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Fev 20..
- Je ne sais pas ce qui m’a retenue mais j’aurai tellement voulu donner une raclée à cette impertinente disait Rita Tine à sa meilleure amie Ramatoulaye Bâ
- Non ma chérie, il ne faut pas parler ainsi. Un mauvais esprit peut entendre et en plus elle n’en vaut pas la peine.
Elles étaient dans la chambre de Rita ,à Ouest Foire, une des cités les plus calmes de Dakar. C’étaient deux charmantes jeunes filles. Rita comme tous les séréres était noire et très impulsive. Elle affectionnait particulièrement le style garçon et maintenait toujours ses cheveux courts. Alors que Ramatoulaye était de teint clair, svelte et très belle. Elle avait les cheveux longs et bouclés typique aux peuhls et était si douce. Cependant elles s’aimaient beaucoup, comme des sœurs. Cette amitié était d’autant plus saine que les deux demoiselles, de par leurs origines ethniques, étaient des cousines à plaisanterie.
Ce matin là, Amy, une fille qui leur était antipathique à toutes les deux, s’était moquée de Rama et comme toujours, c’est Rita qui a riposté.
Amy passe tout son temps à les provoquer et à jouer les dures à cuire.
- Et si on allait chez Penda, les gars doivent être la-bas suggéra Rama.
- C’est une bonne idée. On pourra aussi aller prendre Mamie.
Elles se changèrent vite et s’en allèrent prendre un car pour aller aux Parcelles Assainies ou habitait Mamie.
En moins d’un quart d’heure, elles arrivaient chez Mamie qui était justement devant sa porte. Elles lui proposèrent de venir avec elles et elle s’empressa d’accepter. Ensemble elles marchaient tranquillement vers les HLM Grand Yoff qui n’était pas loin. Elles passèrent par le parking du stade Léopold Sédar Senghor. C’était un grand parking ou on pouvait apprendre à conduire des motos, des voitures, des vélos. Elles s’émerveillaient devant les travaux qu’on avait entamé et de la décoration du stade. Après le parking, il y’avait le quartier de Grand Médine qui était toujours si animé avec les gens qui s’interpellaient et qui chahutaient. Elles s’arrêtèrent devant une vielle femme qui vendait le « thiaf » à qui elles achetèrent trois cornets. Puis elles continuèrent leur chemin.
Après avoir traversé l’autoroute, elles arrivèrent à destination. Elles sonnèrent pendant longtemps. Finalement la bonne vint leur ouvrir et après les salutations d’usage, elles allèrent au salon. Sur place, il y avait plusieurs de leurs amis dont Amy qui étaient là entrain de prendre du thé. Au Sénégal, souvent les jeunes se retrouvent pour boire du thé après le repas.
- Na ngen def dirent- elles
- Gni gui ni rek les filles, nous pensions que vous n’alliez plus venir
Elles prirent place. L’ambiance était chaleureuse. Penda mit de la musique. Et on décida de jouer à la boulotte. Pendant ce temps, les autres joueront au ludo, au wouré…. Et le hasard fit que Rita et Rama devait jouer contre Amy et Aliou, le copain de Penda. Ils jouèrent pendant quelque temps et brusquement, une dispute s’éleva entre Rita et Amy. Cette dernière jeta du thé é Rita et elles se bagarrèrent. Difficilement, on réussit à les séparer
- Tu n’es qu’une deum, une sorcière et rien d’autre, une mangeuse d’homme voilà ce que tu es. Tchim, tu es dégouttante lui lança Amy en crachant
- Je le jure que je la tuerai aujourd’hui. Comment ose t’elle faire outrage à ma réputation ? Tu le regretteras sale garce criait Rita qui se débattait dans les bras de Rama et de Aliou, hors d’elle.
- Oh! Mon Dieu, arrêtez, vous allez appeler les Djinns. Satan est trop fort, suppliait Penda
- Rentrons lui dit Rama en l’entraînant avec elle. Mesure tes paroles et n’entre pas dans son jeu. Ne l’écoute pas. Elle est entrain de chercher la petite bête.
De retour à la maison, Rita confiait à Rama qu’elle avait l’intention d’aller parler avec Amy pour lui interdire de colporter des ragots.
- Non s’exclama Rama, tu n’iras nulle part. Tu es folle ou quoi ? tu vas t’abaisser pour rien
- Il le faut vraiment, j’en ai marre de ses insinuations.
Rama fit tout pour la convaincre mais Rita ne laissa pas changer d’avis. Elle était si déterminée.
