Sahkti
avatar 20/04/2005 @ 09:52:44
betch les fruits de mer... bretons ou non! A part ceux en chocolat, bien sûr (et je sais que Bluewitch ne me contredira pas sur ce point de vue chocolaté)

Sibylline 20/04/2005 @ 10:02:57
Le reste est un jeu, un jeu passionnant certes, un jeu qui fait partie intégrante de ma vie ; mais seulement un jeu. Je souris, m’enthousiasme, m’agace et trépigne bien sûr, mais tout ceci est plaisir.

Toujours pas lu, Grieg, mais je suis contente par contre, d'avoir lu le passage ci-dessus, parce que c'est au poil près ma vision des choses. :-))

Killgrieg 20/04/2005 @ 10:05:17
Le reste est un jeu, un jeu passionnant certes, un jeu qui fait partie intégrante de ma vie ; mais seulement un jeu. Je souris, m’enthousiasme, m’agace et trépigne bien sûr, mais tout ceci est plaisir.

Toujours pas lu, Grieg, mais je suis contente par contre, d'avoir lu le passage ci-dessus, parce que c'est au poil près ma vision des choses. :-))

quoi? l'avis scandaleux de sahkti sur les fruits de mer? :))

Sahkti
avatar 20/04/2005 @ 10:06:54
scandaleux, scandaleux... je leur préfère les chauve-souris, c'est tout! :)

Killgrieg 20/04/2005 @ 10:08:40
moi je suis un gros rat chauve

Sibylline 20/04/2005 @ 10:16:40
Et comme tu es de bonne humeur, l'homme chauve sourit...

Spirit
avatar 20/04/2005 @ 10:53:26
Houla!....tu as surement raison puisse que tu le penses ainsi, c'est vrai que pour moi l'écriture est une absolue nécessité, voir même vital. C'est vrai que les autres ne penses pas (heureusement pour eux) forcément comme moi. Cela dit je ne t'attaquais pas, au contraire.
J’avais dit que je me tairais, mais j’ai une grande gueule.

Cher spirit,

Je me fous de me faire éditer ou pas et si un jour quelqu’un voulait me payer pour écrire ; et bien il pourra corriger tout ce qu’il veut, voir écrire lui-même le texte tandis que je profiterai de ses largesses pour me pavaner sur une plage mexicaine. Je n’ai absolument aucune intégrité artistique, pas assez d’égo ou de talent pour ça.

Il n’est pas question non plus de corriger quoi que ce soit dans l’immédiat mais plutôt de recueillir un maximum d’avis pour pouvoir ensuite me faire une idée globale. Certains reproches qui sont faits au texte me confortent dans mes intentions… D’autres méritent des corrections immédiates. Tout cela ne pourra que se vérifier dans le temps.

Autant je comprends et apprécie les commentaires de Kicilou, blue et sahkti, autant les tiens me semblent relever d’une certaine psychologie qui n’a pour moi aucun intérêt.
« Souffrance », « tu te ronge par petits bouts »… Tu plaisantes ! Je me ronge les sens quand une de mes filles est malade, quand elles sont tristes ou loin de moi, quand mon amour est triste, quand mes parents ont des soucis, quand mes amis…
Le reste est un jeu, un jeu passionnant certes, un jeu qui fait partie intégrante de ma vie ; mais seulement un jeu. Je souris, m’enthousiasme, m’agace et trépigne bien sûr, mais tout ceci est plaisir.

Les avis qui me sont donnés ici sont réellement constructifs et je m’étonne même qu’ils soient aussi développés. Je remercie tout le monde de prendre autant de temps pour lire et commenter. Et la seule chose qui puisse me faire renoncer à poster ces textes, ce n’est pas l’abomination de voir mon génie méconnu, mais l’ennui que je pourrais provoquer.

Au vu des réactions, il est probable que je poste la suite et fin de ce chapitre (car le chap 1 n'est pas fini) plus tôt que prévu.


Sinon, je pense, comme chaque année au mois de mai, aller me gaver d’araignées en Bretagne (pas loin de Perros). Je t’inviterai avec plaisir à boire un verre autour d’un plateau de fruits de mer… Lyra ! t’es partante ?

