N.kkey 04/04/2005 @ 10:04:33
Hello tout le monde,

c'est encore moi, N.kkey.
Je viens presenter cette fois-ci une nouvelle dont le theme est le secret. J'aimerai avoir votre avis sur le texte (bien evidement) et aussi sur l'adequation avec le sujet.
Toujours et encore dans le meme univers (cette année je fais tout sur le meme univers), de la science fiction. Mais cette fois-ci, il y a une petite surprise au bout...

En revanche, je tiens a preciser que c'est le premier jet, et qu'il y a pleins de choses a changer.

Merci d'avance a tous!






Un monde réel : Utopia








Monde magique et féerique. Mystique. Une planète du nom d’Utopia située dans un univers étrange semblant en dehors de toute chose.
Diverses périodes virent vibrer les Terres sacrées du Dieu Shâ : L’Utopie, monde de philosophes. Aqua, le monde des eaux. S’epoïe, monde des rêves et des songes. Trois périodes. Trois modes de vies et de pensées…des avènements qui marquèrent profondément la planète et le cœur des Hommes.
Monde technologique et cybernétique, divisé en plusieurs pays semblant s’articuler autour des Monts Drak’s : à l’Est, le pays de Dakkon ; dans le prolongement Ouest, les Monts Cyls des terribles Cloners, entrecoupé par le désert de Boré ; au sud, les pays doux et paisibles de Saîan et de Insis.


Les murs froids de la cité de Cloners, décor sombre et obscur des Terres sacrées d’Utopia. Parcelle machiavélique que l’on retrouve même dans le monde le plus féerique.
Dans les geôles de la cité unique et autarcique, incrustée dans les Monts sédimentaires Cyls, un homme vient de se faire interner. « Cet homme est accusé de vagabondage, voles et séjours illégal dans notre cité. N’ayant aucun papier pour justifier du pays/royaume auquel il appartient et fabulant sur des origines mystiques, il sera interné dans nos geôles psychiatriques. Un médecin viendra cette après midi pour déterminer son état de démence. »

Un médecin du CTRC fut délégué pour étudier le cas de cet homme étrange. Cela était rare – voir inapproprié – que quelqu’un de ce secteur s’intéresse à un cas aussi banal. Pourtant, les Cloners ne sont pas du genre à faire les choses par hasard. Cela cachait quelque chose…Un dessein bien mystérieux.
« Monsieur ? »
Il prit un siège en face de lui.
L’homme semblait posséder le regard vide. Apparemment, de nombreuses épreuves l’avaient marqué. « Monsieur ? Quel est votre nom ?…bien…On vous appellera Servant . Quel est votre pays d’origine ? Vous ne savez pas !…je note…Maintenant, racontez-moi la raison pour laquelle vous êtes arrivé à Cloners. Je vous écoute. »


Je suis arrivé au pays de Dakkon, dans l’Est de la planète d’Utopia, il y a de ça un mois. C’est un royaume des plus étranges, compte tenu du magnétisme qui règne là bas, empêchant toutes formes de technologie récente, de fonctionner.
« …Un étranger ! Encore un, tu vas me dire, mais celui-là est particulier. »
-« Ils sont tous, particulier ! Et dans notre pays, cela devient de plus en plus courant. »
-« Peut-être, mais celui-là est bizarre. Tant dans sa tenue vestimentaire que dans son comportement. »
-« C’est vrai, tu as raison… »
Le deuxième homme – une personne d’un âge mur – joua du coude au premier :
« Regarde ! Il vient nous voir. »
Servant, difficile de description pour la plupart des habitants, venait à la rencontre des deux hommes attablés dehors :
« Excusez-moi, messieurs. »
-« Oui ? »
-« Je…je voudrais que vous m’aidiez à retrouver mon chemin. Je recherche ma ville, mon pays, désespérément. »
-« On ne peut vous aider, désolé. Par contre, je sais qu’un commerçant part dans le sud de la planète…vers Insis si je ne trompe pas. Vous devriez aller lui demander. Tenez, voici l’endroit où vous pourrez aller le voir. », fit-il en lui tendant une carte.
-« Merci… »
L’individu, suite au conseil des deux hommes, alla rejoindre le commerçant.
« Il semblait très nerveux. »
-« Oui, il avait l’air plus bizarre vu de près. »