Le lendemain, toute la famille Tine était entrain de manger autour du grand bol et félicitait Racky la bonne qui avait tellement bien préparé le Thiébou Dieune ou riz au poisson qui était si prisé par les Sénégalais lorsqu’on sonna à la porte
Racky alla ouvrir et dura. Et finalement elle emboîta la porte à un inconnu. Ce dernier salua toute la maisonnée
- viens partager notre modeste repas l’invita Constance, la maman de Rita, répondant ainsi à la célébré hospitalité sénégalaise qui dit que tout visiteur, quelle que soit son origine est la bienvenue à table. Ceci détermine pour beaucoup une bonne mère de famille digne de ce nom.
- Non-madame, seulement je désire parler avec votre mari et votre fille.
- Il est au parti travailler. J’espère que c’est seulement la paix ajouta t-elle
Elle l’accueillit dans le salon et fit appeler sa fille se demandant intérieurement le motif de cette visite.
- Mademoiselle interrogea l’inconnu, je m’appelle Ibou Fall et je voudrais vous poser quelques questions
- Allez-y mon frère mais s’il vous plait éclairez nous pria sa mère.
- Mademoiselle Rita est que c’est vrai que vous vous êtes disputé hier avec Mlle Amy Diop et si oui, l’auriez vous menacé ?
- Ben ouais! Mais je ne le pensais pas du tout, j’étais sous le coup de la colère.
- Eh bien, on l’a trouvé assassinée dans sa chambre
- Woye! Mon Dieu, c’est affreux, qui a pu faire cela ?
- C’est ce que je voudrais savoir.
Rita était comme anesthésie et tout à coup, elle commença à sangloter sur l’épaule de sa mère .- hum , fit Ibou, Mlle, excusez moi mais venez nous suivre à la Gendarmerie de la Foire s’il vous plait.
- Mais je ne l’ai pas tué, je le jure s’écria Rita
- Nous y sommes obligés. C’est la loi
Rita se retourna vers sa mère et la supplia
- Maman, ne les laisse pas m’emmener, je suis innocente…
- Ma chérie, allons y, monsieur ne fait que son travail.
Elle finit par admettre la raison et se changea.
Rita, sa mère et Ibou finirent par se frayer une route dans la foule curieuse et entrèrent dans la voiture qui les attendait devant la porte. La voiture
Arrivées, elles trouvèrent Rama sur place.
- oh ma Rita, c’est terrible, je viens juste d’apprendre la nouvelle lança cette dernière en se jetant sur les bras de son amie.
Elles se mirent à sangloter. Constance eut tous les problèmes du monde pour les calmer
- allons mes enfants, c’est juste une formalité. Dieu est grand .Il faut pas vous laisser aller.
C’est à cet instant q’un brigadier vint cherche Rita pour l’introduire et demanda à sa maman de patienter dehors. Dés l’instant où la porte fut refermée sur Rita et le brigadier, une douloureuse attente commença pour Constance et Rama.
Pendant ce temps , Rita subissait une interrogatoire serrée de la part des enquêteurs.
- Mlle Tine, reconnaissait vous avoir menacé de mort la victime hier ?
- Oui mais mes propos ont dépassé ma pensée.
- Est ce vous qui l’avez tué ?
- Non , je suis incapable de tuer une personne. Ma foi me l’interdit.
- Avez vous revue la victime après votre dispute ?
Rita hésita un peu et répondit par la négative. Après bien d’autres questions , le brigadier ressortit et avertit Constance qu’on allait mettre sa fille en garde en vue pendant 24 heures renouvelables.
- mais vous n’avez pas le droit, ma fille est innocente.
- C’est la loi, on y peut rien
Constance prit son portable et appela son mari :
- Je ne sais pas ce qui m’a retenue mais j’aurai tellement voulu donner une raclée à cette impertinente disait Rita Tine à sa meilleure amie Ramatoulaye Bâ
- Non ma chérie, il ne faut pas parler ainsi. Un mauvais esprit peut entendre et en plus elle n’en vaut pas la peine.
Elles étaient dans la chambre de Rita ,à Ouest Foire, une des cités les plus calmes de Dakar. C’étaient deux charmantes jeunes filles. Rita comme tous les séréres était noire et très impulsive. Elle affectionnait particulièrement le style garçon et maintenait toujours ses cheveux courts. Alors que Ramatoulaye était de teint clair, svelte et très belle. Elle avait les cheveux longs et bouclés typique aux peuhls et était si douce. Cependant elles s’aimaient beaucoup, comme des sœurs. Cette amitié était d’autant plus saine que les deux demoiselles, de par leurs origines ethniques, étaient des cousines à plaisanterie.