Killgrieg 20/04/2005 @ 11:05:01
Houla!....tu as surement raison puisse que tu le penses ainsi, c'est vrai que pour moi l'écriture est une absolue nécessité, voir même vital.

pour moi aussi, spirit, pour moi aussi... l'écriture est vitale, mais ce que j'écris ne l'est pas!

et je n'avais pas pris tes remarques comme des attaques, loin de là, je tenais simplement à te donner ma vision des choses

Spirit
avatar 20/04/2005 @ 11:08:08
Ouf! j'avais peur de t'avoir froissé.

Kilis 20/04/2005 @ 11:33:59
Killgrieg, j'ai lu ton texte. Je ne le commenterai que dans quelques jours. Ce n'est pas un manque d'intérêt de ma part mais juste je voudrais faire ça bien et le temps me manque pour le moment.

Lyra will 20/04/2005 @ 12:09:18
Sinon, je pense, comme chaque année au mois de mai, aller me gaver d’araignées en Bretagne (pas loin de Perros). Je t’inviterai avec plaisir à boire un verre autour d’un plateau de fruits de mer… Lyra ! t’es partante ?

Oui, ça serait sympa ça ;0)

Krystelle 21/04/2005 @ 09:27:32
Alors Killgrieg, tout d’abord bravo pour ton double courage, celui d’Ecrire (avec un grand E) et celui de poster. J’ai pris plaisir à lire ce texte même si j’en ressors un peu frustrée. Il est vrai que tes autres textes formaient une unité et qu’il s’en dégageait une certaine force que l’on ne retrouve pas ici du fait que ce ne soit qu’un début.
J’ai aimé :
- l’ambiance, l’atmosphère du Café et l’Acteur
- la métaphore « guerrière » de la partie d’échec « pièces agressives » « attaque éclair » « défense inexistante » « à terre » et du jeu de drague « résistance » « gagner » « charge sexuelle ». L’image du combat renforce l’atmosphère lourde et pesante, il y a comme une tension permanente qui est très bien rendue.

J’ai un peu moins aimé :
- la multiplication peut-être trop rapide des personnages :
« Jeanne tenait ce Café depuis toujours avec René. Grégoire aimait… ». 3 personnages en une seule ligne et ce dès le début du texte.
- Le caractère un peu monolithique des personnages qui sont principalement abordés sous l’angle de l’alcool, un peu comme si l’ivresse était un de leur trait de caractère principal. C’est vrai que nous sommes dans un café, c’est vrai aussi que cela contribue à la peinture de l’atmosphère que j’ai tant aimée mais cela m’a quand même un peu géné.
En tout cas vivement la suite !

