Kilis 05/02/2005 @ 23:55:32
Bonne nuit à toustoutes. C'était chouette!

Saint Jean-Baptiste 05/02/2005 @ 23:55:41
Mais c'est tout bon Olivier !
Dur dur les relations secrètes ! ;-)

Léonce_laplanche 05/02/2005 @ 23:57:41
Bonne nuit à tous, je vais pas mieux! je me suis mis des trucs dans le nez et dans la bouche...mais j'ai l'impression que j'ai interverti !
Je reviendrai voir attentivement demain.

Sibylline 05/02/2005 @ 23:59:34
Léo, j'adore le dernier vers
Tu pars épars! mais c'est pour nulle part
très joli. Par contre, pour le récit, je n'ai pas tout compris. Où se trouve le narrateur? Et que vient faire le chat dans l'histoire?
Ceci dit, l'image est jolie : Le chat tacheté qui se prend pour un léopard pour un bout de ficelle.
Tu pars épars! mais c'est pour nulle part!!!

Sibylline 06/02/2005 @ 00:01:24
Bon. Il me semble que tout le monde est parti. Je vais fermer pour ce soir. Tout ceux qui le désirent peuvent envoyer leurs sonnets avec le retard qu'il veulent :-))
A +

Léonce_laplanche 06/02/2005 @ 00:06:49
Tu es gentille Sib mais c'est nul mon truc !
Le narrateur est un cosmonaute qui a eu un chagrin d'amour!
En fait j'ai fait deux mauvais sonnets...et j'ai essayé d'arranger le coup en les mixant!
C'est encore plus nul !

Lyra will 06/02/2005 @ 00:10:56
Bon, et moi qui n'ai pas encore critiqué la moitié des sonnets :0(
Je reprends ça demain, le soir certainement puisque levée aux aurores (une deux une deux) demain matin ;0) , et absente jusque dans la soirée.

Merci pour cette je-ne-sais-plus-exactement-combientième édition des sonnets Sib, et merci à tout le monde d'illuminer mon week-end :o)

Saint Jean-Baptiste 06/02/2005 @ 00:23:17
Ouf ! oui, c'est assez pour aujourd'hui !
lecture plus attentive demain et commentaires. Mes yeux clignottent !
Bonsoir à tous et toutes, je laisse la porte ouverte pour la Fée Carab. et pour les autres perdus dans d'autres fuseaux (horaires).
Et encore merci pour tout, Sibylline.

Fee carabine 06/02/2005 @ 06:27:59
Me voilà rentrée de Toronto à minuit bien passé (après un très très beau concert: je ne savais pas que Darius Milhaud et Jacques Ibert avaient écrit de si jolies choses...)... et trop fatiguée que pour encore "pondre" un sonnet même exécrable ;-).
Je repasserai demain pour lire vos productions et écrire la mienne.

Sur ce, je vais dormir. Bon dimanche à tous!

Yali 06/02/2005 @ 10:46:26
Sacrée soirée ;-)
La voici pour simplifier (J'espère que je fais bien, que je n'ai oublié personne ?)
Au boulot les retardataires !!!

MaeWest
L'ascète au port de Sète en un saint Vendredi
Fut tenté, c'est patent, par une féminine
Silhouette de nymphe, un genre de Marylin
Mignonnette maligne, fille du Malin, pardi !

Elle dardait en dessous des regards bien hardis
Sous ses longs cils ourlant ses paupières de chine,
Le rose de ses joues avait teinte praline
Camoisi il brûlait, lui, le Saint, étourdi

A lui pauvre moine elle jetait ses étincelles
En ondulant des hanches, en mini-string ficelle,
(Sur le devant : triangle, impression "léopard" )

Et lui, l'homme de dieu, pris en sa souricière
N 'ayant pour se sauver ni Christ, ni l'abbé Pierre
Enlaça donc la belle . Et avec elle, il part ....

Sibylline
Et je virais au gré de ma vie féminine
J’avais une poupée appelée Marylin
Et puis, pour tout passé, que huit années, pardi

Mais déjà les poupées, pour mon cœur trop hardi
Avaient moins d’intérêt que les voyages en Chine
Je rêvais constamment, en suçant des pralines
Aux aventures, aux risques, à l’audace étourdie.

Il brûlait dans mon cœur déjà cette étincelle
Qui faisait un lasso de la moindre ficelle
Qui allait sans trembler chasser le léopard

Et acculait le fauve en quelque souricière.
J’avais moins de jupons que le pauvre abbé Pierre
Il fallait que l’on voie mon talent quelque part.