Ce matin là, Amy, une fille qui leur était antipathique à toutes les deux, s’était moquée de Rama et comme toujours, c’est Rita qui a riposté.
Amy passe tout son temps à les provoquer et à jouer les dures à cuire.
- Et si on allait chez Penda, les gars doivent être la-bas suggéra Rama.
- C’est une bonne idée. On pourra aussi aller prendre Mamie.
Elles se changèrent vite et s’en allèrent prendre un car pour aller aux Parcelles Assainies ou habitait Mamie.
En moins d’un quart d’heure, elles arrivaient chez Mamie qui était justement devant sa porte. Elles lui proposèrent de venir avec elles et elle s’empressa d’accepter. Ensemble elles marchaient tranquillement vers les HLM Grand Yoff qui n’était pas loin. Elles passèrent par le parking du stade Léopold Sédar Senghor. C’était un grand parking ou on pouvait apprendre à conduire des motos, des voitures, des vélos. Elles s’émerveillaient devant les travaux qu’on avait entamé et de la décoration du stade. Après le parking, il y’avait le quartier de Grand Médine qui était toujours si animé avec les gens qui s’interpellaient et qui chahutaient. Elles s’arrêtèrent devant une vielle femme qui vendait le « thiaf » à qui elles achetèrent trois cornets. Puis elles continuèrent leur chemin.
Après avoir traversé l’autoroute, elles arrivèrent à destination. Elles sonnèrent pendant longtemps. Finalement la bonne vint leur ouvrir et après les salutations d’usage, elles allèrent au salon. Sur place, il y avait plusieurs de leurs amis dont Amy qui étaient là entrain de prendre du thé. Au Sénégal, souvent les jeunes se retrouvent pour boire du thé après le repas.
- Na ngen def dirent- elles
- Gni gui ni rek les filles, nous pensions que vous n’alliez plus venir
Elles prirent place. L’ambiance était chaleureuse. Penda mit de la musique. Et on décida de jouer à la boulotte. Pendant ce temps, les autres joueront au ludo, au wouré…. Et le hasard fit que Rita et Rama devait jouer contre Amy et Aliou, le copain de Penda. Ils jouèrent pendant quelque temps et brusquement, une dispute s’éleva entre Rita et Amy. Cette dernière jeta du thé é Rita et elles se bagarrèrent. Difficilement, on réussit à les séparer
- Tu n’es qu’une deum, une sorcière et rien d’autre, une mangeuse d’homme voilà ce que tu es. Tchim, tu es dégouttante lui lança Amy en crachant
- Je le jure que je la tuerai aujourd’hui. Comment ose t’elle faire outrage à ma réputation ? Tu le regretteras sale garce criait Rita qui se débattait dans les bras de Rama et de Aliou, hors d’elle.
- Oh! Mon Dieu, arrêtez, vous allez appeler les Djinns. Satan est trop fort, suppliait Penda
- Rentrons lui dit Rama en l’entraînant avec elle. Mesure tes paroles et n’entre pas dans son jeu. Ne l’écoute pas. Elle est entrain de chercher la petite bête.
De retour à la maison, Rita confiait à Rama qu’elle avait l’intention d’aller parler avec Amy pour lui interdire de colporter des ragots.
- Non s’exclama Rama, tu n’iras nulle part. Tu es folle ou quoi ? tu vas t’abaisser pour rien
- Il le faut vraiment, j’en ai marre de ses insinuations.
Rama fit tout pour la convaincre mais Rita ne laissa pas changer d’avis. Elle était si déterminée.
Le lendemain, toute la famille Tine était entrain de manger autour du grand bol et félicitait Racky la bonne qui avait tellement bien préparé le Thiébou Dieune ou riz au poisson qui était si prisé par les Sénégalais lorsqu’on sonna à la porte
Racky alla ouvrir et dura. Et finalement elle emboîta la porte à un inconnu. Ce dernier salua toute la maisonnée
- viens partager notre modeste repas l’invita Constance, la maman de Rita, répondant ainsi à la célébré hospitalité sénégalaise qui dit que tout visiteur, quelle que soit son origine est la bienvenue à table. Ceci détermine pour beaucoup une bonne mère de famille digne de ce nom.
- Non-madame, seulement je désire parler avec votre mari et votre fille.
- Il est au parti travailler. J’espère que c’est seulement la paix ajouta t-elle
Elle l’accueillit dans le salon et fit appeler sa fille se demandant intérieurement le motif de cette visite.
- Mademoiselle interrogea l’inconnu, je m’appelle Ibou Fall et je voudrais vous poser quelques questions
- Allez-y mon frère mais s’il vous plait éclairez nous pria sa mère.