Bolcho
avatar 22/04/2005 @ 18:02:35
Je m’imagine dans une librairie lisant ces premières pages et me posant la question de savoir si j’achète ou non. Conclusion : je ne sais pas. M’en vais plutôt lire encore quelques pages…
Ce qui n’empêche pas de faire l’une ou l’autre remarque.
D’abord, tu nous mets dans un café. J’ai horreur des cafés. C’est l’endroit du monde où il m’est le plus difficile de rester plus que le temps d’un verre pour la survie. Ou alors, il faut qu’il soit vide (le café…pas le verre), ce qui n’est pas le cas ici.
Et alors diras-tu, on s’en fout que j’aime ou non les cafés. On ne me demande pas d’y aller « pour du vrai ». Très juste. Touché. C’était juste pour montrer que je me suis imprégné du lieu.
Ce que j’aime bien, c’est la partie d’échecs qui ouvre le livre. Les échecs, c’est une situation d’équilibre qui tend vers le déséquilibre. C’est presque une des preuves de l’existence du temps, non ? On est quasiment dans l’entropie, oui ? Voilà : rien que des bêtises et les physiciens du site vont me découper en morceaux.
N’empêche.
Le « Je » de ton roman (le Roi on suppose : c’est cette merveilleuse étude de Reuben Fine sur la psychologie du joueur d’échecs qui me fait supposer cela) fait jouer son premier petit pion (« l’Acteur », celui qui agit donc, c’est limpide) en e4 (ben oui, on nous dit que c’est une ouverture classique et j’imagine donc que c’est une « Ruy Lopez »). Ce coup provoque une réaction de l’adversaire en e5, bien en face à face, dans le genre « Ah ? tu croyais m’impressionner avec ton double saut… ». Quel sera le prochain coup de « Je » ? En principe, son cavalier ira en en f3 pour menacer e5 qui devra alors se défendre en jouant son propre cavalier en c6. A ce stade ci, on ne voit pas encore bien qui jouera le rôle des cavaliers dans les deux camps. Quant au coup blanc Fb5, il faudra un m’as-tu-vu tête brûlée pour le jouer avec un minimum de conviction. Est-il déjà dans l’univers enfumé du bar ?
Tout ça pour dire que j’aurais aimé en savoir un peu plus sur la partie elle-même. Mais si les auteurs devaient se mettre à écouter les petites lubies des lecteurs, où irait-on je vous le demande. Un peu moins de fumée et de bruit, une Ruy Lopez qui déraperait tout à coup, etc, etc. Te laisse pas faire Killgrieg !
Comme l’ont dit certains, les personnages nous tombent dessus un peu trop vite. Faut ménager ton public des plus de cinquante ans (et ne pas oublier que c’est eux qui ont le plus de sous pour les achats en librairie…) : à cet âge là, on ne peut pas mémoriser plus d’un nom de personnage par chapitre…
Par exemple, je me demande jusqu’à quel point, à ce stade, il était utile de nous donner les prénoms de la patronne et du patron. Tu aurais pu te contenter de les évoquer en arrière-plan, anonymes jusqu’ici, permettant ainsi aux croulants de se concentrer sur les personnages actifs.
Bref. Tout ce laïus bébête pour te dire que j’attends la suite avec curiosité.
Bonne soirée.
Et pardon pour les développements inutiles.

Balamento 22/04/2005 @ 20:56:52
Bah ! Ecrire un roman ça n'est pas facile... Et encore moins en le donnant à lire avant qu'il ne soit bouclé-ficelé, et en se hasardant donc à sortir de la profonde solitude créative du romancier...

Bref, pas mal de choses ont déjà été dites. En particulier que, oui, mettre en place les personnages en douceur et comme si cela allait de soi ça n'est pas simple. Et puis le lecteur, idiot qu'il est parfois, attend aussi l'accroche dès le début. Pour moi cette accroche est souvent de style, et là contrairement à d'autres textes de ta plume, ce style je l'ai trouvé un peu lissé, un peu terne (cela n'enlevant rien au fait qu'une ambiance, celle du café, passe, et plutôt bien... mais c'est autre chose ça).

Il y a sinon, comme cela a déjà été dit aussi une cassure de rythme et une accelération soudaine en milieu ou trois quart ou deux tiers de cette entame, mais ça peut être dû à un tronçonnage malencontreux de ce premier morceau quant à ce qui suit aussi... (tronçonner c'est tout un art ;-))

Donc... pas appaté par ces premières pages pour ma part. Ce qui veut sûrement dire aussi qu'il y en a de plus interessantes derrière (parce que vraiment là ça démarre mollo-mollo), bien évidemment ;-)

Et comme en 60 je dirais : "Poursuivez le combat, ça n'est qu'un début..."

Killgrieg 24/04/2005 @ 13:13:56
D’abord, merci à tous d’avoir bien voulu donner votre avis. J’apprécie énormément le fait que vous ayez pris le temps de m’aider dans ma démarche.
Vraiment ! merci à tous.
Je voulais répondre à chaque commentaire mais je pense que je vais me contenter de réactions générales. Sachez cependant que je note et prends en compte chaque critique, même les détails.

