N.kkey 03/01/2005 @ 13:29:48
Chapitre 1


Rencontre




La fatigue commençait à me ronger. J’étais trempé et je sentais le froid sur ma peau, comme des lames de couteaux aiguisées.
Je marchais depuis près de cinq jours à la recherche d’un village hospitalier où je pourrais me trouver un travail et un logement…manger à ma faim.
Enfin.
Enfin j’aperçus, au loin, un village. Une once d’espoir m’envahit. J’avais faim et froid.
Mais plus je m’approchais, plus le village prenait un air inquiétant ; on y voyait de la fumée s’en échapper ; mais pas des feux de cheminées. Une fumée noire, très noire, et une sensation répugnante en émanait, quelque chose d’étrange…Une odeur acre et horrible,…du sang !
Un massacre, voilà ce que c’était, un massacre. Tout le village avait été brûlé. Il y avait des morts, des cadavres partout, des maisons saccagées, pillées, un spectacle de mort et de désolation. J’avais comme des picotements dans les bras, tant mon cœur se serrait devant cette tuerie.
Qui avait fait ça ?…Comment peut t’on faire un tel carnage ? Comment peut-on penser à commettre de telles atrocités ?…Tant de questions se bousculaient dans ma tête et je me sentais si impuissant devant ce, ce,…Je ne trouvais même plus un mot pour définir ce que je ressentais. Peut être est-ce une tribu barbare de l’empire qui s’adonnait au plaisir de la tueka, ce jeu de massacre que de nombreux clans font naître. Un massacre précis et organisé d’un village, au point qu’il n’en reste rien…

Un bruit se fit entendre. Je pris mon Sudji, le brandis et me préparais au pire.
Le bruit se rapprocha. Je me retournais !…Un garçon. Un petit garçon de cinq ans à peine, à moitié vêtue du reste de ses habits déchirés…Il pleurait…sa mère était gravement blessée.
Je pris ma bourse contenant mes herbes de sangrin pour essayer d’apaiser et de soigner sa mère gisant sur le sol. Je la scannai pour connaître son état de santé mais ses fonctions vitales étaient au plus basses, elle allait mourir…Il n’y avait pas d’espoir et l’enfant se mit à pleurer.
Avant de mourir, elle me conta une histoire. Elle parlait avec beaucoup de mal mais, elle tenait tant à se confier. Elle me fit promettre de ne jamais révéler ce secret et de m’occuper de l’enfant. Elle mourut, une lueur d’espoir dans les yeux : son fils était sauvé. Elle disait sentir en moi quelque chose de bien, et surtout beaucoup de générosité. Moi, Guzmeth, simple vagabond je me retrouvais avec un enfant à charge et surtout avec l’impératif de trouver un travail pour nous nourrir.
Etrangement, je sentais que ma vie avait enfin pris un sens. Surtout depuis la guerre, les années noires…
Plusieurs années passèrent, allant de ville en ville ; puis un jour je me suis installé dans le village de Asac situer dans les plaines désertiques où j’ai trouvé ce travail dans l’agriculture. Là, j’ai rencontré celle qui allait devenir ma femme, Tilly.
Après ces nombreuses années difficiles, la promesse faite à la mère de Nolas fut enfin réalisée.

N.kkey 03/01/2005 @ 13:31:14
C'est le premier chapitre de mon livre :

La légende d'Utopia

qui est dispo sur le Manuscrit :

http://manuscrit.com/catalogue/textes/…

Tistou 04/01/2005 @ 00:09:21
Bonjour et bienvenue N.kkey (éthymologie?).
Pas emballé par la S.F. et notamment par ton extrait. Il y a un emballement du temps qui fait bancal.
Ce qui ne veut pas dire que tu n'auras pas des avis plus motivés! Désolé.

N.kkey 04/01/2005 @ 23:43:58
C'est un passage raconter par un autre personnage au héro (notement l'enfant qui est receuillit) mais voici une explication de l'univers qui est sans doute plus interressant :

L'univers
Homme a évolué de façon radicale ;ou extrême. La technologie est arrivée à son apogée. L'Homme maîtrise son corps et son esprit, arrivant à séparer l'un de l'autre. Mais voilà, il découvre sa nature, son essence. Découvre la vérité sur son existence. Il ne comprend pas, ni ne sait comment réagir. Comprendre n'est pas assimiler...
La société engendre la Tueka. Un jeu merveilleux de simulation qui permet à l'Homme de créer grâce à son imagination un monde parfait, selon ses désirs. Les interactions sociales ne se font plus. Chacun voit des ses propres yeux, vision, ce qu'il veut. Chacun est ce que l'on veut ou pense. Cette maîtrise détruira leur monde. Un roi dans tout cela : Nolas. Il est le grand créateur de la Tueka. Mais prit à son propre jeu, ou peut-être piégé, il découvre avec horreur ce qu'il a créé. Mais il est trop tard ;
Celui que l'on nomme Distiruienne, L'Empereur,...ou le Dieu Shâ dirige ce monde virtuel et imaginaire. Il n'a qu'une envie : VIVRE. Il se nourrit de l'imagination de ses pions : Les Hommes.
D'où vient-il ? Qui est-il ?
C'est le double de Nolas. The Spirit. Lorsque ce dernier découvre la Vérité, la légende d'Utopia, il découvre sa création, qui se plaisait à se nommer : le Conteur.
Celui-ci avait trouvé, à travers Nolas, le moyen de contrôler le monde réel. Après de nombreuses guerres, le monde fut englouti par les flots : Les larmes de Shâ.
Nolas protégea une partie de la civilisation en utilisant le pouvoir du Conteur, et créa ainsi le Lextac. Machine, énergie, elle apporta ce qu'il fallait pour survivre sous les océans terrifiants qui submergeait la planète.
Mais, le temps de l'utopie est revenu. Les descendants de Nolas possèdent une faculté hors du commun : le pouvoir. Ils ne savent pas encore l'ampleur que prendra la guerre qu'ils sont en train de mener, ni même les conséquences. Ils se battent pour la création.
Une troisième force se créée également dans l'ombre : Les puissants. Ils veulent contrôler la création...mais ils ne connaissent pas encore le ut réel de ce combat, ni les conséquences qui s'en suivront.