Après quelque négociation difficile, je réussis à convaincre le commerçant qu’on m’avait indiqué, de me conduire vers des autorités compétentes pour mon cas…particulier.
« Vous savez, moi je suis content de ne pas être seul ! Car, c’est loin Insis d’ici ! Même avec mon speeder. D’ailleurs une belle mécanique ! Il peut s’adapter en fonction du terrain. On va traverser des déserts, mais également des forêts tropicales…ce ne sera pas de tout repos. C’est plutôt à moi de vous remerciez ! De plus, vous pourrez m’aider en cas de panne. »
-« Je vous remercie de votre aide. »
-« Ce n’est rien. Les Insis savent tout ! Ils possèdent une grande connaisse des mystères de notre planète. Ils pourront vous être utiles pour vous ramener chez vous. »
-« On m’avait dit que c’était les Saîans, les plus instruits… »
-« Les Saîans ? Des gens paisibles et très discrets. Mis à part ça, je me demande ce qu’ils peuvent connaître ! Ah ah ! »
Les préparatifs terminés, ils se mirent en route. Le paysage était particulier pour cet étranger venu de loin. De grandes montagnes se succédant pour laisser place aux canyons impressionnants des Monts Cyls.
« Ici, les Cloners sont les maîtres. Ce sont des gens peu sociales. Ils sont autarciques et méfiants. Peu de gens les aime. »
-« Pourquoi devons-nous passer par là ? »
-« On n’a pas le choix. Les routes sont plus sûr et mieux tracées par cet itinéraire. Vous ne voyagez pas souvent, vous. »
-« …Surtout aussi loin. »
Le speeder, un biplace avec remorque, possédait une forme particulière : surdimensionné par endroit, de forme décimétrique, ne pouvait être comparer. Mais il était confortable et, effectivement, adapté au moindre relief qu’Utopia offrait.
« Les anciennes mers qui coulaient ici, autrefois, on marqué profondément le décor. Comme vous pouvez le savoir, la bataille de la création qui opposait les Divinités contre le Conteur à tout dévastée. Le paysage souffre encore des terribles guerres sous-marines qui avaient lieu, ici. Les Cloners ont su résister à l’avènement de l’Impératrice Lysi S’epoïe qui commande tous les pays de la planète, mais certains pensent qu’ils complotent encore pour obtenir le pouvoir absolu sur les royaumes. Comment ? Les jeunes royaumes ? Allons bon ! Vous savez quand même que chaque pays forme un royaume sous la tutelle de l’Impératrice, même si chacun possède une gestion libre de son économie et de sa politique. Mais la cour des miracles veillent au grain. Sans compter Sieñdella. Quoi ?! Vous ne la connaissez pas ! Oulà, vous débarquer vraiment…Vous venez d’où ? Enfin, je vais vous répondre : Sieñdella est une héroïne pour tous les habitants de Dakkon et de Boré. Elle parcoure la planète dans un but obscur, mais bienfaisant. Elle apporte bonheur à tous et sauve le monde…un véritable héros. Personne ne connaît ses intentions, mais la fille au masque de porcelaine sait mener la danse.
Certaines mauvaise langues affirment même que Séalda serait jalouse de tout ce qu’elle apporte. Véridique ! Comme si la gardienne des rêves et de la cour des miracles pouvait être jalouse…elle a assez de boulot comme ça ! Enfin, vous savez ce que c’est : Les petites histoires font vivre les petites gens. »
Tout se déroulait parfaitement, malgré les tornades de sables de plus en plus violente à l’approche de Boré et de son désert. « Il faut se méfier des trous creusés par les divers animaux du Canyon…cela peut être très dangereux, mais heureusement, ils creusent de façon régulière et avec mon Cogito cela suffit pour les éviter tous…ou presque. »
Une violente secousse fit trembler l’engin, le renversant. « Merde ! », s’en suivit d’une série de tonneau terrible.
« Vous…vous allez bien ? Monsieur ? Monsieur ? », le commerçant fut tuer sur le coup. Moi, je m’étais arraché une partie de la peau de mon bras gauche, mais fort heureusement, plus une égratignure qu’autre chose.
Qui plus est, l’engin était hors d’usage. Je du continuer à pied, dans les déserts poussiéreux et venteux. Un long périple qui me conduisit…

Les forêts tropicales. La chaleur enivrante et paradisiaque de la région de Insis/Saîan. Une végétation luxuriante où de nombreux animaux étranges à plumes se côtoient. La technologie était fort usitée à Insis, le pays de la déesse de l’amour et du sacrifice : Angelika Jîi’s. Le pays – ou plutôt l’ethnie - de Saîan, en revanche, était dépourvu de technologie. Préférant utiliser les ressources naturelles abondantes dans leurs régions. Je du la traverser avant de rejoindre Insis.
« Es’tuï ! Une personne fort étrange vient d’arriver. »
-« Cela vous inquiète t-il à ce point ? (Il s’avança à une fenêtre pour observer l’homme en question) Effectivement, cette personne semble étrange. Que savez-vous de lui ? »
-« Il est venu avec un commerçant, du pays de Dakkon. Mais, ils ont subi un accident dans le désert de Boré. De plus, le vagabond semble provenir d’un endroit en dehors des jeunes royaumes. »
-« Hum…je vais consulter “les yeux de l’impératrice” pour en savoir plus… »
Les habitants de l’ethnie, possédaient un mode de vie particulier. Ils semblaient en dehors de toutes choses…en dehors du temps…
« Excusez-moi ?… »
-« Vieil homme… »
-« Pardon ? »
-« Appeler-moi, vieil homme. »
-« Excusez-moi…vieil homme. Je désirais savoir, si… »
-« Vous voulez savoir ? Moi aussi. Vous m’appelez, vieil homme, mais j’ai du vous forcer à m’appeler ainsi. Peut-être devriez-vous chercher en ce sens. Connaître le sens des convenances, semble inné pour chaque personne du monde. Réel ou non, réfléchissez. »
-« Mais… », l’homme coupa court à la conversation, continuant son chemin, sourd à toute demande.