Yali
Jour du poisson : vendredi
Morue, certes mais feminine
M’aguiche la Marylin
Peut s’le permettre pardi

Alors courageux, hardi
J’lui dis : « Thé de Chine ? »
Direct j’prends une praline
J’en suis tout étourdi

Puis j’vois des Etincelles
Des bougies en ficelle
Tachetées comme léopard

Suis ni tapette ni souricière
Pas davantage l'abée Pierre
Alors je la lui rends et repars

Bolcho
On sort ce soir Bolcho? Ou bien ce vendredi?
Sa voix douce et sonore, intense et féminine
Me sussurre à l'oreille. "Oui, bien sûr Maryline,
Pas le soir des sonnets, car j'y serai pardi,

Et je rimerai sec, l'alexandrin hardi,
J'y mettrai des odeurs qui viennent de la Chine,
Avec un goût sucré rappelant la praline;
Déjà l'inspiration s'élève et m'étourdit,

L'idée première est là, et je vois l'étincelle,
Il suffit maintenant de tirer la ficelle,
Et rugir de plaisir comme un vrai léopard!"

Maryline me crie: C'est une vraie souricière!
Je m'en vais de ce pas jusque chez l'abbé Pierre!
Lui au moins m'entendra...et Maryline part.

LyraWill
Le silence déRobe un son, un Vent Dredi,
Qui berce l’océan d’une voix féminine,
Un peu celle d’un ange, ou d’une Marylin,
Qui trouverait l’île étrange, et le temps, pardi !

La vague du mépris m’enterre ici, hardi !
Echouée quelque part entre l’abîme et la chine,
Du sel à perte de vue, d’une douceur praline,
D’une allure taquine, comme toi étourdi.

Et la lune qui se moque de l’étincelle,
Dans mes yeux lorsque je retrouve la ficelle
De la réalité, et dis tout bas : ‘‘Léo part’’.

Elle rit, en me voyant dans la souricière,
Personne ne m’aide, pas même l’abbé Pierre,
Laissez-moi dormir, ne me dites pas: ‘‘Léo part’’.

BlueWitch
Orphée ce jour naquit : un sombre vendredi.
Bien que mythologique et d’allure féminine,
Ce poète jaloux, blond comme Marylin,
Détournait hommes et bêtes de la raison, pardi !

Quelle belle ritournelle fit-on de ce hardi !
Racontant ses exploits même jusqu’en mer de Chine…
Il n’est qu’une noisette cachée dans une praline :
Détournez le regard, de ce triste étourdi.

Si sa lyre vous évoque une quelconque étincelle
C’est qu’il a habilement joué de ses ficelles :
Il peut en un clin d’œil dompter un léopard.

Et vous, tomberez-vous dans sa belle souricière ?
« Vous m’en contez une bien drôle, ah, bé, Pierre !
Comme quoi les anciens, étaient des gens à part ».

Killgrieg
J’étais pas au top pour vendredi
J’aurai voulu être plus féminine
Un peu fringuée comme Marylin
Mon pote m’a dit soit plus hardi

Va aux puces, cherche, chine
Un chasuble genre maritime.
J’étais d’habitude plutôt étourdi
Là c’était cul cul la praline.

J’ai tout à coup eu l’étincelle
Je ne me mettrai qu’une ficelle
Avec mon p’tit haut léopard.

J’étais tombé dans la souricière
J’avais la tronche de l’abée Pierre
Et là ! vraiment ! j’avais eu ma part

***

Je l’ai rencontrée vendredi
Féline, sensuelle, féminine,
Comme un ange, un rêve, Marylin
J’aurais voulu être plus hardi.

La balader jusqu’en Chine
Voie aérienne ou maritime,
Par sa beauté, tou étourdi ;
J’lui ai juste offert une praline.

Elle n’a même pas eu l’étincelle
J’ai pas trouvé la bonne ficelle
Pas eu l’instinct du léopard.

L’embarquer dans ma souricière,
Sans rendre de comptes à l’abbé Pierre…
Oublie ça mon gars et pars

Kilis
C’était bien aujourd’hui, ce soir, ce vendredi
Qu’elle voulait le séduire, paraître féminine
Oui, comme la Monroe faire sa Marylin
Quand on a rendez-vous, faut ce qu’il faut pardi!

