Lyra will 09/04/2005 @ 22:59:38
Tu as vu cet’couleur églantine,
De ma min’ salée sucrée saline,
Quand bestial’ tu m’enferm’ animal
Dans ta cag’ ? D’une pensée furtive
Tu m’oblig’… je suis ta fugitive…
Tu m’attir’ ! Vertical, à la normal,

Horizontal, c’est le champ d’ bataille !
Alors j’te pousse dans les broussailles,
Et un, deux, trois, et puis l’saucisson,
Foutra le feu à ma min’-tristesse,
Tu es un diable, je suis papesse,
Ajoutons au monde un nouveau son,

Celui d’une fleur dans une pierre,
D’un bateau à voil’ en Angleterre,
De l’ond’ de ta voix sur un miroir,
De tes lèvres roug’ sur une fraise,
D’un chat, d’une’ échell’ un vendredi treize,
Et d’un baiser, celui du bon soir.

Saint Jean-Baptiste 09/04/2005 @ 22:59:59
17 minutes Sib, c'est fabuleux !
Et tu as pris le temps de manger une clémentine ?

Spirit
avatar 09/04/2005 @ 23:00:07
Elle prit l'églantine
Sur la lande saline
Comme un bel animal
Et de façon furtive
S'enfuie la fugitive
Mais cela est normal

Elle livra bataille
Au milieu des brousailles
Contre le saucisson
Emplis d'une tristesse
Elle finit,la papesse
Par en perdre tout son

Pleurant comme une pierre
Loin de son Angleterre
Tel un joli miroir
Le nez comme une fraise
Elle compta jusqu'à treize
Et puis partie,bonsoir!

Saint Jean-Baptiste 09/04/2005 @ 23:01:28
M'ême pas ! 14 minutes ! Fabuleux !

Sibylline 09/04/2005 @ 23:02:12
17 minutes Sib, c'est fabuleux !
Et tu as pris le temps de manger une clémentine ?

et de vérifier sur google

Sahkti
avatar 09/04/2005 @ 23:03:20
Qu'elle aimait cela la rouquine Eglantine!
Se baigner nue dans l'eau tiède des salines
Se trémousser comme un petit animal
En se caressant de manière furtive,
Le rouge aux joues, telle une fugitive.
Enflammer son corps était acte normal...

A sa chair livrant fébrilement bataille,
Agitant les doigts au creux de sa broussaille,
Elle pleurait l'absence d'un fervent saucisson.
Vide qui l'emplissait d'une immense tristesse
Et lui faisait craindre de terminer papesse,
Perspective qui provoquait de bruyants sons!

Meurtrissant son abricot contre une pierre,
Elle fantasmait sur les princes d'Angleterre,
Leur offrait ses délices sous un grand miroir,
Leur bouche dégustant sa savoureuse fraise.
Par chance, des princes, la famille en comptait treize!
De quoi lui promettre de délicieux bonsoirs...

Kinbote
avatar 09/04/2005 @ 23:03:36
J’ai couvert le dos d’Eglantine
De fleurs aux effluves salines,
Mis le feu à son animal.
Ma caresse le fut, furtive,
Et sa colère fugitive.
Rien au fond que de très normâle !

J’aime jouer à la bataille
Bien me cacher dans sa broussaille.
Mais qui parlerait de saucisse
A dû manger avec tristesse
Du gras de cuisse de papesse
Dans un grand silence sans son.

Quoi, on me jetterait la pierre
Jusqu’au fin fond de l’Angleterre!
Vite, qu’on m’apporte un miroir
Que je leur défonce la fraise
À grand coup d’images, par treize!
Et qu’on n’me dise pas bonsoir !

Spirit
avatar 09/04/2005 @ 23:04:47
Ouai! évidement quand je me lis je me pose des questions.........je vais prendre un cachet et retourner voir ma psy.

Lyra will 09/04/2005 @ 23:04:48
Sahkti !!!!!!!!

Sibylline 09/04/2005 @ 23:05:13
SJB, j'adore ton histoire de gorille. Je n'étais pas emballée par la 1ère strophe, mais la 2 et la 3 sont super. Très drôle en plus et bien rythmé

Lyra will 09/04/2005 @ 23:05:30
My god...tu m'as bien fait rire, interdit au moins de 16 ans :0)))

Sahkti
avatar 09/04/2005 @ 23:05:59
Sahkti !!!!!!!!


Quoi? :)

Kilis 09/04/2005 @ 23:07:45
Si on allait s’étendre sous la haie d’églantines
Qui fleurit rose là, non loin de la saline
Vois-tu, je ne suis plus qu’un petit animal
Viens bercer mon chagrin au gré de l’heure furtive
Eh oui! mon cœur s’accable de pensées fugitives
S’il pouvait revenir à son rythme normal…

Ma raison et mon cœur se livrent une bataille
Et pour tout horizon je ne vois que broussailles
J’ai l’âme découpée en tranches de saucisson
Oui voilà, prends ma main et comprends ma tristesse
Est-il bien assez clair mon silence de papesse ?
Tu as déjà les larmes, as-tu besoin du son ?

Mon visage est fermé, dis-tu comme une pierre
Grâve et aussi sérieux que la reine d’Angleterre
C’est qu’il n’est qu’un reflet, nostalgique miroir
Je suis pâle et mes lèvres n’ont plus couleur de fraise
Ah! je me souviendrai de ce vendredi treize !
Qu’il finisse ce jour, qu’on lui dise bonsoir !

Lyra will 09/04/2005 @ 23:08:21
Sib, très drôle comme histoire, vraiment bien racontée, le bon ton et puis ça, pour sûr que c'est poètique :

Parmi les églantines
A la senteur saline

Spirit
avatar 09/04/2005 @ 23:08:24
Sahkty j'aime beaucoup,la prochaine fois je mettrais un poeme un peu ole!ole! j'aime vraiment ce que tu viens de faire

Saint Jean-Baptiste 09/04/2005 @ 23:09:15
En plus c'est d'actualité Sib !
Le précident était l'Archikon Arbonne Atou-Fère

Lyra will 09/04/2005 @ 23:09:22
Sahkti !!!!!!!!


Quoi? :)

Oui, oui, fais l'innocente ]:0J

:0))

Sibylline 09/04/2005 @ 23:09:43
Très bien, Lyra. Le style heurté traduit le heurt des sentiments. Je trouve que ça ne va pas avec la min'tristesse. Mais ta troisième strophe est superbe.

Tistou 09/04/2005 @ 23:12:08
Trop tiré ce soir sur l'églantine
Souffle court, l'humeur était saline.
Bouger la jambe, réflexe animal
Au loin paissaient, silhouettes furtives,
Licornes, impressions fugitives
Oui, licornes, des licornes. Normal !

Pas de quoi engager la bataille,
Pas de quoi fout'le feu aux broussailles,
Plus raide, plus sec que du saucisson,
La vision embrumée de tristesse,
Aussi mal embouché qu'une papesse,
Restais coi. On m'avait coupé le son.

Bon à jeter sur un tas de pierres,
Prêt à livrer toute l'Angleterre
Pour une caisse de jolis miroirs,
J'allais pas la ramener, ma fraise.
En face j'en avais compté treize,
Il était temps d'appareiller. Bonsoir.

Lyra will 09/04/2005 @ 23:12:28
Alors comme ça, on est animal avec les dames ???
;0)))
Agréable aussi cette histoire, très jolie image :
Toi et tes lèvres saline ?

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