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En souvenir de ce trente avril deux mill’ trois
J’ouvre l’album photo à la page vingt et un
Est-ce un hasard ? Peut-être, ou bien peut-être pas
Mais sur la page, l’année : dix-neuf cent vingt et un.
Cette jeune fille en robe blanche c’est toi.
Le regard en coin et le sourire forcé
C’est toi, qui me regardes et c’est moi que je vois.
On n’a que dix-huit ans sur ce cliché passé.
Ressemblance troublante au-delà des années,
Des générations, de la vie… Le temps qui passe
(il ne sait faire que ça) et a laissé des traces
Sur ton visage, et moi, je n’étais mêm’ pas née.
Ce visage jeune, le tien, le mien, le notre,
Je ne savais même pas qu’on se le partageait
Et de toutes ces photographies, aucune autres
Ne peut me permettre d’aborder ce sujet.
Car je voulais composer un jour un poème
Qui parlerais de toi et de combien je t’aime
Les rimes ne sont pas belles et il y’a des erreurs
Mais ce petit poème il vient du fond du cœur
Partir
Par delà les rivages
Et tous les océans
Tu es partie souvent
Pour de nombreux voyages
Voyages d’agréments
En compagnie des gens
Que tu ap’lais « p’tits vieux »
Un rire au fond des yeux
Tous ces gens qui pourtant
Plus jeunes de vingt ans
Avaient l’air si âgés
S’ils t’étaient comparés
Oh oui tu aimais rire
Ton esprit acéré
Je voudrais le transcrire
Ici, sur le papier
Mais je n’ai pas la place
De parler de la masse
De tout ce qui faisait
Que pour moi tu étais
Sans nul autre pareil
Quatre-vingt-dix-neuf ans
Et demi, presque cent
Te croyant éternelle
J’ai oublié que celle
Que j’aimais tant, un jour
Partirais à son tour
Et puis qu’à ce moment
Il ne serait plus temps
Plus du tout temps de dire
Dans un souffle, un soupir
« Comme tu vas me manquer
Grand-mémé »
J’ouvre l’album photo à la page vingt et un
Est-ce un hasard ? Peut-être, ou bien peut-être pas
Mais sur la page, l’année : dix-neuf cent vingt et un.
Cette jeune fille en robe blanche c’est toi.
Le regard en coin et le sourire forcé
C’est toi, qui me regardes et c’est moi que je vois.
On n’a que dix-huit ans sur ce cliché passé.
Ressemblance troublante au-delà des années,
Des générations, de la vie… Le temps qui passe
(il ne sait faire que ça) et a laissé des traces
Sur ton visage, et moi, je n’étais mêm’ pas née.
Ce visage jeune, le tien, le mien, le notre,
Je ne savais même pas qu’on se le partageait
Et de toutes ces photographies, aucune autres
Ne peut me permettre d’aborder ce sujet.
Car je voulais composer un jour un poème
Qui parlerais de toi et de combien je t’aime
Les rimes ne sont pas belles et il y’a des erreurs
Mais ce petit poème il vient du fond du cœur
Partir
Par delà les rivages
Et tous les océans
Tu es partie souvent
Pour de nombreux voyages
Voyages d’agréments
En compagnie des gens
Que tu ap’lais « p’tits vieux »
Un rire au fond des yeux
Tous ces gens qui pourtant
Plus jeunes de vingt ans
Avaient l’air si âgés
S’ils t’étaient comparés
Oh oui tu aimais rire
Ton esprit acéré
Je voudrais le transcrire
Ici, sur le papier
Mais je n’ai pas la place
De parler de la masse
De tout ce qui faisait
Que pour moi tu étais
Sans nul autre pareil
Quatre-vingt-dix-neuf ans
Et demi, presque cent
Te croyant éternelle
J’ai oublié que celle
Que j’aimais tant, un jour
Partirais à son tour
Et puis qu’à ce moment
Il ne serait plus temps
Plus du tout temps de dire
Dans un souffle, un soupir
« Comme tu vas me manquer
Grand-mémé »
Très beau Kicilou, et très émouvant, certainement qu'elle te voit, et qu'elle le voit, tu ne pouvais lui faire un plus bel hommage.
Des erreurs ?
J’en vois pas, pas plus que dans un je t’aime qui rime même pas tout seul vu que pour ça faut être deux.
Tendresse de petite-fille.
J’en vois pas, pas plus que dans un je t’aime qui rime même pas tout seul vu que pour ça faut être deux.