Je continua mon périple, dans les forêts de Insis. La ville forêt, devrais-je dire. Ce pays est une énorme ville dissimulée dans les arbres, qui s’étend sur plusieurs kilomètres de superficie. Un mode de vie écologique, en harmonie avec la nature…un peu trop…
Des bruissements d’ailes. Des cris d’animaux, de petites et grandes tailles. Des rues piétonnes, où de nombreux commerces côtoient la faune la plus sauvage.
Un groupe – sans doute religieux – se promenait dans les rues “végétales”, quand ils vinrent à la hauteur de Servant. Une femme, aux traits fins et subtils, s’adressa au nom du groupe :
« Es* ? Vous semblez ne pas être d’ici ?! Vous avez besoin d’aide ? »
-« Excusez-moi, oui, j’ai besoin d’aide. Je cherche un moyen pour rentrer dans mon pays, mais il semble que peu de personne n’arrive à m’aider. Seriez-vous ?… »
-« On peut vous aider, oui. Nous sommes des fidèles de Jîi’s, et aider les personnes en détresse fait partie de nos fonctions. Vous désirez retrouver votre pays, rien de plus simple ! Venez chez nous, nous aidons à trouver la voie pour toutes les âmes perdues. Vous trouverez, au sein de notre temple, un monde, une communauté qui sera votre demeure. Votre nouvelle demeure. Vous aurez, ainsi, trouvé votre pays que vous rechercher tant… »
-« Je…je me dois de décliner votre offre…je dois y aller. »
-« Comme vous voulez ! Que la déesse Jîi’s vous protége ! »
Le vagabond s’éloigna d’un pas rapide, cherchant de l’aide d’instances plus…compétentes. Mais…
…Une grande ville peut sembler un véritable labyrinthe pour toute personne débarquant la première fois. Une forêt peut déstabiliser n’importe qui non équipé de matériel adéquat, ou d’une connaissance approfondie de la région. Mais le tout mélangé,…
Attaque d’animaux sauvages. Piqûre d’insectes. Chutes nombreuses et variées, aussi spectaculaires que ridicules. Le tout corsé par de nombreuses rencontres aussi incohérente, qu’éprouvante :
« Mon commerce ne possède pas de cartes d’Utopia. Et votre ville, ne me dit vraiment rien. »
Ou encore…
« Nos services sont destinés en priorité aux habitants de Insis. Pour tout ce qui est, étrangers ou touristes, vous devez vous adresser aux divers syndicats. Comment cela fonctionne ? C’est simple, tout est classé en fonction de l’age, le sexe, la catégorie sociale. Selon votre cas, vous devriez vous adresser au bureau qui se trouve à une cinquante de kilomètres d’ici. Pour vous y rendre, vous devez suivre la grande forêt du combat éternel, suivre les grands ponts du sacrifice, en passant près des temples…puis suivre les labyrinthes… », un vrai casse tête.
Résultat : Une cheville cassée et de nombreux bleus. Mais ce n’était rien, comparativement à ce qui m’attendait.

La chaleur douce et apaisante du sud d’Utopia, se transformait en un véritable brasier. Une température éprouvante. Mes blessures me faisaient atrocement mal. Mes vêtements étaient déchirés – voir en lambeaux. Je continuais mon périple malgré tout. Je n’avais aucune autre solution.

Une ville, dont les lueurs scintillaient étrangement dans la pénombre de la nuit, apparut : la capitale de Boré, Bordneïre. Une vie permanente semblait faire vibrer celle-ci de toute part, en contraste avec le désert qui l’entourait.
La ville de la fête éternelle ne cessait d’impressionner les nombreux voyageurs qui y affluaient régulièrement.
La nuit était tombée. Les rues s’animaient de diverses fêtes foraines et autres bals. Notre homme se sentait perdu dans cette immensité festive, se laissant guider uniquement par son instinct, faute de mieux. Sans compter, la souffrance de ses blessures – bien plus que physique – mais mentales.

