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Je n’existe plus ! Pourtant, je ne me suis jamais senti aussi vivant qu’aujourd’hui. Je ressens la douleur physique mais elle ne me freine pas, je sais ma fatigue mais je m’en moque, je n’écoute plus mon corps, j’enfouis mes désirs. Tout n’est plus que toi. J’organise, je construis, je veille et je donne tout pour un rire, un premier mot esquissé, un visage éclairé d’innocence et d’amour pur.
Tu apprends à marcher, je passe mon temps à quatre pattes. Tu ris aux éclats, j’en pleure de joie. Tu éternues, j’en suis malade.
Un an déjà ! La nuit, un hôpital, des couloirs silencieux, calmes, intemporels, nos reflets dans les grandes baies vitrées, les lumières de la ville, l’attente, la fatigue et notre première rencontre, ta petite main serrant mon doigt. Un fils. Mon fils. Forcément beau. Comme tu avais l’air calme, cette nuit-là, déjà souriant, heureux, je crois.
Je me souviens des premières soirées passées à te bercer à travers l’appartement, chantonnant pour te calmer, je me souviens de l’angoisse de ta mère que je n’ai jamais ressenti. Je n’ai jamais eu peur ni douté, depuis le premier jour, j’ai l’impression que tu as toujours été avec nous.
Ton premier sourire fut pour moi, ton premier mot également. Je connais maintenant la signification du mot adulte. J’ai quelque chose de plus que les autres, ce quelque chose, c’est toi, c’est l’amour que je te porte, c’est celui que tu me donnes, c’est l’assurance d’un bonheur et d’une force ineffable.
Quels que soient mes malheurs, rien ne peut m’atteindre si tu es heureux. Je ne suis plus qu’un immense cœur dont tu as, seul, la clé.
Ma fierté, mon petit,
Tu grandis, je te suis,
Tu avances et je veille,
Ma lumière, mon soleil.
Fragilité sensible,
Et bonheur indicible,
Instantanés de joie,
Quelques rires et ta voix.
Tu apprends à marcher, je passe mon temps à quatre pattes. Tu ris aux éclats, j’en pleure de joie. Tu éternues, j’en suis malade.
Un an déjà ! La nuit, un hôpital, des couloirs silencieux, calmes, intemporels, nos reflets dans les grandes baies vitrées, les lumières de la ville, l’attente, la fatigue et notre première rencontre, ta petite main serrant mon doigt. Un fils. Mon fils. Forcément beau. Comme tu avais l’air calme, cette nuit-là, déjà souriant, heureux, je crois.
Je me souviens des premières soirées passées à te bercer à travers l’appartement, chantonnant pour te calmer, je me souviens de l’angoisse de ta mère que je n’ai jamais ressenti. Je n’ai jamais eu peur ni douté, depuis le premier jour, j’ai l’impression que tu as toujours été avec nous.
Ton premier sourire fut pour moi, ton premier mot également. Je connais maintenant la signification du mot adulte. J’ai quelque chose de plus que les autres, ce quelque chose, c’est toi, c’est l’amour que je te porte, c’est celui que tu me donnes, c’est l’assurance d’un bonheur et d’une force ineffable.
Quels que soient mes malheurs, rien ne peut m’atteindre si tu es heureux. Je ne suis plus qu’un immense cœur dont tu as, seul, la clé.
Ma fierté, mon petit,
Tu grandis, je te suis,
Tu avances et je veille,
Ma lumière, mon soleil.
Fragilité sensible,
Et bonheur indicible,
Instantanés de joie,
Quelques rires et ta voix.
Une bien belle déclaration d'amour paternel. très touchant...
Une bien belle déclaration d'amour paternel. très touchant...
Ton texte sort du coeur et touche au coeur aussi tous les autres péres (j'en suis, trois fois)
On ne peut critiquer ce qui vient de si profondément,on ne peut que lacher un petit sourrire de complicité quand une phrase fait mouche.Tu connais le bonheur,c'est l'idéal,ne le lache plus.
On ne peut critiquer ce qui vient de si profondément,on ne peut que lacher un petit sourrire de complicité quand une phrase fait mouche.Tu connais le bonheur,c'est l'idéal,ne le lache plus.
Merci à vous deux
Charles c'est très beau, ça serre la gorge... Ca sonne vrai, pas possible que ça soit imaginé! Donc bravo, ça sue le bonheur.
rien à dire!
ah si! T'imagines dans 15 ans, si CL existe encore sous la même forme, et que ton fils viendra lire ça... Bonheur
ah si! T'imagines dans 15 ans, si CL existe encore sous la même forme, et que ton fils viendra lire ça... Bonheur
J’ai quelque chose de plus que les autres, ce quelque chose, c’est toi, c’est l’amour que je te porte, c’est celui que tu me donnes, c’est l’assurance d’un bonheur et d’une force ineffable.
C'est touchant en effet... L'amour et l'instinct paternel sont évoqués avec beaucoup de tendresse.
Ca donne envie!
rien à dire!
ah si! T'imagines dans 15 ans, si CL existe encore sous la même forme, et que ton fils viendra lire ça... Bonheur
qui sait ...... ceci dit, j'espère qu'il saura lire avant ses 15 ans ;-)
Charles, très beau ce texte, vraiment très beau.
Haaaa Charles que c'est beau. Simple, sincère, direct et émouvant. Il faut l'imprimer et le glisser dans une enveloppe colorée que tu déposes dans une boîte qu'il ouvrira plus tard, remplie d'un tas de petites choses.
(dis-moi, l'est né dans la même ville que son papa ce petiot? Hmmmm, un frontalier lui-aussi? :))))) En tout cas, un gros bisou de ma part pour lui.
(dis-moi, l'est né dans la même ville que son papa ce petiot? Hmmmm, un frontalier lui-aussi? :))))) En tout cas, un gros bisou de ma part pour lui.
dis-moi, l'est né dans la même ville que son papa ce petiot? Hmmmm, un frontalier lui-aussi? :)))))
et oui :-)))
Merci à tous pour vos gentils commentaires
Oh oui c'est très beau. C'est pur. Aussi pur que peut être un amour paternel que je ne peut qu'imaginer... Mais en lisant tes lignes, je me suis sentie père. Oui, même pas mère, mais père...
Très très beau pur touchant adorable émotionnant larmisant sourieur... parenternel.
Très très beau pur touchant adorable émotionnant larmisant sourieur... parenternel.
Carpe diem. C'est tout ce que je puis dire Charles.
tout simplement magnifique
tout s'enchaine, tes mots sonnent et les oppositions sont superbes, bel effet de style j'ai adore tu tousses et j'en suis malade, tu ris et j'en pleure de joie etc
très bon dans le style et le contenu, je mets 20, lol
tout s'enchaine, tes mots sonnent et les oppositions sont superbes, bel effet de style j'ai adore tu tousses et j'en suis malade, tu ris et j'en pleure de joie etc
très bon dans le style et le contenu, je mets 20, lol
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