Vite passer une robe au décolleté hardi
Elle choisi la noire, celle en crèpe de Chine
Soigner son emballage, avoir l’air d’une praline
En mettre plein la vue au petit étourdi

Voir briller dans ses yeux passer des étincelles
Jouer sa star en strass, tirer toutes les ficelles
Glisser ses longues jambes dans les bas léopard

Un beau piège en effet, une vraie souricière
Qui aurait pu faire fondre même l’abbé Pierre
Un coup d’œil au miroir, elle prend son sac, elle part

OMK
Dois-je aimer ou haïr les vendredi ?
Le week-end disparaît une présence féminine.
Dans sa famille doit retourner Marylin.
La quitter, j’en souffre à mourir, pardi.

Notre relation secrète est hardie.
Le moindre de ses mots m’étourdit.
Quand elle part, mes yeux praline
Pleurent une mer de Chine.

Notre sentiment étincelle,
Et ne tient qu’à une ficelle.
C’est plus facile d’être léopard.

Je suis coincé dans une souricière,
Par un cœur plus fort que l’Abbé Pierre.
Je l’attends quelque part.

Saint Jean-Baptiste
Robinson sur son île a trouvé Vendredi
Il aurait préféré présence féminine
Une Fée belle et blonde comme une Marilyn
Mais c'est mieux deux que seul, réfléchit-il, pardi !

Ils firent un bateau, c'étaient deux hommes hardis
Et les voilà tous deux navigants vers la Chine
Ils avaient emmené un ballot de pralines
(Ils étaient prévoyants, nullement étourdis)

Tout prêts à les offrir à la moindre étincelle.
Mais pralines aux Chinois, c'était un peu ficelle !
Ces gens là sont retors, autant qu'un léopard

Ils prirent nos deux gars dans une souricière
Ils avaient beau crier, réclamer l'Abbé Pierre
Tous deux ont disparus sans laisser de faire part !

Léonce Laplanche
J'ai revu la Terre un Vendredi,
Six ans sans présence féminine.
Même pas songé une fois à Marylin!
Oubliée, le temps d'un espace pardi.

Actuellement plus besoin d'être hardi,
Faut juste laisser faire la machine,
Elle s'occupe des cuculs-la-prâline
Et se chargesdes zigotos étourdis.

Quand même ! Plus la moindre étincelle
En découvrant au bout d'une ficelle
Un chat tacheté, jouant au léopard.

A nouveau donc, face à la souricière,
Résonne encore la voix de l'abbé Pierre
"Tu pars épars! mais c'est pour nulle part".

Sibylline 06/02/2005 @ 18:19:06
On était 11! C'est bien ce que je pensais, c'était notre record. Super. :-))

Saint Jean-Baptiste 06/02/2005 @ 18:25:52
Merci Yali, c'est épatant d'avoir tous les "poèmes" à la queue-leu-leu. C'est tellement plus facile pour les relire et s'en pourlècher les babines ! ;-))

Tistou 06/02/2005 @ 18:40:35
Qu'un mot ; Baba. J'en suis baba. A quand tout C.L. pour un samedi soir sonnés?

Saint Jean-Baptiste 06/02/2005 @ 19:40:02
Je ne résiste pas au plaisir de faire un inventaire de tous ces mirifiques et marrants poèmes et avec le classement de Yali, c'est tellement plus facile !
D'abord, c'est étonnant comment les mêmes mots inspirent des écrits différents, quoique les mots féminine et Marilyn, ont toujours enflammé les imaginations.
Avec Mae W, on n'est sur un nuage :
- Silhouette de nymphe, un genre de Marylin
- En ondulant des hanches, en mini-sting ficelle
On ferait bien le détours par Sète un saint vendredi, non ?
(j'ignorais que les strings avaient des modèles mini. ;-))
Sibylline a de parfaits alexandrins. Je crois que c'est la seule qui nous fait 12 pieds sans trébucher une seule fois.
C'est un très beau texte qui coule comme de source et alors les deux dernières strophes, ça !! Hé oui, il faut bien montrer le talent qu'on a quelque part ! ;-)))
Yali, c'est du Yali, il n'a pas besoin de signer ! Mais il est dur cette fois ci ! Un mauvais coup, ou un œuf à peler ??
Bolcho, comme toujours, ça coule aussi tout seul et c'est un bon petit morceau d'humour, ou on voit l'abbé Pierre remplacer Bolcho, rien moins, dites donc !! ;-))
Lyra Will, on comprend rien ! ;-) Et quand elle explique on comprend encore moins. ;-))
Mais c'est normal, Lyra, les "vrais" poètes sont toujours des incompris ! ;-)))
Avec Blue ça ne prend pas, même le mythologique Orphée blond comme Maryline, n'a pas eu raison de sa raison ! Pour moi, c'est la plus marrante de toutes ; avec ce brave Orphée qui n'est que noisette caché dans une praline, c'est qu'il a habilement joué de ses ficelles et surtout : vous m'en contez une bien drôle, ah, bé, Pierre ! Quelle imagination ! C'est super !
Alors, Killgrieg, c'est la révélation du jour ! Il nous sort deux trucs bien troussés, c'est prometteur, ça !
Kilis, c'est du Kilis ! Et "le petit étourdi" n'a pas du s'ennuyer ! ;-))
"Faut ce qu'il faut pardi !" Et allez donc ! décolleté hardi, crèpe de Chine, emballage soigné, un air praline, la star en strass, et puis, "les longues jambes dans les bas léopard," ben, voyons, même l'abbé Pierre est prêt à fondre ! ;-)) C'est du super !
OMK, j'ai trouvé très bien, cette explication existentielle, dois-je aimé ou haïr les vendredi ?
Quand elle part, mes yeux praline pleurent comme mer de Chine ! ;-))
Léonce, j'ai bien compris qu'un astronaute revient après six ans, mais le cucul-la-praline ? Allez, non. ;-))), c'est très édifiant : Tu pars épars, mais c'est pour nulle part !
Tu as eu les malheurs du poète d'aujourd'hui ! Autrefois, le malheur du poète était de renverser son encrier, ou de casser sa plume d'oie. Aujourd'hui, c'est de faire un "copier" qui ne veut pas se "coller" !

