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Je viens de trouver dans un livre "C'est de cela dont il est question" et je m'aperçois que j'aurais plutôt dit "C'est de cela qu'il est question".
Qui peut m'expliquer le pourquoi du comment?
Merci d'avance.
Qui peut m'expliquer le pourquoi du comment?
Merci d'avance.
L'un ne me choque pas plus que l'autre, les deux sont aussi fréquents je pense.
Le pourquoi du comment, là, c'est au delà de mes capacités :0)
Le pourquoi du comment, là, c'est au delà de mes capacités :0)
je crois moi aussi qu'on peut dire les deux...
Voir aussi :
http://critiqueslibres.com/i.php/forum/…
Personnellement je n'y ai rien compris !
http://critiqueslibres.com/i.php/forum/…
Personnellement je n'y ai rien compris !
Merci Saule, je crois donc que la réponse est: "C'est de cela qu'il est question" Cela est bein ce qui me semblait le plus agréable à lire.
Ce dont il est question.
Il faut écrire DONT et non QUE.
Explication : "il est question" exige un complément d'objet indirect : il est question "de" quelque chose. Or, le complément d'objet indirect exige DONT quand il s'agit d'une proposition relative
EX. : l'homme dont je parle.
Je parle de qui? De l'homme. Or, il faut employer DONT.
Ex : le livre dont il est question.
Il est question de quoi? Du livre. Or, il faut employer DONT.
On emploie aussi DONT comme complément déterminatif du sujet ou du complément.
Ex. : l'auteur dont l'oeuvre a été porté à l'écran.
L'oeuvre de qui? De l'auteur. Or, il faut employer DONT.
Ex. : l'auteur dont on a lu toutes les oeuvres.
Les oeuvres de qui? De l'auteur. Or, il faut employer DONT.
Il faut écrire DONT et non QUE.
Explication : "il est question" exige un complément d'objet indirect : il est question "de" quelque chose. Or, le complément d'objet indirect exige DONT quand il s'agit d'une proposition relative
EX. : l'homme dont je parle.
Je parle de qui? De l'homme. Or, il faut employer DONT.
Ex : le livre dont il est question.
Il est question de quoi? Du livre. Or, il faut employer DONT.
On emploie aussi DONT comme complément déterminatif du sujet ou du complément.
Ex. : l'auteur dont l'oeuvre a été porté à l'écran.
L'oeuvre de qui? De l'auteur. Or, il faut employer DONT.
Ex. : l'auteur dont on a lu toutes les oeuvres.
Les oeuvres de qui? De l'auteur. Or, il faut employer DONT.
Non Libris. "Ce dont il est question" est juste, comme tu le dis, mais s'il y a "c'est de" devant, il faut dire "C'est de cela qu'il est question".
Merci aussi pour tes précisions et je suis, bien évidemment, d'accord avec tous tes exemples. C'est le "C'est de" qui change tout.
Merci aussi pour tes précisions et je suis, bien évidemment, d'accord avec tous tes exemples. C'est le "C'est de" qui change tout.
Moi, ce qui me surprend, c'est l'usage que fait Libris Quebécis de 'or', qu'il emploie dans le sens de 'donc, en conséquence', si je comprends bien (?).. En général, ça veut plutôt dire 'pourtant, cependant' ???
Oui "pourtant, cependant" pour moi aussi.
Les trois avez raison. Trop lu vite dans le premier cas. Pour le OR, c'est un québécisme dont je dois me méfier. Il y a des milliers de mots français qui ont une acception de plus au Québec. Ex. s'écarter qui veut dire s'égarer; poudrerie qui veut dire vent, souffleuse est un appareil qui envoie la neige plus loin, queue qui veut dire tige, poêle pour cuisinière. bol pour cuvette, informateur pour délateur, bas pour chaussettes, brassière pour soutien-gorge, etc. Et je ne vous parlerai pas des mots vulgaires.
On peut tout se dire ici!! Les mots vulgaires maintenant!!
J'ai fouillé la question et j'ai trouvé la réponse au dilemme. Source : Maurice Grevisse, Le Bon Usage, règle 525.
Il s'agit du gallicisme c'est...que. Placez ce que vous voulez entre les deux, ça reste c'est... que. Le DE et le DONT sont redondants.
Ex. : C'était bien de chansons qu'il s'agissait (Lafontaine)
Ce n'est pas des hommes qu'il est ennemi (Rousseau)
C'est de lui que je parle (Ex. de Grevisse)
Grevisse ajoute qu'historiquement, on répétait la préposition et le pronom relatif indirect.
Ex. Ce n'est pas d'épées dont ils ont besoin. (Mauriac)
C'est de M. de Féronce dont je parle. (Benjamin Constant)
Ce n'est pas de vous dont je veux parler. (Régnard)
Excusez celui ou celle que j'ai induit(e) en erreur. Ça m'apprendra à consulter avant de légiférer. Un vrai mauvais politicien! En ce 21e siècle, c'est de cela que je voulais vous entretenir, Au 16e siècle, ç'aurait été d'autre chose dont j'aurais voulu vous entretenir.
Il s'agit du gallicisme c'est...que. Placez ce que vous voulez entre les deux, ça reste c'est... que. Le DE et le DONT sont redondants.
Ex. : C'était bien de chansons qu'il s'agissait (Lafontaine)
Ce n'est pas des hommes qu'il est ennemi (Rousseau)
C'est de lui que je parle (Ex. de Grevisse)
Grevisse ajoute qu'historiquement, on répétait la préposition et le pronom relatif indirect.
Ex. Ce n'est pas d'épées dont ils ont besoin. (Mauriac)
C'est de M. de Féronce dont je parle. (Benjamin Constant)
Ce n'est pas de vous dont je veux parler. (Régnard)
Excusez celui ou celle que j'ai induit(e) en erreur. Ça m'apprendra à consulter avant de légiférer. Un vrai mauvais politicien! En ce 21e siècle, c'est de cela que je voulais vous entretenir, Au 16e siècle, ç'aurait été d'autre chose dont j'aurais voulu vous entretenir.
En ce 21e siècle, c'est de cela que je voulais vous entretenir, Au 16e siècle, ç'aurait été d'autre chose dont j'aurais voulu vous entretenir.
Très amusant. :-)
Viendras-tu rimer quelques sonnets avec nous demain soir?
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