« Eh toi ! », fit un homme dissimulé dans les pénombres d’une rue parallèle.
-« Oui… ? »
-« Que fais-tu dans les bas quartiers de la ville, seul ?
Alors ? Tu ne réponds pas ? Tu es sourd ? Je vais venir t’expliquer… »
Un homme grossier, tant dans son comportement que dans sa tenue vestimentaire, sortit des ténèbres.
« Alors ?! Que fais-tu dans nos quartiers ? Que fais un commerçant ici ? »
-« Qu’ais-je fais de mal ? »
-« De quoi ? Tu te fou de moi, c’est ça ? Tu as un double permis pour travailler le soir et la journée ? Je ne pense que tu as les moyens, vu ta dégaine. »
-« Je ne comprends pas ! Je ne travaille pas à la fête, et… »
-«…Tu avoues en plus ! (Il s’approcha très près de notre ami) Tu n’as pas de permis pour travailler ici le soir, donc tu es un commerçant, n’est-ce pas ? »
-« Je ne suis pas un commerçant, je viens juste d’arriver à Bordneïre ! », répondit-il d’un ton mi-craintif, mi-agacé.
-« Ah ouais ? Tu veux me faire croire que tu n’es pas de Boré avec des vêtements bizarres comme cela ? Que me caches-tu ? »
-« Rien que vous ne puissez comprendre ! »
-« Quoi ?! Tu oses lever la voix ?! Tu me caches quelque chose ? Un secret, peut-être…ehehe…Saches qu’ici, je régule les travailleurs qui essayent d’arnaquer le système et que… »

Monsieur ? Monsieur Servant ?! …Vous êtes pâle ! Garde ! Garde ! Il est en train de faire une crise de nerf !
Servant essayez de vous calmer !

Tandis que le garde maîtrisait le vagabond, une femme de haute stature – tant figuré, que propre – interrogea notre médecin :
« Il semble détenir un secret, mais il n’est plus en état de nous le révéler. »
-« Soit ! Alors, il nous reste plus qu’à nous débarrasser de lui… »


Non ! NON ! LAISSEZ-MOI !

Un bruit sourd résonna dans la pièce, sous le choc provoqué par le lecteur : il avait retourné la copie du manuscrit du concours de nouvelle, choqué. Un malaise le gagnait devant ces sensations hors du commun qu’il avait vécu. Pourtant, un moment intense et intrigant. Il se leva, dans le désir de reprendre ses esprits. Il fit le tour de la pièce, avant de retourner à son bureau où il lut machinalement une adresse inscrite sur une grande enveloppe, ceci :
DELIRIUM Le Journal "Concours de Nouvelles"
253/12 rue Pierre Legrand
59800 Lille (France)

Kicilou 04/04/2005 @ 21:17:35
Mazette!
C'est long à lire parce que c'est un peu embrouillé. Un effort à faire sur la mise en page, les connecteurs logiques, les introductions de pargraphe pour les nouveaux lieux.
Par contre, le début est bien mieu que ton précédent texte, toutes ces infos sur le monde que tu nous présentes n'arrivent pas toutes en même temps, elle sont introduites avec tact. C'est plus facile à comprendre et retenir que la dernière fois.
Bon, il reste des efforts à faire pour que la suite soit aussi bien que le début quand à la facilité de compréhention. Il y a de la matière, on sent que tu t'es creusé le crâne pour trouver une trame, des évênemnts. Maintenant il faut revoir la mise en forme (mais la je me répette un peu).
Juste un truc aussi: pour le dialogue: ou tu ouvres et fermes les guillemets à chaque fois ou tu mets des tirets mais pas les deux.
Et puis, "autarcique", tu l'utilises deux fois, et comme c'est un mot pas courant, il se remarque. (là je pinaille!)
Et puis, fais bien la distinction entre le moment où on est "dans le récit du vagabon" et le moment où on est dans le cabinet. " *** " par exemple aiderait à faire la coupure.
Bon, tout ce que j'ai pensé ne me revient pas forcément. Mais je ne dis pas tout ça pour être négative, c'est juste mon avis de lectrice. Moi je préfère ce texte là que le précédent, en tout cas, je le préfèrerai quand il sera en version définitive!

Kicilou 04/04/2005 @ 21:19:41
Autre chose (sans rapport), si tu remplissais ton profil?! C'est plus sympa pour ceux qui se demandent qui tu es et qui tombent sur le remplissage minimum. ;-)

N.kkey 05/04/2005 @ 13:45:35
Autre chose (sans rapport), si tu remplissais ton profil?! C'est plus sympa pour ceux qui se demandent qui tu es et qui tombent sur le remplissage minimum. ;-)



Je ne savais pas qu'il y avait un profil.
Sinon, pour ce qui est de la mise en forme, mon texte est vraiment mieux, mais sous format Word. Je n'arrive pas à mettre en italique.