Tendresse de petite-fille.
Kicilou tu sais parler aux f'âmes. Pardon aux âmes!
Je ne dirai plus que tu ne participes pas assez.
Je ne dirai plus que tu ne fais que du MM.
Je ne dirai plus ... de bêtises.
Je dirai que Kicilou va sûrement nous écrire plein d'autres trucs maintenant qu'elle a vu comment faire. Et qu'elle nous a montré qu'elle sait bien le faire. Et que nous on aime la lire.
Je ne dirai plus que tu ne participes pas assez.
Je ne dirai plus que tu ne fais que du MM.
Je ne dirai plus ... de bêtises.
Je dirai que Kicilou va sûrement nous écrire plein d'autres trucs maintenant qu'elle a vu comment faire. Et qu'elle nous a montré qu'elle sait bien le faire. Et que nous on aime la lire.
Emouvant, troublant (et on imagine en effet que tu l'étais, troublée, par cette ressemblance). C'est difficile de parler métrique ou richesse des rimes lorsqu'on lit un truc aussi sincère et aussi personnel. En tous les cas, ça fonctionne à plein côté émotion.
Et ce que j'aime beaucoup aussi, c'est le titre que tu as donné au fil: "Hommage en vers et pour tout" ! Magnifique.
Et ce que j'aime beaucoup aussi, c'est le titre que tu as donné au fil: "Hommage en vers et pour tout" ! Magnifique.
je ne suis pas une spécialiste de la poésie donc je ne peux rien dire pour la technique. mais ces deux textes m'on vraiment beaucoup touché, c'est très joli... Vraiment très beau.
C'est très bien exprimé, très vrai.
Très touchant la pureté d'un tel amour et rare.
Très touchant la pureté d'un tel amour et rare.
Très beau cette émotion intimiste ! c'est bien rimé.
J'ai surtout aimé l'hommage à Grand-mémé.
Bravo !
J'ai surtout aimé l'hommage à Grand-mémé.
Bravo !
ma fée, pour un premier texte dévoilé à ton public, c'est une intimité que tu nous offres, on se sent animé d'amour pour ta mémé, sans même la connaître, et on sent en toi cet échos de cristal qui est le reflet de ta fragilité et de ta beauté, tu portes en toi les joyaux d'une famille solide et incassable, c'est un diamant c'est un bijou que tu portes, pas à ton cou mais dans ton coeur, alors garde bien tes trésors, car même si tes mots brillent de mille éclats (de rires et de souvenirs) on peu toujours les admirer, mais jamais tout à fait le s posséder.
tu es belle quand tu te mets à nu, tu portes l a simplicité comme une robe de soirée, reste -toi, jtm comme ça, liloo
tu es belle quand tu te mets à nu, tu portes l a simplicité comme une robe de soirée, reste -toi, jtm comme ça, liloo
Merci à tous! Vraiment, merci beaucoup. C'était un texte très important pour moi, qui me trotait plus ou moins dans la tête depuis un moment. Merci à Lyra pour son petit mot quelques minutes seulement près que j'ai posté. Disons, qu'il m'a fait réaliser ...des choses. Merci Acie (liloo) mais si tu écris des choses aussi jolies à chaque fois, je vais prendre la grosse tête ou bien je ne vais plus savoir où me mettre!! ;-)
(pour ceux qui ont participé au MM2 peut-être trouverez-vous une ressemblance avec Euphrosyne (à ses début), ce n'est pas un hasard...)
Bref, merci beaucoup pour moi et pour mon arrière grand-mère.
(pour ceux qui ont participé au MM2 peut-être trouverez-vous une ressemblance avec Euphrosyne (à ses début), ce n'est pas un hasard...)
Bref, merci beaucoup pour moi et pour mon arrière grand-mère.
L'écriture en diptyque, en deux temps offre toute la qualité à ton texte, écrit dans un style vraiment adéquat à ce sujet....Un des plus beaux hommages est -ce que tu fais- de raviver sans cesse le souvenir d'affection... Et je suis sûr que vous n'avez pas que le visage en commun, mais bcp plus...et que tu vas certainement prendre sa relève d'une certaine façon..;-)
J'aime beaucoup la franchise et la tendresse qui naissent de ces mots. Pas d'emballage, juste une musique pour dire les choses simples, parce qu'on a toujours le besoin de les dire après, parce qu'avant on ne les a jamais dit assez...
Un texte très touchant, Kicilou.
Un texte très touchant, Kicilou.
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