Allez, bravo a tous nos joyeux powwètes et on tâchera de faire mieux la prochaine fois !

Yali 06/02/2005 @ 21:55:48
Mais tu t’es oublié SJB, elle il me semble bien à moi que question pieds, tout comme Sib, tu ne t’es pas planté. La forme est en effet respectée, quant au fond, Robinson, revu et corrigé de cette façon, c’est du pur bonheur à déguster.

Fee carabine 06/02/2005 @ 23:58:11
Je suis en retard, en retard... et j'espère que la reine de coeur ne me coupera pas la tête!

Très en retard, donc...


Voici enfin le soir du vendredi
A la fenêtre une ombre féminine
Robe blanche et blonde, c'est Marylin
Toute belle pour aller danser pardi!

Son amoureux, marin fier et hardi
L'a parée de douces soies de Chine
Et d'un parfum aux senteurs de praline.
Et Marylin d'attendre l'étourdi

Avec dans ses prunelles une étincelle.
Douces soies de Chine et bouts de ficelle,
Rien n'y fait, car vif comme un léopard,

Le marin échappe à la souricière
D'une bague au doigt, et d'un Abbé Pierre
Et Marylin pleure son marin qui part...


Bon... Je suis mieux à mon affaire quand je parle d'entropie... mais c'est probablement beaucoup moins drôle ;-)!

Yali 07/02/2005 @ 00:20:43
Triste fin pour marylin
Mais qualité à la rime

Fee carabine 07/02/2005 @ 00:33:36
Bon, c'est beaucoup plus amusant de participer en "direct", mais je me suis quand même bien amusée...
Le gros ennui quand on est en retard, c'est qu'on n'a plus grand chose à ajouter aux commentaire qui ont été déjà faits sur les sonnets des autres "sonnés"...

Je n'ai pas grand chose à ajouter, sinon que je me suis vraiment régalée à vous lire (Et Lyra, ça n'est pas un reproche qu'on ne comprenne pas tout ce que tu as voulu dire... tes vers ouvrent des portes, suggèrent des images mais sans vraiment les imposer, ils sollicitent la participation du lecteur et sans doute que chacun de nous en a une lecture différente et c'est très bien comme ça!)

Alors, on remet ça dans 15 jours :-)?.

Pepito 07/02/2005 @ 22:23:43
trop tard pour les regrets, le remord me re mord. Pour une invitation au restaurant, je reste au rang, j'ai raté sans sourire , rats et cents souris, une vraie partie de bonheur, bonne heure de poesie, tout consideré, je me sens con sidéré.

Les poetes en herbe n'ont pas demérité. Quelle plaisir pour l'esprit et l'ame de savourer ces chefs d'oeuvres. Lyra j'adore tes jeux de mots. on a peu pres le meme style bien que tu sois de loin la meilleure. Bravo

Saint Jean-Baptiste 07/02/2005 @ 23:01:55
Les poètes en herbe ? - Non mais !...
;-)

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