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C'est le titre du petit bouquin que Marianne Denicourt balance à la figure de son ancien compagnon, le cinéaste Arnaud Desplechin. Comme vous l'avez sans doute lu dans la presse à choux gras et maigres ou entendu entre autres sur Campus (haaa l'acidité de Josyane Savigneau!), elle lui reproche d'avoir utilisé des éléments de sa vie privée ou de leur relation pour nourrir son film.
Avant de pouvoir juger, il fallait donc voir le film (ce qui entrait de toutes façons dans mes intentions) et lire le livre en tout ou partie (ce qui était déjà moins prévu dans ma tête). Les deux choses faites, je dois dire que tout cela pue le règlement de comptes pitoyable d'une femme en mal de publicité, qui brandit l'argument de l'intimité bafouée et d'un enfant à préserver pour déballer sa vie privée aux yeux de tous.
Jamais le film "Rois et Reines" ne m'a laissé pensé que Desplechin utilisait quelqu'un pour construire la trame du récit. On y découvre des blessures, beaucoup d'intimité, de la pudeur, pas mal de souffrance, une Emmanuelle Devos excellente, un Mathieu Amalric époustouflant de naturel et de talent mais jamais ça ne sent mauvais ou ça ne donne un arrière-goût glauque. Sans le battage soigneusement orchestré par Marianne Denicourt et Judith Perrignon, qui l'ai aidé à écrire ce bouquin, rien n'aurait été remarqué ou suggéré. Le film est beau, le livre est médiocre.
Maintenant, au-delà de mon sentiment personnel, on peut évidemment se poser la question de la limite à ne pas franchir dans l'inspiration. Le débat n'est pas nouveau, je me souviens avoir assisté à quelques échanges verbaux houleux autour du phénomène Jacques Chessex par exemple.
Où commencer, où s'arrêter et surtout, qu'accepter quand on est celui qui s'estime volé?
Avant de pouvoir juger, il fallait donc voir le film (ce qui entrait de toutes façons dans mes intentions) et lire le livre en tout ou partie (ce qui était déjà moins prévu dans ma tête). Les deux choses faites, je dois dire que tout cela pue le règlement de comptes pitoyable d'une femme en mal de publicité, qui brandit l'argument de l'intimité bafouée et d'un enfant à préserver pour déballer sa vie privée aux yeux de tous.
Jamais le film "Rois et Reines" ne m'a laissé pensé que Desplechin utilisait quelqu'un pour construire la trame du récit. On y découvre des blessures, beaucoup d'intimité, de la pudeur, pas mal de souffrance, une Emmanuelle Devos excellente, un Mathieu Amalric époustouflant de naturel et de talent mais jamais ça ne sent mauvais ou ça ne donne un arrière-goût glauque. Sans le battage soigneusement orchestré par Marianne Denicourt et Judith Perrignon, qui l'ai aidé à écrire ce bouquin, rien n'aurait été remarqué ou suggéré. Le film est beau, le livre est médiocre.
Maintenant, au-delà de mon sentiment personnel, on peut évidemment se poser la question de la limite à ne pas franchir dans l'inspiration. Le débat n'est pas nouveau, je me souviens avoir assisté à quelques échanges verbaux houleux autour du phénomène Jacques Chessex par exemple.
Où commencer, où s'arrêter et surtout, qu'accepter quand on est celui qui s'estime volé?
Bah alors Sahkti! Tu es tombée dans l'attrape-couillons?? Le pire est qu'avant d'acheter le livre, tu devais savoir que c'en était un... Ce doit être rageant...
Je dis ça mais le prochain attrape-couillons est pour moi!!
Quant au débat que tu veux lancer, je lance la patate chaude au suivant!!
Je dis ça mais le prochain attrape-couillons est pour moi!!
Quant au débat que tu veux lancer, je lance la patate chaude au suivant!!
Je n'ai pas acheté le livre benoit!! Non, tout de même, je savais à quoi m'attendre. J'ai profité d'un emprunt à une collègue pendant une pause déjeuner, il y a cent pages de bêtises qui sont assez vite zappées, c'est suffisant pour se rendre compte.
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