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Son royaume immense
Aux yeux de l'idiot,
Est une insolence.
Elle ne comprend
Ni ne pense,
Qu'elle a de la chance.
Sa vie faite surtout d'errance
S'explique
Par sa vigilance.
Elle guette le nouveau-né,
D'une portée dont la mère
Par mégarde s'est éloignée.
Elle mord, elle arrache,
Elle vit sans souci,
Son bonheur c'est la bonne chair.
Quand elle est la mère,
De petits aussi délicieux qu'elle,
Ses ennuis deviennent pires que les galères.
Son coeur est celui d'une mère,
Mais elle craint que ses enfants
Finissent comme ses victimes de naguère.
Son plus grand plaisir est de voir
Grandir vite, une nature à elle pareille
Et de retrouver ses amours de la veille.
FLC.
P.S. Début janvier 2005, j'étais convié à une soirée mondaine. Je vois arriver une femme charmante avec un trés beau manteau de fourrure. Je m'adresse à cette délicieuse créature : "Votre manteau, c'est de la hyène!"
Réponse (agacée) : "Non, c'est de l'ocelot".
Conclusion: Mieux vaut dire que le manteau que porte une dame est de l'ocelot et dans ce cas-là et seulement dans celui-là, elle va peut-être répondre que c'est de la hyène!
Aux yeux de l'idiot,
Est une insolence.
Elle ne comprend
Ni ne pense,
Qu'elle a de la chance.
Sa vie faite surtout d'errance
S'explique
Par sa vigilance.
Elle guette le nouveau-né,
D'une portée dont la mère
Par mégarde s'est éloignée.
Elle mord, elle arrache,
Elle vit sans souci,
Son bonheur c'est la bonne chair.
Quand elle est la mère,
De petits aussi délicieux qu'elle,
Ses ennuis deviennent pires que les galères.
Son coeur est celui d'une mère,
Mais elle craint que ses enfants
Finissent comme ses victimes de naguère.
Son plus grand plaisir est de voir
Grandir vite, une nature à elle pareille
Et de retrouver ses amours de la veille.
FLC.
P.S. Début janvier 2005, j'étais convié à une soirée mondaine. Je vois arriver une femme charmante avec un trés beau manteau de fourrure. Je m'adresse à cette délicieuse créature : "Votre manteau, c'est de la hyène!"
Réponse (agacée) : "Non, c'est de l'ocelot".
Conclusion: Mieux vaut dire que le manteau que porte une dame est de l'ocelot et dans ce cas-là et seulement dans celui-là, elle va peut-être répondre que c'est de la hyène!
Je ne sais pas ce que je préfère du poeme ou de l'historiette qui va avec. Donc, je prends les deux avec le sourire. Et pas un sourire de chacal, non, non... ;-)
hyène ou ocelot, le mieux aurait été qu'elle réponde que c'était du synthétique...
j'ai bien aimé ce petit poème sur la maman hyène. je ne sais pas commenter les poèmes, désolé FLC.
j'ai bien aimé ce petit poème sur la maman hyène. je ne sais pas commenter les poèmes, désolé FLC.
Qu'est-ce qui t'a donné l'idée singulière de traiter de la hyène, plutôt au sens propre, Félix ? Ca sort curieusement de tes préoccupations classiques.
Je ne sais pas si je classerais ceci en poésie, plutôt en commentaire rimé. Mais ... pas le meilleur juge en poésie est Tistou.
Et la petite histoire est un beau clin d'oeil.
Je ne sais pas si je classerais ceci en poésie, plutôt en commentaire rimé. Mais ... pas le meilleur juge en poésie est Tistou.
Et la petite histoire est un beau clin d'oeil.
C'est une belle peau, proposée là Felix, étendue pour le lecteur , comme tapis rouge
Se mettre dans la peau d'une hyène... Pour toi cela donne un résultat plutôt sympatique, tu réussis presque à "humaniser"(à nous intéresser aux sentiments d') un animal vraiment peu apprécié.
Pour la femme, je ne sais pas ce que ça donnait sur elle, de se mettre dans la peau d'une hyène (à tiens, non, pardon) mais moi les fourrures...
Mignons poème et histoire.
Pour la femme, je ne sais pas ce que ça donnait sur elle, de se mettre dans la peau d'une hyène (à tiens, non, pardon) mais moi les fourrures...
Mignons poème et histoire.
Bonsoir Bala, ton sourire me fait plaisir. FLC.
Bonsoir Mentor,
Le synthétique est absent de la nature, donc, pas de souci. FLC.
Le synthétique est absent de la nature, donc, pas de souci. FLC.
Bonsoir Tistou, la hyène est fascinante, elle ressemble à beaucoup de gens. Parfois, elle a des éclairs de lucidité mais revient vite à ses habitudes. Cependant, la hyène, contrairement aux gens, a une immense excuse: elle ne pense pas. FLC.
Qu'est-ce qui t'a donné l'idée singulière de traiter de la hyène, plutôt au sens propre, Félix ? Ca sort curieusement de tes préoccupations classiques.
Je ne sais pas si je classerais ceci en poésie, plutôt en commentaire rimé. Mais ... pas le meilleur juge en poésie est Tistou.
Et la petite histoire est un beau clin d'oeil.
Bonsoir Kicilou, merci pour ton commentaire sympa. J'ai moi aussi horreur des fourrures que certaines portent comme un trophée. Le sang et l'horreur les accompagnent.
J'attends avec impatience des lendemains qui chantent pour nos amis de toujours et nos frères: les animaux. FLC.
J'attends avec impatience des lendemains qui chantent pour nos amis de toujours et nos frères: les animaux. FLC.
Se mettre dans la peau d'une hyène... Pour toi cela donne un résultat plutôt sympatique, tu réussis presque à "humaniser"(à nous intéresser aux sentiments d') un animal vraiment peu apprécié.
Pour la femme, je ne sais pas ce que ça donnait sur elle, de se mettre dans la peau d'une hyène (à tiens, non, pardon) mais moi les fourrures...
Mignons poème et histoire.
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