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Il flambait, allumait, explosait, brûlait l’argent et les corps. Il calcinait la vie, sans haut ni bas, sans frein ni barrière, rasant les murs sans jamais regarder en arrière. Il grillait des lignes, oubliait des nuits, faisait et défaisait l’amour.
Il se dit que c’était bien.
C’était un coureur de coupons, dans son casino, quasi no man’s land, il s’alliait les salles de jeux, les seins sanctifiés et les non-smocking trois pièces.
Ferme les yeux.
La peur, c’était de la pacotille, l’avenir, des points de suspension à combler.
Sans regret.
Eau fraîche sans amour. Ca rompt les nœuds un jour. Ca bousille celui qui palpite sous les côtes. Le sien, de palpitant, il était bousillé aussi, à force d’oublier de se remplir, trop pressé de se vider.
Et si on crucifiait le passé, maintenant ?
Pas l’annihiler, non, mais pivoter, regarder ailleurs. Prendre ses euros à son cou et les mettre au chaud. Escalader la pyramide des gains.
Aspirer à la tranquillité.
Débaucher la débauche, envoyer le vice en fumée et éteindre les mauvaises lumières. Laisser aux autres la loterie de l’instabilité, garder ce qu’il avait déjà et…
Penser, réfléchir, comprendre…
Choisir enfin entre passion et raison. Ou peut-être pas, mais trouver là, juste au milieu, ce bout d’existence qui s’apparente si irréellement au bonheur.
J’ai besoin…
Il se dit que c’était bien.
C’était un coureur de coupons, dans son casino, quasi no man’s land, il s’alliait les salles de jeux, les seins sanctifiés et les non-smocking trois pièces.
Ferme les yeux.
La peur, c’était de la pacotille, l’avenir, des points de suspension à combler.
Sans regret.
Eau fraîche sans amour. Ca rompt les nœuds un jour. Ca bousille celui qui palpite sous les côtes. Le sien, de palpitant, il était bousillé aussi, à force d’oublier de se remplir, trop pressé de se vider.
Et si on crucifiait le passé, maintenant ?
Pas l’annihiler, non, mais pivoter, regarder ailleurs. Prendre ses euros à son cou et les mettre au chaud. Escalader la pyramide des gains.
Aspirer à la tranquillité.
Débaucher la débauche, envoyer le vice en fumée et éteindre les mauvaises lumières. Laisser aux autres la loterie de l’instabilité, garder ce qu’il avait déjà et…
Penser, réfléchir, comprendre…
Choisir enfin entre passion et raison. Ou peut-être pas, mais trouver là, juste au milieu, ce bout d’existence qui s’apparente si irréellement au bonheur.
J’ai besoin…
Mais z'avez bientôt fini, oui! C'est que vous ètes intenables. Le 1500 nous génère une pondaison de folie. Je me revois petit, en pyjama, le panier d'osier au bras, la rosée qui rentre dans mes souliers pas fermés, en train de courir d'un massif de fleurs à un arbuste et de ramasser de partout des chocolats!
Tu flambes toi Blue?
Blueien ton texte. En effleurements, chuchotis sensuels, très impressionniste.
Tu flambes toi Blue?
Blueien ton texte. En effleurements, chuchotis sensuels, très impressionniste.
je rêve!
non seulement tu m'as piqué "défaire l'amour" (cf ex neige) mais en plus tu te permets de raconter ma vie... :)))
mais c'est tellement bien fait, c'est tellemnt beau que je te la donne... La petite phrase, pas ma vie :)
bravo, bravo, bravo
non seulement tu m'as piqué "défaire l'amour" (cf ex neige) mais en plus tu te permets de raconter ma vie... :)))
mais c'est tellement bien fait, c'est tellemnt beau que je te la donne... La petite phrase, pas ma vie :)
bravo, bravo, bravo
Killgrieg, mes plus humbles excuses, je tends mains en attendant les coups de badine (frappe pas trop fort quand même), loin de moi l'idée de te piquer quoi que ce soit (et défaire l'amour encore moins). Me suis inspirée d'un personnage réel, en plus. Je savais pas que c'était toi! ;o)
:)) m'en fous blue. C'est un plaisir... Et si ça s'trouve j'l'ai piqué à quelqu'un d'autre.
Et puis comme je te l'ai dit: si c'est pour faire des textes comme ça; je te donne tout, sauf ma place à la roulette :)
Et puis comme je te l'ai dit: si c'est pour faire des textes comme ça; je te donne tout, sauf ma place à la roulette :)
ßordel, ça peut pas être toi Grieg, vu que c'est moi ! Bon, je te laisse la roulette, m'occupe du chemin de fer, enfin, si y'en a un, sinon se sera la table de baccara.
Blue, Blue, Blue, l’adéquation matériau/médium est ici à son summum. La vie, ça inspire, faut juste pas oublier de reprendre son souffle, parce qu’à le refiler comme ça…
Blue, Blue, Blue, l’adéquation matériau/médium est ici à son summum. La vie, ça inspire, faut juste pas oublier de reprendre son souffle, parce qu’à le refiler comme ça…
Je confirme avoir lu dans un texte de Killgrieg "défaire l'amour" (dans "bonheur gris") et lui en avoir fait la remarque en le félicitant... mais peut être Yali, encore avant? je ne sais pas. Ceci pas dit pour vous confronter!! A part cela texte très noir, carbonisé même. Je n'ai pas trop aimé ta façon de placer pyramide, mais le reste est très bon. Bon w-e à toi.
Ok, ça va, crucifiez-moi pour mon inattention, et n'oubliez pas de me pendre pour avoir délibérément plagié Killgrieg, hein, vous me connaissez, je passe mon temps à copier sur la feuille de mon voisin.
Grrrr
Grrrr
surement pas plagié! une bonne idée peut poindre de plusieurs cerveaux! c'était surtout adressé à Yali qui semblait revendiquer aussi l'origine de cette jolie expression. Mieux vaut 3 fois une bonne idée que 1 fois une médiocre
Il ne revendique pas l'idée mais le personnage, Mentor.
Non, pas vu de rapport entre les deux textes. De toute manière, on s'en sortira jamais avec ça, parce que tout le monde y fait rien qu'à me copier moi. Kilis m'a fauché les "Je", Tistou les "et", Grieg les "non", Sahkti les "Oui", Kicilou les double en "oui, oui" mais on l'a vu, hein. Quant à toi Blue, tu m'a chipé une "," je l'ai reconnue, c'est la même ;-)))))
Moquez-vous... ça glisse comme l'eau sur les plumes d'un canard à l'orange. Bon appétit à toutes et tous et à ce soir sans doute.
Blue n'a rien chipé du tout si ce n'est un soupir d'admiration devant son écriture.
Zêtes jaloux les gars, c'est tout :)
Zêtes jaloux les gars, c'est tout :)
Je ne l'avais pas commenté celui-ci, Blue, un peu débordée que j'étais par le rush des posts. Mais il m'avait plu pourtant, beaucoup et, le relisant, encore. Tu sais pourquoi? Parce qu'on dirait qu'il restitue une impression vécue et aussi parce qu'il ya de l'émotion et un questionnement sur ça, oui, j'aime bien les gens qui se posent des questions et qui l'expriment comme naturellement et, en plus, c'est poétique ce texte avec des chocs de mots très heureux. Comme ce "coureur de coupons"
Beau texte, Blue!
Beau texte, Blue!
Ton texte me fait penser à du rap. Rap, rapt, rapide. Il balance pas mal, en tout cas.
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