Car le dialogue et le récit son séparer sous forme Italique. Cela répond à la question que tu te posais là dessus.
Sinon, pour ce qui est des retraits et autres, c'est le meme problème que pour le format Italique.
Ce forum à le défaut d'être limité côté format...

Sinon, la critique est sympa je prend bonne note

Thomasdesmond
avatar 05/04/2005 @ 15:17:33
J'ai imprimé ta nouvelle, je vais la lire ce soir, au dodo...

Mentor 05/04/2005 @ 17:31:37
N.kkey, l'outil de mise en forme (italique, retrait.....) est ici:
http://critiqueslibres.com/i.php/forum/…
(en tête du "forum général")
ça fonctionne bien

N.kkey 05/04/2005 @ 19:42:38
N.kkey, l'outil de mise en forme (italique, retrait.....) est ici:
http://critiqueslibres.com/i.php/forum/…
(en tête du "forum général")
ça fonctionne bien


Merci: Comme ca je vais mettre tout de suite en ligne la nouvelle version plus belle!

N.kkey 05/04/2005 @ 20:16:30
Un monde réel : Utopia








Monde magique et féerique. Mystique. Une planète du nom d’Utopia située dans un univers étrange semblant en dehors de toute chose.
Diverses périodes virent vibrer les Terres sacrées du Dieu Shâ : L’Utopie, monde de philosophes. Aqua, le monde des eaux. S’epoïe, monde des rêves et des songes. Trois périodes. Trois modes de vies et de pensées…des avènements qui marquèrent profondément la planète et le cœur des Hommes.
Monde technologique et cybernétique, divisé en plusieurs pays semblant s’articuler autour des Monts Drak’s : à l’Est, le pays de Dakkon ; dans le prolongement Ouest, les Monts Cyls des terribles Cloners, entrecoupé par le désert de Boré ; au sud, les pays doux et paisibles de Saîan et de Insis.


Les murs froids de la cité de Cloners, décor sombre et obscur des Terres sacrées d’Utopia. Parcelle machiavélique que l’on retrouve même dans le monde le plus féerique.
Dans les geôles de la cité unique et autarcique, incrustée dans les Monts sédimentaires Cyls, un homme vient de se faire interner. « Cet homme est accusé de vagabondage, vols et séjour illégal dans notre cité. N’ayant aucun papier pour justifier du pays/royaume auquel il appartient et fabulant sur des origines mystiques, il sera interné dans nos geôles psychiatriques. Un médecin viendra cette après midi pour déterminer son état de démence. »

Un médecin du CTRC fut délégué pour étudier le cas de cet homme étrange. Cela était rare – voir inapproprié – que quelqu’un de ce secteur s’intéresse à un cas aussi banal. Pourtant, les Cloners n’était pas du genre à faire les choses par hasard. Cela cachait quelque chose…Un dessein bien mystérieux.
« Monsieur ? »
Il prit un siège en face de lui.
L’homme semblait posséder le regard vide. Apparemment, de nombreuses épreuves l’avaient marqué. « Monsieur ? Quel est votre nom ?…bien…On vous appellera Servant . Quel est votre pays d’origine ? Vous ne savez pas !…je note…Maintenant, racontez-moi la raison pour laquelle vous êtes arrivé à Cloners. Je vous écoute. »


Je suis arrivé au pays de Dakkon, dans l’Est de la planète d’Utopia, il y a de ça un mois. C’est un royaume des plus étranges, compte tenu du magnétisme qui règne là bas, empêchant toutes formes de technologie récente, de fonctionner.
« …Un étranger ! Encore un, tu vas me dire, mais celui-là est particulier. »
-« Ils sont tous, particulier ! Et dans notre pays, cela devient de plus en plus courant. »
-« Peut-être, mais celui-là est bizarre. Tant dans sa tenue vestimentaire que dans son comportement. »
-« C’est vrai, tu as raison… »
Le deuxième homme – une personne d’un âge mur – joua du coude au premier :
« Regarde ! Il vient nous voir. »
Servant, difficile de description pour la plupart des habitants, venait à la rencontre des deux hommes attablés dehors :
« Excusez-moi, messieurs. »
-« Oui ? »
-« Je…je voudrais que vous m’aidiez à retrouver mon chemin. Je recherche ma ville, mon pays, désespérément. »
-« On ne peut vous aider, désolé. Par contre, je sais qu’un commerçant part dans le sud de la planète…vers Insis si je ne trompe pas. Vous devriez aller lui demander. Tenez, voici l’endroit où vous pourrez aller le voir. », fit-il en lui tendant une carte.
-« Merci… »
L’individu, suite au conseil des deux hommes, alla rejoindre le commerçant.
« Il semblait très nerveux. »
-« Oui, il avait l’air plus bizarre vu de près. »