Le Bien, Le Mal. Notions qui étaient oubliées. Une dialectique fondamentale qui créait la balance qui équilibre l'univers. Mais le Conteur se veut création. Le Conteur veut atteindre le but de tout créateur : la Divinité.

Tistou 04/01/2005 @ 23:49:47
Non rien à faire. Je ne rentre pas du tout dedans. Ca ne parle pas à ma sensibilité. Mauvais réglage de longueur d'onde probablement.

Kicilou 05/01/2005 @ 10:50:13
J'ai lu les deux textes. Le premier, je trouve, va beaucoup trop vite. Je n'ai pas eu le temps de rentrer dans les émotions des personnages. Avec cette trame, j'aurais bien vu quelque chose de trois fois plus long, au moins. Après, il faut voir la suite, peut-être que ton chapitre 2 donnerait plus d'explication et de détails à ce qu'on vient de lire.
Le deuxième, je n'ai pas trop accroché. Je ne sais pas ce qu'il représente dans ton livre, où il intervient mais s'il se trouve tout au début, c'est un peu trop condencé pour tout comprendre. Par contre, s'il est placé au milieu, au début d'une deuxième partie par exemple, il peut remettre en place les idées des lecteurs.

C'est dur de donner son avis sur un chapitre, le tout inclu dans un livre rend peut-être beaucoup mieu.

N.kkey 06/01/2005 @ 14:37:27
Le premier texte, est le 1er chapitre de mon livre...raconté de façon condensé au héro de l'histoire. Cela va vite comme un recit oral. Ce qui donne une drole d'impression.
Mon livre évolue de façon progressive avec l'age de comprehension du héro. Allant vers un texte, reflexion plus compliqué (je vais mettre un exemple plus bas d'une autre partie de mon livre)

Sinon, le deuxième texte, est la 4ème de couverture.

N.kkey 06/01/2005 @ 14:42:17
L’homme se cherche, cherche. Il veut sa place dans le monde dans lequel il vit, mais aussi parmi ceux avec qui il vit, ses semblables. Ce qui différencie l’Homme des animaux, c’est cette recherche constante de ce qu’il est, son rôle, son but, son avenir, dans la nature qu’il l’entoure ; poussé par le désir de se découvrir à travers ce qu’elle lui a donné : une impression de neutralité extrême, l’indifférence de la nature. La conscience de soi, de ce que nous sommes, c’est à dire des êtres vivants cohabitant avec d’autres qu’ils soient conscients ou non de leur état, ne fait qu’accentuer ce désir de découverte, et même, en est peut être la principale cause. La recherche constante de ce que nous sommes, de qui nous sommes, apparaît ironiquement, car du fait que nous sommes des êtres qui, contrairement aux autres êtres (les animaux), ont conscience de nous. Nous voici coincés dans une recherche d’identité qui se trouve dans un chemin infini ; et tant bien même se fera découvrir, nous trouverons au bout de ce chemin une infinité de mots, lieux communs qui seraient également infini par le fait qu’ils seront peut être hors de portée de nos connaissances extrêmes, au-delà de la sagesse.

Nolas, Reth et Carène sont partis dans une quête incertaine, dont ils ne connaissent pas l’issu, ni la façon de la résoudre. Ils font confiance en leur destinée, et, à la fortune (la chance)
Notre jeune héros, Nolas, est l’être de lumière qui possède les clefs, physique et mentale, pour équilibrer la sphère de l’équilibre et surtout apporter la solution finale.

N.kkey 06/01/2005 @ 14:43:59
Le cœur de nos héros battait à plein régime. Il avançait dans le couloir qui menait à Distiruienne, l’Empereur. Cette sensation leur donnait l’impression de recevoir des poignards dans le cœur ; un peu plus à chaque pas.
La sueur rendait leurs mains moites. Nolas et Reth essayaient de se détendre, de ne pas stresser…mais cela ne faisait qu’empirer. Carène, contrairement aux autres était calme, paisible. Pour être précis, son esprit était vide de toute pensée. Elle se laissait guider. Sans réfléchir. Elle prit la main de Reth. Celui-ci se sentait mieux. Ce dernier prit la main de son ami, suivi de Saria, qui donna la main à Nolas. Il formait une chaîne. Une unité.

Les portes s’ouvrirent. Ils entrèrent. Les gardes se séparèrent en deux groupes :
Chacun allant d’un coté de la pièce.
Il était là, debout.
Nos amis ne se lâchèrent pas la main. Le cœur battait, à présent, ensemble. A l’unisson. Distiruienne, un sourire au coin des lèvres, observait la scène tel un spectateur. Indépendant, détaché. Il se déplaçait dans la pièce, de façon longitudinale par rapport à eux. Il avait repris un air sérieux et ne disait rien. Il attendait.

Page 1 de 1
 
Vous devez être connecté pour poster des messages : S'identifier ou Devenir membre

Vous devez être membre pour poster des messages Devenir membre ou S'identifier