La critique sur le nombre de personnages trop important est souvent revenue.
C’est un procédé qui m’a semblé judicieux pour troubler le lecteur (comme d’ailleurs les dialogues sans les « Grégoire dit », les « s’exclama l’acteur » ; ou le fait que beaucoup de caractères n’aient pas de consistance…), instiller un semblant d’ivresse, au moins, troubler… Devant l’insistance, il est possible que je revoie un peu ces passages (je tiens à donner l’ivresse au lecteur, pas le saouler) mais pour l’essentiel, je l’ai fait sciemment et je pense m’y tenir.
Les « j’te pisse au cul », etc… Je ne sais pas.
Le monologue de Robert est à revoir. Je voulais ce personnage hors contexte, touriste, mais je pense finalement que ce passage casse un peu le rythme.
La répétition de « acteur » est aussi voulue, mais sûrement un peu maladroite, voir lourde, aussi bien à la lecture que dans l’intention.
Les « kamikazes » et autre « échalas » sont effectivement superflus et digne d’un écrivaillon qui veut rappeler qu’il existe au-delà de la simplicité des expressions employées.
Le « se penchait sur l’épaule, comme chez lui » est un emprunt à Romain Gary. Je ne me souviens plus si c’était dans « au-delà de cette limite… » ou dans «gros câlin »… Cette image m’avait marqué… L’intrusion des gens dans l’espace des autres… et il a fallu que loup bleu le souligne pour que je me souvienne avoir subtilisé (pas très subtilement) cette expression.
Le texte était écrit avant que je ne commence à fréquenter CL, la flatterie belge est donc pure coïncidence :-)). Au jourd’hui j’aurai rajouté breton, suisse et néo-calédonien.
Dois- je rendre mon début plus attractif par une “accroche” ou simplement conserver l’ambiance glauque que je m’emploie à créer? Je ne sais pas! On verra plus tard.

Maintenant, passons à l’essentiel, Loup bleu; en plus de “ouverture classique”, il y a un “en passant” qui me plaît bien :-)).
Bolcho, je joue effectiment Fb5; à toi de jouer!

Et Blue, Grégoire s’apprête à sortir des toilettes!

Loupbleu 24/04/2005 @ 23:31:23
"En passant" était aussi très bon. Connais-tu le terme de "gambit" : sacrifice d'un pion pour obtenir un avantage dynamique censé compenser le désavantage matériel. Un concept intéressant non ?
Bolcho, je joue effectiment Fb5; à toi de jouer!
C'est bien une Ruy-Lopez appelée couramment aujourd'hui partie espagnole (Olé !). Suit classiquement 3 ...a6 4 Fa4 Cf6 5 0-0. Là, deux grandes options, variante ouverte ou fermée. Laquelle tu choisis pour ton roman ? Pardon de ces digressions échiquéennes complètement hors-sujet, je reviens d'un tournoi ...

Kilis 28/04/2005 @ 17:46:33
Grieg, j'ai groupé mon commentaire pour les 2 textes sur la deuxième partie de ton texte.

Sarvane 28/04/2005 @ 18:06:57
Rien à dire de précis. Juste envie d'en savoir davantage :-)) @+

Sibylline 28/04/2005 @ 21:01:19
Je n'avais pas encore lu. Je découvre. je n'ai pas lu les commentaires donc, je vais peut-être dire quelque chose déjà dit.
Pour le style, pas de problème. On voit que si tu te décides à écrire un roman complet, tu as les moyens de le faire.
Pour l'orthographe, on en avait déjà parlé, tu préfères corriger tout seul.
Donc, reste peu de chose, mais je trouve que "pisse au cul" passe très mal, parce qu'une fille, d'un point de vue technique...
J’ai relevé « faisait grincer le tabouret sur le carrelage ». Là , le tabouret ne grincerait pas, il raclerait. Je propose donc « ferait racler »
J'ai l'impression d'avoir compris autre chose, mais me trompe peut-être et ne veux pas divulguer si je ne me trompe pas.
Ceci dit, je sujet ne me branche pas vraiment. Je n'aime pas les bars, ni dans la vraie vie, ni dans les livres et les hommes ivres me font gerber, alors...
Mais ça, le choix du sujet, je n'ai rien à y redire. C'est toi qui dois être inspiré, pas moi.
Courage, plus qu'une petite centaine de pages

Sibylline 28/04/2005 @ 21:03:06
"peu de choses"

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