Après quelque négociation difficile, je réussis à convaincre le commerçant qu’on m’avait indiqué, de me conduire vers des autorités compétentes pour mon cas…particulier.
« Vous savez, moi je suis content de ne pas être seul ! Car, c’est loin Insis d’ici ! Même avec mon speeder. D’ailleurs une belle mécanique ! Il peut s’adapter en fonction du terrain. On va traverser des déserts, mais également des forêts tropicales…ce ne sera pas de tout repos. C’est plutôt à moi de vous remerciez ! De plus, vous pourrez m’aider en cas de panne. »
-« Je vous remercie de votre aide. »
-« Ce n’est rien. Les Insis savent tout ! Ils possèdent une grande connaisse des mystères de notre planète. Ils pourront vous être utiles pour vous ramener chez vous. »
-« On m’avait dit que c’était les Saîans, les plus instruits… »
-« Les Saîans ? Des gens paisibles et très discrets. Mis à part ça, je me demande ce qu’ils peuvent connaître ! Ah ah ! »
Les préparatifs terminés, ils se mirent en route. Le paysage était particulier pour cet étranger venu de loin. De grandes montagnes se succédant pour laisser place aux canyons impressionnants des Monts Cyls.
« Ici, les Cloners sont les maîtres. Ce sont des gens peu sociales. Ils sont autarciques et méfiants. Peu de gens les aime. »
-« Pourquoi devons-nous passer par là ? »
-« On n’a pas le choix. Les routes sont plus sûr et mieux tracées par cet itinéraire. Vous ne voyagez pas souvent, vous. »
-« …Surtout aussi loin. »
Le speeder, un biplace avec remorque, possédait une forme particulière : surdimensionné par endroit, de forme décimétrique, ne pouvait être comparer. Mais il était confortable et, effectivement, adapté au moindre relief qu’Utopia offrait.
« Les anciennes mers qui coulaient ici, autrefois, on marqué profondément le décor. Comme vous pouvez le savoir, la bataille de la création qui opposait les Divinités contre le Conteur à tout dévastée. Le paysage souffre encore des terribles guerres sous-marines qui avaient lieu, ici. Les Cloners ont su résister à l’avènement de l’Impératrice Lysi S’epoïe qui commande tous les pays de la planète, mais certains pensent qu’ils complotent encore pour obtenir le pouvoir absolu sur les royaumes. Comment ? Les jeunes royaumes ? Allons bon ! Vous savez quand même que chaque pays forme un royaume sous la tutelle de l’Impératrice, même si chacun possède une gestion libre de son économie et de sa politique. Mais la cour des miracles veillent au grain. Sans compter Sieñdella. Quoi ?! Vous ne la connaissez pas ! Oulà, vous débarquer vraiment…Vous venez d’où ? Enfin, je vais vous répondre : Sieñdella est une héroïne pour tous les habitants de Dakkon et de Boré. Elle parcoure la planète dans un but obscur, mais bienfaisant. Elle apporte bonheur à tous et sauve le monde…un véritable héros. Personne ne connaît ses intentions, mais la fille au masque de porcelaine sait mener la danse.
Certaines mauvaise langues affirment même que Séalda serait jalouse de tout ce qu’elle apporte. Véridique ! Comme si la gardienne des rêves et de la cour des miracles pouvait être jalouse…elle a assez de boulot comme ça ! Enfin, vous savez ce que c’est : Les petites histoires font vivre les petites gens. »
Tout se déroulait parfaitement, malgré les tornades de sables de plus en plus violente à l’approche de Boré et de son désert. « Il faut se méfier des trous creusés par les divers animaux du Canyon…cela peut être très dangereux, mais heureusement, ils creusent de façon régulière et avec mon Cogito cela suffit pour les éviter tous…ou presque. »
Une violente secousse fit trembler l’engin, le renversant. « Merde ! », s’en suivit d’une série de tonneau terrible.
« Vous…vous allez bien ? Monsieur ? Monsieur ? », le commerçant fut tuer sur le coup. Moi, je m’étais arraché une partie de la peau de mon bras gauche, mais fort heureusement, plus une égratignure qu’autre chose.
Qui plus est, l’engin était hors d’usage. Je devais trouver une solution rapide, pour ne pas me faire ensevelir sous les tempêtes de sable. Je du continuer à pied, dans les déserts poussiéreux et venteux. Un long périple qui me conduisit…


