon goût, quelques rimes maladroites, ça doit être une question de pieds et rien d'autres et une désagréable impression de règlement de compte qui ne rime pas avec créativité artistique.
Oui, c'est un peu vrai mais un réglement de compte avec moi même,il y a des moments comme ça dans la vie, les écrires est parfois préférable.
Pour le style je ne suis hélas pas parfait mais un jour,qui sais?(je plaisante)
Pour le style je ne suis hélas pas parfait mais un jour,qui sais?(je plaisante)
un tout petit peu bancal à mon goût, quelques rimes maladroites, ça doit être une question de pieds et rien d'autres et une désagréable impression de règlement de compte qui ne rime pas avec créativité artistique.
Tu as eu des avis de spécialistes, je ne m'en mêle pas davantage.
j'ai beaucoup aimé le rythme et les mots, pourtant je ne suis pas toujours d'accord avec le contenu, mais la c'est l apoésie qui importe
il n'ya que les deux derniers vers qui me chiffonnaient , un problème de longueur
il n'ya que les deux derniers vers qui me chiffonnaient , un problème de longueur
J'ai eu du mal à me dire que cette espèce d'adieu n'était pas lié à notre brouille de la veille, donc ça n'aide pas à observer le sujet de manière extérieure. D'autant plus que je ne suis d'accord avec son contenu, sur un plan plus général.
Sinon, point de vue poétique, il y a là derrière un côté lyrique et grandiloquent que j'aime bien, je verrais bien ce texte psalmodié haut et fort sur la place publique (le babillard du Parc des Bastions à Genève par exemple, ça ferait un tabac)
Sinon, point de vue poétique, il y a là derrière un côté lyrique et grandiloquent que j'aime bien, je verrais bien ce texte psalmodié haut et fort sur la place publique (le babillard du Parc des Bastions à Genève par exemple, ça ferait un tabac)
Ne craint rien il était écrit bien avant.
J'ai eu du mal à me dire que cette espèce d'adieu n'était pas lié à notre brouille de la veille, donc ça n'aide pas à observer le sujet de manière extérieure. D'autant plus que je ne suis d'accord avec son contenu, sur un plan plus général.
Sinon, point de vue poétique, il y a là derrière un côté lyrique et grandiloquent que j'aime bien, je verrais bien ce texte psalmodié haut et fort sur la place publique (le babillard du Parc des Bastions à Genève par exemple, ça ferait un tabac)
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