- Mademoiselle Rita est que c’est vrai que vous vous êtes disputé hier avec Mlle Amy Diop et si oui, l’auriez vous menacé ?
- Ben ouais! Mais je ne le pensais pas du tout, j’étais sous le coup de la colère.
- Eh bien, on l’a trouvé assassinée dans sa chambre
- Woye! Mon Dieu, c’est affreux, qui a pu faire cela ?
- C’est ce que je voudrais savoir.
Rita était comme anesthésie et tout à coup, elle commença à sangloter sur l’épaule de sa mère .- hum , fit Ibou, Mlle, excusez moi mais venez nous suivre à la Gendarmerie de la Foire s’il vous plait.
- Mais je ne l’ai pas tué, je le jure s’écria Rita
- Nous y sommes obligés. C’est la loi
Rita se retourna vers sa mère et la supplia
- Maman, ne les laisse pas m’emmener, je suis innocente…
- Ma chérie, allons y, monsieur ne fait que son travail.
Elle finit par admettre la raison et se changea.
Rita, sa mère et Ibou finirent par se frayer une route dans la foule curieuse et entrèrent dans la voiture qui les attendait devant la porte. La voiture
Arrivées, elles trouvèrent Rama sur place.
- oh ma Rita, c’est terrible, je viens juste d’apprendre la nouvelle lança cette dernière en se jetant sur les bras de son amie.
Elles se mirent à sangloter. Constance eut tous les problèmes du monde pour les calmer
- allons mes enfants, c’est juste une formalité. Dieu est grand .Il faut pas vous laisser aller.
C’est à cet instant q’un brigadier vint cherche Rita pour l’introduire et demanda à sa maman de patienter dehors. Dés l’instant où la porte fut refermée sur Rita et le brigadier, une douloureuse attente commença pour Constance et Rama.
Pendant ce temps , Rita subissait une interrogatoire serrée de la part des enquêteurs.
- Mlle Tine, reconnaissait vous avoir menacé de mort la victime hier ?
- Oui mais mes propos ont dépassé ma pensée.
- Est ce vous qui l’avez tué ?
- Non , je suis incapable de tuer une personne. Ma foi me l’interdit.
- Avez vous revue la victime après votre dispute ?
Rita hésita un peu et répondit par la négative. Après bien d’autres questions , le brigadier ressortit et avertit Constance qu’on allait mettre sa fille en garde en vue pendant 24 heures renouvelables.
- mais vous n’avez pas le droit, ma fille est innocente.
- C’est la loi, on y peut rien
Constance prit son portable et appela son mari :
Elle se termine comme ça l'histoire? Par deux points et le vide? Dommage comme chute, c'est un peu plat.
Pepito, je trouve qu'il y a de l'idée mais c'est par moments difficile à lire car tu te perds dans trop de détails, de noms et d'explications qui n'ont pas leur place dans le texte, sous peine d'en casser le rythme narratif.
Par exemple, tu expliques "Au Sénégal souvent les jeunes se retrouvent pour boire du thé..." ou "Thiébou Dieune ou riz au poisson qui était si prisé..." ou encore "Répondant ainsi à la célébré hospitalité...".
Excuse-moi, mais ce n'est pas un guide touristique ou un essai sur les us et coutumes du Sénégal, ça alourdit le texte en apportant des explications certes intéressantes mais pas vraiment utiles de cette manière.
J'ai trouvé que l'action était effacée par tout cela.
Pepito, je trouve qu'il y a de l'idée mais c'est par moments difficile à lire car tu te perds dans trop de détails, de noms et d'explications qui n'ont pas leur place dans le texte, sous peine d'en casser le rythme narratif.
Par exemple, tu expliques "Au Sénégal souvent les jeunes se retrouvent pour boire du thé..." ou "Thiébou Dieune ou riz au poisson qui était si prisé..." ou encore "Répondant ainsi à la célébré hospitalité...".
Excuse-moi, mais ce n'est pas un guide touristique ou un essai sur les us et coutumes du Sénégal, ça alourdit le texte en apportant des explications certes intéressantes mais pas vraiment utiles de cette manière.
J'ai trouvé que l'action était effacée par tout cela.
Décidément, je suis "sahktien" aujourd'hui? J'allais faire la même remarque, à savoir que des données concernant le Sénégal n'étaient pas intégrées de manière "coulée" et naturelle mais didactique, comme si tu voulais faire étalage de ta connaissance du Sénégal. Ca nuit en cela à l'histoire. Et la fin alors? C'est un épisode et on a la suite plus tard ou quoi?
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