Les forêts tropicales. La chaleur enivrante et paradisiaque de la région de Insis/Saîan. Une végétation luxuriante où de nombreux animaux étranges à plumes se côtoient. La technologie était fort usitée à Insis, le pays de la déesse de l’amour et du sacrifice : Angelika Jîi’s. Le pays – ou plutôt l’ethnie - de Saîan, en revanche, était dépourvu de technologie. Préférant utiliser les ressources naturelles abondantes dans leurs régions. Je du la traverser avant de rejoindre Insis.
J’avais eut de la chance, dans mon malheur : Un véhicule était passé dans les grandes étendues de Boré. Mon sauveur accepta aisément de m’aider, contre tous mes objets de valeurs…
« Es’tuï ! Une personne fort étrange vient d’arriver. »
-« Cela vous inquiète t-il à ce point ? (Il s’avança à une fenêtre pour observer l’homme en question) Effectivement, cette personne semble étrange. Que savez-vous de lui ? »
-« Il est venu avec un commerçant, du pays de Dakkon. Mais, ils ont subi un accident dans le désert de Boré. De plus, le vagabond semble provenir d’un endroit en dehors des jeunes royaumes. »
-« Hum…je vais consulter “les yeux de l’impératrice” pour en savoir plus… »
Les habitants de l’ethnie, possédaient un mode de vie particulier. Ils semblaient en dehors de toutes choses…en dehors du temps…
« Excusez-moi ?… »
-« Vieil homme… »
-« Pardon ? »
-« Appeler-moi, vieil homme. »
-« Excusez-moi…vieil homme. Je désirais savoir, si… »
-« Vous voulez savoir ? Moi aussi. Vous m’appelez, vieil homme, mais j’ai du vous forcer à m’appeler ainsi. Peut-être devriez-vous chercher en ce sens. Connaître le sens des convenances, semble inné pour chaque personne du monde. Réel ou non, réfléchissez. »
-« Mais… », l’homme coupa court à la conversation, continuant son chemin, sourd à toute demande.

Je continua mon périple, dans les forêts de Insis. La ville forêt, devrais-je dire. Ce pays est une énorme ville dissimulée dans les arbres, qui s’étend sur plusieurs kilomètres de superficie. Un mode de vie écologique, en harmonie avec la nature…un peu trop…
Des bruissements d’ailes. Des cris d’animaux, de petites et grandes tailles. Des rues piétonnes, où de nombreux commerces côtoient la faune la plus sauvage.
Un groupe – sans doute religieux – se promenait dans les rues “végétales”, quand ils vinrent à la hauteur de Servant. Une femme, aux traits fins et subtils, s’adressa au nom du groupe :
« Es* ? Vous semblez ne pas être d’ici ?! Vous avez besoin d’aide ? »
-« Excusez-moi, oui, j’ai besoin d’aide. Je cherche un moyen pour rentrer dans mon pays, mais il semble que peu de personne n’arrive à m’aider. Seriez-vous ?… »
-« On peut vous aider, oui. Nous sommes des fidèles de Jîi’s, et aider les personnes en détresse fait partie de nos fonctions. Vous désirez retrouver votre pays, rien de plus simple ! Venez chez nous, nous aidons à trouver la voie pour toutes les âmes perdues. Vous trouverez, au sein de notre temple, un monde, une communauté qui sera votre demeure. Votre nouvelle demeure. Vous aurez, ainsi, trouvé votre pays que vous rechercher tant… »
-« Je…je me dois de décliner votre offre…je dois y aller. »
-« Comme vous voulez ! Que la déesse Jîi’s vous protége ! »
Le vagabond s’éloigna d’un pas rapide, cherchant de l’aide d’instances plus…compétentes. Mais…
…Une grande ville peut sembler un véritable labyrinthe pour toute personne débarquant la première fois. Une forêt peut déstabiliser n’importe qui non équipé de matériel adéquat, ou d’une connaissance approfondie de la région. Mais le tout mélangé,…
Attaque d’animaux sauvages. Piqûre d’insectes. Chutes nombreuses et variées, aussi spectaculaires que ridicules. Le tout corsé par de nombreuses rencontres aussi incohérente, qu’éprouvante :
« Mon commerce ne possède pas de cartes d’Utopia. Et votre ville, ne me dit vraiment rien. »
Ou encore…
« Nos services sont destinés en priorité aux habitants de Insis. Pour tout ce qui est, étrangers ou touristes, vous devez vous adresser aux divers syndicats. Comment cela fonctionne ? C’est simple, tout est classé en fonction de l’age, le sexe, la catégorie sociale. Selon votre cas, vous devriez vous adresser au bureau qui se trouve à une cinquante de kilomètres d’ici. Pour vous y rendre, vous devez suivre la grande forêt du combat éternel, suivre les grands ponts du sacrifice, en passant près des temples…puis suivre les labyrinthes… », un vrai casse tête.
Résultat : Une cheville cassée et de nombreux bleus. Mais ce n’était rien, comparativement à ce qui m’attendait.

