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Quand la ligne téléphonique de Garrett eut enregistré, entre deux braillements de rire, plusieurs «Quel con ce Bush !!» les ordinateurs de surveillance de la CIA ne purent l’ignorer davantage. Le satellite espion se mit aussitôt en mesure de localiser la source tandis que quelques techniciens soudain très attentifs se mettaient à enregistrer, écouter, analyser les conversation édifiantes que le dit «Garret» entretenait avec «Bridget».
Ils passèrent les premières 24heures à rechercher toutes les possibilités de codage dont ils pouvaient ne serait-ce que soupçonner l’existence, afin de comprendre de quoi ces gens-là étaient réellement en train de parler. Dans le même temps, sur le terrain, des hommes d’action avaient encerclé le domicile de Garret et celui de Bridget. Malheureusement, il s’avéra assez rapidement que rien de tout cela n’était codé, qu’aucun des deux n’était une bande de tueurs ni même un simple tueur-tout-seul.
A la CIA, on était consterné.
Quand ces deux là allaient se mettre, et l’idée ne tarderait pas à leur en venir, à raconter cette histoire aux journaux, à la télé, aux radios… Ce serait un gigantesque éclat de rire dans tout le pays. Dans tout le pays ? Sur la terre entière, oui ! Son président ridiculisé, l’Amérique serait déshonorée. L’Amérique allait perdre la guerre parce que deux crétins en rut avaient esquinté une pyramide. C’était à n’y pas croire.
Aussi, le lendemain, Bridget s’électrocuta-t-elle dans sa baignoire, tandis que Garret, qui semblait avoir trop bu, encastrait sa voiture sous un camion.
Ils passèrent les premières 24heures à rechercher toutes les possibilités de codage dont ils pouvaient ne serait-ce que soupçonner l’existence, afin de comprendre de quoi ces gens-là étaient réellement en train de parler. Dans le même temps, sur le terrain, des hommes d’action avaient encerclé le domicile de Garret et celui de Bridget. Malheureusement, il s’avéra assez rapidement que rien de tout cela n’était codé, qu’aucun des deux n’était une bande de tueurs ni même un simple tueur-tout-seul.
A la CIA, on était consterné.
Quand ces deux là allaient se mettre, et l’idée ne tarderait pas à leur en venir, à raconter cette histoire aux journaux, à la télé, aux radios… Ce serait un gigantesque éclat de rire dans tout le pays. Dans tout le pays ? Sur la terre entière, oui ! Son président ridiculisé, l’Amérique serait déshonorée. L’Amérique allait perdre la guerre parce que deux crétins en rut avaient esquinté une pyramide. C’était à n’y pas croire.
Aussi, le lendemain, Bridget s’électrocuta-t-elle dans sa baignoire, tandis que Garret, qui semblait avoir trop bu, encastrait sa voiture sous un camion.
C'était à craindre pour ce pauvre Garett et cette pauvre Bridgett. On ne plaisante pas avec les ervices secrets américains. Les histoires d'amour finissent mal en général chantait le groupe Rita Mitsouko. A la lecture de cette histoire, on ne peut que les croire -))
Bravo pour l'imagination.
Bravo pour l'imagination.
Ha ha Sibylline, j'ai bien ri mais en même temps, je me suis dit "tout cela est tellement possible"! C'est une belle répartie que tu as imaginée là, bien écrite et pleine de réalisme.
Le malheur dans tout ça, c'est qu'on imagine très bien ça comme possible voir probable... Très bon texte, un peu gai au début, avec une fin bien noire. Juste la bonne dose, tu n'en rajoutes pas une tonne sur une attaque de le CIA ou je ne sais quoi d'autre : juste le minimum qui en dit tellement long...
Bravo!
Bravo!
Je prèfère penser que cela reste très improbable... mais j'aime bien cette vision critique de l'Amérique qui transparait dans ton texte.
Super Sib. Bien dans la tradition des polars américains. Maintenant est-ce ainsi dans la vraie vie des vrais amerluches ? Je veux dire des vrais CIA agents ?
Très bonne suite bien crédible.
Très bonne suite bien crédible.
Et "si ce n'est vrai, c'est vraissemblable..."
Oui, une très bonne suite, efficace et avec juste ce qu'il faut d'ironie.
Que dire de plus? Sinon qu'on regrette de ne pas t'avoir lue "A la une", Sib. Tu as la patte qu'il faut pour être publiée en 1ère page ;-).
Oui, une très bonne suite, efficace et avec juste ce qu'il faut d'ironie.
Que dire de plus? Sinon qu'on regrette de ne pas t'avoir lue "A la une", Sib. Tu as la patte qu'il faut pour être publiée en 1ère page ;-).
Juste ce qu'il faut de distanciation, et une petite pointe de cynisme qui m'a bien faite rire : j'adore la façon dont tu fais mourir les pauvres héros à la fin. C'est vraiment bien écrit.
Hé ben Sib, et on parle de la sauvagerie de Sahkti, quelle fin! Trop réaliste, voilà le pourquoi. J'ai beaucoup aimé cette suite, vraiment!
Sinon qu'on regrette de ne pas t'avoir lue "A la une", Sib.;-).
Pas ma faute, je suis comme ça. Parfois prolixe, parfois mutique. Faut pas m'en vouloir, il n'y a aucune intention derrière. Je peux être hyper présente ou disparaître et je ne le sais pas trop d'avance moi même. C'est tout simple. :-)
On t'aime mieux mulixe ou protique Sib.
rien que pour avoir tagué les pyramides, ils l'ont presque mérité les deux coniauds...
bonne suite plaisante sib.
Juste une question; ils l'ont su comment pour Bush? Ils connaissent Saddam? pas Laura, l'autre!
bonne suite plaisante sib.
Juste une question; ils l'ont su comment pour Bush? Ils connaissent Saddam? pas Laura, l'autre!
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