La chaleur douce et apaisante du sud d’Utopia, se transformait en un véritable brasier. Une température éprouvante. Mes blessures me faisaient atrocement mal. Je devais m’appuyer sur une branche branlante arraché sur un arbre fragile. N’ayant aucun moyen pour en découper une robuste. Mes vêtements étaient déchirés – voir en lambeaux. Je continuais mon périple malgré tout. Je n’avais aucune autre solution.

Une ville, dont les lueurs scintillaient étrangement dans la pénombre de la nuit, apparut : la capitale de Boré, Bordneïre. Une vie permanente semblait faire vibrer celle-ci de toute part, en contraste avec le désert qui l’entourait.
La ville de la fête éternelle ne cessait d’impressionner les nombreux voyageurs qui y affluaient régulièrement.
La nuit était tombée. Les rues s’animaient de diverses fêtes foraines et autres bals. Notre homme se sentait perdu dans cette immensité festive, se laissant guider uniquement par son instinct, faute de mieux. Sans compter, la souffrance de ses blessures – bien plus que physique – mais mentales.

« Eh toi ! », fit un homme dissimulé dans les pénombres d’une rue parallèle.
-« Oui… ? »
-« Que fais-tu dans les bas quartiers de la ville, seul ?
Alors ? Tu ne réponds pas ? Tu es sourd ? Je vais venir t’expliquer… »
Un homme grossier, tant dans son comportement que dans sa tenue vestimentaire, sortit des ténèbres.
« Alors ?! Que fais-tu dans nos quartiers ? Que fais un commerçant ici ? »
-« Qu’ais-je fais de mal ? »
-« De quoi ? Tu te fou de moi, c’est ça ? Tu as un double permis pour travailler le soir et la journée ? Je ne pense que tu as les moyens, vu ta dégaine. »
-« Je ne comprends pas ! Je ne travaille pas à la fête, et… »
-«…Tu avoues en plus ! (Il s’approcha très près de notre ami) Tu n’as pas de permis pour travailler ici le soir, donc tu es un commerçant, n’est-ce pas ? »
-« Je ne suis pas un commerçant, je viens juste d’arriver à Bordneïre ! », répondit-il d’un ton mi-craintif, mi-agacé.
-« Ah ouais ? Tu veux me faire croire que tu n’es pas de Boré avec des vêtements bizarres comme cela ? Que me caches-tu ? »
-« Rien que vous ne puissez comprendre ! »
-« Quoi ?! Tu oses lever la voix ?! Tu me caches quelque chose ? Un secret, peut-être…ehehe…Saches qu’ici, je régule les travailleurs qui essayent d’arnaquer le système et que… »

Monsieur ? Monsieur Servant ?! …Vous êtes pâle ! Garde ! Garde ! Il est en train de faire une crise de nerf !
Servant essayez de vous calmer !

Tandis que le garde maîtrisait le vagabond, une femme de haute stature – tant figuré, que propre – interrogea notre médecin :
« Il semble détenir un secret, mais il n’est plus en état de nous le révéler. »
-« Soit ! Alors, il nous reste plus qu’à nous débarrasser de lui… »


Non ! NON ! LAISSEZ-MOI !


Un bruit sourd résonna dans la pièce, sous le choc provoqué par le lecteur : il avait retourné la copie du manuscrit du concours de nouvelle, choqué. Un malaise le gagnait devant ces sensations hors du commun qu’il avait vécu. Pourtant, un moment intense et intrigant. Il se leva, dans le désir de reprendre ses esprits. Il fit le tour de la pièce, avant de retourner à son bureau où il lut machinalement une adresse inscrite sur une grande enveloppe, ceci :
DELIRIUM Le Journal "Concours de Nouvelles"
253/12 rue Pierre Legrand
59800 Lille (France)

Thomasdesmond
avatar 15/04/2005 @ 09:00:51
Désolé de faire remonter ce sujet (ça poste dur sur CL) mais j'avais promis de le lire, au dodo, sous la grosse touelle comme disent les berrichons...

Alors, j'ai trouvé ça pas trop mal, mais quand même assez mal à droit au niveau de la synthaxe. On sent que tu veux bien faire, avec de belles formules et de belles images, mais tu manques encore de savoir faire pour tout assembler correctement. Relis ton texte à voix haute et tu découvriras les failles, ce qui ne rend pas "juste". Sinon, même si je n'ai pas tout compris (les transitions entre les alternances de narration sont un peu floues), j'ai trouvé que tu avais une belle imagination ! Il ne te reste plus qu'à t'atteler à la tâche : travail !!!

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